Chapitre 5 : Esclave de ma soumission et de mon travail.
Mademoiselle nous délivre. À coup de martinet, elle nous repousse dans ma chambre, nous enferme dans la cage sous le lit. Sans un mot, elle retire ses vêtements. Assise devant la cage, les jambes pliées, écartées, elle se branle en nous insultant copieusement et plus bas que terre. Ses moqueries ne font qu’attiser nos fantasmes les plus violents. Quand elle se pince ses seins, puis qu’elle étire son clito démesurément, je ne peux me retenir de pousser ce râle de plaisir qui va me valoir le martinet ou pire, le fouet.
La sanction ne tarde pas. Avant que je ne sorte de la cage, elle m’attache une laisse à mon nez. Sur mes épaules, elle dispose sa cape. Mes mains attachées dans mon dos. Elle me pousse vers a sortie. Dans la rue, il me semble que tous les passants me voient nue. Elle me dirige vers cette boite où, le premier soir, elle m’avait mise entièrement nue devant les clientes. Seulement, c’est devant la porte qu’elle retire mon unique vêtement qu’elle laisse choir sur le macadam. Avec mes dents, je m’accroupis pour la ramasser.
– Tu aimes ça ma salope, tu mouille comme si tu pissais, sale truie.
Elle le dit assez fort que tous, loin à la ronde, puissent entendre sa voix moqueuse. Je crois voir toute la planète me fixer. J’ai honte, une honte qui m’emporte sans même me toucher quand la porte s’ouvre. Mon orgasme dur un long moment. Mademoiselle me pousse à l’intérieur en claquant sa cravache sur mon cul. La cape tombe, à genou, bien penchée en avant, je m’efforce de la ramasser pendant que Mademoiselle me rougit davantage mon popotin. Je continue à genou, la cape entre mes dents et Mademoiselle qui fustige maintenant mon dos, juste entre mes épaules. Dans la salle, une bonne vingtaine de couple uniquement féminin me regardent avancer. Je dois être rouge de honte. Déjà certaines se lèvent, des dominatrices. On me palpe parfois douloureusement. On me fouille, cul et sexe, tout y passe, même ma bouche est visitée par ces mains peu délicate. Je sens que je vais en prendre pour mon grade.
– Voilà ma nouvelle pute, ma merveilleuse petite pute qui se fait anneler sans mon autorisation. Elle mérite votre mépris car elle cherche à devenir l’une des nôtres, une pourrie attirée par le fric. Je vous l’abandonne jusqu’à la fermeture. Elle est à vous.
Si je voulus protester, on ne m’en a laissé pas le temps. Je suis rapidement muselée par un adhésif solide. On me suspend par mes bras, me forçant à me plier en deux. Sur mes seins, on accroche des chaines assez lourdes pour me faire grimacer. On les tire en les passants derrière mon cou. Sur ma croupe, une chevrière siffle et le fend de trait. Les coups se succèdent, de mes mollets à mes épaules. La douleur est vive, je pleure. Devant moi, sur un confortable fauteuil, Mademoiselle se fait lécher la moule par une autre salope de mon espèce. Je voudrais la supplier pour remplacer cette pute qui me chipe ma place. J’ai mal de partout. On m’encule d’une main entière sans pratiquement aucune préparation. Cette fois, Mademoiselle est décidée de me faire uniquement souffrir. Peu m’importe si c’est pour elle que je dois endurer cette punition. Je sais que je la mérite plus que personne.
De derrière Mademoiselle, la honte arrive par l’entremise de Béa. Moqueuse, elle repousse la pute qui lèche Mademoiselle et prend sa place. Mon corps n’est plus que douleur. Je sais déjà que ce n’est pas terminé. Si on arrête de me frapper, on coule de la cire brulante sur toutes mes parties hautement sensibilisée par cette longue séance de chambrière. Je me tortille fixant toujours Mademoiselle qui bavarde sans même plus me regarder. J’endure tout ce que peut mon corps et même bien au-delà. Mais à la troisième aiguille dans mes seins, je perds connaissance.
Je me réveille sur mon lit, Béa me soigne, Mademoiselle n’est pas présente. Je la suppose déjà en train de cruellement punir un de ses payant. Non, elle est là, un café à la main, elle me redresse, déverse un peu de ce breuvage dans ma bouche. Agnès, déguisée en une aguichante infirmière, est aussi de la partie.
– Merci Mademoiselle, je sais maintenant ce que je peux endurer par amour pour vous et ce n’est pas encore assez.
– Oh si, c’est assez. Tu en as fait bien plus que je ne me serais permise. Repose-toi ma chérie, je reviens ce soir. Agnès, occupe-toi de ta Maîtresse avec amour. Béa, soigne-là bien, ma douce.
Elle nous quitte non sans nous avoir longuement embrassées tour à tour.
L’agence, beurk !
Deux mois et demi, ça passe beaucoup trop vite quand on aime, me voilà devant l’agence. Je me présente au directeur, un homme d’une bonne quarantaine d’année, ventripotent par un manque visible d’exercice, le crâne à moitié chauve et cette mèche ridicule qui tente de recouvrir maladroitement cette moitié de calvitie. Il me fait sourire quand il se lève pour m’accueillir, sa chemise une taille au-dessous est tendue, les boutons prêt à m’exploser au visage s’il venait à tousser. Pire, il ne faudrait pas qu’il éternue, il serait torse nu avec sa chemise en lambeau. Enfin, ce pantalon usé, pas digne d’un directeur d’agence. Non, il me fait pitié. Pourtant, le son de sa voix est si agréable, elle détonne avec le reste, c’est certain. Pour un peu, avec la permission de Mademoiselle Janice, je le sucerai avec appétit si son corps était à l’égale de sa voix. Il me fait un très court topo de l’agence en me servant un jus de chaussette infecte en guise de café. Mon travail consiste à recueillir les plaintes des clients, d’enregistrer leurs griefs tout en les apaisant le plus possible. Il me guide, toujours un pas derrière moi, à reluquer mon cul derrière ses grosses lunettes. S’il savait qui je suis, ce que je suis, il banderait à s’en faire péter sa braguette. Pire, peut-être, il me ferait un arrêt cardiaque. Nous passons par tous les bureaux. Il prend un malin plaisir à me présenter, l’air de dire que je suis la prochaine sur sa liste. Il ne doute de rien, ce con ! Il ne sait pas encore que je ne supporte pas ce genre d’hommes, qu’ils me font gerber.
Nous pénétrons dans un bureau occupé par une femme sensiblement plus âgée que moi. Légèrement en chair, elle ne manque pas de charme. Ses yeux bruns sont magnifiques, une voluptueuse poitrine m’oblige à poser mes yeux dessus. Elle me semble aussi ferme que la mienne. Quand elle se lève, elle ravit mon regard. Elle ressemble un peu à Béa, mais en légèrement plus gironde. Sa main dans la mienne est moite. Est-ce moi qui lui fais cet effet ou la présence de ce proc qui me renifle la nuque ? Elle m’expose mon travail plus en détail en nous préparant un café, délicieuse attention. Le directeur nous lâche un peu. Isabelle semble reprendre vie, une fois cet homme vulgaire parti. Le café qu’elle me sert est nettement meilleur que celui servit par ce directeur de mes deux.
– Désolée, mais il me fait peur parfois. Surtout quand il est en présence d’une femme. On a l’impression qu’il nous imagine à poil ou en train de nous baiser. Je ne l’aime pas.
– Je peux volontiers l’imaginer. Il me déplait aussi. Bien, cela se passe où avec les clients ?
– Ici, juste derrière cette autre porte. il y a un comptoir avec un ordinateur pour prendre les plaintes. Cela étant, nous ne croulons pas sous le travail. Nous, on est principalement là pour tenter de détendre le client, de le rassurer. Ensuite, une fois que nous avons informé le système informatique, on le guide vers l’un des employés libre qui se charge de régler le problème au mieux des intérêts du client comme de la boite. Voilà, c’est tout. Oh si, parfois, nous remplaçons les filles de la réception quand elles sont en pause ou à jouer les midinettes chez le directeur ou un responsable. Tu vois ce que je veux dire.
– Ouais, on ne fait pas le poids quoi !
– Toi si, mais moi, plus personne n’en veut. Je ne suis plus assez belle pour ces gras du bide.
– T’en a quoi à faire. Si les autres sont comme le directeur, vaut mieux prendre son pied à la main ou entre femmes.
Ce disant, je passe une main consolante sur le bras d’Isabelle, ma nouvelle collègue. Je devine de grande chose entre elle et moi. Avec Isabelle, on met en place mon bureau, avec un bon coup d’huile de coude pour nettoyer notre bureau. C’est là qu’un client arrive. Il ne semble pas énervé, très calme même. Je laisse Isabelle l’accueillir, j’en profite pour apprendre ses méthodes. Derrière elle, j’ai tout le loisir de me faire une belle idée de son corps. Cependant, sa tenue n’est pas ce qui la met le plus en valeur. J’ai comme dans l’idée qu’une visite chez Béa et Agnès pourrait en faire une diva des plaintes à enregistrer. Je la vois bien dans une tenue très stricte, mais un brin sexy, de celle qui calme celui d’en face, même très énervé et lui donne des émotions bien plus agréables. Le client est guidé vers un autre employé, c’est Isabelle qui l’emmène.
– Dis, cet anneau dans ton nez, ça fait mal ?
– Non, pas trop, enfin tout dépend dans quelle circonstance tu te fais percer.
– Parce qu’il y a plusieurs méthodes ?
– En effet, la version je ne veux pas être comme toutes les femmes. La version oui Maître ou Maîtresse, comme dans mon cas et il y a la version je veux me faire plaisir en étant différente des autres.
– Attends, t’as bien que tu avais une Maîtresse, cela sous-entend que tu sois une soumise ?
– Tu sous-entends bien, je ne vis que pour celle qui m’a dévergondé. Je ne suis pas la seule, elle a, en plus de moi, deux autres femmes, mes deux amours si tu préfères.
– T’es une gou…
– Chut, non, bi. Mais pas mes amours, elles le sont et déteste qu’une bite, si belle soit-elle, les pénètre.
Isabelle change radicalement de comportement. Sans se faire pressante, elle insiste néanmoins pour tout connaitre de ma vie. Pour elle, c’est me donner la clef de sa vie. Oui, d’entrée, je lui impose ma vision des choses. Je ne me montre pas autoritaire, je ne crois pas en avoir besoin. Elle est captivée en apprenant comment je suis devenue putain d’une femme et ses complices. Je distille ma vie au compte goute, jour après jour. Plus elle en apprend, plus elle se rapproche de moi. De quoi aiguiser mon appétit, mon envie de corrompre qui me plait.
Un vendredi soir, en sortant du travail, Mademoiselle m’attend, la portière arrière ouverte, Béa est au volant. Devant Isabelle, je me comporte en soumise, m’agenouillant sur le bas de la portière et baisant la main de Mademoiselle. Quand la voiture part, je jette un coup d’œil sur Isabelle qui, sur le trottoir, est restée bouche bée. Ce que je n’ai pas vu, c’est le directeur derrière sa fenêtre tintée.
Dès mon arrivée, le lundi, il me convoque dans son bureau. Je vois une cravache à deux balles posée bien en vue sur son bureau. Ce con n’a même pas besoin de m’expliquer. Je ne compte pas entrer dans son jeu. La preuve quand il me lance qu’il me veut à ses pieds d’un air qu’il n’a pas, sévère. Ma réponse est encore plus cinglante qu’un coup de fouet.
– Ne compte pas sur moi pauvre con. Moi, les mecs comme toi, il paie pour me baiser mes pieds ou se font tout petit pour quémander mes faveurs. Toi, tu t’es vu, mon gros. T’as rien d’un mec, d’un vrai, j’entends. T’es tout juste bon à secouer ton haricot sec dans ta main. Faut avoir des couilles pour être mon Maître. La cravache ne fait pas le dominateur dans ton cas, tout juste la larve qui me sert de paillasson, tu sais comme celui devant la porte, celui où tout le monde essuie ses godasses sales. Alors si tu veux jouer au méchant avec moi, faudra m’en montrer un peu plus. De plus, la seule personne qui peut te permettre, et encore, si tu es très gentil avec elle, c’est ma Maîtresse, celle à qui j’appartiens corps et âme. Toi, t’es tout juste un guignol, un pantin, une ridicule mise en bouche pour ma dominatrice. Tchao, bonne journée.
Et hop, je te l’ai mouché comme une fleur. Dans notre bureau, je raconte tout à Isabelle. Je lui fais une description détaillée de la tronche du directeur. Têtu, il revient à la charge en pénétrant comme un cyclone dans notre bureau. J’étais debout à classer un dossier. Si Isabelle est impressionnée parce qu’il est directeur, je ne me démonte pas. Appuyée contre le bureau d’Isabelle, je croise les bras et le toise de manière sévère.
– On veut sa petite fessée ou sa petite bite dans nos jolies bouches. Je vous préviens, je suis pour les nouilles épaisses et longues pas spaghetti tout fin sec et court. Alors ?
– Je pourrais vous casser et vous renvoyer, vous le savez ça ?
– La belle affaire, mon gros. Seulement, tu vois, y a un hic. Oui, dans ton bureau, j’avais mon dictaphone (que je sors de ma poche) tout neuf, regarde, il n’est pas mignon avec ses piles toutes neuves ? À ta place, je commencerai à me poser quelques questions, surtout une, sur ton avenir. On m’a briffé sur toi, j’ai un chef très consciencieux au siège. Avec lui, oui, je peux bien être sa chienne. Mais avec toi, je serais si chienne qu’un toubib aurait bien du mal à te reconstruire. Oui, je suis la putain de ma Maîtresse, mais c’est une femme de caractère, une dominatrice, pas une larve comme toi. Elle a tous les droits sur moi, TOUS, alors que t’en as aucun. Elle peut me donner à des mecs, pas à des larves. Une larve, ça mérite sa friandise. Toi, j’ai une putain d’envie de t’envoyer te faire mettre par une vingtaine de mecs, ceux que tu appelles pédé en riant comme un idiot. Pour moi, ils sont des hommes qui aiment des hommes et qui savent ce qu’aimer veut dire. Toi, tu leur servirais de vide couille. Isabelle, tu pourrais t’imaginer cette larve ridicule enculée et obligée de sucer des dizaines et des dizaines de bites tendues ? Moi si ! Bon, tu décides quoi, larve ou dirlo responsable ? Heu, si t’as rien à rajouter, tu peux aller rejoindre tes poufs de la réception. Je ne les aime pas, je déteste les lèches-culs, c’est suce pet. Sinon, passez une excellente journée, mon biquet.
Le pauvre, il s’est pris le râteau de sa vie et devant Isabelle qui souriait, se retenant d’éclater de rire et, qui plus est, totalement dans mon jeu. Humilié, il repart rouge de honte ou de colère, en fait, je m’en fous complètement. S’il avait su que mon dictaphone était en panne. Bref, nous ne le voyons plus de la journée. Par-contre, Isabelle est dans tous ses états. Sa main sous sa jupe, elle se branle sans honte. Je ne peux m’empêcher de lui caresser longuement ses joues. Quand ma bouche se dépose délicatement sur ses lèvres entre-ouvertes, nous nous échangeons de petits bécots lascifs. Je lui susurre de bien se caresser, d’y ajouter deux doigts, un œil sur l’écran qui donne sur le comptoir. Je me place derrière elle, lui reversant sa tête, l‘embrassant de manière explicite en massant ses seins, ses bons gros seins. Soudain, sa chaise recule, elle est jambes tendues et un long soupir s’extirpe de sa bouche pulpeuse. Je m’agenouille, retirant ses mains de sa chatte et les lèche en la fixant et ondulant du bassin. Je la chauffe, l’enflamme. Je suis une corrompue qui aime corrompre et cette femme me fait envie même si je ne veux pas en faire ma chienne ou celle de Mademoiselle.
En fin de journée, ne pouvant voir Mademoiselle et mes deux amours, j’invite Isabelle à un verre. Je la laisse s’assoir en premier pour mieux venir me coller tout contre elle. Le choix de mon bistrot n’est pas anodin. Il est dans mon quartier, chaud torride. Si elle ne se rend pas compte immédiatement. Mes caresses sans complexes lui rendent la vue, le d****au pour commencer.
– Chut, non, ne fais rien que tu regretterais dans un quart d’heure. Si tu ne veux pas, dis-le-moi franchement. Dans ce bistrot, tu ne risques rien, si ce n’est jouir de mes mains.
Sa tête s’appuie sur mon épaule, un court baiser échangé nous met déjà en émoi. La bière bue, on file chez elle, ne voulant pas la faire fuir en voyant mon appartement. Je découvre son univers, il est simple et charmant. Les deux pièces de son paradis comme elle se nomme lui rappelle sa région d’origine. Un petit scotch plus tard, elle est dans mes bras, entièrement abandonnée à mes envies libertines. La nuit va et sera torride.
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