Uncaged man 17
— Tiens le cocu, qu’est ce que tu fais ici ? Tu as perdu tes bonnes manières ? A genoux tout de suite et baise moi les pieds !!!!!
Me dit donc Denise, la patronne du sex shop dans lequel j’avais subi ma première humiliation publique..
Derrière elle apparût Bernard . Le Bernard de sinistre mémoire qui m’avait transformé en lope, en paillasson , en serpillière humaine. J’avais ce soir là, par amour pour Florence, pour la reconquérir , accepté d’être traité comme la lie de l’humanité. J’avais accepté ma déchéance , laissé derrière moi toute ma dignité. Et pourquoi ? Pour rien… j’avais été le jouet de la machination diabolique de ma femme…
Il crut intelligent de rajouter :
— Bonsoir grosse merde. Tu viens reprendre ta dose de bites ? Tu ne peux plus t’en passer hein ?
Sur ces entrefaites arriva Clélia derrière moi. Elle avait tout entendu..
Les deux comparses eurent un sursaut de surprise en la voyant.
— Bonjour Madame.
Elle ne répondit pas.
Son visage s’était fermé. Je la sentis à deux doigts d’exploser. Je l’arrêtai d’un geste et elle se pencha à mon oreille pour me murmurer :
— Ils étaient au courant !
Je repris , avec le sourire :
— Bonjour Denise, Bernard… Quel plaisir de vous revoir..Vous vouliez quoi ? Que je vous baise les pieds ? Quelle merveilleuse idée… mais c’est vous qui allez me le faire.
Ils restèrent interloqués.
Moitié bafouillants , et gênés par la présence de Clélia, Denise rétorqua.
— De quel droit oses tu ? Tu es la propriété de Florence et elle m’a donné tous les droits sur toi.. Attends un peu que je lui en parle..!!
— Ah mais vous n’êtes pas au courant ? Mince ! J’ai tout découvert !!
Ils en restèrent bouche bée.
— Alors, si vous ne voulez pas avoir plus de problèmes que ce que vous n’aurez, j’attends vos hommages…
— Tu te prends pour qui, nous n’avons rien à nous reprocher . N’est ce pas Madame ? Répondirent ils en prenant Clélia à témoin.
Un cinglant :
— Aux pieds ! Tout de suite !! Se fit entendre..
Ebahis ils regardèrent le visage dur de Clélia qui venait de leur intimer cet ordre.
Un bref instant d’hésitation plus tard, je vis, Florence d’abord, vite imitée par son compagnon , s’agenouiller et baiser, avec dégout ma chaussure.
— Sortez vos langues et léchez… m’amusai je à leur dire..
Ils me regardèrent d’un air mauvais mais s’exécutèrent tout de même.
Un petit attroupement s’était formé autour de la scène rajoutant, s’il eut fallu, à l’humiliation du couple.
— Assez , ça suffit, votre salive acide va les abimer… mais je n’en ai pas fini avec vous..!!! Leur fis je d’un ton plein de sous entendus.
Ils se relevèrent et, tête basse s’en furent me maudire un peu plus loin.
Clélia me prit par le bras et m’entraîna .
— J’ai des choses à régler, voudrais tu profiter des installations et te détendre un peu avant que je ne te rejoigne ?
Pourquoi pas, après tout. Je me sentais mieux maintenant ici.
Elle me présenta Sylvain.
C’était son homme de confiance, le directeur, l’indispensable.
Sylvain était un colosse . Vêtu immuablement d’un pantalon et d’un tee shirt blancs, ses pectoraux et ses biceps d’ébène saillaient sous ces habits moulants.
Dépassant le double mètre, le crâne rasé, il imposait le respect.
Il vouait une admiration sans borne pour sa patronne et , si je crus au début, qu’il était amoureux d’elle, je me rendis compte très vite qu’il ne pouvait s’agir de ça. Sylvain était gay et il ne s’en cachait pas.
Il m’accueillit avec bonhomie et une complicité certaine nous lia vite.
Nu sous ma serviette, j’appris ce soir là, à me repérer dans l’antre de mon amie.
Je reconnus quelques visages , masculins ou féminins, qui avaient étaient voyeurs ou même participants de mon infortune.
Certains me toisèrent, je me fis un point d’honneur à ne jamais détourner les yeux.
Peu au fait de certaines pratiques, je m’étonnais presque de ce que je vis.
Dans une alcôve, une toute jeune femme , brune, les cheveux longs, les yeux fermés, recevait les hommages de 3 jeunes hommes . Ils se relayaient dans ses orifices sous les yeux d’un gars d’un certain âge qui l’encourageait. Son ami , lui susurrait tantôt des mots d’amour, lui disant qu’elle était belle, qu’il fallait qu’elle jouisse de ces queues raides, tantôt des insanités, la traitant de salope qui aimait se faire bourrer devant lui.
Se faisant, il tripotait son tout petit sexe flasque qui ne devait guère procurer de plaisir à son amante.
Ailleurs deux couples enlacés cote à cote faisaient l’amour doucement, les hommes entre eux, les femmes de leur coté. Puis, en un ballet bien réglé, les partenaires changeaient, chacun retrouvant sa chacune , ou pas…
Dans un hammam, un homme , transpirant, le sexe tendu, recevait une fellation de deux dames agenouillées à ses pieds.
Partout flottait un air de liberté que je n’avais jamais connu ailleurs.
Le donjon néanmoins me mit mal à l’aise. Un homme mur , le corps entièrement rasé, était attaché à la croix de saint André. De noir vêtue, son épouse derrière lui maniait le fouet avec habileté, striant son dos de marques rouges.
Il comptait chaque coup ponctué d’un « merci Maîtresse » . Au vingtième, les marques se firent sanguinolentes, au trentième il s’écroula. Je m’aperçus alors que son anus était investi par un godemichet vibrant et que son sexe dégoulinait. Sous l’effet de la douleur et de la stimulation, il avait joui.
Sa femme se précipita pour le détacher et le prendre dans ses bras. Je vis dans les yeux du supplicié tout à la fois de la sérénité, de l’apaisement , du respect, et de l’amour pour son bourreau.
Cette scène me laissa perplexe.
Plus tard, je goutai aux joies du jaccuzzi, me délassant au gré de l’eau tiède et remuante.
J’avais , d’un sourire et d’un signe de dénégation, refusé les avances d’une dame, qui avait du être belle dans sa jeunesse.
Elle s’était installée à mes cotés et sa main m’avait frôlé, puis s’était enhardie vers mon entrejambe.
Devant mon refus elle avait juste souri en murmurant un » dommage » au ton lourd de regrets.
Et puis Clélia avait fait son apparition sous les yeux ébahis des quelques personnes qui se prélassaient.
Jamais ils ne l’avaient vu en simple paréo, jamais elle ne mêlait plaisir et travail.
Leur stupéfaction fut totale quand, dans un geste naturel, elle se dénuda, offrant à leurs regards la vision d’un corps parfait, pour rentrer dans le bassin.
Leur ébahissement fut immense quand ils la virent souriante se diriger vers moi,
m’enlacer et m’embrasser à pleine bouche.
A son bras , elle tint absolument à me faire faire le tour du sauna. Partout ou nous passames, nous fumes l’objet d’une immense attention et les bribes de conversation que nous pumes entendre ne laissaient planer aucun doute. Chacun se demandait qui je pouvais être, chacun s’étonnait de voir Clélia aux bras d’un homme.
Sans le moindre doute, elle m’avait entrainé pour afficher aux yeux de tous notre situation.
Les personnes que j’avais croisé auparavant et qui m’avaient méprisées détournaient à présent le regard.
Je conçus de tout cela une immense fierté, un peu mal placée j’en conviens, mais quel homme ne serait il pas immensément glorifié de se promener ainsi aux bras de cette déesse faite femme ?
Les choses furent définitivement claires quand elle m’attira sur un grand lit situé au milieu d’une pièce ouverte, qu’elle tira les rideaux transparents du baldaquin et qu’elle me pria de lui faire l’amour. Nullement gênés par les voyeurs qui ne pouvaient rien ignorer, nos corps s’unirent.
La soirée touchait à sa fin quand, elle m’amena vers le donjon dont la porte était close.
Elle toqua et Sylvain nous ouvrit.
A l’intérieur Denise et Bernard nous y attendaient, manifestement contre leur gré.
— Qu’est ce que cela signifie ? Pourquoi sommes nous prisonniers ? Demanda l’homme visiblement un peu plus courageux que sa compagne .
— Prisonniers ? Quel vilain mot . Vous êtes juste nos invités…Rétorqua ma belle .
— J’exige que nous partions immédiatement ! S’insurgea Denise un peu revigorée par l’assurance de son ami.
Clélia s’approcha d’elle et, sans que rien ne put le laisser présager, elle la gifla .
— Je vais être parfaitement claire. Je considère que vos agissements envers Bruno s’apparentent à de la torture et du viol. En plus vous vous êtes servis de mon local. Une punition s’impose. Soit vous l’acceptez , soit vous partez tout de suite et les conséquences pour vous seront graves… vous me connaissez, vous connaissez mon pouvoir, vous savez que ce ne sont pas des paroles en l’air..
— Oui pardon, nous avons mal agi ,mais c’est Florence qui a tout manigancé.
— Et elle a été châtiée pour ça, en même temps qu’Annie d’ailleurs. Répondis je.
Les deux complices se regardèrent. Avaient ils le choix ? Ils acceptèrent .
— On va jouer à un jeu, celui qui perd sera sodomisé par Sylvain.
Au premier abord, je trouvai la sentence un peu douce, je sus par la suite qu’il n’en serait rien.
Denise ne put laisser échapper un sourire entendu qui n’échappa pas à son gardien.
— Ne t’inquiètes pas, si tu perds je me ferais un plaisir de bien bander pour te punir… lui assena t il .
Clélia tendit aux deux tourtereaux, une espèce de bâton, terminé en forme se fourche.
— Vous savez de quoi il s’agit. En appuyant vous délivrez une impulsion électrique. A tour de rôle vous allez vous infliger une décharge de la durée et de l’intensité que vous choisirez . Le premier qui demande grâce sera enfilé.
Réticents au début, les salves furent légères. Mais au fur et à mesure, le ressentiment, la colère et presque la haine se firent ressentir entre les deux. Les sévices se firent de plus en plus durs.
Survoltés , sans jeu de mot, les amants se livrèrent à une telle escalade qu’à la fin, hagards de la douleur reçue , on eut dit deux étrangers.
Bernard, portant le dernier coup fatal, cria presque :
— Désolé mais je ne supporterai pas de me faire mettre. Et il porta la décharge directement sur les parties intimes de sa femme qui hurla et pria pour que tout cela cessa.
Les joues ravagées de larmes , elle promit à son ami qu’elle n’en resterait pas là.
La punition était déjà terrible à cet instant. Qu’adviendrait il de leur couple après cette séance ?
Clélia se révélait un brin machiavélique.
Elle n’en resta pas là.
— Bernard, place la à plat ventre sur le le chevalet et maintien lui les bras.
Denise pleurait doucement quand Sylvain s’approcha de ses fesses et lui écarta les jambes pour pouvoir avoir l’accès à son cul bien dégagé.
Quand le colosse baissa son pantalon, je compris en quoi la punition serait sévère : il exhiba un sexe énorme.
Tant par sa longueur que par sa largeur, se fut un vrai gourdin qui se dressa .Le préservatif qu’il sortit de sa poche était, lui aussi, hors norme. J’ignorais même que de telles tailles puissent se trouver et, malgré tout, il eut du mal à le dérouler sur son engin.
Clélia lui tendit un flacon de lubrifiant, il s’en appliqua consciencieusement .
Il posa enfin ses deux mains sur les hanches de Denise qui sursauta à ce contact.
D’un mouvement de bassin continu il introduisit enfin son monstrueux mandrin entre les fesses de la soumise qui hurla de douleur.
Je m’approchai et eu pitié d’elle . Un tel calibre ne m’avait pas pénétré et pourtant j’avais pu ressentir ce qu’elle subissait aujourd’hui.
— Vas y doucement . Ne puis je m’empêcher de dire.
Sylvain me regarda et décula pour mieux se réintroduire en elle , lui amenant un cri désespéré.
La sodomie dura, les rales , les pleurs , se transformèrent en gémissements et en murmures désespérés.
Au fil des minutes, ses entrailles se firent de plus en plus insensibles au point que Clélia arrêta le supplice qui ne servait plus à rien.
La figure de Denise était ravagée, son rimmel coulait en larges trainées noires le long de ses joues, ses yeux écarquillés de douleur étaient écarlates.
Son cul était béant , ses muscles auraient du mal à le refermer.
Ses jambes flageolèrent quand elle dut se relever. bernard voulut la soutenir.
— Ne me touches pas toi! Lui assena t elle violemment.
Ils se dirigèrent vers la porte, la tête basse.
— Ou comptez vous aller ? La séance n’est pas finie.. Leur intima Clélia.
Abasourdis ils se retournèrent.
— Mais vous aviez dit…
— J’ai menti, je suis une vilaine fille !!
Sylvain agrippa Bernard et l’emprisonna au pilori.
La hauteur de l’engin étant réglable, il fut vite, tête et mains prises, obligé de se mettre à quatre pattes.
Clélia ouvrit un coffre noir et en sortit un gode ceinture. Elle le tendit à Denise.
— le phallus a été moulé sur le sexe de Sylvain, venge toi !!
Nous vimes sourire mauvais apparaitre sur le visage de la femme. Elle fit le tour du pilori et montra l’engin à son mari.
— Non , tu ne vas pas faire ça !! Pitié, non !!
Sans mot dire elle s’ harnacha, s’agenouilla et sodomisa son homme avec délectation.
Je ne peux pas retranscrire la férocité que mit Denise à punir son homme, ni les hurlements de celui ci.
Sa perversité alla jusqu’à suggérer, dans le feu de l’action , qu’il avait toujours rêvé de sucer un sexe noir.
Sylvain jeta un oeil à Clélia qui approuva d’un geste.
Il vint s’agenouiller et se débraguetta .
Bernard eut beau faire , il ouvrit la bouche au final pour essayer vainement d’engloutir la bite démesurée. Il ne put que gober le gland et reçu en retour , au bout de quelques instants, les jets de sperme du factotum qui s’était masturbé de bon coeur.
Clélia fit cesser la punition.
— Dehors et je ne veux plus jamais vous voir ici !!!
Nous n’entendîmes plus parler d’eux jusqu’à que , quelques mois plus tard, j’appris qu’ils avaient fini par divorcer.
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