Lorsqu’elle fut incarcérée à la prison de Fleury-Merogis Françoise était morte de peur, comment elle, une femme déjà mure puisqu’elle avait dépassé les 45 ans, bourgeoise de droite, qui avait toujours vécu dans le luxe ferait-elle pour continuer à exister dans un endroit aussi sordide. Elle marchait dans ce couloir accompagnée de sa gardienne, elle observait les peintures défraîchies, les portes en fer, les verrous, des idées tourbillonnaient dans sa tête, que de bêtises avait-elle commises pour en arriver là… Fille unique elle avait hérité de son père d’un joli patrimoine, elle avait été mariée à un homme de sa condition, bref elle avait toujours été riche. N’ayant pas d’enfants elle se retrouvait seule face à son sort car son égoïsme et son caractère difficile faisaient qu’elle n’avait pas d’amis véritables. Depuis quelques années son appât du gain l’avait amenée à se lancer dans des opérations immobilières plus que douteuses, elle avait crée des sociétés off-shore à partir desquelles elle réalisait des opérations frauduleuses, mais, sujette à un contrôle fiscal qui risquait de mettre à jour ses activités elle n’avait rien trouvé de mieux que de proposer au contrôleur une grosse somme d’argent pour qu’il abandonne les recherches, malheureusement pour elle cet homme était intègre… Elle s’était retrouvée devant un tribunal pour fraude fiscale et tentative de corruption, un ans de prison ferme. Avec les remises de peine elle se retrouvait donc dans cet enfer pour au moins huit mois.
Lorsqu’elle se présenta au bureau des entrées la surveillante pouffa de rire car elle était vêtue d’un tailleur Chanel. Pour elle qui n’avait toujours fréquenté que des milieux aisés c’était une tenue tout à fait classique, elle ne comprenait pas que ça puisse étonner, on lui conseilla de se changer au plus vite puis on lui donna les consignes qui désormais allaient régir son quotidien. C’est donc en survêtement qu’elle pénétra dans sa cellule.
Françoise était restée une très belle femme, brune les cheveux en chignon, une peau très lisse car elle faisait régulièrement des cures de soins, elle possédait surtout une magnifique poitrine, refaite il est vrai, un 90C qui tranchait avec sa taille fine, deux jolies poires aux bouts larges et sombres, de belles fesses car elle faisait du footing deux fois par semaine ou de la salle lorsque le temps ne permettait pas les sorties en plein air. Distinguée de nature elle se tenait toujours très droite ce qui mettait en valeur son joli petit cul, elle avait de la classe.
Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, la cellule était minable. sombre et humide. Une jeune femme était assise sur le lit, sa compagne de cellule était une petite black de 21 ans condamnée pour trafic de drogue, elle était plus que mince, presque maigre, une poitrine quasi inexistante mais un joli visage, elle était affublée d’une ridicule coiffure à l’iroquoise, les côtés presque rasés et une longue crête teinte en blond.
Son accueil fut hostile.
Qui tu es toi ? Tu te présentes ? Y’a des règles ici !
Oui je suis Françoise Ollivier et vous ?
Je m’en fiche de ton nom de famille, ici on s’appelle par le prénom, moi c’est Katia. On voit que t’es une bourge toi, t’as quel age ?
Euh… 45 ans…
D’habitude elle disait 35 mais là inutile de mentir.
Pas mal pour 45 ans, t’es bien foutue. Bon, je t’explique, je suis brave mais faut pas me chercher, alors voilà, je supporte pas le bruit sauf quand c’est moi qui en fait, y’a la télé mais c’est moi qui choisis les programmes et quand je la regarde pas elle reste éteinte, pour la radio c’est pareil, tu me demanderas quand tu voudras l’écouter c’est ok ? Si tu m’emmerdes pas, y’aura pas de problème sinon tu vas souffrir tu captes ?
Françoise qui d’habitude était une femme autoritaire était là morte de peur. D’entendre cette fille qui aurait put être la sienne lui parler comme ça la choquait profondément, elle avait toujours été effrayée par ces jeunes des banlieues et n’osa pas répondre à son agressivité..
Oui d’accord…
C’est bon, tu te mets sur le lit d’en bas.
Elle attendit patiemment sans rien dire, vers 18 heures on les amena prendre la douche puis vers 20 heures on leur porta un plateau repas, un tranche de jambon, une purée infâme, un pot de compote de pommes et une carafe d’eau, tout ça dans des assiettes en cartons avec des couverts en plastique.
Elle mangea en silence puis se coucha. D’habitude elle dormait nue mais là elle garda son string ainsi que son soutien-gorge Aubade car elle n’avait pas pensé à prendre une chemise de nuit, la petite black l’observait, Françoise avait défait ses cheveux qui lui arrivaient aux épaules. Katia sourit et siffla.
Elle se coucha mais ne dormit pas, des larmes coulaient sur ses joues, elle pleurait en silence se lamentant sur son sort. Vers 1 h du matin alors qu’elle hoquetait de chagrin, elle sentit une main lui caresser la tête, elle se retourna, Katia était assise à côté d’elle le regard bienveillant.
Je sais ce que c’est, on est toutes passées par là, tu vas voir dans quelques semaines tu t’y seras faite et tu feras comme toutes les autres ici, tu attendras… Mais ne t’inquiètes pas trop il y a des activités ici et puis je serais ton amie. Tiens viens t’asseoir, tu fumes ?
Elle lui sourit, les yeux humides et acquiesça de la tête.
Je vais te rouler un joint.
Mais je n’ai jamais fumé de drogue.
Tu vas voir ça va te détendre.
On a le droit d’avoir ça ici ?
Katia éclata de rire.
J’ai mes combines.
Tirant sur son joint elle ressentit une profonde sensation de bien-être, les nuages de son esprit s’écartaient, elle était parfaitement consciente mais apaisée, finalement elle se dit qu’elle était bien tombée avec cette fille pourtant arrogante au départ, c’était sans doute une fausse dure.
Le mégot écrasé, Katia lui fit signe d’aller se coucher, éteint la lumière, ôta son T-shirt et vint s’allonger près d’elle, en fait contre elle car le lit d’une place était étroit. Françoise trembla un moment mais se sentait bien, cette amitié soudaine lui procurait du bien-être. La sentant collée à elle, elle lui chuchota :
Tu sais Katia, je ne suis pas lesbienne…
Qu’est-ce que tu crois, que je suis une gouine ? Mais y’a pas d’homme ici et y’a pas de mal à se faire du bien non ?
Ce faisant elle lui caressa les fesses, Françoise tremblait plus fort maintenant mais n’osait pas réagir. Katia remonta sa main lui caressant le dos, puis défit d’une main experte le crochet de son soutien-gorge sans l’ôter complètement dévoilant ainsi cette poitrine ferme qu’elle prit en main sans ménagements, Françoise sentit une chaleur l’envahir et les battements de son cœur sur ses tempes. La jeune noire descendit sa main et caressa son sexe, Françoise commençait à haleter, elle n’aurait jamais imaginé prendre du plaisir avec une femme, Katia lui chuchota :
Caresse moi le clito toi aussi.
Elle attendit un moment sans rien dire.
Vas-y…
Elle le fit.
Au bout d’un moment Katia se retourna pour se mettre en position de 69 et donna des petits coups de langue entre ses jambes, puis…
Allez vas-y toi aussi suce moi la chatte.
Françoise qui n’avait jamais fait ça hésita un moment mais Katia lui poussa la nuque pour la décider à commencer. Elle le fit, d’abord timidement puis la tension grandissant avec plus de vigueur. Rapidement elles jouirent presque ensemble. Katia se releva et lui déposa un petit baiser sur le front.
C’est bien.
Puis elle grimpa avec agilité sur le lit du haut comme une petite féline et se recoucha. Au bout de trois minutes elle dormait déjà, Françoise elle aussi s’endormit rapidement épuisée par tous ces événements.
Vers 6H30 on leur porta le petit déjeuner, du café qui n’avait de café que la couleur et trois petits pains briochés industriels. Elles regardèrent deux films à la télé puis se racontèrent leurs histoires réciproques, Françoise naïve, ce qui n’était pas dans ses habitudes ne lui cacha rien de sa condition sociale ni de ses activités. L’après-midi elles eurent droit à leur promenade dans la cour centrale. Katia était très excitée de voir cette femme qui ne pouvait s’empêcher d’être maniérée à sa merci.
Une fois rentrées Françoise alluma la télé sans demander l’autorisation à Katia qui s’énerva.
Tu te souviens pas de ce que je t’ai dis espèce de pute !!
Oui bien sûr… Mais je croyais qu’on avait d’autres relations maintenant…
Tu croyais que rien !! Mélange pas tout, le sexe c’est le sexe et le reste c’est le reste. Tu crois quoi ? Que je suis amoureuse de toi ? Qu’on va se marier. ? J’ai pas de mec pour prendre mon pied c’est tout et j’ai envie de jouir c’est tout !
Oui je comprend, excuse-moi…
Je crois que t’as besoin d’être dressée.
Françoise baissa la tête, des larmes coulaient sur ses joues. Katia ôta son pantalon et sa culotte, s’assit sur la chaise puis écarta ses jambes noires ébène.
Viens me bouffer la chatte !
Françoise rougit. Pourquoi lui parlait-elle ainsi alors qu’elle avait été si douce la veille ? Lui avait-elle fait tout ce cinéma pour arriver à ses fins ?
Alors tu te décides !
Écoute Katia, on ne m’a jamais parlé comme ça et c’est pas toi qui va commencer, pour commencer je t’interdis de me tutoyer je pourrais être ta mère et puis tu me fous la paix, on est obligées d’être ensemble c’est un fait mais tu me laisses tranquille ! C’est pas une petite noire qui va me dire ce que je dois faire !
Katia se leva d’un bond, la saisit par les cheveux, la repoussa violemment et la saisit par la gorge.
En plus t’es raciste,tu veux jouer à ça ?
D’un coup elle devint blême, pétrifiée de peur, elle fit non de la tête.
Tu captes ?
Oui…
Katia se rassit et écarta à nouveau les jambes.
Fais ce que je t’ai dis, tu vas lui bouffer la chatte à la noire !
Ne voulant pas aller plus loin dans le conflit elle s’approcha, vaincue, puis sans plus rien dire elle s’accroupit et entama un cunnilingus. Rapidement Katia jouit puis s’éloigna, Françoise n’eut pas droit à la réciprocité. Le lendemain alors qu’elles étaient dans la cour, Françoise s’approcha de la gardienne et lui demanda de parler à la surveillante générale pour lui dire qu’elle voulait changer de cellule car sa compagne la maltraitait. La gardienne se mit à rire.
Madame désire une chambre avec vue sur mer ou vue sur montagne ?
Mais comprenez moi enfin…
Ce que je comprend c’est que tu es en taule ici, alors c’est chacune pour soi, retourne d’où tu viens.
Un petit groupe de filles parmi lesquelles Katia s’était approché.
Qu’est-ce qu’elle veut la bourge ?
Madame veut changer de cellule car sa collègue ne lui convient pas.
Katia rumina de colère.
Peu après, rentrées de promenade et seules dans la cellule Katia s’approcha d’elle, la regarda droit dans les yeux et lui envoya une gifle magistrale. Pour une fille aussi menue, presque frêle, une gifle aussi claquante paraissait impossible, Françoise n’eut d’autre réaction que de se protéger le visage et d’aller se réfugier dans son lit le regard anxieux, elle pleurait en lui demandant pourquoi elle avait fait ça, l’autre s’approcha d’elle, lui prit le menton et le souleva l’obligeant à regarder vers elle mais elle gardait les yeux baissés.
Regarde moi quand je te parle !
Oui…
Tu veux jouer avec moi ?
Non…
Elle lui fila encore une petite tape sur le bout du nez.
Non qui ?
Non Katia…
Fait moi une phrase pour me redire ça.
Non je ne veux pas jouer avec toi.
Plus longue la phrase.
Elle resta un moment interloquée, Katia leva la main pour la menacer.
Alors ?
Non Katia, je ne jouerai plus avec toi je te le promet, je regrette de t’avoir fâchée je ne le ferai plus.
Le lendemain matin, Françoise ayant passé une bonne partie de la nuit à réfléchir s’adressa à elle.
Tu sais, je regrette d’avoir parlé à la gardienne, je ne veux pas que tu sois fachée avec moi.
L’autre lui jeta un regard sombre et méfiant.
Il faut que tu comprennes qui commande ici, tu captes ?
Oui je capte.
Tu vas obéir.
Oui d’accord, mais tu ne m’agresseras plus ?
Si tu es gentille et que tu fais ce que je te dis pas de problème.
D’accord…
C’est toi qui nettoiera la cellule, tu me feras des massages, j’adore être massée et tu me feras jouir quand je te le dirais sans discuter.
Oui…
Elle sourit.
Et je suis sûre que tu y prendras du plaisir.
Ce faisant elle écarta les jambes.
Allez, viens me bouffer la chatte la bourge, t’es une bonne suceuse finalement.
Sans dire un mot elle s’approcha, se mit à genoux et lui suça le clito s’appliquant, lentement puis avec dextérité, peu après, Katia la repoussa et d’un bond se retourna pour se mettre quatre pattes, elle écarta les jambes.
Suce moi le cul.
Pale, elle fit non de la tête restant silencieuse.
Tu as déjà oublié nos accords.
Non pas ça s’il te plait.
Ne me fais pas attendre, tu sais ce qui va t’arriver sinon.
Alors, baissant les yeux, elle accepta le fait d’être vaincue et soumise elle se mit à quattre pattes, s’approcha, mit son visage entre ses fesses noires et musclées et donna quelques coups de langue, Katia les écartat bien, elle lui saisit la nuque et la poussa bien à l’intérieur, Françoise suça profondément, faisant parfois pénétrer le bout de sa langue à l’intérieur de son trou.
Katia jouit bruyamment.
Tu es excellente, on va être bonnes copines toutes les deux, si tu as envie va te caresser dans ton lit et fais le en silence.
Elle accepta, se coucha, écarta les jambes et se caressa. Au bout d’une minute elle jouit à son tour dans un râle étouffé. Elle s’étonna elle-même d’avoir prit du plaisir dans une situation aussi dégradante.
Les jours puis les semaines passèrent presque agréablement, Françoise avait accepté son rôle et se montrait extrèmement docile s’adressant toujours respectueusement à Katia, petit à petit elle était redevenue souriants, elle une femme d’affaires fière et sévère était devenue douce et obéissante.
Elle était dressée.
Elle faisait le ménage et massait régulièrement le corps menu et musclé de sa compagne, lorsqu’elles regardaient la télévision elle lui massait les pieds pendant que Katia lui carressait la tête, finalement elle était heureuse de cette situation, Katia elle aussi lui donnait du plaisir.
Six mois plus tard Katia fut libérée. Avant de quitter la cellule elle se dirigea vers elle, la regarda droit dans les yeux, lui sourit puis approcha ses lèvres des siennes, elle fourra sa langue dans sa bouche et la tourna, c’était la première fois. Françoise se serra plus fort contre elle sa bouche contre la sienne et tourna sa langue encore plus vite en la tenant par la nuque puis elle mit ses mains sur ses fesses qu’elle connaissait si bien et les lui pétrit avec vigueur. Katia se retira doucement laissant le bout de ses lèvres contre les siennes, un filet de salive les unissant toujours, leurs regards étaient doux et complices, puis en chuchotant.
Je crois que je vais te regretter, t’es gentille et obéissante, tout ce que j’aime.
Moi aussi je vais te regretter.
Il te reste deux mois à tirer.
Oui… On pourra se revoir quand je serais sortie ?
Attention à ce que tu dis, tu es sûre de toi ?
Oui je suis sûre…
Mais nos relations resteront les mêmes.
Je sais.
Je ferais ma vie, tu feras la tienne, mais interdiction de rencontrer un homme, tu m’appartiendras.
Françoise baissa le tête et doucement.
Je serais à toi quand tu voudras, tu n’auras qu’à m’appeler et je laisserais tout ce que j’ai à faire pour toi, je t ‘appartiens totalement.
Katia sans un mot se dirigea vers la porte mais avant de la franchir se retourna lui sourit et lui fit un clin d’œil.
A bientôt.
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