Sagement assise sur le canapé, j’attends…
J’attends depuis plus d’une heure et je dois bien avouer que ma patience commence à s’effilocher.
Je n’en peux plus.
Agacée, je me lève et commence à tourner en rond dans la pièce, pour finir… par me rasseoir.
Bon sang ! Mais qu’est-ce qu’il fout dans cette salle de bain ?…
Voilà maintenant cinq ans que nous vivons ensemble, sans aucune ombre au tableau.
« Tiens, Kaline ! Pour fêter ça, je vais t’offrir une soirée féérique. Le genre de soirée que l’on n’oublie pas. Mais pour ça, je vais te demander d’ouvrir ton esprit à 200% et de me faire une confiance aveugle. »
Cette phrase, il me la prononcée il y a une semaine. Bien sûr, j’ai accepté et depuis, je le surprends à comploter sur son ordinateur, presque tous les soirs.
Qu’est-ce qu’il me cache ? Qu’est-ce qu’il manigance ?
Peut-être va-t-il m’offrir une jolie jeune fille, comme il y a quelque temps ?
Humm ! Elle était superbe !
Cette expérience était l’aboutissement d’un fantasme récurant, qui me trottait dans la tête depuis bien trop longtemps. Sans Niko, il n’aurait probablement jamais été réalisé.
Mais ça n’explique en rien l’attente de ce soir !…
Je me sers un grand verre de vodka-orange que j’avale d’un trait, dans l’espoir de calmer mon angoisse.
Soudain, la porte de la salle d’eau, s’entrouvre.
– Tu es prête ?
– Heuuu ! Oui, je crois !
– Assis toi et reste les yeux fermés jusqu’à ce que je te le dise.
Le cœur battant, je me cale bien au fond du canapé et je ferme les yeux.
– Ca y est ! Je suis prête !
Je l’entends s’approcher. Je le sens, là, juste devant moi.
– J’espère que ça te plaira. Ouvre les yeux.
Je lève mes paupières très lentement.
J’aperçois d’abord de superbes escarpins avec de hauts talons aiguilles.
Mon cœur s’emballe.
Il savait que l’expérience m’avait plu et il me fait cadeau d’une nouvelle créature ?
Mais ? Comment est-elle entrée ?…
Mes yeux remontent le long de bas de soie qui gainent de belles jambes, que je qualifierais de… sportives.
Une mini-jupe de cuir rouge enveloppe un bassin large, qui dessine encore plus une taille agréable.
Un chemisier noir à froufrous, peine à cacher une guêpière qui se voudrait sans doute discrète.
Petite déception concernant une poitrine totalement inexistante.
Mais la vraie surprise ne réside pas en cet accoutrement.
C’est une belle brune, cheveux mi-longs et agréablement maquillée qui me fait un magnifique sourire.
Mais… il me semble la connaitre ?
Je suis comme assommée. Il me semble qu’un éclair vient de transpercer mon cerveau.
– Ho ! Niko ?
– Ben oui ! Tu ne reconnais plus ton amoureux ? Hi hi !
Je voudrais me lever, mais je ne le peux pas.
– Mais ? Mais, qu’est-ce que tu fais comme…ça ?
– Hum ! Ca ne te plaît pas ? C’est ça ?
– Non, c’est pas ça, mais comprend ! C’est un choc !
Sa déception est perceptible. Son visage se fige et son sourire s’efface d’un coup.
– Bon ! Je vais me changer.
– Ah non ! Il n’en est pas question !
Je bondis du canapé et je lui saute au cou.
– Comment t’appelles-tu, belle brune ?
– Nicky, je suis Nicky. Mais ne te force pas, je peux comprendre. Ce n’est pas grave.
Mince ! Il a les larmes aux yeux !
– Pas question que tu t’échappes ma Nicky chérie ! Embrasse-moi, mon amour ! Embrasse-moi fort !!!
Rassuré, il me sert dans ses bras et me donne un baiser plein de tendresse.
J’aimerais lui demander si c’est la première fois, juste pour moi, ou si se travestir est courant pour lui. Mais je crains de mal m’y prendre, d’être maladroite. Alors j’attendrais que ce soit lui qui m’en parle.
Pour l’instant, j’ai envie de profiter de ma nouvelle copine.
Faire abstraction de mon homme n’est pas chose aisée. Mais ses gestes devenus soudain plus doux, sa démarche et même sa façon de me regarder, m’y aident énormément.
Avec classe, il s’assoit sur le canapé et croise les jambes avec beaucoup d’aisance, dévoilant innocemment, le haut de ses bas.
Sans doute pour cacher son émoi, il redevient mâle, un court instant.
– Bon ! Tu nous offres quelque chose à boire ou quoi ?
Bien sûr, je ne peux pas m’empêcher de le taquiner.
– Ho, oui ! Pas de problèmes ! Tu veux un thé, une verveine ? Un doigt de porto, peut-être ? Hi hi hi!
– Toi ! Tu vas ramasser, et grave !
– Hi hi ! Allez, je te sers un whisky-coca.
– Ne rigole pas trop ! Ca, c’était la première partie de ma surprise.
– Ah bon ? Ce n’est pas fini ? Tu veux que je m’habille en mec ?
– Je ne vois pas trop l’intérêt. Tu me connais, pourtant. Je suis plus subtil que ca.
– Hum ! Oui, ça c’est vrais. Alors, c’est quoi la deuxième partie ?
– J’ai invité une amie pour agrémenter notre soirée.
– Humm ! Je sens que je vais encore me régaler !
– Je l’espère aussi. C’est le but. Files te changer et fait toi sexy !!!
Ca, je sais faire. !…
Ce sera robe noire moulante et courte, fendue des deux côtés, avec un beau décolleté en V et dos nu. Je reste dans la couleur noire avec mes bas, mon porte jarretelle et mon string et pour couronner le tout, je me glisse dans de belles cuissardes talons aiguilles.
Je force un peu mon maquillage et mon rouge à lèvres et me voilà prête à servir de joujou.
De retour au salon, Niko…Pardon ! Nicky me prend par la main et nous installe devant un grand miroir.
– Nous ne sommes pas belles, toutes les deux ?
– Ho si, Nicky ! Nous sommes magnifiques et super bandantes ! Putain ! Qu’est-ce que je t’aime, toi !
Nous nous enlaçons, prenant bien soin de ne pas nous embrasser pour sauvegarder le rouge à nos lèvres. Mais l’envie est trop forte et elles se rapprochent dangereusement les unes des autres.
Nous sommes sauvés par le doux son de la sonnette de la porte d’entrée.
– Bon, ben nous y voilà ! Je vais ouvrir ?
J’acquiesce d’un petit mouvement de la tête.
Mon cœur bat fort et je sens mes mains trembler un peu. Je tente de me calmer et je m’assois nonchalamment sur le bord du canapé, pour renvoyer l’image d’une fille décontractée.
D’ici, je ne vois pas la porte d’entrée, mais j’entends très bien.
– Bonjour Nicky ! Ho, mais tu es toute en beauté, ma chérie !
Tiens ? Se pourrait-il qu’il la connaisse déjà ?
– Je te retourne le compliment ! Tu es très… humm ! Viens, que je te présente ma toute douce !
C’est une grande blonde qui pénètre au salon. Elle est… magnifique.
– Kaline, je te présente Katia. Une amie de longue date.
Ses cheveux longs coulent en bouclettes sur ses épaules. Elle a un visage d’ange et un sourire ravageur.
Je ne peux m’empêcher de mater sa poitrine, bien mise en valeur par le décolleté plongeant de sa robe léopard. Même, et c’est certain, si elle n’est pas naturelle, elle n’en reste pas moins appétissante.
J’aimerai bien lui dire de quitter ses hauts talons, tant elle est grande, mais j’en suis bien incapable.
Quant à Niko, il lui faudra m’expliquer pourquoi son amie n’est pas surprise de (le) voir ainsi vêtu. Nous verrons ça plus tard.
Pour l’instant, je suis impatiente de faire plus ample connaissance avec la belle Katia.
Il s’avère qu’elle est très sympathique, intelligente, bourrée d’humour et enclin à la taquinerie.
Pour être amie avec mon chéri, c’est préférable…
Malgré cela, une chose me chiffonne chez cette femme, mais quoi ? Je n’arrive pas à le déterminer.
Katia est assise entre nous deux. J’en veux d’ailleurs un peu à Niko d’avoir mis de la distance entre nous.
Sans compter qu’il a posé une de ses mains sur la cuisse de la blonde. Habillée en femme, il n’en est pas moins un homme, et nous étions bien d’accord, les filles n’étaient que pour moi !
Pff ! Voilà que je deviens jalouse maintenant !…
Heureusement, il se lève pour aller chercher des glaçons et Katia se tourne vers moi.
Elle me sourit et passe son bras autour de mes épaules.
– Nicky a bien de la chance. Tu es ravissante.
Je lâche un « merci » timide.
J’ignore toujours pourquoi, mais il y a encore cette chose indéfinissable qui me dérange en elle et qui me laisse mal à l’aise.
Pourtant, je la laisse attirer mon visage vers le sien et nous échangeons notre premier baiser. Très agréable, au demeurant.
Elle se tourne un peu plus et caresse mes seins au travers de ma robe. Je sens mes pointes se dresser d’un coup et mon antre s’humidifier considérablement.
Je m’apprête à lui rendre la caresse, lorsque le téléphone retentit. Nicky n’étant pas revenu, je me résigne à laisser ma nouvelle maitresse, un instant.
– Oups ! Je suis désolée Katia.
– Prends ton temps, nous avons toute la nuit pour nous.
Je décroche au moment où Nicky revient dans la pièce. Je lui tends le combiné, mais il me fait signe de répondre et retourne s’installer près de son amie.
– Allo ?
– Allo, Kalinette ? C’est Claude. Comment vas-tu ?
– Bien ! Ca me fait très plaisir que tu nous appelles.
Tandis que je converse avec notre ami, j’observe discrètement ce qui se passe sur le canapé, dans le reflet d’un miroir.
Mon petit cœur se serre lorsque j’aperçois la belle Katia se pencher sur l’homme de ma vie, pour l’embrasser.
– Claude, je dois te laisser. Nous avons du monde.
– Oui, oui ! Je sais
– Tu… Tu sais ? Comment ça, tu sais quoi, Claude ?…
– Ne cherche pas à comprendre et écoute moi. Niko appréhende un peu cette soirée. Il craint ta réaction. Tout va bien, Kalinette. Je te demande de lui faire confiance comme tu l’as toujours fait. Laisse le partager avec toi. Tu vas vivre une chose exceptionnelle.
– Je ne comprends rien à ce que tu dis ! Explique-toi mieux !
– Retourne auprès de ton invitée. Mais surtout, fais une confiance aveugle en ton homme. OK ?…
Je n’en saurais pas plus. Il a déjà raccroché …
Je vais d’interrogations en interrogations, et cette saloperie de miroir qui me montre ce que je ne voudrais pas voir. Pff !
« Fais une confiance aveugle en ton homme. »
Claude est en général de bon conseil et a sans doute raison. Je me dois d’avoir confiance en Niko.
Je reprends place sur le canapé et le couple se…décolle, enfin.
– Ah ! Revoilà la douce Kaline ! Ou en étions-nous ?
Je rejette d’un coup toutes mes questions et cesse de me torturer l’esprit.
– Nous en étions là !
C’est à mon tour d’enlacer Katia de mon bras et de l’inviter à s’offrir à mes baisers.
Je suis penchée sur elle et tandis que ma langue fouille sa bouche, ma main libre s’aventure dans son décolleté.
J’ai tôt fait de libérer sa poitrine opulente. Ses seins son doux, fermes et… ronds !…
Du coin de l’œil, j’aperçois Nicky se lever et prendre son appareil photo dans le placard.
Et lorsque mes seins sont également libérés et que nos pointes excitées se touchent pour la première fois, le flash commence à crépiter.
Nous nous frottons l’une à l’autre, nous nous caressons, étirons et pinçons nos tétons.
Les premiers gémissements de plaisir se font entendre.
Je fais glisser ma langue le long de son cou et plonge mon visage entre les monts de chairs.
– Branle-moi ! Kaline ! Branle-moi !…
Je fais glisser une main de sa poitrine à ses hanches. Puis longeant sa cuisse, je cherche le bas de la robe.
J’aime le contact électrique de mes ongles avec la soie de ses bas.
Alors que mes dents se resserrent doucement sur une de ses excroissances mammaire, que ma langue vibre sur le bout réceptif, je laisse ma main remonter doucement sous le tissu léopard.
– Ah ! Mais… ? Qu’est-ce que… ? Niko ! Niko !
Ma main, sensée ne rencontrer que du vide, vient de heurter quelque chose. J’ai retiré ma main et je me suis redressée.
Je n’ose comprendre…
Nicky pose son appareil et s’agenouille devant moi, amusée.
– Ah ah ! Pas de panique ma princesse !
Katia, elle aussi, semble s’amuser de ma réaction. Elle prend ma main et la redépose sur son genou.
Me voyant interrogative et sans réaction, Nicky pose une de ses mains sur la mienne et la remonte sous la robe.
– Vas-y chérie ! Branle là ! Branle là !
Mais pour la seconde fois, mes doigts heurtent quelque chose. La main de Nicky, m’empêchant de retirer la mienne, je suis contrainte de continuer mon exploration.
Très vite, le doute n’est plus possible.
Je tiens une queue dans ma main, bandée et de surcroit de bonne taille.
Abasourdie, sans voix, je laisse mon homme guider ma main le long du membre, pour me donner la cadence de la masturbation.
Je me sens glacée et je dois être blanche comme une morte.
– Hé ! Ma chérie ! Ce n’est qu’une verge ! Respire ! Tout va bien, regarde !
Nicky remonte la robe de Katia et me dévoile une belle bite, sans aucun poil, lisse comme celle d’un nouveau-né.
Je les regarde, tour à tour. Mon amour en femme, une femme qui est un homme ou inversement.
Je ne sais plus très bien quoi en penser…
Nicky s’en aperçoit et vire mon string en deux secondes et encore deux secondes plus tard, son visage est enfouit entre mes cuisses brulantes.
Dès son premier coup de langue, je prends conscience que je suis trempée comme une salope.
Ce que mon cerveau a du mal à comprendre, mon corps et mes hormones, eux, l’ont accepté depuis longtemps.
Je le branle maintenant avec plaisir, en broyant mes seins de mon autre main.
– Humm ! Tu y prends goût, coquine !
Je ne réponds pas. Alors, face à mon silence, Katia répond à mes non-dits.
– J’avais un corps d’homme et une âme de femme. Les seins, ce fut facile. Le sexe, dans un an, le sera moins.
Je dois faire des yeux tout ronds.
– Et oui, Kaline ! Ce que tu masturbes aujourd’hui, avec beaucoup de talent du reste, n’existera plus dans quatorze mois. Je serai comme toi, ou presque. Hi hi hi !
– Mais ? Mais alors ? Vous préférez les hommes, non ? Pourtant vous vous êtes intéressée à moi !
– Toi aussi tu préfères les hommes, non ? Et pourtant, tu t’es toi aussi, intéressée à moi ! Hi hi hi !
– Bon, les filles ! Quand vous aurez fini de papoter, on pourra peut-être se concentrer sur ce qu’on fait ! Non ?
Je pars dans une crise de fou rire, surement nerveuse d’ailleurs.
– Bon, ok ! On fait une pause, afin que Kaline reprenne ses esprits. Je vous sers à boire ?
Nous prenons un verre, tranquillement, mais je n’ai pas lâché le membre en sursis et je continue à le caresser, tendrement.
Katia a repassé son bras autour de mes épaules.
Toujours seins nus, jupes relevées, nous offrons un drôle de spectacle à mon doudou, enfin, ma douce !…
Pour l’énerver un peu, je pose mon verre et reprends tout depuis le début, avec Katia.
Je l’embrasse, lèche son cou, ses seins, titille ses tétons, le tout en la masturbant avec application.
Nicky, prends des photos. Mais je le connais bien mon p’tit chéri, et je sais qu’il bout d’impatience. Il lui faut de l’action.
Je me penche encore un peu et embrasse le nombril de Katia. Contre ma joue, son gland humide étale un peu de son miel pré-éjaculatoire.
Je tends la langue, titille le bout du gland, puis, je laisse la bête glisser entre mes lèvres.
Je me délecte de ce sexe inconnu, découvre sa douce texture, ses veines prononcées.
L’absence de poil est délicieuse et procure un plaisir divin.
Sans hésiter, je descends encore, embrasse, lèche et gobe les couilles chaudes, à tour de rôle.
– Tu m’en prêtes un peu ?
Surprise, mais je ne suis plus à ça près, je laisse un peu de place à la langue, puis à la bouche de mon homme.
Nos lèvres montent et descendent le long du colosse. Parfois, nous nous retrouvons au sommet et échangeons un baiser très « salé ».
– Humm ! C’est boooon ! Ouiiii ! Putainnn ! J’en peux plus, donne-moi ta chatte, vite !
Nous nous relevons. Je suis un peu gênée, ne sachant pas comment me positionner. Mais, je ne me pose pas la question très longtemps.
Nicky relève sa jupe de cuir et se pose à genoux sur le canapé, la tête sur le dossier.
– Oh oui, Katia ! Viens ! Baise-moi ! Humm ! Je suis prête ! Viens vite !
Les bras en arrière, ma belle écarte ses fesses de ses deux mains.
La blonde se lève, se place derrière mon homme et son membre disparait dans le fondement de … Ma Nicky !…
Notre soirée prend des proportions qui me dépassent un peu. Je vais de choc en choc, ne sachant vraiment plus quoi penser.
Anéantie, vexée, déçue, je me laisse tomber sur le canapé.
Je regarde Nicky se faire défoncer par Katia, sans dégout, mais sans plaisir non plus.
Mon doudou tourne la tête vers moi et doit apercevoir mon désarroi.
Il tend un bras et caresse ma joue. Puis, lentement il descend sa main et caresse mes seins, comme il sait si bien le faire. Lui seul sait jouer avec mes tétons et les rendre plus durs que jamais.
– Ne reste pas ainsi ma chérie ! Caresse-toi ! Caresse-toi fort, pour moi ! Humm !
Je remonte ma robe, écarte mes jambes et glisse une main entre mes cuisses. Pour la deuxième fois de la soirée, je me surprends à être plus mouillée que je ne l’imaginais.
Le plaisir revient lentement, puis monte en puissance lorsque j’ose caresser les seins de Katia, qui ballotent au rythme de sa pénétration.
Elle me regarde et m’adresse un sourire plein de tendresse. Ses yeux pétillent de plaisir.
– Embrasse-moi, Kaline ! Embrasse-moi, ma chérie !
Vaincue par mon plaisir, j’obéis.
Je me place à mon tour à genoux, près des deux… « Femelles ». Puis je tends mes lèvres à la belle Katia
Comme pour accompagner mon baiser, ou m’empêcher de l’interrompre, elle pose une main derrière ma tête.
Mais je n’ai nullement le désir de délaisser sa bouche gourmande.
Je continue de lui malaxer la poitrine et pars à la recherche du membre de mon homme de l’autre main.
Il bande fort et je sens les quatre testicules s’écraser à intervalle régulier, sur la base de mon poignet.
Nicky mouille de plus en plus, signe de sa proche éjaculation. Mais je sais mon mâle très résistant.
– Viens ! Viens ma chérie ! Assieds-toi là, face à moi !
Il tapote sur le dossier du canapé devant lui. Je délaisse, à regret, la bouche de Katia et la queue de mon doudou, pour me placer assise, face à lui.
Aussitôt, il plonge son visage entre mes cuisses. Sa langue qui me fouille est secouée par les assauts qu’il subit.
La caresse buccale, la vision de ce couple qui fait l’amour, sans gêne, sans tabou, en pleine liberté de leurs envies et émotions, ont raison de ma réserve et je jouis. Je jouis fort. Très fort.
– Ho ouiii ! Je jouiiis ! Humm ! Baise le bien ! Baise le fort ! Humm ! Ouiiii !
– Humm ! Ouiii ! Je vais remplir sa chatte à cette petite morue de Nicky ! T’aime ça, hein ? Salope ! Humm !
Le langage cru ne m’interpelle même plus. Je dirais même qu’il rajoute encore à mon plaisir.
Mais ce qui suit, sera sans contexte, le plus beau des bouquets finals.
Nicky me couche violemment sur le canapé et me saute dessus. Son amant, sa maitresse, suit le mouvement tout en restant en lui.
Je sens enfin la verge de mon Niko, ma Nicky, prendre possession de mon ventre.
Autour de ma tête, deux paires de bras font en sorte de ne pas me laisser écraser.
Katia, maitresse du jeu, applique la cadence du trio.
Nos gémissements, nos souffles, notre sueur se mélangent dans un plaisir devenu unique et commun.
Mon ventre se remplit soudain de la liqueur chaude, de la délivrance de ma brunette.
Nous exultons notre plaisir, notre jouissance, dans une dernière plaintes involontairement coordonnée.
Les corps s’affaissent un peu sur moi et nous cherchons à retrouver une respiration normale.
Nos bouches proches les unes des autres s’embrassent avec sensualité. Le baiser à trois n’est pas le plus simple, mais le plus troublant.
– Bon ! Les filles ! Avant que je ne devienne toute bleue, vous ne voulez pas un verre ?
Katia, puis Nicky, me libèrent de leurs poids en riant comme des folles !…
La va être longue, mes deux amantes reprennent déjà du service, hi hi hi…
Par respect, pour les remercier de m’avoir fait découvrir une autre facette de l’amour charnel et également de m’avoir acceptée et incluse dans leurs jeux, je m’éclipse doucement, et les laisse à leurs ébats torrides…
Au petit matin, lorsque j’ouvre les yeux, je suis encadrée et enlacée par ces drôles de filles.
Il fait beau. Je suis… Bien !…
Ce qui doit se faire, se fera !…
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