Je n’avais pas encore de 14 ans, et comme tout et toutes les pré-ados de mon âge, je savais approximativement ce qu’était le sexe.
J’avais eu connaissances des « bases » par certains précoces de ma classe qui disaient avoir déjà pratiqué. Ils aimaient raconter leurs expériences en récréation, en cours.. Bref, des qu’il y avait du monde à impressionner. Moi, ça ne m’impressionnait guère, au contraire, je trouvais ça malpoli et déplacé, issue d’une famille indienne très conservatrice ou le sexe est le plus haut tabou possible.
Malgré mon refus total à donner de l’importance à ces énergumènes, j’entendais leurs histoires, et elles se nichaient dans un coin de ma tête, et revenaient de temps à autre comme un boomerang.
A l’époque, je pensais être anormale de penser à ça, et que le sexe était inadapté a une fille de mon âge. Aujourd’hui je sais que la curiosité est toute à fait saine, et fait partie intégrante de l’apprentissage, qu’il soit sexuel ou autre.
Pendant plusieurs mois, mon esprit me poussait à m’interroger, à tendre l’oreille lorsque j’entendais parler de sexe, à regarder plus longuement les scènes de baisers fougueux à la télé avant que mon père s’empare de la télécommande pour zapper rapidement..
J’étais une fille timide, réservée, peu attirée par les nouvelles expériences. De nature studieuse, j’etudiais le plus souvent, lisais ou écrivais des histoires.
Un jour, alors que j’étais sur l’ordinateur familial, travaillant sur un exposé scolaire sur les volcans en Auvergne, je m’aventurais à taper le mot « sexe » sur le moteur de recherche.
Je cliquais sur le premier lien proposé, puis sur la première vidéo proposée. J’avais besoin de voir, de savoir, j’étais innocemment curieuse.
Quel ne fut pas le choc et l’émoi quand je découvrais la scène en question, un homme inserait son sexe dans le minou d’une femme qui hurlait de plaisir. La caméra bougeait, suivait l’action en changeant d’angle régulièrement, filmait en gros plan la penetration.. Malgré les papillons que je ressentais dans le bas du ventre, le sexe, présenté comme cela, me paru un peu compliqué, violent, éparpillé..
Je parcourait la liste des catégories et cliquais sur celle nommée masturbation, cliquant encore sur la première vidéo proposée.
Une femme assise sur un canapé rouge, les jambes écartées, se caressait le vagin, rapidement, très rapidement, et lâchait des cris de plaisir. Elle glissait ensuite ses doigts dans son orifice, puis faisait des vas et viens rapides, jusqu’à hurler à nouveau..
Je quittais la page, un peu honteuse, par peur d’être surprise par un membre de ma famille, et reprenais mes recherches scolaires.
Le soir venu, je repensais aux vidéos vues un peu plus tôt ce jour. J’avais l’impression d’avoir fait quelque chose d’interdit, je culpabilisais mais ressentait l’irrepressible envie d’essayer, de comprendre.
Dans mon lit, couchée, je glissais ma main dans mon pantalon de pyjama, touchant bêtement ma petite chatte par dessus ma culotte, sans vraiment savoir comment m’y prendre. J’exercais des pressions ça et la, touchais, frottais, impatiente de ressentir quelque chose. La sensation était plutôt étrange, ni agréable, ni désagréable.
Après plusieurs minutes à tâtonner ma vulve, je commençais à avoir mal à l’avant bras et j’étais loin d’avoir envie de crier comme dans la vidéo.
J’attrapais alors ce tigre en peluche, qui prônait sur mon armoire depuis ma tendre enfance. C’était une peluche géante, pas grandeur nature, mais très grande pour une peluche, elle mesurait au moins 1m de long et représentait un tigre de Sibérie, en position allongé. Je tapais dessus à plusieurs reprises pour le déposséder de sa couche de poussière, l’installais sur mon lit, et le chevauchais.
Une fois bien positionnée, je commencais à me mouvoir, un peu dans tous les sens à vrai dire, cherchant la sensation la plus plaisante, celle qui était censée me faire hurler à mon tour.
Je bougeais mon bassin en faisant des petits ronds, j’aimais ça, puis j’allais plus vite, d’avant en arrière, comme un mouvement de balancier, je commencais à ressentir ce fameux plaisir, mais mes vêtements semblaient l’empêcher de s’exprimer pleinement. J’otais alors mon pantalon de pyjama, puis ma culotte. Ma fleur était en contact direct avec la peluche, les poils drus du tigre chatouillaient mon intimité, passaient entre mes lèvres, se mêlaient à ma fourrure à moi, c’était bon.
Vêtue de mon seul haut de pyjama, je reprenais mes mouvements avec volupté. Je me sentais à mon aise, je frottais mes lèvres contre cette peluche, je les sentais chauffer, devenir sensible, le frottement me provoquait une sensation inédite et extrêmement accommodante.
J’accentuais la cadence, le mouvement de vas et viens était pour moi le plus lascif et comme une cavalière sur un étalon au galop, je faisais danser mon bassin à toute allure sur la peluche, sentant l’extase se rapprocher.
Je commençais à gémir, c’était inéluctable, je ne pouvais m’en empêcher, je fermais les yeux, mes mains se crispaient.
Ma respiration, elle, devenait difficile, j’aggripais la tête de l’a****l de toute mes force, c’était la sensation la plus fabuleuse que je n’avais jamais ressenti.
Je sentais couler de mon abricot un liquide chaud mouillant le dos de la fausse bête, jusqu’à ressentir cette explosion de bien-etre tant attendue, des dizaines de petites décharges électriques paralysantes, un plaisir inégalable, que je sentais dans mon ventre, ma fente et même dans mes fesses, faisant battre mon cœur à 1000 à l’heure.
Ce fut une révélation, la plus belle découverte de ma vie, dont je ne me suis plus jamais passée.
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