Chapitre 2
La semaine s’était déroulée comme dans un rêve étrange. Le premier soir après cette journée, Emeline avait dû rester impassible face à son père, alors que celui-ci pérorait une fois de plus, sur tous ces gens qui lui devaient leur réussite. Il était somme toute logique, que sa fille n’ai aucune difficulté à trouver un job d’été. De même qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle partage son avis. Dans la famille seul le son de sa voix devait résonner plus haut que les autres.
Emeline n’avait donc rien eu à raconter de son entrevue.
La jeune femme se félicitait néanmoins d’être rentrée sans tarder. Sachant qu’en fin de matinée elle trouverait la maison silencieuse.
Une fois à l’intérieur de la demeure, la jeune fille s’était faufilée jusqu’à sa chambre. Empruntant les couloirs sans un bruit. Refermant la porte derrière elle, Emeline se précipita devant le miroir en pied qui trônait à la gauche de son lit.
Son chignon était défait. Son regard bleu était fiévreux, et ses yeux encore un peu écarquillés. Emeline passa un doigt léger sur sa bouche. Entrouvrit ses lèvres dans un souffle. La jeune femme ne se sentait pas très bien. Mais que s’était il passé tout à l’heure ?! Ça ne pouvait pas s’être produit…Mais en regardant de plus près, elle ne pouvait ignorer les plis sur son chemisier froissé. Ni la sensation, devenue presque oppressante, du soutien gorge qui enserrait sa poitrine.
Emeline avait la peau cuisante sous ses habits. Elle s’effeuilla sans un bruit, les doigts tremblants. Et laissa glisser les morceaux de tissus sur ses membres engourdis. La jeune femme était maintenant nue, et s’observait dans la glace comme pour la première fois.
Elle dégagea l’arrondi de ses épaules, laissant ses cheveux balayer la chute de ses reins. Il lui avait laissé des traces de morsures ; ça et là. Mais comme autant de rappels de ce qui s’était déroulé très tôt cette matinée.
Emeline effleura les traces qui commençaient déjà à virer d’un rouge pourpre. Sur l’arete de sa mâchoire, dans le creux de son cou, jusqu’à la naissance de ses seins, la peau était marquée de zébrures, ou de ce qui devait être l’empreinte de ses doigts. L’homme n’avait pas été tendre avec elle. Et la jeune fille avait aimé ça…
Ses mains continuèrent leur lente exploration. D’abord elle soupesa un sein, puis l’autre. Regardant la chair de ses mamelons se couvrir de chair de poule et prendre une teinte un peu plus foncé. Des frissons la traversaient provoquant un début de langueur au creux de ses reins. Elle sentait l’excitation la traverser à nouveau. De sa nuque, à la pointe dardée de ses seins. Et ça juste en se touchant légèrement les seins. Alors elle les prit d’une main plus ferme. Pressant les globes . Tirant sur les pointes durcies.
Les sensations que cela provoqua en elle furent quelque peu différentes. Elle avait envie de renverser sa gorge de plaisir. De planter ses ongles dans sa peau. Retenait son souffle, les yeux clos. Emeline se laissa envahir par le plaisir sourd qui agitait son ventre. Echauffait le creux de sa chatte.
Elle eut envie d’écarter les cuisses. De prendre sa chatte à pleines mains. Comme le boulanger avait fait un peu plus tôt. Ça bouillonnait dans sa tête. Et les images défilaient, s’empilant dans un flot continu et incontrôlable.
Des hommes lui faisaient des choses…sans trop cerner ni le lieu ni les visages, Emeline sentait de nombreuses mains lui frôler le corps. Sans qu’elle puisse distinguer leur propriétaire. Certaines étaient hasardeuses, d’autres empoignaient ses chairs, dures et voraces. Et d’autres encore se faisait sûres et câlines. Ouvrant et fouillant les plis de sa chatte et de son cul avec persévérance.
Emeline ouvrit les yeux sur son visage aux joues pâles, cernés de boucles blondes. Ses traits transfigurés par le plaisir. Elle baissa les yeux presque honteuse, et constata effarée que sa main ouvrait largement les plis de sa chatte. Elle avait du écarter ses longues jambes, pour se faire.
Emeline roulait le bouton rougi de son clitoris entre ses doigts . Triturant avec extase le petit bout de chair durci. La bouche ouverte dans un son muet. Elle mouilla son doigt de salive, puis le glissa entre les plis de sa chatte. Remonta à nouveau sur son clitoris exacerbé. Tellement sensible…
D’abord ce fut par de petits ronds concentriques, puis la pression de ses doigts se fit plus forte, plus frénétique. Moins précise.
Emeline ne pouvait plus se retenir de gémir. D’ouvrir et serrer les cuisses sur ses mains.
De l’autre, elle se saisit la fesse. Se griffa la cuisse. Se prit un sein. Pressant ses chairs très fort. Imaginant fiévreusement qu’un ou plusieurs hommes, étaient à l’origine de son plaisir. L’orgasme la saisit debout, et au plus haut de sa frénésie. Instinctivement, la jeune femme avait trouvé les bons gestes pour s’amener jusqu’à la jouissance. Tapotant et tirant sur les lèvres entrouvertes de sa chatte, ou de son clitoris durci.
Elle se pencha en avant presqu en déséquilibre. La main enfoncée entre ses cuisses. Le cul tendu et offert. Et c’est ainsi qu’elle se fit jouir, seule, et pour la première fois.
Chancelante elle tomba à genoux. Incapable de tenir sur ses jambes. Elle tenta de reprendre son souffle, son corps secoué de tremblements.
Emeline passa la semaine à se caresser…c’est comme si l’expérience avec son bourreau avait ouvert les vannes.
Car au réveil, et avant même que la maison ne se remplisse du bruit de ses habitants, la jeune femme se faisait plaisir. Explorant chaque parcelle de son corps juvénile.
Tantôt elle jouait de son clitoris, tantôt c’était de la moiteur des lèvres de sa chatte.
Au bout d’une semaine de ce traitement, Emeline savait, des lors qu’elle écartait les cuisses, où et comment se toucher. Par petites pressions au début. Sur la peau fine du clitoris. Puis le décapuchonner et pour en exacerber un peu plus les sensations.
Elle attendait que ça gronde au creux de son ventre. Que la pointe de ses seins durcisse, que d’elles mêmes ses hanches se mettent à onduler en quête de caresses plus fortes.
Et c’est à ce moment qu’elle s’enfonçait quelques doigts à l’entrée encore intacte de son sexe. Juste quelques ronds circulaires sur cette bouche moite. Parfois elle insinuait un doigt fureteur , jusqu’à ce que celui rencontre la résistance de son hymen.
Dans ces moments de furie sexuelle, c’est arrivé que ça soit son cul qui prenne. Et sans pudeur, elle soulevait les hanches afin de s’empaler en douceur ou avec fureur, sur ses doigts.
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