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Un fantasme de plus??

Un fantasme de plus??



En ce bel après-midi d’été, j’avais téléphoné à Chris pour la prévenir que je rentrerais un peu plus tard qu’à l’habitude, retenu par un apéritif, mais qu’à mon retour je partagerais volontiers quelques instants avec elle en prenant un verre sur notre terrasse, comme nous aimions le faire lorsque les nuits étaient tièdes et propices à des moments de calme et d’intimité.

— Avec plaisir, mon amour, me répondit-elle, je vais même en profiter pour me faire toute belle pour toi, après une séance de bronzage… Tu devrais apprécier ta petite femme chérie qui va essayer pour toi une nouvelle robe… hummmm… Mais tu verras bien, c’est une surprise !

Je ne lui avais pas dit que, de mon côté, moi aussi je lui réservais une surprise. Lorsque j’ai ouvert la porte et me suis avancé dans notre salon, elle s’est précipitée vers moi, s’est jetée dans mes bras en souriant pour m’embrasser tendrement. Elle portait en effet une légère robe d’été, boutonnée devant, qui mettait en valeur son corps splendide, ses longues jambes au galbe parfait, sa poitrine orgueilleuse, libre de tout soutien sous le tissu léger. Elle eut un mouvement de recul en apercevant dans mon dos la silhouette d’un homme.

— Invité surprise, mon amour, mais il y avait très longtemps que nous ne nous étions pas vus et il repart demain matin. Je te présente Claude, un ancien copain avec lequel j’ai longtemps travaillé.
— Bonsoir, je vous promets de ne pas rester tard, je dois dormir un peu car j’ai une journée très chargée demain, s’excusa l’invité en lui tendant la main.

Elle lui adressa un sourire. Il avait sensiblement le même âge que son mari. Il était élégant, les tempes argentées, grand, mince, elle le trouva assez séduisant et un léger trouble s’empara d’elle lorsqu’elle croisa le regard de ses yeux gris.

Les deux hommes s’installèrent face à face sur la terrasse, meublée de trois fauteuils en rotin qui cernaient une table basse. Chris alluma la chaine hifi ainsi qu’une batterie de petits spots qui animaient les ombres de grandes plantes vertes, puis elle se dirigea vers la cuisine pour préparer un café. Lorsqu’elle revint pour disposer les tasses sur la table, les deux hommes étaient en pleine discussion mais ils se turent et, souriant tous deux, ils tournèrent leurs regards vers elle.
Brusquement, le silence se fit plus lourd, seulement troublé par la musique. Le regard de l’invité ne quittait plus Chris qui, penchée vers lui, versait doucement le café. Dans son geste, en effet, elle offrait inconsciemment le spectacle délicieux et troublant d’une poitrine nue dans l’échancrure de sa robe qui baîllait sur deux seins lourds et fermes.

Elle se redressa pour se tourner vers son mari et le servir à son tour. Son admirateur involontaire eut, là encore, l’occasion de contempler à loisir des jambes finement galbées, des hanches rondes et la cambrure sensuelle de ses reins qui faisaient saillir une croupe particulièrement attirante. Enfin, elle prit place dans le troisième fauteuil et la conversation reprit.

Un peu plus tard, je proposai un cocktail avant que nous ne nous séparions. Chris et Claude acceptèrent. Je me levai, emportant les tasses pour revenir avec un large plateau sur lequel trois grands verres jetaient des reflets colorés. Nous avons bu tout en plaisantant agréablement. Parfois, le rire cristallin de Chris perlait comme une bulle de champagne. L’alcool avait rosi ses joues. Nous pouvions, Claude et moi, admirer son sourire gourmand, son regard brûlant et, surtout, ses jambes découvertes très haut par sa robe légère.
Elle semblait prendre beaucoup de plaisir à écouter Claude qui se laissait aller à quelques confidences concernant sa vie sentimentale qu’il tournait en dérision avec beaucoup d’humour. Depuis plusieurs minutes, j’observais discrètement mon ami dont les regards semblaient déshabiller mon épouse, inconsciente de l’effet qu’elle produisait.

D’ailleurs, il s’enhardit et m’avoua :

— Si je peux me permettre, sans paraître impoli ou déplacé, c’est à ton épouse que je ferais volontiers la cour.

Puis, se tournant vers elle, il ajouta :

— Vous êtes vraiment une épouse charmante que j’adorerais avoir comme maîtresse car vous êtes particulièrement belle, attirante, sensuelle et désirable !

Chris éclata d’un rire léger pendant que je répondais :

— C’est avec beaucoup de plaisir et sans aucune jalousie que j’apprécie ces compliments que je trouve d’ailleurs parfaitement mérités.

Nous avons continué à discuter et à plaisanter de longues minutes. Chris a étouffé un bâillement, s’est étirée longuement, faisant innocemment saillir sa poitrine orgueilleuse.

— Si cela ne vous gêne pas, je vous laisse à vos souvenirs, il se fait tard et je n’en peux plus, dit-elle avant de se lever, de venir m’embrasser gentiment puis de se tourner vers Claude pour lui dire au revoir.

J’en profitai pour m’exclamer :

— Tu pourrais faire la bise à un homme aussi galant, mon amour !

En riant, elle se pencha vers Claude dont le regard plongea immédiatement sur la splendide poitrine à nouveau dévoilée au creux de sa robe. Elle l’embrassa sur la joue et s’éloigna, silhouette souple, ondulante, suivie par nos regards attentifs. Je resservis un verre et nous avions repris notre conversation quand, à nouveau, nous nous sommes tus. Chris traversait le salon, sortant de la salle de bains pour aller se coucher.

— Bonne nuit ! chantonna-t-elle en passant près de nous.

Elle avait troqué sa robe contre un simple tee-shirt qui moulait audacieusement ses seins fermes et couvrait à grand-peine le haut de ses cuisses, faisant ressortir la rondeur de sa croupe affolante. Elle disparut dans la chambre, laissant dans son sillage les effluves poivrés d’un parfum capiteux et deux admirateurs au bord de l’apoplexie !

Un peu plus tard, je proposai à Claude de passer la nuit dans la chambre d’amis, la soirée étant déjà très avancée et n’ayant pas envie de le raccompagner jusqu’à son hôtel, à une demi-heure de route.

— Nous sommes crevés et, en plus, on a bu un peu, alors, si tu restes, je te raccompagne demain matin.

Il hésita une seconde puis, en riant, accepta :

— Tu as raison, j’accepte car moi aussi je suis fatigué. J’ai juste un peu peur d’avoir un sommeil agité à la seule pensée que ta splendide épouse dort juste à côté !

Je n’ai pas pu m’empêcher de lui répondre :

— J’ai eu l’occasion de remarquer que tu étais très intéressé et curieux ce soir. J’ai l’impression qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que tu uses et abuses de Chris. Sait-on jamais, si ta curiosité persiste et que tu as l’ouïe fine…

Claude me fixe d’un regard trouble et se lève. Je l’accompagne jusqu’à la porte de notre chambre d’amis :

— Voilà ta chambre, camarade, tâche de ne pas faire de cauchemars. Si tu as besoin de quelque chose, ne te gêne pas et bonne nuit !

J’ajoute :

— Ah, au fait, chez nous on ne ferme pas les portes, alors ne fais pas trop de bruit…!

Après un passage rafraîchissant sous la douche, je suis allé rejoindre Chris non sans prendre la précaution de laisser un léger éclairage dans le salon. Par la porte restée ouverte, une lueur pâle éclairait notre lit, arrachant des reflets dorés sur le visage de mon amour endormi, sur son corps abandonné que le drap découvrait largement.
J’ai posé la main sur son ventre, entamant une lente caresse sur sa peau satinée, remontant vers un globe de chair souple. Mon ange frémit dans son sommeil lorsque ma main glissa le long de sa hanche pour jouer du bout des doigts avec le joli triangle de fourrure entretenu avec soin. Chris réagit, son bassin se souleva, venant au-devant de ma main. J’ai repoussé totalement le drap, me suis laissé glisser vers son ventre plat, j’ai ouvert sans difficulté le compas de ses cuisses et posé mes lèvres sur son sexe déjà brûlant pour caresser du bout de la langue le petit bouton de chair nacrée, niché dans son écrin soyeux.

Cette fois, Chris, réveillée, s’est mise à gémir sans interruption, tout son corps ondulait sous ma langue. Un léger cri lui échappa, son corps se tendit comme un arc, elle crocheta les mains dans mes cheveux et jouit longuement. Immobile, comme tétanisée, elle mit plusieurs secondes avant de reprendre conscience puis se lova contre moi, souriante, épanouie par le plaisir.
Mais, subitement, c’est elle qui reprit l’initiative de nos jeux ! Ses mains partirent à la découverte de mon ventre pour terminer leur course sensuelle sur mon sexe déjà tendu de désir. Elle se redressa, surmontant mon torse, me frôlant de la pointe à nouveau durcie de ses seins lourds. Elle picora mon ventre de petits baisers, progressant doucement vers mon pieu vibrant.
D’une main douce, elle me saisit, agaçant du bout des lèvres mon gland luisant. À genoux au-dessus de moi, les reins cambrés tendant sa croupe ronde, les seins ballants lentement, elle se pencha en avant. Ses lèvres prirent possession de ma queue raidie d’envie, lui offrant la torride caresse de sa bouche experte. Elle aspirait avec gourmandise mon sexe brûlant, le rejetant par à-coups pour mieux l’engloutir à nouveau.
Je laissais mes mains parcourir son corps souple, massant ses seins lourds et fermes, glissant sur sa croupe tendue par cette position, m’insinuant par instants dans la fourche humide de ses cuisses. Elle ondulait à nouveau tout en me dévorant goulûment.

Mon plan semblait fonctionner à merveille car je venais de remarquer la silhouette de Claude dans l’encadrement de la porte. Attiré par les gémissements de Chris, il se tenait debout derrière elle, spectateur parfaitement silencieux et attentif… Le peignoir qu’il m’avait emprunté, enfilé à la hâte, était ouvert sur son torse puissant et sur un pieu aux dimensions plus qu’honorables, dardé fièrement en avant de son ventre musclé.
Chris, ignorante de sa présence, continuait à s’agiter langoureusement sur moi, offrant ainsi à notre invité la folle vision de sa croupe ronde, véritable appel au plaisir, à la possession. Il était temps de passer aux choses sérieuses !

Les mains enserrant toujours tendrement les seins de Chris, je lui dis à voix basse mais suffisamment fort pour que Claude, à qui je venais d’adresser un petit signe de tête, puisse entendre :

— Tu es affolante, mon amour, j’adore ta bouche. J’aimerais avoir deux queues pour te faire l’amour pendant que tu me dévores. Cela doit être démentiel, une queue entre tes lèvres et une autre dans ton ventre ! Je suis sûr que cela te ferait jouir très fort. Tu n’aimerais pas, mon cœur ?

Elle abandonna sa caresse et, souriante, sans cesser d’onduler au-dessus de moi, me répondit d’une voix rauque :

— Tu es fou, mon ange, mais c’est vrai, cela doit être extraordinaire. J’avoue qu’à l’occasion je me laisserais volontiers violer pendant que je te croque !

Elle reprit sa caresse avec une vigueur nouvelle. Je posais les mains sur ses épaules, maintenant doucement son visage contre mon ventre. J’échangeai un regard avec Claude qui s’était approché silencieusement du lit. Il se tenait debout derrière Chris, son sexe imposant et tendu à quelques centimètres de la croupe offerte. Il se caressait lentement, entretenant une érection inquiétante pour la suite des évènements et le ventre de mon amour ! Je murmurai à nouveau à Chris :

— Hummm… c’est bon, mon cœur. Mais ce serait pire encore si deux mains se posaient sur tes hanches, si un sexe énorme plongeait au fond de ton ventre, t’inondait… Je suis persuadé que tu serais comblée !

De longs frémissements agitaient mon ange, ses reins cambrés semblaient appeler le plaisir. J’ai compris qu’elle était prête à tout, follement excitée par ce que je venais de lui dire. J’ajoutai :

— J’ai l’impression que tu en as vraiment envie, toi aussi, que tu rêves de sentir des mains inconnues sur tes hanches et…

Sans abandonner mon sexe entre ses lèvres, elle gémit, les reins agités de soubresauts comme si, réellement, un sexe plongeait en elle, la fouillant profondément.

— Tu la voudrais maintenant, cette splendide queue, ma chérie ? Alors offre-toi, ouvre-toi, ton vœu devrait être exaucé très vite !

Elle sursauta quand Claude, qui avait compris mon signal, posa les mains sur ses hanches et, dans le même mouvement, se planta d’une seule poussée dans les chairs humides et brûlantes. Fiché profondément en elle, il la maintenait contre son ventre, immobile tandis que je la tenais toujours par les épaules. Elle avait abandonné sa caresse mais ne chercha pas à échapper au pieu qui vrillait sa chair.

— Vous êtes vraiment fous tous les deux, mais c’est trop bon pour pouvoir résister !

Elle gémit à nouveau quand Claude commença à s’agiter lentement en elle. Ses reins entamèrent un mouvement de houle, allant au-devant du pieu viril qu’elle sentait palpiter au plus profond de son ventre. Ses lèvres reprirent possession de ma queue et elle s’abandonna au plaisir.

Maintenant, tout son corps était parcouru de longs frissons, son ventre fouillé longuement par ce pieu démentiel qui dilatait ses chairs, son beau visage déformé par ma queue palpitante. Elle sentit le plaisir monter en elle, en longues vagues ardentes.
Brutalement elle se raidit, une plainte sourde lui échappa, immobile, elle laissa l’orgasme la submerger. C’est cet instant que choisit Claude pour, d’une ultime poussée, se ficher totalement en elle et éclater en longs jets bouillants, arrachant un cri à Chris, inondant le ventre torturé par la jouissance tandis que je me laissais aller entre ses lèvres.

Nous sommes restés de longues secondes immobiles, terrassés par le plaisir, fichés tous les deux dans le corps frémissant de mon amour avant de nous retrouver allongés, abandonnés sur le lit dévasté. Longtemps encore nous avons couvert le visage, les seins, le ventre, les cuisses de Chris de lentes et tendres caresses. Elle frémissait, comblée, repue, le visage radieux éclairé d’un sourire serein.

— Vous êtes vraiment fous, mais adorables, et ce fut délicieux, murmura-t-elle avant de fermer les yeux.

On ne pouvait rêver mieux comme première expérience, qui a ouvert à Chris et à notre couple les portes dorées du monde libertin dans lequel nous partageons désormais des plaisirs extraordinaires…

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