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L’INITIATION D’ELODIE

L’INITIATION D’ELODIE



Je me sens minuscule sur mon banc, jeune femme fragile, guettant le regard des hommes qui se promènent au bord du lac en cette fin d’après midi. L’humidité du plan d’eau fait remonter des arômes de plantes que je ne saurais définir, mais que je qualifierais d’enivrants, d’aphrodisiaques. Il ne fait pas froid, on ressent le soleil, et si je n’avais pas cette boule au ventre, je pourrais dire que je me sens bien en ce lieu. Mon cœur bas très fort, je tremble un peu. Il peut être n’importe lequel de ces promeneurs, puisque je n’ai aucun détail sur l’homme qui trouble mes nuits, puisque même son visage m’est étranger à ce jour. J’attends encore, le ciel s’assombrit, déjà les oiseaux vont se coucher.

« Bonjour Elodie »

Je sursaute, un courant électrique me traverse tout le corps des pieds jusqu’au cheveux. Il vient de s’asseoir près de moi et je ne l’ai pas vu arriver. Pendant quelques secondes je suis prise de panique. Qu’est-ce que je fais là Serais-je devenue complètement folle. Je croise son regard et je sais déjà que malgré tout, je suis à ma place.
« Bonjour maître. »
Ces simples mots ont eu du mal à sortir de ma bouche, mais pour moi ils sont d’une importance capitale. Je sens que je viens de sceller quelque chose, et que désormais je ne pourrais plus faire marche arrière, que j’irais au bout de ces volontés. Je n’ai plus de force, mes jambes sont en coton, et je suis sure que je suis incapable de me lever.
« Je suis heureux que tu sois venue, tu me prouves ta force, ta détermination et ton attachement à ton maître, c’est très bien. »
C’est sur ce banc près de ce lac, que mon maître a souhaité me rencontrer, mais c’est par Internet qu’il est entré dans ma vie. Un clic, deux phrases et une histoire qui commence. Curieuse de nature, je cherchais sur le net d’autres émotions, d’autres récits d’expériences, quand un jour, un homme a su captiver mon attention. Durant des semaines, il m’a écoutée, m’a dirigée, m’a expliquée, m’a punie aussi lorsque ses attentes virtuelles n’étaient pas exaucées. Mais combien de nouvelles jouissances, de nouveaux plaisirs, d’innovations de toutes sortes, ai-je découvert grâce à lui. C’est petit à petit que je compris qu’il allait prendre une place importante dans ma vie. J’avais trouvée mon maître, et, quand quelques semaines plus tard, sans l’avoir vu, ni entendu, sans savoir même si il existait vraiment, il me donna ce rendez-vous que j’acceptais.

Le ciel est de plus en plus noir, la nuit tombe doucement sur le bois et de petits réverbères s’allument pour émettre une lumière presque inexistante sur les bancs et le lac. Sont-ils assez faibles pour cacher le rouge de mes joues ?
D’un bras, il entoure mes épaules et une douce chaleur réchauffe ma nuque. Sa cuisse se colle à la mienne, ce qui me provoque une nouvelle décharge électrique. Avec deux doigts, il tourne mon visage vers le sien, se rapproche et me donne un long et passionné baisé. Sa main quitte mon visage, et se pose sur mon ventre, le caressant doucement. Comment un homme si doux pourrait-il me punir, cela me semble impossible. Sa main oublie mon ventre et délicatement caresse mon genou.
« Beau manteau ! Mais dessous ? »
Je sais ce qu’il veut dire. Trop souvent, sur le net, il a dû me faire des remontrances à ce sujet, et il m’a fallu du temps pour accepter de me présenter à lui comme il le désirait. C’est d’une voix encore timide et chevrotante que je lui dis.
« Sous mon manteau, je ne suis habillée que de mes escarpins et de mes bas, ainsi que ce foulard autour de mon coup »
En rougissant et avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche, je lui précise :
« Ce foulard cache un collier de chien, et une laisse de chaînes métallique descend entre mes seins sous le manteau, maître, comme vous me l’avez demandé »
Je suis sur d’avoir marquer un point et de l’avoir déstabilisé quelque peu. Prétentieuse que je suis ! Sans attendre, il dénoue le foulard, le tire et le fait disparaître dans sa poche. Je vie ma première leçon. Désormais tout le monde peut voir que mon cou est emprisonné par un collier.
« Pose une main sur le banc, et l’autre sur ma cuisse. Redresse toi et regarde devant toi »
Je sors mes mains crispées de mes poches et m’exécute. Sa main sur mon genou devient plus présente, sa caresse plus forte et remonte lentement jusqu’au bas de mon manteau à mi cuisse. Sa main est chaude et pourrait être apaisante, mais je suis envahi par la peur et la honte. La nuit est maintenant tombée, mais il y a toujours autant d’hommes qui passent et repassent devant nous. Ils n’ont aucune gêne à nous regarder, où devrais-je dire à me regarder, assise, là, comme une poupée de porcelaine sur une étagère. Je voudrais le dire à mon maître, mais, après tous ce qu’il a fait pour moi auparavant sur le net, je ne me sens pas le droit de gâcher se moment. Ma respiration s’accélère quand sa main, passée sous mon manteau, dépasse la bande de dentelles et que ses doigts effleurent maintenant ma peau. Un tressaillement me fait me redresser .Ma peur doit se sentir, car de sa main placée sur mon épaule, il me tire et me colle contre lui, comme pour me rassurer. D’une voix douce il me dit à l’oreille :
« Làààà ! C’est biennnn ! Tu es une bonne chienne ! N’est pas peur, tout vas bien ! »
« Oui maître, merci maître. »

Bien que fixant le lac, je vois une ombre se faufiler derrière un arbre non loin de nous, puis une autre de l’autre coté .Il ne fait aucun doute que notre couple intrigue et attire.
Je tente de me détendre et de minimiser ce qui se passe autour de moi, pour me concentrer sur les sensations que me prodigues les caresses de mon maître. Je sens sa respiration sur mon cou. J’aimerais l’embrasser, mais se serait risquer la punition. Sa caresse est tendre, il masse doucement ma cuisse. Je sursaute de nouveau quand son pouce vient à effleurer ma vulve.
« Cambre toi ! Ouvre toi doucement ! »
« Mais maître… » Dis je.
Sa voix douce a disparue et c’est de façon autoritaire qu’il me reprend.
« OUVRE TOI ! Ecarte tes jambes doucement ! »
« Oui maître »
Je préfère m’exécuter que de subir une punition. De plus, si je suis là, c’est que je lui fais confiance, alors… Alors, je le fais. Mes genoux se décollent, et tandis que ma jambe gauche s’écrase contre la sienne, ma jambe droite ouvre le passage à sa main, mais aussi à la vue, car cette manœuvre fait remonter mon manteau, et dévoile mes bas, mes jambes, mon sexe. Son index glisse le long de ma fente, suivi de l’annulaire. Un homme passe, et s’arrête pour mater, et vas s’asseoir sur un banc plus loin, sort sa queue et commence à se masturber en me regardant. Je sais que plusieurs regards sont sur moi, et je crois bien que ça m’excite. Un pouce adroit frotte mon clito pendant que les deux doigts ouvrent et plongent dans mes chairs. Ma bouche s’ouvre pour laisser échapper un doux son de contentement. Je pousse un ouiiii de plaisir. Je me surprends à dire :
« hoooo !! Mon maître, enfin, vous me fouillez. »
Cette phrase m’excite et me fait mouiller d’avantage. Mon maître en profite pour me glisser un troisième doigt.
« T’aime ça salope ?! Dit le que t’aime ça ! »
Le mouvement est devenu frénétique, et mon plaisir monte à une vitesse folle .Je ne peux que répondre :
« Oui maître, j’aime ça, je suis une salope ! J’aime ça maître »
Je pousse un petit cri et je jouis comme une folle, le corps parcouru de spasmes. C’est après deux minutes de plaisir intense que mon maître retire ses doigts, trempés de mon plaisir. Il les porte à mes lèvres. Je les lèche tous, un par un, avec avidité et application. Durant se nettoyage en règle, je m’aperçois que je suis toujours cambrée, et que je n’ai pas refermé mes jambes. Un détail à coté du plaisir énorme que vient de me donner mon merveilleux maître.
Je reprends ma respiration, doucement. Je n’ai plus peur, je suis détendue, j’ai envie de faire plaisir à mon maître. Je glisse ma main sur son pantalon, en direction d’un énorme renflement sous sa ceinture.

« Qu’est ce que tu fait ? Je ne t’ai pas autorisée ! Lève toi, on va marcher ! »

Nous prenons le chemin qui longe le lac, et il me prend par la taille. C’est agréable, je me sens bien, protégée. Intimidée tout de même je laisse mes mains dans mes poches. Les loups sortent du bois. Mon dieu, il en sort de partout. Je ne les avais pas tous vue apparemment.
Nous marchons depuis un bon moment. Nous avons beaucoup parlé, nous avons même ris je crois. Souvent il s’arrête pour me donner de délicieux baisés. J’ai fini par poser ma tête sur son épaule. Arrivé au bout du lac, là où le chemin tourne, il lâche ma taille, recule d’un pas. Il me regarde, semblant réfléchir. Je me sens tout à coup ridicule, plantée là comme une potiche, devant cet homme. J’entends des bruits, des branches qui cassent sous des pas prudents. Nous ne sommes pas seul, les hommes nous ont suivis, c’est évident.
« Ouvre ton manteau ! »
Une nouvelle vague de honte monte en moi, doublée d’une excitation inconnue. Je n’ai pas envie de protester, mais de faire plaisir à mon maître. Lentement, un à un, je libère les boutons. Mon manteau s’ouvre découvrant mes seins, mes tétons durs et dressés, mon corps nu fendu par la laisse qui tombe du collier qui garni mon cou, mon minou rasé et mes jambes habillées de bas. Je suis offerte à la vue de mon maître pour la première fois et de combien d’autres regards cachés derrière les arbres ? Il est debout au milieu du chemin, les mains sur les hanches, les pieds légèrement écartés. Dans cette posture, il est imposant et appel au respect.
« Marche jusqu’au pont en laissant ton manteau bien ouvert et reviens. »
Au bout du chemin, dans la pénombre, j’aperçois effectivement un pont de bois. Il doit y avoir une trentaine de mètres. Je sais déjà que cet aller-retour va me sembler très long. Afin que mon manteau ne se referme pas, je remet mes mains dans les poches, et commence mon périple.
La lourde laisse en métal cogne ma poitrine et mon ventre, alors que la poignée effleure ma chatte à chaque pas. J’espère bien faire, je désire tellement faire plaisir à mon maître. A la moitié de l’aller, sur ma gauche, un homme se masturbe dans la pénombre. Pantalon baissé, il se cambre comme pour m’insulter de son sexe. J’arrive au pont. Je suis dans le noir complet. C’est très impressionnant et très troublant d’être nue, dans la nature, sans savoir ce qu’il y a devant.
Je fais demi tour pour revenir vers mon maître. Des ombres furtives se déplacent et stop à mon passage. Je vois le branleur jouir sous les arbres, en poussant de petits râles.
La silhouette de mon maître se dessine enfin. Arrivée devant lui, je constate que son sexe est sorti. Il est dressé dans la nuit, gonflé de désirs. Sa main agrippe la laisse et me tire vers le bas. Je comprend ce qu’il désire, et je m’accroupis. Les jambes pliées, je pose mes mains sur mes genoux. Le gland rose devant ma bouche attend que je lui rende hommage. Je sors ma langue et doucement je tourne autour de ce joyau, salivant beaucoup pour que la caresse soit plus douce. Puis je l’enveloppe de mes lèvres. Je le suce, je le tète. Il durci encore comme pour m’encourager. Alors j’enfonce plus de chair dans ma bouche. Je la prend et la ressort, comme un piston bien huilé. La grosseur qui maintenant excite mes papilles, me motive à continuer, plus vite, plus fort. Je laisse un instant cette douceur pour descendre ma langue le long du filet, tout en la faisant frétiller, jusqu’aux deux superbes testicules. Je fais jouer ma langue dessus, je les lèchent, les gobent. Sentant l’attribut qui cogne mon front, mouiller de plus en plus, je le replonge dans ma bouche et entreprend une longue et chaude fellation.
« Pince toi le clito ! Fort ! »
Je descends une main, et entre deux doigts je place mon clito gonflé. Ma bouche stop net quand je le presse. La douleur me fait pousser un cri étouffé par le sexe qui occupe ma bouche.
« Tu aime ça, salope, continue à le pincer ! »
Je reprends ma fellation tout en me pinçant le clito. Très vite la douleur se transforme en une violente sensation de plaisir et la mouille qui s’écoule de ma chatte en est la preuve. Tout là haut, dans les étoiles, ça s’énerve. Mon maître respire fort, donne des coups de reins et soudain me prend par les cheveux et accélère le mouvement. La décharge est forte, longue, chaude. J’avale en deux fois son jus crémeux, et continue à sucer pour ne pas en perdre une goutte. J’ai mal aux jambes d’être accroupie, et je suis heureuse de sentir une main att****r la chaîne et me tirer vers le haut. Mes yeux plonge dans son regard où règne un contraste de douceur et de détermination.
« Merci maître, c’était délicieux. »
Je me sent fier de moi, et suis souriante… Pas pour longtemps.

« Qui t’as autorisée, à avaler ? REPOND ! QUI T’AS AUTORISEE, PUTAIN ! »

C’est comme une grande gifle que je viens de prendre. Je me rends compte que j’ai fait une grosse erreur. Je baisse la tête et comme une gosse prise en faute je murmure :
« Personne, maître. »
« Retourne au pont, salope ! »
Je me retourne pour refaire un aller-retour, quand ses deux mains s’abattent sur mes épaules et tirent mon manteau. C’est nue, que je dois faire mon parcours. Les voyeurs sont aux anges, et devant un tel spectacle ont tendance à se lâcher. Ils s’approchent de moi, bites à la main, me tournent autour comme des oiseaux de proies. J’entends des « t’es bonne salope » – « Tu veux que je te baise » – « Regarde, elle te plait pas ma queue ? » – « Je vais t’enculer, poufiasse ! ». C’est d’un pas plus rapide que je rejoins mon maître, la peur vissée au ventre.
« Je l’ai méritée, maître. Vos punitions sont justes. Veuillez me pardonner. »
Comme pour acquiescer, il m’aide à remettre mon manteau, et sans dire un mot, il me reprend la taille et nous repartons dans le noir.
Il doit avoir des yeux de chats, où il connaît bien les lieux, car pendant quelques minutes je ne vois rien du tout. Enfin, une lueur devant moi. C’est un petit jardin d’enfant. Un bac à sable et cinq ou six bancs éclairé par la lune ainsi qu’un portique à balançoires. C’est vers ce dernier que nous nous dirigeons. Mes escarpins s’enfoncent dans le sable. Au portique, mon maître m’aide à m’asseoir sur une balançoire. Il redéfait les boutons de mon manteau, et l’ouvre. Il écarte mes jambes, s’agenouille, et plonge son visage entre mes cuisses. Je m’accroche aux cordes. Sa langue frétille sur mon clito mais se sont deux doigts qui plongent en moi qui provoquent un début de jouissance. Un pouce qui vient de faire un tour dans ma chatte pour s’humidifier, viens se placer sur mon anus, et exerce de petites pressions courtes, mais de plus en plus fermes. Sous cette pression, je finis par ouvrir la porte et le pouce ne se fait pas prier pour entrer. Sollicitée de partout, ma respiration s’accélère, et je sens la jouissance monter en moi. C’est le moment qu’il choisi pour arrêter. Il me prend par le poignet et me tire. Je manque de tomber, perd un escarpin et me retrouve penchée en avant les mains sur un banc. Il prend ma chaîne et fais un nœud autour de celui-ci, m’interdisant ainsi de me relever. Derrière moi, j’entends le bruit d’une fermeture éclair. Une langue habile s’active sur le trou interdit et tente de pénétrer. C’est un délice et je profite au maximum de ce moment. La langue laisse place à un doigt, puis deux, et enfin c’est au tour du bâton magique. De petites pressions d’abord, puis je sens l’impatience qui grandi. Un coup de rein fait pénétrer l’engin. Je mords mes lèvres pour ne pas crier. Ses mains, accrochées à mes reins, donnent le rythme. La douleur première, fait place à une sensation de trop plein. Etrange au début, je m’habitue et commence à beaucoup apprécier. Je sens ses couilles frapper mon vagin. Je suis dans un état second et la phrase que je prononce n’est pas du tout contrôlée.
« Oui, maître, défoncez moi, je suis à vous, je suis votre pute, votre salope. Hummm ! C’est bonnnn ! Bourrez moi bien le cul !ahhhhhhh ! »
Ses mains puissantes att****nt mes seins, ils s’y accrochent, les tritures, les malaxes. En temps ordinaire, il me ferait très mal, mais là, il n’y a plus de douleurs. Pourtant il tape de plus en plus fort dans mon fondement. Ma chatte laisse écouler mon plaisir, inondant ses testicules. Je crois que je crie, mais je ne peux pas l’affirmer, mon cerveau ne réagit plus comme il devrait, je suis ailleurs, dans un monde de douleurs libératrice de plaisirs.
J’explose, mes jambes fléchissent quand la lave chaude en jet puissant tente de me pénétrer encore plus profondément. Mes nerfs lâches et je pleure de bonheur, je suis secouée de spasmes, de sanglots. Il se retire doucement, et je tombe à genoux. Jamais je n’aurais imaginée qu’un plaisir puisse m’anéantir à ce point.

Il prend la chaîne et tire, m’obligeant ainsi à marcher à quatre pattes dans le sable jusqu’à mon escarpin perdu. Une fois remis ma chaussure, et arrêter de jouer à Cendrillon, il m’habille de mon manteau, me remet mon foulard au cou.
Je comprend que la séance est fini quand je le vois s’éloigner dans la noirceur sans rien dire.

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