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la stagiaire de l’Hôtel des Embruns

la stagiaire de l’Hôtel des Embruns



Chaque fin d’automne, Roger Chambriard aimait à venir se ressourcer dans ce petit hôtel de la côte Ouest du Cotentin, particulièrement désertée par ses touristes familiaux et estivaux. Cette solitude saisonnière était devenue un rituel incontournable, surtout depuis que la patronne, une veuve sans charmes, avait recruté deux gourgandines particulièrement accortes pour serveuses. Cela faisait maintenant cinq ans que Maryline la blonde rondelette les nuits impaires et Jennifer la brune élancée les paires visitaient sa chambre. Elles avaient même accepté lors de la dernière nuit de l’année précédente de partager leurs faveurs ensemble.
Roger Chambriard était un acteur de cinéma à la carrière autant ratée au niveau du talent que réussie sur le plan financier. Après un début de carrière malheureux où il ne décrocha que quelques second rôles, il devait ce paradoxe au succès des séries télévisées reprises sur la chaîne Novelas qui enflammaient les ternes après-midi incultes des ménagères épuisées et des jeunes filles oisives. Son physique d’hidalgo ténébreux au regard de chien battu et à la moustache de Zorro dont les aventures amoureuses étaient inévitablement douloureuses, remuait les coeurs et pas seulement eux des téléspectatrices en réveillant les illusions perdues des plus âgées et en suscitant les espoirs les plus romantiques des plus jeunes. Entre la veuve décrépite et les deux gigolettes girondes, on rivalisait de petites coquetteries et de regards mouillés pour conquérir l’attention du célèbre pensionnaire de l’hôtel des Embruns.
Lorsque ce premier jour de septembre notre don Juan des histoires à l’eau de rose se présenta à la réception, ce ne fut pas la patronne sexagénaire habituelle qui l’accueillit mais une timide stagiaire de BTS d’hôtellerie. S’en inquiétant auprès de l’insignifiante employée, il apprit qu’elle était « en cure pour ses nerfs ». Les questions de la stagiaire lui firent comprendre que la petite ne l’avait pas reconnu ou que, plus vraisemblablement, elle n’avait pas le goût de regarder les téléfilms insipides dont il était le héros. N’étant pas cabotin, au lieu d’en prendre ombrage cela lui fit s’intéresser de plus près à la jeune fille. Pendant qu’elle notait sur l’ordinateur les précieux renseignements avec beaucoup de précautions, il observa son profil immature : un visage poupon à la rondeur soulignée par des pommettes gonflées ; une bouche aux lèvres généreuses ; un nez court légèrement retroussé aux narines assez fortes ; des yeux protégés de lunettes d’écaille marron surmontées d’arcades saillantes ; des cheveux châtain clair tirés en arrière par un chignon sobre.
« Vous ne me reconnaissez pas ? » ne put s’empêcher de s’enquérir Roger.
Cécile tourna son visage vers lui alors que ses joues s’empourpraient :
« Non monsieur je ne suis là que depuis trois semaines et je termine mon stage ce soir car ma patronne rentre demain. »
« Alors, Cécile dit-il en lisant son prénom sur son badge, je vous félicite. »
Celle-ci ouvrit de grands yeux étonnés derrière ses lunettes ce qui permit à la célébrité télévisuelle de remarquer un beau regard d’azur.
« Soyez rassurée, cela prouve que vous ne perdez pas votre temps à regarder les stupidités faussement romantiques des séries où l’acteur que je suis se fourvoie pour gagner sa vie. »
Il se passa quelques secondes avant que Cécile osât sourire avec une complicité toute timide qui charma son interlocuteur. Ce sourire permit au quinquagénaire d’admirer, encadré par des joues aussi écarlates que saillantes, un sourire large découvrant une dentition parfaite et des paupières qui, en se baissant, mirent en valeur des cils naturels très longs.
Laissant la jeune fille méditer sur ces premiers échanges, il monta se reposer dans sa chambre.

Il ne se trompait pas en imaginant que son comportement allait donner du grain à moudre au cerveau de la touchante ingénue. Effectivement l’apparition de ce client qui n’était visiblement pas comme les autres intrigua beaucoup la jeune fille. Cet homme sorti d’une autre époque pensait-elle avait quelque chose d’intrigant : cette belle stature élancée pour un homme qui avait dû passer la quarantaine ; ce visage au charme désuet avec la raie de côté soulignée avec soin par des cheveux d’un noir à l’origine suspecte ; ce regard moqueur et sûr de ses effets ; cette petite moustache entretenue avec un soin méticuleux soulignant une bouche fine qui découvrait des dents aussi blanches qu’il est possible et surtout ces mains de pianiste aux doigts longs et fins. En plus, il avait l’air d’avoir de l’humour ce qui le rendait éminemment sympathique. Pas de doute elle terminait son stage en beauté et elle allait pouvoir se vanter d’avoir connu un acteur de cinéma auprès de ces copines de la classe de BTS.

De son côté en prenant sa douche, Roger Chambriard ne pouvait écarter de ses pensées cette jolie réceptionniste. Le fait qu’elle ne l’eût point reconnue aiguillonnait sa curiosité et peut être même beaucoup plus que cela car son gourdin de compère redressait la tête à mesure qu’il se remémorait les charmes de la belle. Il avait eu le temps de discrètement jauger les rondeurs inégalement réparties du jeune corps. Sous le sage corsage blanc au col rond bien fermé, il fait remarqué les petites bosses d‘une poitrine quasiment juvénile et de ce fait très tentante. La taille était fine mais son postérieur si fessu, tendant avec exagération la jupette noire plissée, s’appareillait par son volume disproportionné au visage joufflu à souhait. Gainées dans des collants beige sans grande finesse, les cuisses et les jambes trahissaient une rondeur certaine, perchées sur des mocassins que les petits talons ne pouvaient aider à corriger.
Ces pensées libidineuses avaient gonflées le chibre de Roger. Il dut les chasser car il devait être en forme ce soir pour accueillir dans son lit Maryline ou Jennifer et peut être même les deux à la fois.

Il descendit tard pour prendre son souper et la salle était presque vide. Les deux serveuses s’en donnèrent à coeur joie pour rivaliser d’oeillades et de malice dans un ballet grotesque autour de sa table.
Ce ne fut que boutons de corsage volontairement rebelles pour ouvrir des perspectives sur les dentelles gonflées par leurs seins volumineux ; hanches ondulant comme des navires sur une mer démontée ; frôlements de tissus imprégnés à l’exagération de parfums aussi bon marché que tenaces ; bouches arrondies avec gourmandise autour du crayon pour prendre commande ; soupirs et pâmoisons à chaque occasion. Notre Roger ne savait plus où mettre son regard… Ou plutôt si et ce ne fut pas du goût des deux gourgandines. Car, fatigué du spectacle ridicule d’indiscrétion auquel se livraient sans vergogne Maryline et Jennifer, ce qui retint son attention c’était le visage de Cécile à la réception qu’il observait par la porte ouverte de la salle de restaurant, plongé dans un monde songeur dont il aurait bien voulu connaître la clef.
En fait, Cécile pensait à son retour au Lycée qui était tout proche et à ce garçon avec qui elle avait accepter de « sortir » parce que c’était le premier qui lui avait manifesté un intérêt. Jusqu’à ce moment, sa timidité et le manque de confiance en son pouvoir de plaire avaient fait d’elle une fille repliée sur elle-même. Très vite elle avait voulu se donner entièrement à lui de peur de le voir se lasser et de l’abandonner. Il avait ce jour-là emprunté la voiture de son père et elle s’était laissée bousculer sur la banquette arrière. Il l’y avait prise sommairement et sans précautions aucunes. Elle fut très déçue de ne ressentir qu’un éclair de douleur sous les halètements du garçon s’agitant sur son corps sans qu’elle ne ressentît ce plaisir qu’elle éprouvait dans ses masturbations solitaires. Ce qui devait être dans ses espoirs une fête se transforma en cauchemar quand le petit mâle maladroit découvrit que la banquette arrière de la Mercedes de son père était maculée de sang. Depuis, elle s’était recroquevillée dans sa coquille de femme-enfant. Cette situation s’était aggravée pendant ce stage où les deux serveuses qui avaient bien perçues le danger que représentait le charme en devenir de la jeune fille s’étaient liguées pour la rabaisser constamment en l’affublant du sobriquet de « la jouvencelle ».
Roger, qui avait pensé pendant son long voyage aux culs respectifs de Maryline et Jennifer, assises sur le lit à quatre pattes pendant qu’il les sodomisait tour à tour, passant des grosses fesses de la blonde au petit derrière pommé de la brune en leur arrachant à chaque fois des cris stridents de chattes en chaleur, commençait à porter son attention ailleurs, ne quittant plus l’image de jeune madone de la réceptionniste. Lorsque les deux délurées vinrent à la fin du repas lui demander en coeur s’il fallait lui apporter un vieux calvados dans sa chambre (c’était le signal habituel convenu pour le rejoindre), il leur répondit que le voyage l’avait épuisé et qu’il valait mieux qu’elles attendent le lendemain. Déçues, les deux filles laissèrent Cécile seule pour achever le travail. Roger resta alors dans la salle en relisant un futur scénario et se régala en observant la jeune fille se déplacer et s’affairer pour préparer les tables pour le petit déjeuner. La petite jupe plissée volait sagement sur ses cuisses dodues tandis qu’une main relevait sans cesse quelques mèches de cheveux qui s’échappaient du chignon fatigué. Elle croisa son regard suivi de son sourire et le fard lui monta aussitôt aux joues. Il l’interpella aussitôt tel le joueur habile qui ne veut pas perdre la main et elle vint, très gênée, devant lui en l’interrogeant d’un regard incertain.
« Puis-je abuser de votre gentillesse mademoiselle ? »
Aucune réponse ne put sortir de sa bouche aux lèvres ourlées qui s’ouvrit de stupéfaction.
« Rassurez-vous, dit-il en souriant, c’est un tout petit abus car j’ai l’habitude que l’on me porte chaque soir dans ma chambre le vieux calvados qui fait une des réputations de cet établissement. Et, comme vos collègues ont disparu prématurément je ne vois pas qui d’autre que vous pourrait le faire. »
Cécile haussa les épaules en signe de résignation, mais au fond d’elle-même, elle en fut ravie car elle avait compris en signalant aux deux serveuses l’arrivée de Roger Chambriard que leur intérêt pour lui n’était pas seulement professionnel. Elle avait là une revanche sur les railleries (la dernière étant une interdiction totale d’approcher l’acteur) qu’elle lui avait faites subir, même si elle était loin de penser qu’elle pût les remplacer dans le lit de la célébrité.

Il fallut bien deux bonnes heures à Cécile pour fermer l’établissement. Elle mit sur un plateau la bouteille de vieux calvados et un verre à digestif immense. Elle ajusta tant bien que mal son chignon et monta l’escalier. Elle espérait se débarrasser très vite de cette dernière corvée pour aller faire sa valise, heureuse de quitter cet hôtel assez sinistre. Elle fut surprise en entrant dans la chambre par l’accueil de Chambriard : il avait revêtu une robe de chambre en cachemire ocre et parme et ses pieds étaient nus dans des mules assorties. Elle rougit une première fois en osant penser que son corps l’était peut être aussi sous le vêtement. Ce dernier s’amusa beaucoup de son trouble si apparent et se régala de la voir ainsi mal à l’aise avec sa tenue de petite fille trop sage.
« Dîtes-moi Cécile quel âge avez-vous ? l’interrogea-t-il prudemment. »
« Oh monsieur on vous l’a dit ? répondit-elle spontanément. »
« Mais que devrait-on m’avoir dit ? Répliqua-t-il en fronçant les sourcils, signe d’une inquiétude toute masculine sur la possibilité qu’elle fût encore mineure. »
« Que j’ai vingt ans aujourd’hui ! fit-elle en rougissant à nouveau. »
« Pas du tout ! Et c’est une formidable surprise pour moi. Surprise que nous allons fêter ensemble si vous le permettez. »
Et sans prêter attention à la mimique embarrassée de Cécile il versa une bonne dose de calvados dans le calice à digestif. Puis il lui tendit le verre en lui disant « à vous l’honneur pour ce grand jour ! »
Dans ce qui fut plus un murmure qu’une déclaration, elle répond en rougissant à nouveau que c’est la première fois qu’elle buvait un tel alcool mais elle n’osa vraiment refuser et Roger put voir la jolie bouche s’ouvrir délicatement sur le bord du verre jusqu’à ce que la brûlure du calvados sur l’extrémité de sa langue la face frissonner. Elle retira ses lèvres laissant le rouge à lèvres rosé s’imprimer sur le bord du verre tandis qu’elle osa affronter le regard de l’homme un bref instant avant de tirer le voile de ses longs cils pour se protéger de la pointe d’ironie qu’elle crut percevoir dans l’éclat de ses yeux. Roger porta alors le verre à ses lèvres et, avant de goûter le breuvage, lèche avec délectation la trace de rouge à lèvres. Cécile ouvre ses grands yeux bleu étonnés devant le plaisir que semblait prendre l’acteur en noyant au fond de sa bouche le vernis dans l’alcool.
« C’est un peu comme si j’avais bu ce calvados dans votre bouche au lieu du verre », déclara-t-il en humectant de sa langue le bord de sa fine moustache. Avant qu’elle ne profère une réponse qui ne pouvait sortir tant était grande sa confusion, il ajouta : « Et si nous le faisions en vrai ? »
Cécile se raidit, ouvrit sa bouche de stupeur ce dont il profita pour déverser une petite gorgée d’alcool en lui murmurant à l’oreille : « gardez un peu de cette liqueur sur votre langue que je vienne la paratager ». Aussitôt il caressa un instant la nuque de la fille en y appuyant toutefois fermement sa main et vola le baiser déguisé. Elle le reçut sans pouvoir s’y opposer. La langue canaille de l’homme obligeait la sienne à accepter ce jeu dans un flot de salives mêlées à la liqueur. Entre l’agression diffuse de l’alcool au fond de sa gorge et celle beaucoup plus précise de la langue, Cécile flottait dans un bain de volupté inattendue. De son côté, Roger savourait les hésitations de la jeune fille maintenant maîtrisées par son savoir faire de séducteur confirmé mais peu habitué aux jeunettes. La fougue presque instantanée manifestée par la belle augurait une docilité précoce à l’apprentissage .
Il se décolla avec peine de sa bouche en feu et il la vit pour la première fois soutenir son regard. Son visage rayonnant avait évacué la crainte de l’homme. Son sourire radieux effaçait leurs différences d’âge. Roger lui sourit en conquérant triomphant, ce qu’elle perçut avec un réflexe qui lui fit poser ses
avant-bras sur sa poitrine. Elle ne paraissait pourtant pas bien grosse sous le corsage pudibond bien fermé jusqu’au col claudine. L’homme s’en amusait et porta le verre à sa bouche en la tutoyant pour la première fois : « à toi de venir boire dans ma bouche Cécile. »
Elle se surprit par le soulèvement d’enthousiasme que cette proposition lui procurait. Ce jeu lui plaisait et l’aidait à se libérer des interdits inoculés par son éducation. Elle sentait ses tétons confirmer par leur ardeur à se dresser son besoin subit de découverte de ses choses dont elle avait tout à apprendre. Alors qu’il gonflait ses joues pour contenir l’alcool dans sa bouche, elle approcha ses lèvres si bien dessinées et Roger déversa le cocktail salive calvados sur la langue de la petite. Etourdie par l’assaut plus liquoreux qu’aqueux, Cécile baissa toute garde pour se livrer définitivement au plaisir qui l’attendait. Leurs lèvres restèrent soudées bien après la dissolution du fluide. Son chignon abandonna aussi sa rigueur pour laisser ses cheveux s’étaler dans le désordre le plus complet sur ses épaules.

Alors qu’elle cherchait à prendre sa respiration, sans un mot, Roger lui saisit les poignets pour lui détacher les bras qui étaient restés prostrés contre son corsage. La robe de chambre de l’homme s’était totalement ouverte exposant un torse poilu comme celui d’un ours brun. Il vit son regard surpris et porta les mains de la jeune fille sur ses pectoraux musclés. Il l’obligea à y plonger ses petits doigts pour le caresser. Elle frémit en sentant les poils soyeux glisser sous ses mains et osa s’attarder sur ses tétons. Un sourire bienveillant lui annonça la satisfaction de son partenaire. Elle baissa ses paupières car elle sentait ses joues s’empourprer. Elle se raidit alors en découvrant sous le ventre un peu gras de Roger la longue bite circoncise dont l’oeil la regardait effrontément. Alors l’homme lui prit doucement la main et la posa sur son gland tout en la gardant entre ses doigts. Il lui fit ainsi découvrir la douceur et la rigidité du gland en lui appliquant son pouce sur le méat. La respiration de Cécile devint haletante. Elle sentait vivre sous ses caresses guidées la queue fine mais si longue. Beaucoup plus longue que celle de son petit copain qui l’avait si maladroitement déflorée. Sous la direction de la main de Roger, elle apprit à laisser coulisser ses doigts sur la hampe qui palpitait sous ses allers et retours.
Ne voulant pas gâcher un tel début de soirée, Roger sentait que la délicieuse maladresse de la jeune fille allait le faire jaillir, aussi il interrompit la branlette improvisée et laissa sa robe de chambre tomber au sol. Il était maintenant nu devant la petite sagement vêtue. Il eut une pensée pour le déjeuner sur l’herbe de Manet où les femmes étaient au contraire nues devant les messieurs en costumes. Belle revanche de la féminité se dit-il en souriant. Cela ne faisait pas sourire Cécile mais la gênait dans la mesure où l’inconvenance d’une telle situation la culpabilisait. Un sourire généreux de Roger détendit sa conquête qui se raidissait devant l’absurdité apparente du moment. Il porta ses mains au col du chemisier et en défit habilement les boutons de nacre.
Cécile se laissait faire en baissant ses paupières aux longs cils recourbés, offrant le spectacle d’un assentiment honteux au déshabillage entrepris par le quarantenaire. C’est alors que Roger découvrit deux petits seins à peine cachés par un ersatz de soutien gorge dont les fines bretelles ne soutenaient que deux minuscules triangles de satin blanc plaqués contre une poitrine à la limite du ridiculement petit pour une fille de vingt ans. Elle n’osait ouvrir les yeux car elle redoutait un désappointement de Chambriard. Elle attendit, tendue, angoissée et sourit quand elle eut pour réponse la bouche de l’homme qui se posa sur le frêle tissu pour lécher le bout d’un téton qui se dressa avec une arrogance consolatrice. Il joua avec lui : le léchant, le mordillant, le suçant, l’avalant par-dessus le satin bien inutile. Il fit subir au second le même sort. Les gémissements de la fille l’encourageaient et il poussa son avantage jusqu’a ce qu’ils se transformassent en petits cris mal maîtrisés et qu’elle s’abattit en travers du lit abasourdie par la force du plaisir qu’il lui avait procuré.

Il profita de ce moment d’apaisement pour écarter le corsage définitivement et enlever le soutien gorge à la fonction bien inutile. Il resta fasciné par la forme des deux petits seins posés sur le torse comme des chapeaux chinois surmontés de mamelons gonflés et de tétons insolents. La belle étant encore essoufflée, il la retourna à plat ventre sur le lit pour faire glisser la fermeture éclair de la jupe plissée. La rotondité des hanches et des fesses, contrairement à la verdeur de la poitrine, annonçait une maturité affirmée. En faisant descendre la jupette sur les fesses, cette opinion fut largement confirmée. Elles étaient rondes et bombées à souhait et tendaient à la perfection les collants beige sous lesquels une petite culotte blanche enveloppait le popotin avec une précaution au charme désuet. Les cuisses et les jambes confirmaient la rotondité de sa petite personne en enchantant son effeuilleur.
Roger ouvrit le lit et ils glissèrent tous les deux dans le nids douillet où leur corps se trouvèrent aussitôt pour un nouveau et long baisers, insistant leurs torses, leurs hanches, leurs ventres, leurs cuisses dans une communion totale. Tout en embrassant son partenaire, Cécile roulait son petit ventre dodu contre la bite tendue. Roger fit glisser les collants sous les fesses de la jeune fille et prit par une soudaine précipitation les tira en même temps que la petite culotte. La belle consentait en poussant des petits gloussements pleins de promesses. Elle fut bientôt nue elle aussi. Prête à tout !

Elle sourit aux anges quand le corps quarantenaire la couvrit. Elle sentit la caresse de son torse velu sur sa minuscule poitrine et éprouva une volonté de se soumettre à la force mature de cet homme dont elle n’aurait jamais osé espérer qu’il puisse la désirer. Elle fut presque déçue quand le corps lourd de l’homme glissa sur elle. Mais elle frémit quand le visage vint se nicher entre ses cuisses qu’elle lui ouvrit instantanément. L’art de Chambriard sut donner toute sa mesure pour porter la jeune fille au nirvana. Il la renifla, poussant même son nez jusque dans les replis les plus secrets de sa chatte ; il enflamma ses lèvres secrètes en agissant comme un soufflet de forgeron sur les braises ; il lécha chaque cavité sirupeuse de la grotte grande ouverte ; il suça les crêtes et protubérances en terminant sur le bouton irradié par les attouchements divers : il aspira, croqua, avala jusqu’à ce que Cécile sentit exploser son corps.
Ils dut se retenir pour ne pas la pénétrer déjà. Agenouillé à ses côtés, il lui embrassa les mains délicatement comme s’il la vénérait. Longtemps il se fit protecteur de ce jeune corps qui venait de connaître le vrai plaisir. Lorsqu’il la sentit reprendre complètement ses esprits, il plongea sa main entre ses cuisses, lissant sa touffe fournie avant de glisser un doigt sur le clitoris qui manifesta aussitôt sa reconnaissance en la transmettant au corps entier de la belle qui s’anima de soubressauts incontrôlés. Le beau regard bleu de la belle se troubla. Il posa sa bouche sur la sienne avec une douceur infinie. Elle sentit sa fine moustache la picoter et ses lèvres s’ouvrirent dans un sourire confiant qu’il goba de sa bouche gourmande. Elle aimait la ferveur qu’il lui communiquait dans ses baisers. Sa petite langue le chercha, le trouva et il sut que le moment de la pénétrer devenait une urgence aussi bien pour elle que pour lui.

Son corps musculeux et poilu l’enfonça dans le sillon moelleux du lit et elle s’étala sous lui prête à le recevoir entre la douceur de la couche et la puissance mâle de l’homme. Il prolongea avec un raffinement démoniaque l’instant final, la couvrant de son poids tout en bandant contre son ventre. Il avait écarté les cuisses pour mieux la serrer contre lui. Cecile coincée sous ce corps lourd était contrainte de coller ses cuisses l’une contre l’autre. Elle se laissait avec délice étreindre par le quarantenaire qui l’enfermant entre ses bras et ses cuisses, écrasait ses petits seins pointus et faisait rouler sa fine et longue queue sur son ventre replet. Elle crut se liquéfier contre lui : son vagin était devenu une source intarissable ; ses cuisses perdaient leur élasticité ; son ventre abandonnait toute résistance tel un comprimé effervescent noyé dans le liquide ; ses chairs intimes abdiquaient face à la menace du glaive. Elle ne s’appartenait plus, n’avait plus de bras pour le retenir ; plus de voix pour l’arrêter ; plus de raison pour pour le contenir ; plus de jambes pour le fuir… Elle n’était plus qu’un fluide prêt à absorber son dard et recueillir son venin bienfaisant.
Roger sentit le moment venu de lui écarter les cuisses pour planter son chibre au plus profond du jeune con bouillonnant de désir. Soulevant ses reins il la saisit aux hanches et son gland trouva instantanément l’entrée de la corolle hospitalière. Il ralentit tant qu’il pût l’avancée de sa bite pour occuper la voie visqueuse et frémissante. Cécile recevait le pieu dans sa grotte comme s’il avait été créé pour elle seule. Aucune douleur, aucune imprécision, aucune appréhension ne vinrent rompre la béatitude dans laquelle la maîtrise de Roger l’amenait. Il lui semblait que la queue de l’homme n’en finissait plus de progresser en elle jusqu’à atteindre le fond de son puits où il resta un long moment raide et immobile après avoir poussé en elle jusqu’à l’infini. Elle geignait tandis que la douceur des gestes de Roger contribuait à lui faire ressentir encore plus la force de son sexe de mâle. Il commença alors à visiter avec avec son gourdin le con de Cécile en le retirant pour mieux l’enfoncer ensuite lui arrachant à chaque poussée des petits cris qui le réjouissaient. Il accéléra ses va-et-vient en sortant sa queue complètement pour mieux la remettre dans la chatte dégoulinante de la jeune fille dont les fesses accompagnait en cadences les mouvements canailles. Il la poussait presque au paroxysme et s’arrêtait lorsque qu’elle lui criait d’arrêter, au bord de l’évanouissement. Il recommença de lui imposer ce doux supplice un grand nombre de fois lorsque, ne pouvant plus se retenir, il devint sourd à ses suppliques pour l’éperonner une dernière fois en lui arrachant une clameur vite étouffée par une quasi perte de connaissance tandis qu’il giclait sur les poils de la toison et sur son petit ventre rondelet.

Cécile ne se réveilla qu’au matin. Couchée sur le flanc, elle perçut la présence du corps de Roger collé derrière elle. Elle entendait sa respiration et la sentait contre sa nuque. Mais ce qu’elle reconnut surtout c’était la présence du sexe en forme optimale posé entre ses fesses. Elle sourit, heureuse et comblée et encore plus fière de l’intérêt que lui avait porté cet acteur de cinéma, même s’il se disait raté. En fait il était peut-être un mauvais acteur mais il l’avait faite jouir au-delà de ses espérances. En se perdant dans les souvenirs de cette nuit incroyable, elle sentit sur les poils de son pubis et sur son ventre les reliefs de l’éjaculation de Roger. Le sperme avait séché sur elle et elle trouva le contact très troublant sous ses doigts. Immanquablement sa main descendit entre ses cuisses et elle fouilla sa motte qui revint aussitôt à la vie. Elle remonta ses doigts maculés sur le sperme sec pour le diluer avec sa mouille. Cette petite toilette insolite l’excita au point qu’elle se mit à remuer son cul contre le dard dressé. La réaction de Roger qui faisait semblant de dormir jusque-là ne se fit pas attendre et cette fois, sans précaution aucune, il saisit de ses deux mains les petits seins de Cécile et lui fourra d’un coup sa bite par derrière dans la motte trempée. Cet assaut indélicat fut autant apprécié par la belle que la délicatesse de celui de la nuit. Il jouirent très vite et ensemble mais Cécile ne fut pas anéantie cette fois par la force du plaisir. Tandis que Roger se rendit sous la douche, la jeune fille attendit, radieuse sur le lit, en savourant les instants qu’elle venait de vivre. C’est alors que l’on frappa à la porte et que ses deux collègues rayonnantes entrèrent avec le petit déjeuner, découvrant Cécile nue dans le lit. Jennifer en échappa le plateau, tandis que Maryline, stupéfaite, lui cria :
« Mais qu’est-ce que tu fais là la jouvencelle ? »
Cécile avec la malice de l’ingénue triomphante répondit :
« Vous ne vous en doutez pas ? »

Lorsqu’elle se retrouva dans le train qui la ramenait chez elle, Cécile découvrit une enveloppe inconnue dans son sac à mains. Il y avait un billet de cent euros dedans…

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