une amie soumise
Le courrier électronique que vous avez reçu hier vous donnait quelques consignes :
« Très chère Alizée,
Pour notre rendez-vous, vous prendrez soin d’apporter votre jouet, votre paire de cuissarde et votre rouge à lèvre le plus vif (rassurez-vous, il n’est pas voué ni la destruction ni au gaspillage). Vous les poserez, avec vos dessous, sur la table de chevet. Vous entrerez dans la chambre que j’aurai laissée ouverte. Vous vous déshabillerez complètement et enfilerez vos cuissardes. Vous trouverez, sur la table de chevet un collier de chien que vous placerez évidemment à votre cou. Vous vous couvrirez soit de votre manteau, soit de votre robe transparente bleue qui met si bien votre poitrine en valeur. Points particuliers : votre sexe sera épilé et vous aurez bu trois verres d’eau avant de venir (interdiction de soulager votre vessie). Ne fermez pas les volets. Le tutoiement vous sera interdit. Vous devrez répondre à mes questions sans détour.
Je signalerai mon retour à la chambre par trois coups espacés à la porte. Vous vous tiendrez face à l’entrée.
Baiser… virtuel.
Philon ».
Quand vous entrez, vous voyez le lit dont les draps ont été tirés. Vous vous préparez un peu gênée par le léger tremblement de vos mains. Vous essayez d’être rapide afin d’être prête au retour de Philon.
Droite, les bras le long du corps, vous vous campez devant cette porte. Vos seins déjà durcis, vous rappelle à leur besoin de caresses, votre sexe qui a déjà mouillé votre string continue de se liquéfier. Une boule au ventre. Le souffle long, le cœur battant la chamade. Attente…
Le premier coup vous fait sursauter. Enfin… Il entre. Il sourit. Un sourire léger mais joyeux. Un réel plaisir de vous revoir. Une lueur de désir dans le regard. Est-il tendu, peut-être. Son jean est assez large pour que vous ne puissiez deviner une érection. Il s’approche, à quelques centimètres de votre visage :
-Bonjour Madame. Je suis ravi de vous voir. Toujours aussi désirable, mais vous n’êtes pas venue pour que je vous baise. Non, vous êtes ici pour être ma soumise, n’est-ce pas ?
Le ton est calme. La voix basse et les mots défilent lentement. Il vous regarde dans les yeux. Il sourit.
-Oui.
Timide réponse, mais suffisante.
-Vous êtes prête à tout accepter ?
-Oui.
Philon prend une chaise et s’assoit face à vous.
-Enlève cette robe.
Le tutoiement, le jeu commence. Vos mains remontent le long de vos cuisses. Lentement. Timidité ou envie de vous faire désirer ? Vous marquez un temps d’arrêt quand votre sexe est sur le point d’être découvert. Philon, les bras croisés intervient calmement :
-Regarde-moi et lève cette robe. Je veux voir ton sexe.
Il ne baisse pas le regard, vous laissant vous dévoiler complètement. Il vous regarde longuement dans les yeux alors que vous êtes nue devant lui et que vous lâchez la robe. Il abaisse lentement son regard. Il admire votre poitrine et vous seins qui vous font mal. Encore un regard vers vos yeux et il regarde votre sexe. Il ramasse votre string sur la table de chevet. Il se rassoit et, vous fixant du regard, en hume le fin tissu. Il se repaît de votre parfum le plus intime. Il ferme les yeux un instant. Il se reprend. Son regard se fait dur.
-Ecarte les jambes que je vois ta chatte.
Votre sexe est légèrement ouvert. Il ne peut être caché que cette situation vous excite. Lèvres gonflées et écartées, luisantes sous cette lumière crue.
-Ouvre ton sexe.
De deux doigts de chaque côté vous écartez les grandes lèvres. Philon regarde, il sourit. Il pose votre string sur le sol.
-Retourne-toi. Montre-moi ton cul.
Vous obéissez.
-Penche-toi, prend appui sur le lit.
Jambes écartées, vous montrez votre sexe et votre anus. Vous sentez enfin les mains de Philon sur votre corps. Vous n’aviez eu, jusque là, qu’un chaste baiser de sa part et le voilà écartant vos fesses, passant deux doigts à la lisière de votre anus. Semblant s’adresser à lui-même :
-Je vais prendre plaisir, à l’ouvrir, le forcer, le torturer.
Il s’arrête et se lève. De deux mains sur les épaules il vous enjoint à lui faire face. Il sort une chaîne qu’il attache au collier de chien qui enserre votre gorge. Vous respirez lentement. Il prend son temps, cela vous apaise. Vous sentez son parfum.
Il tire sur la chaîne et vous faire faire les quelques pas qui vous séparent de la salle de bain.
-Assied-toi sur les toilettes.
La lunette est relevée. Le contact de la faïence vous fait frissonner. Thiery enroule la chaîne autour de votre cou, lentement, presque prudemment. Froide, elle aussi.
-Desserre les jambes, écarte tes cuisses.
Il est très près de vous, son bas ventre à quelques centimètres de votre visage. Vous voyez très bien maintenant qu’il bande.
-Je sais à quoi tu penses. Si je me fais sucer, je ne te verrai pas pisser. J’ai déjà fait ça, mais je ne me contente plus d’écouter. L’eau que tu as bue fait souffrir ta vessie. Libère-la de ce fardeau.
Vous rougissez. La honte vous submerge. Un doigt sous le menton pour relever une tête penchée vers l’avant.
-Pisse, te dis-je.
Outre la pression de son regard vous sentez deux doigts pinçant doucement chacun de vos mamelons
Vos regards se soutiennent quand vous réussissez à laisser échapper les gouttes de ce qui devient un flot. Au soulagement de cette pression, qui vous étreignait le ventre, se mêle la honte. Pourtant des décharges électriques relient vos reins, vos seins torturés et votre sexe mouillé par plus que de l’urine. Philon abaisse le regard et semble prendre plaisir. Il ne voit pas votre regard éclaircie de plaisir et de vergogne.
Lorsque la source se tarie, Philon se sert de papier hygiénique pour essuyer les quelques gouttes oubliées. Vous fermez les yeux et vous serrez les lèvres. Vous tremblez.
-Tu vas allez t’assoir sur le lit…
Il déroule la chaîne.
-Part devant, à quatre pattes.
Vous obéissez. Vous sentez le regard de Philon observant les mouvements de votre corps uniquement couvert de cuissardes et d’un collier par lequel il vous tient comme… une chienne.
Vous vous agenouillez sur le lit.
-Adosse-toi au mur et écarte tes jambes.
Vous obéissez et Philon s’allonge à plat ventre après avoir attaché l’extrémité de la chaîne au pied du lit. Il s’accoude entre vos jambes. Son visage, qu’il tient entres ses mains, est à quelques centimètres de votre sexe.
-Masturbe-toi. Je te regarde.
Docile vous placez votre majeur sur votre clitoris et commencez lentement le branle.
-N’oublie pas d’enfoncer des doigts dans ta chatte… Dis-moi… tu mouilles de cette situation. Ce n’est pas une question, c’est une affirmation quand je vois à quel point ta chatte est ouverte et humide. Les draps sont déjà imbibés. Regarde-moi quand je te parle. Vous obéissez.
-Penche-toi sur le côté. Mouille un doigt et masse ton anus.
Vous voilà devant Philon, vous caressant vos orifices les plus timides. Vous mordez vos lèvres et fermez les yeux. Avouez que le plaisir monte.
-Combien devrais-je payer pour voir une pute m’offrir un tel spectacle ? Avec toi c’est gratuit.
Philon vous tend mon majeur droit afin que vous le suciez. Vous vous appliquez à humecter le doigt par une pseudo fellation. Quand il estime la préparation effectuée, Philon entreprend d’enfoncer le doigt dans votre anus et commence un lent va-et-vient ;
-Viens ma salope… Fais-toi jouir. Offre-moi ton plaisir.
Les mots font mouche. L’orgasme vous dévaste. Vous vous tendez comme un arc. Vous gémissez.
Philon retire doucement son doigt et vous le fait lécher alors que vous reprenez votre souffle. Il se lève et att**** votre rouge à lèvre. Il se replace à genoux entre vos jambes. Lentement, appliqué, il maquille les grandes lèvres de votre sexe.
-Te voilà affublée de deux bouches.
Philon se lève et prend votre jouet. En vous regardant, il passe quelques coups de langue sur le gland de l’objet.
-Mets-toi à genoux.
Vous obéissez, la chaine tire sur votre cou. Philon se place sur votre côté droit. De sa poche il extirpe un ruban de soie. Il lie vos poignets dans votre dos. Sa main gauche agrippe votre chevelure et tire votre tête en arrière. Il se penche et se met à lécher le mamelon de votre sein droit. Il prend son temps pour le flatter, le lécher, le mordiller. Vous frissonnez sous les caresses. Vous aimez. Il relève la tête
-Ouvre la bouche.
Toujours penchée en arrière votre tête s’apprête à recevoir le jouet que Philon enfonce lentement dans votre bouche. Il amorce un timide va-et-vient. Votre rouge à lèvre macule la hampe.
-Applique-toi à bien le mouiller.
Le jouet descend de plus en plus profondément dans votre gorge. Vous craignez de suffoquer, mais Philon semble attentif à vos réactions. L’exercice dure, Philon semble apprécier vos talents de fellatrice et semble se délecter de voir votre salive couler à la commissure de vos lèvres.
Il retire le jouet. Il vous détache.
-Allonge-toi. Tend les bras le long du corps. Ecarte les jambes et plie les genoux.
Vous vous appliquez à suivre les ordres. Philon rapproche votre cheville et votre poignet droits et les attache ensemble. Il pratique la même ligature sur votre côté gauche.
-Ta deuxième bouche est bien ouverte, ma belle.
Le jouet y entre lentement, loin. Puis il commence le coït. Vous regardez votre « tortionnaire ». Vous êtes à sa merci. Vous aimez. Philon s’applique. Il regarde votre sexe rougi, ouvert. Il admire la tension des muscles de vos cuisses. Il n’y tient plus, il se penche et embrasse votre clitoris épanouie par vos caresses. Il relève son visage.
-Tu as laissé du rouge à lèvre sur les miennes.
Il se tait et entreprend de lécher votre bourgeon. Lentement dans un sens, puis dans l’autre, le suçotant et l’aspirant avant de reprendre le tournoiement. L’action conjuguée à celle du jouet vous amène à un nouvel orgasme. Philon retire l’objet et semble assouvir une inextinguible soif à votre source nacrée, maculant encore son visage de cyprine et de maquillage. Il se relève. Se place à quatre pattes au-dessus de vous. Il place son visage à quelques centimètres du votre.
-Nettoie-moi.
Votre langue se frotte sur les joues, puis sur les lèvres closes. Va-t-il vous embrasser fougueusement ? Non, mais vous sentez un tremblement nerveux qui électrise son corps. A votre manière vous lui faite subir une délicieuse torture.
Il s’éloigne. Il observe votre sexe, encore béant.
-Tu me donnes une idée.
Délicat mensonge, pensez-vous, quand il enfonce deux doigts dans votre sexe et les fait jouer dans votre corps. Attentionnés, mais attentifs à préparer la place pour un troisième… un quatrième doigt. Tête en arrière, vous vous laissez assiégée et investir par cette main qui vous occupe patiemment. Et l’autre qui joue avec votre clitoris.
-Tu es bien ouverte… Je te fourre jusqu’au poignet. Belle salope, superbe chienne. Tu pourrais te faire posséder par dix bittes à la fois.
Les mots, toujours les mots qui font du « bien » et le plaisir que vous ne contrôlez plus. Le râle de cette petite mort et le cœur qui menace d’éclater. Avec un soin d’orfèvre, il retire sa main brûlante. Il l’essuie sur l’intérieur de vos cuisses mouillées, sur votre ventre. Il détache vos liens.
-Souffle un peu et je m’occupe de ton cul. Je suis impatient de jouer avec. Sur la photo que tu m’as envoyée je ne pouvais que le deviner. Je n’aime pas les cachotteries. Allez… A quatre pattes.
Difficilement, vous obéissez.
-Joins tes poignets et passe-les entre tes jambes.
Le visage sur le drap vous savez que votre délicieuse croupe est surélevée. Philon écarte vos cuisses. Il lie vos poignets qu’il attache encore avec vos chevilles par les cordons plus longs. Deux autres cordes, arrimées aux côtés du lit, maintiennent vos jambes écartées. Vous êtes paralysée. Votre cou est enserré, poignets bloqués, jambées largement écartées.
Vous sentez une langue sur votre œillet. Douce d’abord, elle vous fait frissonner. Puis, elle s’immisce lentement et longuement. Philon à l’air d’aimer. Il maintient vos fesses écartées et se délecte de la caresse qu’il vous administre.
Mais tout à un fin et c’est un doigt qui entre. Vite un deuxième. Philon serait-il pressé. Comment peut-il ne pas avoir le désir incontrôlable de se déshabiller et de vous pénétrer sauvagement ? Il lui suffirait peut-être de quelques coups de reins pour jouir et avouer ainsi que vous venez de le défaire dans ce combat si singulier. Mais non… Philon est mauvais joueur, il enfonce votre jouet pendant qu’une main caresse votre bourgeon.
-Bouge… Tu vas accueillir toi-même cette bitte et tu vas t’enculer.
Vous êtes docile et imprimer le va-et-vient qui vous sied pour la recherche de votre plaisir. La main et le jouet finissent par faire leurs effets conjugués. Le plaisir enserre vos reins et se répand jusqu’à foudroyer votre nuque.
Philon vous détache. Précautionneusement, il vous retire vos cuissardes et le collier, comme si vous étiez façonnée dans le plus fragile cristal. Il vous couvre jusqu’au cou cachant votre nudité souillée. Il s’allonge à votre côte et pose un baiser sur votre joue. Fin du jeu.
-Reposez-vous ma douce et belle.
Ajouter un commentaire