Après avoir attendu deux minutes que ma bite reprenne sa taille normale, je sors enfin de la salle de bains, une serviette enroulée autour de la taille, et je te trouve assise sur le bord du lit, en train de lire une des brochures posées sur la table de chevet, avec un tel sérieux qu’il ne peut qu’être feint. Amusé, je remarque que tu as remis ta robe à l’envers, mais tu ne t’en es manifestement pas rendu compte. Tu lèves les yeux vers moi, une expression candide sur le visage: « Tu as fini? Bon, c’est à mon tour, alors… ». L’innocence incarnée. Quelle bonne comédienne. Tu te lèves, légère dans ta robe fine qui vole autour de toi, déposes un doux baiser sur mes lèvres au passage, puis disparais dans la salle de bains. Une fois assuré d’entendre l’eau couler, je récupère ton jouet de sous sa cachette et le porte à mes narines. Je ne me lasserai jamais de cette odeur si caractéristique. Je passe ma langue sur le gode, pour hélas me rendre compte que tu as été bien trop consciencieuse dans ton nettoyage, il n’y a presque plus rien à se mettre sous la dent. Tant pis, j’irai directement à la source un peu plus tard dans la journée, me dis-je…
La matinée se termine bien plus tranquillement. Une fois lavée et habillée, tu me rejoins enfin pour que nous allions visiter le village qui jouxte l’hôtel. Notre séance de shopping nous conduit par hasard dans une petite boutique de produits exotiques. Alors que tu examines avec attention des robes de plage et des paréos, mon regard se porte sur une discrète étagère sur laquelle se trouvent de petites fioles. J’en saisis une et m’aperçois qu’il s’agit d’un liquide aphrodisiaque. « A diluer dans la boisson de l’être aimé, effets garantis », stipule l’étiquette. Très bien. Non pas que je craigne pour ta libido, surtout après ce que tu m’as montré plus ou moins volontairement, mais pourquoi ne pas rajouter un peu de piment à cette journée si particulière. Je m’approche du vendeur, lui fais signe de rester discret afin que tu ne te rendes compte de rien, et paye le produit que je fourre illico dans mon sac. Puis, je viens te retrouver près du portant à vêtements et nous quittons le magasin pour continuer à nous promener.
Ensuite, retour au restaurant pour un déjeuner frugal, sans attouchements cette fois-ci, l’endroit est surpeuplé par rapport à ce matin. Une fois le repas terminé, nous regagnons le bungalow pour récupérer nos serviettes et nous prenons la direction de la plage. Mauvaise surprise, cette dernière est également bondée. Pas un centimètre carré de sable disponible, les gens sont les uns sur les autres, l’horreur. Un peu dépités, nous nous mettons en quête d’un coin plus tranquille pour passer notre après-midi. Main dans la main, nous remontons la plage en suivant le bord de l’eau, devant à de nombreuses reprises enjamber les châteaux de sable des enfants ou les corps lourds des touristes assoupis. Au bout de quelques minutes de marche, notre patience semble enfin récompensée. Dans une crique un peu sauvage, surplombée par des palmiers, une petite étendue de sable vierge nous tend les bras. Les arbres nous procurent un peu d’ombre, la mer turquoise est à deux pas, personne aux alentours pour venir nous déranger: si ce n’est pas le bonheur sur Terre, ça y ressemble à s’y méprendre. Nous posons nos affaires.
Une fois les serviettes déposées sur le sable, nous nous déshabillons pour ne garder que nos maillots. Bien que tu n’en sois pas une fervente adepte, mais sans doute encouragée par le fait qu’il n’y ait pas âme qui vive autour de nous, tu enlèves ton haut de maillot et exhibes ta belle poitrine à mes yeux reconnaissants. Puis, tu att****s ma main et nous nous dirigeons ensemble vers le rivage. Sitôt entrés dans l’eau , une douce extase nous submerge. Nager dans cette mer bleue et chaude, juste nous deux, comme si nous étions seuls au monde, quelle exquise sensation. Je viens me coller à toi et t’embrasse tendrement, tout en passant mes mains dans ton dos et en caressant le creux de tes reins du bout des doigts. Je sens ta poitrine aux tétons durcis se frotter contre mon torse et ne peux réprimer une érection naissante. Tu att****s mes mains et les déposes fermement sur tes fesses, tout en activant de plus belle ta langue dans ma bouche. Nous restons plusieurs minutes ainsi, à moitié dans l’eau, à nous embrasser passionnément. Puis, tu finis par desserrer ton étreinte et tu me glisses à l’oreille que tu ferais bien une petite sieste. Un programme alléchant, ma foi.
Nous sortons de l’eau, appréciant le calme et la sérénité qui émanent de ce lieu magique. Puis, nous regagnons nos serviettes et nous couchons côte à côte, à l’ombre des palmiers. Sûrement fatiguée par ton intense matinée, tu sombres vite dans les bras de Morphée. De mon côté, j’observe les gracieuses arabesques dessinées par les gouttes d’eau dévalant ton corps, ainsi que le mouvement de ton ventre qui se soulève et s’abaisse à chaque respiration. Bercé par ce relaxant spectacle, je me sens à mon tour gagné par le sommeil. Je commence à m’endormir au rythme de ton souffle, du clapotis de l’eau sur le rivage et du léger vent dans les palmes. A moitié somnolant, je repense à nos exploits du matin: tes douces caresses dans la piscine, notre câlin irraisonnable dans la salle de restaurant, la séance privée à laquelle tu t’es adonnée dans la chambre alors que j’avais le dos tourné. Ma dernière pensée, juste avant de basculer complètement dans le sommeil, est que malgré un début de journée consacrée au plaisir et au sexe, nous n’avons pas encore fait l’amour. Il faudra certainement y remédier le moment venu…
A suivre…
Ajouter un commentaire