Cela faisait quelques jours que nous discutions, que nous échangions. D’abord sur nous au sens large, sur nos personnalités, nos ambitions et nos passions. Pour ensuite aborder des questions plus intimes, celles concernant nos désirs, nos fantasmes, nos fétiches et bien évidemment celle de nos limites qui, il faut bien l’avouer, étaient presque inexistantes tant, selon nous, le plaisir de l’un dépendait de celui de l’autre.
Une complicité se créait au travers de ces messages, tant et si bien que cela s’était presque ritualisé, ces petits mots, ces petites attentions ont ponctué nos journées jusqu’à ce que je lui propose une rencontre.
Je lui offris alors d’aller boire quelques verres sur la presqu’île, en lui laissant le soin de choisir le lieu.
Mais elle me répondit qu’elle adorait recevoir, qu’elle était libre le soir même et que je n’avais qu’à venir chez elle avec une bonne bouteille de rouge.
Le soir venu, me voici sur son pallier, j’ai pressé la sonnette quand, enfin, la porte s’ouvrit, laissant apparaître cette sublime femme blonde, très subtilement maquillée, portant cette jupe à taille haute qui mettait superbement en valeur l’étroitesse de sa taille pour encore plus souligner la générosité de son fessier rebondit. Le noir de sa jupe faisait ressortir le blanc de son haut aux épaules dénudées qui, lui, accentuait la beauté d’une poitrine plutôt modeste, mais fière et semblant défier la gravité puisque je pouvais deviner l’absence de soutien-gorge.
Après que nous ayons bu quelques verres de ce délicieux vin de Bourgogne auquel je n’aurais de cesse maintenant d’associer son goût au souvenir de cette rencontre, nous nous sommes, à un moment, retrouvé debout, face à face, mon regard se perdait dans le sien, pendant quelques secondes le temps paru suspendu. Puis, sans réfléchir, mes mains agrippèrent ses hanches pour rapprocher son corps du mien, elle ne sourcilla pas, son regard restait plongé dans le mien, elle semblait même retenir son souffle et je pouvais presque sentir son cœur s’accélérer tant sa poitrine était plaqué contre la mienne. Mes lèvres effleurèrent les siennes, ses mains vinrent se poser sur le bas de mon dos, pour me serrer plus fort encore, nous échangeâmes alors un baiser d’une intensité telle qu’il me parut être presque sans fin.
Puis elle fit un pas en arrière, se tourna, ouvrit la fermeture éclair de sa jupe qu’elle laissa glisser le long de ses jambes mettant au jour un ravissant porte-jartelle, ses bas et sa culotte en dentelle des plus sexy. Je fis donc un pas vers elle pour lui retirer son haut, après quoi elle se retourna pour déboutonner ma chemise tout en soutenant mon regard. J’avoue qu’il m’était très difficile d’en faire de même, ses seins étaient si parfaits, ses tétons ornés de piercings très élégants semblait, eux aussi, durcir au fur et à mesure qu’elle ouvrait ma chemise.
Alors que nos corps, maintenant nu, s’étreignaient, que nos mains avaient parcourus chaque centimètre de peau, que nos lèvres et nos langues s’étaient mêlées avec fougue, nos regards se croisèrent à nouveau pour exprimer ce que les mots auraient mis trop longtemps à dire. Je lui pris les mains pour les lui attacher dans le dos à l’aide de ma ceinture, toujours dos à moi, elle s’agenouilla, je me servis de son haut blanc pour lui bander les yeux et elle me chuchota ces mots qui résonnent encore dans ma tête « je suis à toi… Toute à toi ».
Je pris le temps de savourer cet instant, d’observer, immobile, cette femme, entravée, agenouillée sur son tapis, au milieu de son salon, complètement à ma merci, elle était si sereine, si belle. Je me mis face à elle, à genoux également, je passai ma main dans sa chevelure dorée, je la tirai avec une certaine vigueur afin d’amener sa tête sur le sol, juste entre mes jambes. J’avais donc la cambrure de ce corps superbe sous les yeux, mes doigts effleurèrent alors sa peau très délicatement du bas de son dos jusqu’à sa nuque, je la sentais frissonner, le fin duvet blond de ses bras se hérissait. Je me levai sans un mot, fis quelques pas pour me retrouver derrière elle et lui asséna deux belles claques sur chaque fesse, ce qui ne manqua pas de lui faire pousser un très discret gémissement et le teint porcelaine de sa peau vira au rose. Je ne mis pas longtemps à ressentir l’envie de mordre dans cette chair appétissante et encore moins à céder à cette envie, je vis alors sa cambrure plus prononcée encore, comme pour m’offrir son cul. Impossible de résister, j’enfonça ma langue entre ses fesses, léchant avec passion son anus, une main agrippant fermement son postérieur, l’autre entre ses cuisses, le pouce qui caressait son clito et effleurait ses lèvres. Elle laissa échapper un râle de plaisir et mordit sa lèvre inférieure alors que mon pouce était à présent en elle, tandis que ma langue continuait son exploration, je continuai ainsi jusqu’à voir le plaisir monter en elle pour finalement m’arrêter au pire moment, afin de créer une légère frustration. Je remis ma belle à genoux, son souffle était haletant, sa poitrine gonflée de désir. Je me dressai face à elle, debout, déposa mon sexe sur son visage qu’elle s’empressa de prendre en bouche, elle le suça avec passion, le prenant entièrement en bouche. Sa salive coulait le long de mon membre et de mes bourses, elle laissa même la marque de son rouge à lèvres sur mon pubis. Je la tenais par les cheveux et imposait un rythme à ses va-et-vient.
Puis je décidai de me retirer et de lui ôter le linge qui lui obstruait la vue, je découvris ses yeux humides, ses pupilles dilatées, qui me fixaient avec passion. Je la fis se lever, la portai contre moi, ses jambes enlaçaient ma taille et elle frottait frénétiquement son sexe humide contre ma verge dressée.
Je l’amenai jusqu’à son canapé sur lequel je l’allongeai sur le dos, les mains toujours entravées, elle écarta les jambes m’offrant un délicieux abricot à déguster. Tout en massant son clito avec ma langue, j’introduisis mon majeur et mon annulaire dans son sexe, ma bouche parcourait alors son pubis, son ventre, ses seins, pour finalement venir embrasser et mordiller sa bouche, tout en continuant de la doigter, tant et si bien qu’elle finit par exploser de plaisir, se déversant dans le creux de ma main et inondant son canapé. Elle tremblait, riait, en sueur, le regard perdu, mais je ne comptais pas lui laisser trop de répit.
Je mis mes doigts trempés de son plaisir dans sa bouche, elle les lécha avec délectation, puis je la retourna comme une crêpe, la repositionna en levrette, la tête dans la flaque qu’elle venait de créer et mis les doigts qu’elle venait de lécher dans son anus.
Après quelques allers-retours et alors qu’elle me suppliait de la prendre, j’enfonçai délicatement mon sexe en elle, je voyais cette belle rondelle rose entourer mon pénis et je sentais qu’elle mettait des petits à-coups pour enfoncer un peu plus profondément ma queue dans son cul, elle gémissait grassement, ce qui eut le don de m’exciter gravement et quand je l’ai senti assez dilatée pour encaisser mes coups de reins, je l’ai asséné de va-et-vient cadencés, tout en lui tirant les cheveux, agrippant parfois sa tête, pour venir lui mordre le lobe de l’oreille.
Nous étions en sueur, grognant comme des bêtes en rut, son corps était brûlant et quand l’orgasme à commencé à monter en elle, elle m’a murmuré de jouir en elle. À ces mots, je l’ai plaquée à plat ventre, prenant sa nuque à une main, je me suis mis à la pilonner sans vergogne, plus elle couinait, plus j’y allais, jusqu’à ce que j’explose en elle de plaisir ! Et je suis resté comme ca couché sur elle quelques instants, savourant l’instant, mais j’ignorais encore tous les plaisirs qui nous restaient encore à vivre…
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