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La Dame le la sécu

La Dame le la sécu



Bonjour, je suis Émi Sphère, et j’ai un problème de paiement de mes A.T.
– Oui, bonjour, vous êtes dans le bon service, expliquez moi tout…
Purée la VOIX, à te foutre le zigomard au garde à vous ! C’est du miel qui te coule doucement dans la trompe d’Eustache. La voix est douce, suave, légèrement grave, le débit est lent, mesuré.
Je lui explique rapidement mon problème afin de lui laisser la parole et me délecter de sa voix. Par chance elle est bavarde. Finalement je dois me rendre dans son bureau avec ma paperasse et je n’en ai pas envie. J’ai un autre projet.
Toute la soirée je fantasme sur la voix. Comment peut t-elle être ? Un petit modèle, un moyen, un grand, blonde, vraie, fausse, gros cul, petit, et les nichons? Je suis comme un gosse avant Noël, j’en suis ridicule. Le lendemain je rappelle  » la voix ». Elle a pas changé, me fait le même effet dans le slip ! Je me lance, lui dit fort élégamment qu’elle a une voix qui me fait rêver, que je ne veux pas aller dans les bureaux, que je l’invite au restaurant, que…et que… Elle rit, me glisse sa féminité, sa suavité, sa sensualité, son érotisme, son clitoris dans l’oreille! Impossible de me la lécher cette con d’oreille…Elle me répond qu’elle doit s’organiser, que je dois rappeler demain. Ok, sans faute, tu parles dans l’état où elle me met, je vais la rappeler deux, trois, dix fois, le clito dans l’oreille ça te marque un homme. Elle a bien dit qu’elle s’organisait, pas qu’elle réfléchissait, donc c’est dans la poche.  Hourra ah !
Pour pas me turlupiner le mental comme hier soir, je vais voir une copine chez elle. Apéro, bouffe, baise, sympa cette gamine! Je reviendrais, promis.
Le lendemain je tremble en appelant  » la voix ». ELLE répond, je dégouline, je fonds, je comprends rien, je note sur un bout de papier. Elle me file rencard chez elle, dans un village à dix bornes, lotissement machin, rue chose à partir de 14 heures! Ouais et c’est après demain !
Je trouve facile, comme un chien qui repère une chienne en chaleur à l’autre bout du pays. Les phéromones qui disent les savants à la télé. À des kilomètres pour les bestiaux, mais à quelques centimètres pour les humains, le genre de truc qui te fait bander quand tu danses par exemple. Pour moi ça marche même par téléphone !
Elle m’a précisé d’entrer par le portail et non le portillon, d’arriver à la villa et de taper à la porte ensuite. Je suis la méthode et la porte s’entr’ouvre, s’ouvre et j’entre vite. Oooh la voix ! !!
La créature vêtue d’un seul et unique peignoir transparent, sous vêtements rouges, bas noirs, talons aiguilles, me passe deux mains derrière le crâne pour m’embrasser juste sur les lèvres, je me méprends et lui roule une galoche de première, à lui couper le souffle… Dès que je lui ai libéré les muqueuses elle me glisse :
– J’avais hâte de te voir..
– Moi aussi ne mentais-je pas.
Elle m’entraîne au salon où sont disposés verres cristal et roteuse de champp ! Du vrai ! J’ai l’impression d’arriver dans un boxon, un vrai ! Seulement il n’y a pas le choix du matos, une seule à se farcir, et là je me dis que le pognon de la sécu je vais le gagner une deuxième fois et je perds mon bel optimisme. C’est la dernière fois que je succombe à la voix, promis. J’ai fait la bêtise de m’assoir en face dans un fauteuil, elle dans le canapé. Au moment où elle se penche en avant pour choper la Veuve Clito, du bon je t’avais dit, je vois le sous-tif rouge d’où débordent deux masses de dix kilos l’une, mal contenues par des bonnets F, G,H, K, L …peut être V ou W que sais je ? Ils prennent appui sur une double bouée qui me cachent le rouge de la culotte.  Un scoop pareil, devinez ? Ça me pousse pas à la bandante, mais à la décarrade express. Seulement faut rester gentleman, surtout gentle. Note que si tu sors de taule c’est le pactole. J’ai juste le temps de dire que je déteste le champagne, que c’est pour son charme irrésistible, brûlant, fulgurant et je joins le geste à la parole, me jette sur le canapé, reprend ma galoche, farfouille les mamelles à la recherche des mamelons. J’ai décidé de me la faire à quatre pattes sur le tapis, tel un vorace, un assoiffé de sexe, mon but étant d’abréger et de me casser. Mais elle fait de la résistance. Surpris je pense que j’ai fait trop fort. Elle se lève, me prend par un doigt, l’air coquine d’un gosse qui t’en prépare une bien bonne. Je profite du panorama postérieur. Grâce aux hauts talons, les mollet ont bonne allure, les bas les gainent. Pour les fesses je n’hésite pas à palucher et trouve du mou malgré qu’elle soit en marche.
– Ouhhh, le coquin, l’impatient !
Tu parles heureusement qu’elle le prend comme ça. Et c’est le summum, l’apothéose. Le décor est planté; champagne, plus déshabillé transparent, plus dessous rouges et le top, le must, un lit préparé, tout ouvert avec les seuls draps de dessous, bien tendus. En une vire-volte elle largue ses dessous, garde la soierie, se couche, jambes écartées, bras ouverts. Elle est enjouée. Je suis catastrophé. Jamais, jamais je ne pourrais assumer, je vais sortir d’ici ridicule, moi l’amateur des plaisirs charnels !
D’accord elle a au moins quinze ans de plus que moi, mais ce n’est pas grave. Au fond, habillée elle doit avoir belle allure, une super poitrine bien contenue, une taille bien marquée, une paire de fesses à l’échelle de l’étage supérieur, sous tendues par le port de hauts talons provoquant une éloquente cambrure, que demande le mâle ! Et par dessus tout ça, la voix, légèrement grave, suave, sensuelle. Seulement tout se passe dans le désordre, je n’ai pas eu l’occasion de la séduire, d’accomplir l’essentiel du boulot qu’un dragueur doit fournir, des préliminaires, des roucoulades, des bons mots, des bêtises aussi, si, si ça marche ! Au lieu de tout cela, un scénario de prostipute !
Je contemple le tableau. Un grand lit découvert, avec, sur un drap bleu pâle une créature plus ou moins environnée d’un peignoir de soie blanche laissant apparaître deux énormes glandes, dites nichons en cavale chacun de son côté, à peine retenus par les deux bras tendus en invite, le reste des chairs, bien qu’elle ne soit enrobée, manque de tonicité, deci-dela quelques petits vaisseaux bleuâtres, et pour finir un triangle de fourrure généreuse bien que maîtrisée en un parfait triangle.
– Allez, viens mon chou !
Bon, je vais vous l’exécuter le grand jeu façon missionnaire, la position pépère que je déteste. Je me déshabille à fond les ballon et je m’introduis les chairs. D’un doigt qu’elle a sucé elle écarte ce qu’il faut écarter pour libérer le passage vers son intérieur. Je me tire en courant, ou bien je la tire en courant ? That is the…tu sais la fin ? J’introduis prudemment ma chair dans le trou libéré, bricole un peu l’entrée par un délicat butinage, cherche l’humidité propice à la manœuvre, rien de pire que la muqueuse sèche, rêche, la râpe à fromage c’est l’incapacité temporaire, l’arrêt d’activité et le feu bital impossible à justifier à ta régulière. A ce sujet, si ça t’arrive, j’ai un truc à te confier, par expérience. Si ta bergère habituelle est chaude, si tu t’es fait handicapé l’outil par une déficiente des muqueuses, quand tu arrives au bercail, tu la trousse direct, à la hussard, tu racontes que tu peux plus t’en passer, qu’elle est ta reine, ton fantasme permanent, etc…une fois ou deux j’ai fait ça en cuisine, pendant qu’elle touillait dans la gamelle, je lui ai touillé les organes internes, forcément ça surprend, mais avec les joueuses ça marche et toi t’a un outil neuf, remis à niveau. Y doit y avoir un liquide top niveau, meilleur que la Biafine, résultat instantané dans les muqueuses des dames.
Donc n’enfonce timide, elle commence sa romance, je va-et-vient de un gland. Puis un et demi, puis deux, gaffe en terre inconnue, rythme accéléré léger, profondeur en progrès, gloussements aussi, lubrification aussi, vais pouvoir attaquer le fond et régler le problème en tout bien tout honneur. Je ne sais pourquoi, alors que j’étais en appui sur les coudes, je me laisse aller complet la tête entre les mamelles et là une odeur envoûtante, complémentaire à la voix.
– Vous sentez très bon !
– C’est du lait au bois de santal.
Va savoir toi, mais cette odeur, plus la voix, plus l’idée du santal, tout ça me désoriente ou m’orientalise, je sais pas mais d’un coup le turbo se déclenche, je fore, je phosphore, la dame couine dans les aigus, je sens que ça vient, que…
– Pas dedans, sur mon ventre souffle t-elle.
Il était temps, je gicle ma faune, vingt cinq milliards de bébêtes sur son bide qu’elle s’empresse de repartir par un savant massage.
– C’était trop bon… depuis le temps…

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