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Pirates et captives – 11

Pirates et captives – 11



Offertes à tous…

Les Françaises, la mère et les deux filles, ont eu la même impression que moi : c’est peut-être le bon moment pour essayer de s’évader. Elles ont parlé avec un client qui est pêcheur. Il pourrait nous emmener au Portugal, royaume Chrétien, moyennant une bonne récompense.
Elles savent que si elles sont avec moi, Perro ne va pas nous donner la chasse.
La mère me tend la main, je tope.
Il ne reste plus qu’à attendre l’occasion!
Il se présente le samedi suivant. Le capitaine arrive avec une partie de son équipage. Sur le bateau, il a une cargaison de captives, qu’il va vendre avec nous. La soirée est très arrosée.
Au petit matin, Catherine, une des sœurs et moi, on se glisse dans la chambre de Souad. Elle dort avec le Capitaine. Ils sont trop ivres pour nous entendre.
J’ouvre son coffre et on prend une bourse remplie de pièces, quatre robes et des chaussures.
On rejoint vite sa mère et son autre sœur. Je fais mes adieux à Pero. Je lui dis, « Je reviens! » Ce n’est pas vrai, mais c’est pour ne pas lui faire de peine. De toute façon notre… euh… intérêt, l’un pour l’autre a diminué. On aime tous les deux la nouveauté, mais ça n’empêche pas les… sentiments.
On s’habille à toute vitesse et on file silencieusement vers le port.
Le pêcheur nous attend. On lui remet la bourse. J’ai quand même pris la moitié des pièces pour nous, enfin pour moi.
Il nous montre où se cacher dans la cale et vogue la galère!!
Enfin la liberté!!

Et puis, j’entends des éclats de voix.
Des hommes viennent nous déloger. Ils nous fouillent et trouvent les pièces d’argent qui me restent!
Je ne dis rien… à quoi bon…
Ce sont des « gens d’armes » du sultan Alaouite qui règne sur la République.
Brutalement, ils nous empoignent chacune par les bras et nous amènent sur leur navire.
Le pêcheur et ses hommes regardent ailleurs. « Never trust a stranger! » Ne faites jamais confiance à un étranger!
Les soldats sont 5. Il y a quatre Arabes et un Anglais.
L’un d’eux dit, « La pêche est bonne! »
Un autre rigole, « Ouais, 4 petites sirènes! »
Évidemment, on pleure et on geint, un peu comme des filles qui espéraient la liberté et qui vont retrouver les geôles ou pire!
Anne, le visage plein de larmes, demande à un des hommes, « On va nous exécuter, Maître? »
Ça les fait rire! Il répond, « Bien sûr que non, vous avez trop de valeur. On a déjà décidé de votre sort. »
On est suspendues à ses lèvres…
Il prend son temps, « Vous voulez savoir?? »
Toutes les quatre en chœur, « Oh oui, maître! »
« Vous serez fouettées en place publique pour le vol, puis exposées au pilori pour vous être enfuies. Ensuite, on vous vendra. Vous vous en sortez bien! »
Ben voyons, on est « ravies »!!
On débarque au port…
Un des Arabes dit aux autres, « On va d’abord s’amuser avec elles. »
Il me désigne du doigt, « Pas avec celle qui a couché avec un clébard. Elle est harām, (impure). » Sur ce, il me crache dessus!! Encore!!
L’Anglais rigole, « Normal qu’elle ait fait ça, c’est une salope d’Irlandaise, mais elle est mignonne! »
Salopard d’anglais!! Ils pillent notre pays et envoient les prisonniers comme esclave dans leurs colonies. *
Il continue, « Je m’en occupe, je l’amènerai moi-même à la maison de justice. »
« D’accord, amuse-toi bien… »
L’Anglais m’amène jusqu’à l’endroit où il a laissé son cheval. Il me fait monter devant lui…

On va jusqu’à un coin désert, au bord du fleuve Bouregreg.
Il y a une sorte de petite plage…
D’accord, c’est un Anglais, mais j’essaye quand même de l’amadouer…
Je lui dis, « Ce n’est pas ma faute si je suis Irlandaise, Maître. »
« Je le sais bien, mais tu dois reconnaître que les Irlandais sont des racailles et les Irlandaises, des putains. »
Je pense, « Et les Anglais, les plus grands salopards du monde! »
Il me dit, « Répète ce que sont les Irlandais. »
Il est fou!! Jamais je ne renierai mon pays ou mes compatriotes!!
Il ne faut pas croire que je n’ai aucun courage!
« Alors? » Il décroche le fouet qui pend à sa selle.
« Les Irlandais sont des racailles et les Irlandaises, des putains. »
« J’ai rien compris! »
« Les Irlandais sont des racailles et les Irlandaises, des putains. »
Il me fait un grand sourire, « Je suis d’accord avec toi… D’ailleurs, tu vas me montrer tes talents de putain. D’accord? »
« Oui, Maître. »
Qu’est-ce que je peux faire d’autre???
Il me dit, « D’abord, lave-toi, tu sens la bête! »
C’est dans sa tête! Pero ne m’a pas laissé son odeur… juste quelques puces.
J’enlève ma robe. Il la jette dans le fleuve, en disant, « Tu n’en auras plus besoin! »
Ma belle robe s’en va au fil de l’eau!!!
Je me mouille, puis je me frotte avec du sable…
L’anglais s’est assis. Il a ouvert ses chausses et se caresse le sexe en me regardant.
Quand je me suis bien rincée, il fait, « Psst… », en me montrant son sexe.
Sucer un Anglais! Pour une Irlandaise, c’est pire que sucer un porc, mais bon, le fouet, il n’y a rien de plus convaincant!!
Il me demande, « Les Irlandaises, c’est quoi, encore? »
« Des putains, Maître. »
En ce qui me concerne, c’est la vérité…
Je m’agenouille entre ses jambes et j’embrasse son gros ventre blanc, ses poils roux, ses couilles. Il sent la ménagerie avec un soupçon de lavande. C’est un ennemi héréditaire, un tout petit peu soigné. Je lui dis, « Vous sentez bon, Maître! » Oui, bon, les Irlandaises sont menteuses, aussi!
Je continue d’embrasser et de lécher tout ce qui est sous son nombril.
Ensuite, je le prends en bouche et fais du mieux que je peux… Ça lui plait. Il me caresse la tête en disant, « Tu es une mignonne putain! »
Pour être franche, je ferais n’importe quoi pour lui plaire…
Quand, il jouit, j’avale tout! J’ai de l’entraînement! En comparaison avec ce que je devais avaler à la taverne, une cuillerée de sperme d’anglais, c’est de la rigolade!
Il reste un moment les yeux fermés… Puis, il s’étire, me regarde et dit, « Tu suces bien… »
« Merci, Maître… Je peux poser une question, Maître, s’il vous plait. »
« Vas-y. »
« Le fouet va nous blesser?? »
« Non, on abîme pas la marchandise, d’autant que tu seras vendue, quelques jours après! »
Tiens, je l’embrasserais bien, mon ennemi héréditaire!
On remonte à cheval…
On arrive à la Kasbah… Il m’amène devant une haute maison blanche… en bordure du marché.
Il discute un peu avec le gardien, un Arabe, assez âgé et costaud.
Celui-ci me conduit dans une petite pièce, où il y deux personnes assises par terre. Une jeune femme très belle à la longue chevelure brune. Elle a une robe très colorée, avec des volants. Elle est foncée de peau, je pense que c’est une Zingara, une Tsigane. Je sais que celles qui se font prendre en France à dire la bonne aventure, sont envoyées aux galères. **
L’autre est une très jeune Arabe. Une paysanne, je pense. Elle a mis son visage dans ses mains.
Je me demande où sont les Françaises.
Une cellule de prison, ce n’est pas un endroit où faire des mondanités, mais je me présente, « Bonjour, je m’appelle Mina. »
La brune me répond, « Salut, moi, c’est Šensa. »
Elle me désigne l’autre femme, « Elle, je ne sais pas… Eh! C’est quoi ton nom? »
La paysanne relève la tête, elle est mignonne, « Jawhar. » Puis elle remet son front sur ses bras pliés.
« Pour quoi tu es là? », me demande la gitane.
« J’ai volé ma patronne et je me suis enfuie. ».
Elle me regarde attentivement, « C’est toi qui t’es fait dépuceler par Perro? »
Je hoche tristement la tête.
Je lui demande, « Et vous? »
Elle rigole (!), « J’ai giflé un gamin qui avait glissé sa main sous ma jupe. Une méprise! J’ai cru qu’il voulait me voler ma bourse alors qu’il voulait juste tâter les fesses d’une Zingara, ce qui ne me dérange pas. Pas de chance, c’est le fils d’un notable de la ville. »
Je lui dis, « C’est pas grave ça, pas comme moi. »
Elle soupire, « Ce que tu as fait n’a pas d’importance. Ils aiment bien animer le marché en faisant fouetter quelques filles! »
On a pas le temps de continuer à discuter, le gardien arrive et dit, « A poils, les putains! »
Moi, c’est déjà fait.
Šensa enlève sa robe et Jawhar sa djellaba.
Le gardien nous attache toutes les trois par le cou à une longue corde, laissant un mètre entre nous.
Je suis la première, Sensa est derrière moi et Jawhar ferme la marche.
Quand on sort de la Maison de Justice, on est juste à côté de la grande place.
Il y a des Arabes vêtus de blanc, des Touaregs en noir et bleu foncé et des pirates en vêtements beaucoup plus colorés. Les femmes sont en djellaba ou en robes, les esclaves et les captives nues ou en chemise.
La foule est ravie de nous voir. Il y a des cris et des applaudissements.
Le gardien salue la foule.
On commence par faire deux fois le tour de la place sous les moqueries et les insultes…
Ensuite, on se dirige vers une estrade de trois pieds de haut sur laquelle se trouvent les piloris. Il y a 2 fois cinq piloris qui se font face à environ deux mètres de distance.
Comme en Europe, il s’agit de deux montants solides, entre lesquels, il y a une planche verticale percée de trois ouvertures, une grande et deux petites.
Le gardien nous installe, complètement penchées en avant, la tête et les mains dans les ouvertures. Il attache nos chevilles aux poteaux, ce qui fait qu’on a les jambes très écartées. C’est une position particulièrement révélatrice. On est littéralement, offertes à tous!!
Les gens peuvent monter sur l’estrade. On vient me toucher le visage, les seins, les fesses, la chatte… souvent, brutalement.
On crie toutes, à tour de rôle ou ensemble…
De la manière dont on est penchées, il est impossible de relever la tête, si bien qu’on ne voit que les jambes et les pieds de nos agresseurs.
On entend que d’autres filles arrivent vers les piloris. Il est impossible de voir qui c’est, mais je reconnais les gémissements des deux sœurs Anne et Catherine.
Quand les gens nous ont bien examinées et palpées, ils retournent à leurs occupations.
L’estrade est bientôt envahie par une bande de gamins, garçons et filles, qui viennent « s’amuser » avec nous. Par exemple, ils nous chatouillent les narines avec des plumes ou une paille. Ils s’amusent à nous mettre des insectes et des petits animaux, genre souris ou lézard, sur le dos et les fesses!! On pousse des cris aigus qui font rire tout le monde!
Le gardien finit par chasser les gamins. Pas parce qu’ils nous tourmentent, mais parce qu’il y a des hommes qui lui ont sûrement glissé une pièce, pour pouvoir s’amuser d’une autre façon!
Comme on a le visage qui regarde le sol, les hommes n’ont qu’à venir devant nous et sortir leur sexe pour qu’on l’ait juste sous le nez.
De l’autre côté aussi, on est juste à bonne hauteur pour se faire prendre. La plupart les hommes choisissent la sodomie. Šensa, la gitane, la petite paysanne et moi, ce n’est pas la première fois, qu’on se prend un sexe à sec dans le derrière, hélas. Enfin à sec, ça ne concerne que les premiers parce qu’après, on est pleine de sperme. Ici, on ne se préoccupe pas de mettre son sexe dans une chatte, un anus ou une bouche souillée par un autre! Au contraire, ça glisse mieux!!
Le plus souvent, on a un sexe dans la bouche et un autre dans le cul. Ça ne me change pas de la taverne.
On se prend aussi quelques claques sur les fesses, mais le gardien crie de ne pas faire ça. Nos fesses doivent être intactes pour le fouet!!
Au bout d’un moment on a vraiment mal aux reins à cause de la position.
Je suis un peu moins sollicitée que les deux autres, étant donné que je suis impure, comme vous savez, impropre à la consommation, pour les Musulmans et peut-être les Juifs. Reste les Catholiques, les Athées, les Animistes…
Le soleil décline. Il y a de moins en moins de monde. Tous ceux qui l’ont voulu ont pu disposer de nous à leur guise.
Un homme arrive et s’adresse à Šensa qui ne l’a pas vu arriver.
« Alors, tu as de nouveau réussi à t’attirer des ennuis? »
« Oh Juan, oui… Je ne pouvais pas savoir que c’était le fils de… »
Il la coupe, « Tu devrais arrêter de frapper les gens!! »
« Tu ne pourrais pas payer pour qu’on ne me fouette pas? »
« Impossible, le père du gamin sera là, mais je vais essayer de te faire détacher pour la nuit. »
L’homme pose la main sur mes fesses. Je frémis… si je pouvais lui plaire! Oui! Il me dit, « Tu as un beau cul, toi!! »
Il arrive de l’autre côté, mais bon de la façon dont mon visage est placé, il se penche.
Je vois son visage à l’envers.
« Et, tu es mignonne… »
« Merci, Maître. »
Il est vraiment gentil, car je dois être rouge et sale après m’être faite tripoter toute l’après-midi!
Šensa dit, « C’est la Princesse qui s’est fait dépuceler par… »
Il la coupe, en disant, « Je sais. »
Puis, il me sourit…

* (Entre 1641 et 1652, 300.000 Irlandais furent vendus comme esclaves par les Anglais.)
** authentique.

A suivre.

J’écris des livres et j’essaye d’en parler. Il faut du courage ! Bon, si par le plus grand des hasards, vous vous intéressiez à mes livres,
tapez « mia michael » ou « mia sans dessous » sur Google…

A propos de l'auteur

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Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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