Lili 4 doigts, suivi du peep-show.
Le lendemain, Iris me dit, « Tu as un devoir de vacances, mia, tu vas écrire tout ce qui s’est passé après le chalut. »
« Tout… en détails?? »
« Oui, en détails et si je ne suis pas satisfaite, tu recommenceras, mais à genoux sur un manche à balai. »
« Je vais tout écrire, en détails, Maîtresse. »
Elle me donne un bic 4 couleurs et un cahier Clairefontaine ligné.
Je commence à écrire…
***********************
Hier, après le chalut, on a retrouvé Carla, l’amie de Tin-tin…
On a été manger, puis on a joué ba-balles!!!
Ce matin, il nous dépose, Carla et moi, devant un petit resto un peu en retrait de la route. On doit être sur la route nationale, quelque part entre Béziers et Nîmes. Carla et lui se font plein de bisous, elle est toujours à quémander un bisou, comme un oisillon quémande un vermisseau! D’abord, c’est mignon, mais au cinquantième vermisseau, c’est très énervant!
Je prends mon sac et on va vers le resto. C’est une grande caravane avec un auvent. Derrière le comptoir, il y a une femme d’une bonne quarantaine d’années. Elle est vêtue d’un jean sale et déchiré et d’un tee shirt sans manches, pas très propre. Elle est grande, mince, son visage est beau, mais elle a une méchante cicatrice sur la joue et le menton. Accident de voiture ou bouteille cassée dans la figure? Son nez est cassé. Le même accident de voiture ou un coup de poing? Ses cheveux sont courts et décolorés blonds, mais c’est une vraie brune. Elle a des yeux bleus clairs, comme certaines Orientales.
Iris a dit : c’est le genre baroudeuse.
« Bonjour, Madame je suis mia… »
Elle vient vers moi, « Bienvenue dans mon palais, les filles. » Elle a une voix forte et l’accent du midi.
Carla arrive.
« …euh… bonjour Madame, je suis Carla. »
« Oui, Carla et mia… Moi c’est Lili, Lili 4 doigts. » Elle nous montre sa main gauche en souriant, il lui manque l’auriculaire…
Maintenant, je dois vous décrire l’endroit où nous sommes, C’est un exercice difficile pour moi qui ne suis pas Balzac… Ah, bon? Vous l’aviez remarqué?
J’écris… comme je parle, mais j’essaye quand même de le faire le mieux possible, surtout que je voudrais continuer à écrire assise plutôt qu’à genoux sur un manche d’un balai, comme Iris m’en a menacé.
On est dans le midi, le long d’une nationale assez fréquentée. Autour de nous c’est une garrigue plutôt arbustive (voyez, je fais des efforts!). Le resto de Lili 4 doigts, c’est une grande cabane construite autour d’une caravane. Il y a une grande toile pour faire de l’ombre aux quelques tables. Derrière cette première caravane il y en a une autre un peu plus délabrée qui sert de chambre.
Le resto s’appelle, « Le cochon qui sommeille. »!
Juste à côté, il y a un parking, caché par des arbres, ce qui lui amène du monde.
Elle a des copains qui viennent discuter et qui servent les clients éventuels quand elle a quelque chose à faire. Ça fait un peu bidonville.
Lili nous dit, « Ça va être votre baptême du feu, les filles! Il y a deux mecs qui vous prennent pour 2 h et ils se sont montrés très généreux. »
Carla dit timidement, « Mais moi, je ne fais que call girl… euh… c’est à dire sur rendez-vous… »
Lili la regarde, « Eh bien, c’est un rendez-vous et de toute façon, toi tu fais ce que je dis! » L’accent du midi est toujours là mais le ton n’est pas… commode!
A sa place j’écraserais… C’est ce qu’elle fait!
Je me rendrai compte que Lili est très facile à vivre à condition de faire exactement ce qu’elle veut.
Nous contournons les caravanes.
« Ce sont des hobos, vous savez ce que c’est? »
On dit, « Non, Madame. ».
« Des gens qui font la route. »
Carla fait la grimace…
Des vagabonds?
Ils sont installés dans de vieux fauteuil qui doivent provenir de la décharge du coin, devant une caravane en piteux état. C’est un campement des plus rudimentaire.
« Salut Lili, salut les filles ».
Ils ont une cinquantaine d’années, un look de vieux bikers chevelus, barbus…
Un gros bavard et un mince.
« Salut les gars, voici les poulettes que vous avez commandées ».
Ils nous embrassent. Ils sentent le vin et l’ail!
Ils nous caressent les fesses, les seins. Leur look est… spécial, mais bon s’ils font « la route », c’est normal… Les hobos ne sont pas super frais bien sûr, mais ce n’est pas des clochards.
Ils sont frères. Marco, le gros est le plus âgé est l’autre s’appelle Lino.
Carla, est toute raide à côté de moi. Elle doit avoir affaire généralement à des employés ou des commerçants dans son job de call girl (et seulement à mi- temps). En plus, elle a l’air d’avoir un gros problème avec le manque d’hygiène… Ouais, elle est mal tombée!
Lili me prend fermement par un bras, « mia, je veux que tout se passe bien, commence par leur faire un show avec cette petite pimbêche, je compte sur toi! »
Ah ben bien sûr : mia apporte la balle! mia va sucer ce mec dans les chiottes! mia dégèle ce glaçon!!!
Je ne sais pas ce que ces mecs on fait comme coup, mais ils ont du lui filer pas mal d’argent. Je pousse un gros soupir.
Avant de retourner à son resto, Lili nous dit encore, « Je veux qu’ils soient tout à fait satisfaits de vous, sinon vous allez avoir un gros problème, tout à l’heure. »
Sympa!!
« Et vous, les gars, pas de marques qui restent! »
De plus en plus sympa!!
On répond tous les quatre ensembles. Nous : « Oui Madame ». Eux : « Pas de marques qui restent! »
Lili s’en va. On est là avec les deux mecs qui nous pelotent.
Je leur dis, « Vous voulez qu’on vous fasse un petit show? »
Ils sont d’accord.
Je prends Carla à part et lui dit, « C’est des gens qui font la route, pas des clochards, alors tu fais un effort. » Elle fait oui de la tête
Les gars se sont assis et se sont mis à l’aise, la bite sortie de leurs vieux jeans. Un peu l’air de satyres avec leurs barbes, et nous de deux nymphes des bois, une effarouchée, l’autre, un tout petit moins…
J’embrasse Carla, d’abord elle ne réagit pas, puis elle ouvre la bouche et on se caresse la langue l’une de l’autre.
On se met de profil, pour qu’ils profitent mieux du spectacle.
Je caresse son bas ventre, là, elle réagit tout de suite. Heureusement qu’elle a du tempérament : le glaçon fond un peu. On se déshabille. On se caresse, mi Crazy Horse, mi Marc Dorcel. Enfin, plus Marc Dorcel, parce qu’il n’y a pas les lumières!
Je me mets à genoux, la tête levée, elle vient se placer sur ma bouche. Je la lèche, et ah oui, son glaçon a fondu, la preuve elle est toute mouillée!
Je la lèche un moment et puis je sors de sous elle et lui dis, « Met toi à 4 pattes et offre-toi. »
Ce qu’elle fait. Elle ferme les yeux, mais de l’autre côté elle tend bien les fesses.
Marco me dit, « Il est nul votre show et ta copine, elle est constipée ou quoi? J’ai l’impression qu’elle ne nous trouve pas assez bien pour elle! »
Aïe! Il est nettement moins sympa, tout à coup.
« Non, mais c’est une fille…euh…de la ville… »
« On va faire ça à notre manière… d’abord enlevez vos chaussures ».
C’est vrai qu’on est nues mais comme il y plein de petits cailloux par terre on les a gardées.
« Mettez vous à genoux ici, les bras croisés dans le dos ».
Il nous montre un endroit tout près d’eux près d’eux. Il y a plein de cailloux. On essaye de se déplacer vers un endroit où il y en a moins! « Sans bouger!! », gueule Marco.
On ne bouge plus et pourtant ces petits cailloux, c’est bête, mais ça fait vraiment mal.
« Si vous êtes obéissantes tout se passera bien. Sinon on va vous vous punir, sans marques, mais ça va être très désagréable, vous voulez des détails? ».
Je dis, « Non, Monsieur, on sera obéissantes. « .
« Moi aussi, Monsieur », dit Carla.
Marco désigne leurs bites, « Gardez les bras croisés dans le dos et venez nous lécher ».
On avance sur les genoux… aie! Saloperies de cailloux!
Marco se décalotte et me brandit son gland sous le nez… Heureusement, il s’est lavé, malheureusement il y a… plusieurs semaines! L’odeur est très forte et il y a des petits amas près de la peau du prépuce… beurk!!!
Bon, je le prends en bouche… Beurk!! Beurk!! Vite que ma langue et ma salive agissent comme un gant de toilette plein de savon…
Je regarde Carla, elle suce aussi… ouf!!
Voilà, on a montré notre soumission, ils sont contents. « Arrête! », me dit Marco.
« Vous avez bien sucé, on va vous récompenser. Vous pouvez vous relever. »
Carla et moi, on se lève et on frotte les petits cailloux incrustés dans nos genoux.
Les mecs amènent une grande table, qu’ils mettent devant eux.
« Couchez vous sur le dos l’une à coté de l’autre. »
Ah, oui, c’est la position favorite de Catherine Millet, dans certaines soirées…
Mais, ce n’est pas ça… Ils sortent d’un sac 2 godes, mais alors des godes du 3ème millénaire!! Il y a un petit gode pour le cul, un gros pour le vagin et un machin vibrant pour le clito. On s’attend à ce qu’ils fassent de la musique et de la lumière, genre soirée disco!
Je connais ça, j’ai eu un petit ami, vendeur de confiseries sur les marchés qui adorait ce genre de truc. Je sais que ça fait un effet incroyable… trop même. Carla ne connaît pas et elle ouvre de grands yeux…
Ils nous font d’abord lécher les godes… Puis, « Maintenant, couchées!! Jambes écartées et ouvrez vos chattes avec vos doigts! »
Oui, chef…
On doit avoir l’air fines les pattes en l’air et les doigts qui écartent les grandes lèvres. « Vous allez prendre votre pied, les filles! »
Ils mettent en route leurs engins. Il y a même de la musique!! « Do you think I’m sexy », de Rod Stewart.
Je sens, le petit gode contre mon anus, le bout du grand est déjà dans ma chatte.
Le pire ou le meilleur, c’est le petit appendice appelé langue chatouillante destiné au clito! Ouhlala!! Celui là, c’est trop!
Carla et moi, on le dit, « Oooh, c’est trop' »… on gémit, « ggniiiiiiii »… et, on jouit au bout de quelques minutes, presque ensemble… Impossible de garder fermées les vannes du plaisir! Comme dirait un vrai écrivain!
Jouir ensemble, ça crée des liens entre elle et moi… Des liens d’autant plus intimes, que les gars retirent les godes… multi fonctions et nous les font lécher…moi, le sien, elle, le mien… On se regarde en léchant.
« Maintenant, à nous », dit Marco. « Mettez vous, à genoux dans les fauteuils, on va vous la foutre dans le cul. ». Un peu direct comme demande, oui, mais c’est des gars qui font la route. Je regarde Carla, ça n’a pas l’air de trop lui faire peur, c’est vrai qu’avec son job, ce n’est pas la première bite quelle se prend dans le cul.
« On va faire ça ensemble », dit Marco à son frère. Je me cambre bien, fesses offertes comme on me l’a appris en pension ou alors dans un bar à champagne que j’ai fréquenté un moment.
« C’est partiiii!! ». Ouais, et c’est même arrivé : dans nos culs!! Je fais, « Ouch!! » Carla, « Ouille!! ». Ils nous ont pénétrées ensemble jusqu’aux couilles…
Ils sont les cavaliers, nous les montures. D’abord le trot et puis le galop. On participe avec des coups de reins bien synchronisés. Surtout ne pas désarçonner son cavalier.
La pipe, les jeux des godes et monter deux pouliches super bien entraînées, ils ne vont pas tenir longtemps… Ils se mettent à pousser des grognements et des phrases du genre, « Je vais tout lâcher dans ton cul, salope… »
Je le sens gonfler en moi, puis m’arroser par saccades… Presque ensemble, bravo les frérots!
Maintenant, je crains un peu le « débriefing », je connais les mecs!
« Faut nous tout nettoyer, maintenant, les filles. »
Heureusement, il n’y a pas grand-chose à nettoyer. Comme pour les godes, on change. Je lèche la bite de Lino qui a enculé Carla et… »vice » versa.
Du sperme, des sécrétions et seulement un petit goût amer, je ne suis pas fan du tout, mais comme ça, ça va…
Quand leurs membres sont roses et luisants, ils nous donnent une claque sur les fesses, « Vous pouvez arrêter… il y a longtemps qu’on a pas eu une bite aussi propre. »
Ah oui, je confirme!
Ils se marrent…
Je vais contre Marco, « Vous direz à Lili que c’était bien, Monsieur Marco? »
« Bien, tu rigoles? T’as vu la tête de ta copine au début? »
« Je vous en prie, Monsieur Marco, elle n’a pas l’habitude des vrais hommes. »
« Demande mieux que ça. »
Je me mets à genoux, aie!! Les cailloux!
Je lève les yeux vers lui, « Je vous en prie ».
« Toi aussi », dit-il à Carla.
Elle se met à genoux comme moi, en gémissant un peu, comme moi et elle répète, « Je vous en prie. »
Les deux frères se marrent, « Vous êtes super bonne pour supplier, vous deux. Restez comme ça ».
Il cherche dans son sac et en sort un petit appareil photo.
Clic, clac… quelques photos.
« Ça va, c’est bien les filles. » On se relève.
Marco nous dit, « Je dirai à Lili que vous êtes des… perles… qu’on peut enfiler des deux côtés… » Ils se marrent, nous aussi, un peu. On se fait des bisous, pas trop heureusement!
« On se reverra… »
On rentre. Carla me dit « Heureusement que tu as la manière… ».
C’est vrai…
Au resto, Lili demande, « et alors tout s’est bien passé? »
« Très, très bien… Madame. »
Elle me souri, me prends contre elle et m’embrasse sur la bouche… Elle me plait bien, Lili, je lui rends son baiser.
« Tu aimes les poils, il parait? ». « Oui, Madame ». Elle lève le bras découvrant les poils noirs et luisant de son aisselle. Je l’embrasse… une odeur de femme après ces hobos… ça fait du bien… Elle sent la brune qui a eu chaud…
« On continuera ce soir », me dit-elle.
Comme ça, je l’aime bien la vie dans les parkings…
********************
Carla a un rendez vous en ville. Un jeune homme basané – et pas mal du tout – va la conduire et l’attendre.
Lili demande à un de ses potes qui boit une bière, de s’occuper du « resto ».
Nous, on va dans la deuxième caravane attenante à la première. C’est sa chambre, son living… Et c’est le bordel : des vêtements et des trucs divers jonchent le sol…
« Corinne va arriver », me dit Lili, « c’est elle qui va te dire ce que tu as à faire. »
« Euh… j’ai déjà fait ce genre de job ».
« Fait quand même attention à lui obéir, c’est le genre Iris, tu vois?? » Oh oui, je vois!
Elle arrive, c’est une brune, mince. Elle embrasse Lili, puis me dit, « Salut, mia. »
« Bonjour, Mademoiselle. »
Elle me détaille des pieds à la tête. Jr lui conviens…
Elle a l’air jeune, on dirait une étudiante, à part ses vêtements, une mini jupe très courte et des bottes cuissardes à hauts talons. Elle a les mêmes yeux que Lili… c’est une amie, mais on pourrait croire sa fille, peut être que je me fais un film.
Elle me dit, « Va dehors et quand tu vois arriver un couple, fais le entrer… avec des égards. »
« Oui, Mademoiselle. »
Je dois vous avouer que je me suis un peu vantée quand j’ai dit que je connaissais ce genre de job… c’est pas vraiment mon truc…
Bien sûr, il m’est arrivé de faire le plus vieux métier du monde (non pas médecin, l’autre!), c’était dans des circonstances très particulières. J’habitais dans un squat et quand on manquait d’argent, j’allais en… gagner.
Mon petit ami était le chef du groupe et il n’était pas commode. J’ai travaillé dans un peep show. Ce qui inclut de continuer dans une petite pièce avec les clients que le souhaitent.
Une grosse voiture arrive et me tire de ma rêverie.
C’est une Rolls… sauf qu’il y a un B à la place de la Spirit of Ectasy qui orne le capot des Rolls, c’est peut être une… Bolls.
« Une Bentley, stupide!!! »
(Euh… c’est Iris qui vient de lire ce que j’écris par-dessus mon épaule.)
Un grand Black, genre chauffeur/garde du corps, ouvre la portière arrière. En sort un type d’une cinquantaine d’années, qui ressemble un peu à Phil Defer le mauvais dans un album de Lucky Luke. Tout long, tout maigre, toute sale gueule. Venant de l’autre côté, une fille blonde, la trentaine, élégante, appétissante, seul fausse note : elle a les yeux rouges… Oui mais, pas comme un lapin blanc, bien sur, mais comme une fille qui a pleuré – je connais ça.
« Bonjour, Monsieur, on vous attends à l’intérieur. »
« Merci petite, on te suit. », dit le grand type.
Il connaît Lili et ils se saluent… Peut être qu’elle a descendu des gens pour lui?? Ça leur irait bien! La blonde reste dans un coin tête baissée.
Le grand type s’appelle John, il a l’air pété de thune, d’où sa Bolls….non, non, c’est pour rire, sa Bentley!
Il est évident que la blonde qui a pleuré lui a fait quelque chose qu’il n’a pas apprécié… du tout, du tout.
Il nous demande, « Vous savez ce qu’elle m’a fait cette salope ».
Oui, j’ai une idée, mais est ce qu’il faut le dire?? Non assurément, mais bon j’ai envie de me rendre intéressante… Alors, je dis :
« Elle vous a trompé, M’sieur… enfin, je crois. »
« Exactement! Tu es futée toi…et??? »
« Et vous n’aimez pas ça du tout, du tout, M’sieur. »
« Non, je n’aime pas ça du tout…e t elle va me le payer! ». S’adressant à la fille, il dit, « Tu avais envie de te faire baiser, hein, salope? Eh bien, tu vas être servie! »
Il dit à Corinne, « Corrige-la d’abord ».
Elle ne demande pas mieux! « Ce serait bien de commencer par mia qui va travailler avec elle. »
Mais, j’ai rien fait moi, j’ai trompé personne, alors je dis, « Mais pourquoi? J’ai rien fait, moi! »
« Pour faire connaissance et t’apprendre qui est le chef… et puis, on m’a dit qu’il fallait te mener à la baguette ». Elle se tourne vers le mec, John, « Et comme ça votre… euh… femme sait ce qui va lui arriver. »
« Il faut lui trouver un nom à cette salope ». Il se tourne vers moi « Tu as une idée, toi, qui est futée? »
« Si je lui trouve un nom, je ne serai pas punie, Monsieur? »
« D’accord. »
« Je pensais à, « Lassie, une chienne fidèle. ».
« Joliii…, t’es une pute qui a des idées, toi. » Je suis pas une pute!! Mais c’est vrai que j’ai parfois des idées, surtout de ce genre…
Corinne demande, « Vous voulez que je ne la fesse pas? »
Le type réfléchit…
« Vous aviez promis, Monsieur… » je lui dis.
« Eh bien j’ai changé d’avis, c’est une bonne idée de commencer par toi, comme ça Lassie verra ce qui l’attend. »
Ah, merde! Le sale rat!! J’ose rien dire, mais si un jour, j’ai l’occasion de lui faire un coup de… pute, je vais pas le rater! Bien fait qu’il soit cocu!!
Il demande à Corinne, « C’est pas un problème après pour tapiner?? »
« Non pas du tout! Je laisse des marques esthétiques, ça plait aux clients. »
Elle me désigne l’accoudoir d’un vieux fauteuil.
Une fessée d’une fille de 48 kg, ça ne me fait pas peur. J’enlève mon jean et je me couche sur l’accoudoir, les fesses en l’air, les jambes un peu écartées.
Corinne prends un truc dans son sac… Ouch!! Elle en sort une saleté de martinet! Ça, je connais et ça fait mal!!! Je ne peux pas m’empêcher de dire, « Je vous en prie, pas trop fort, Mademoiselle. »
« Pas trop fort, mia??? D’accord, voilà! », elle lève son bras bien haut et avec force abat les lanières qui viennent claquer sur mes fesses. Aiiiiie!! Aiiiiie!! Putain!! Elle doit faire du tennis cette salope. J’ai déjà des larmes plein les yeux.
« Tu ne comptes pas, mia? »
« Si, mademoiselle. Un, merci Mademoiselle »
« Celui là on ne le compte pas, alors tu vas en avoir 5 de bienvenue, 5 pour avoir essayé d’échapper à la fessée et 5 pour avoir demandé, « pas trop fort », ça te semble juste? »
« Oui, Mademoiselle. »
Et c’est reparti : 15 fois les lanières s’abattent sur mes fesse je fais « aiiie!! » « ouiiiille!! » « Je vous en priiiie!! » et chaque fois je compte…
Enfin… Aiiiie!!!…. 15, merci, Mademoiselle ».
« Tu peux te relever »
Je frotte mes fesses. Mon nez coule… Je le frotte avec le dos de la main! Le grand type pose sa main sur mes fesses, je fais un bond. « Reste tranquille! », me dit Corinne. « C’est vrai que c’est joli. » Il regarde Corrinne, « Tu es une artiste…Je ferai appel à tes talents… Pour des films, que je produis et pour d’autres choses ».
Corrine a l’air ravie, « Avec plaisir, Monsieur. »
Il passe ses doigts sur les marques rouges que les lanières ont laissées sur mes fesses.
« Qu’est ce que tu en penses Lassie? », elle ne répond rien. « Tu as perdu ta langue?? Tu veux qu’un certain dossier circule? »
Là elle réagit, « Non, s’il te plait. »
« Alors met toi sur l’accoudoir et présente tes fesses!! »
Elle se met devant le fauteuil relève sa jupe classe, baisse une délicate culotte en dentelles et se couche comme moi sur l’accoudoir.
Bon, c’est pas pour me vanter mais en fesses de filles, je m’y connais, déjà les miennes qui sont canons (!), Lassie elle a vraiment un beau cul, dans le genre opulent… Les cuisses sont un peu fortes, mais les fesses sont bombées comme celle d’une Black.
Elle a les marques blanches d’un maillot.
Corinne lève son martinet et les lanières en sifflant viennent claquer sur ses fesses, les couvant de rayures d’abord roses, puis rouges. Lassie pousse à peine un soupir. Corinne demande, « Combien, Monsieur? ».
« Je te dirai. Vas-y… »
Alors elle y va et on sent que c’est son truc! Les lanières couvrent les parties blanches des fesses de rayures de plus en plus denses. Les fesses montent et descendent sous les coups… C’est beau et excitant. J’imagine la danse qu’ont dû faire les miennes… Lassie pousse à peine quelques gémissements étouffés, rien à voir avec mes plaintes et mes supplications. Pourtant, je vous jure que ça fait mal, très mal! Cette fille ne bronche pratiquement pas.
Corinne, s’arrête et dit, « 25, Monsieur, je continue? » Les fesses de Lassie continuent à bouger, comme si les lanières cinglaient toujours… Elle n’a toujours rien dit.
« Encore 25, Lassie? », demande John.
Enfin, elle parle, Non, je t’en prie. ».
C’est sobre, concis… Elle est dure et elle a de la classe. Moi j’aurais léché les pieds de Corinne en la suppliant pour ne pas en avoir 25 de plus.
Elle se redresse et attend, les yeux toujours baissés.
« Maintenant, tu vas aller sucer des camionneurs, je suis sûr que ça va ta plaire autant que ton aventure avec… ». Il ne continue pas.
Il sort de sa poche une enveloppe qu’il donne à Lili.
A moi, il tend un billet de 50 e. « C’est pour avoir trouvé, le nom… »
Je lui balancerais bien son billet à travers la gueule, à ce sale type… mais bon…. mais, bon, quand on est fauchée!
Je fais un minuscule sourire, « Merci Monsieur »
Puis, je donne le billet à Corinne, autant être bien avec celle qui tient le manche du fouet. Elle apprécie.
« Travaillez bien les filles! », nous dit le sale type. « Lassie, tu sais que ta liberté ne tient qu’à une fil? ». Il sort, Lili le raccompagne.
Corinne nous donne des vêtements. Jupes ultra minis, boots à hauts talons. Pour marcher dans le parking, ça va être fastoche… Si on se penche on étale nos fesses et nos marques. Fringuées, comme ça on ne risque pas de nous prendre pour des auto-stoppeuses, mais il faut avouer que Lassie est super bandante et, oui, moi aussi!
On sort avec Corinne.
Je murmure, « Excuse moi pour le nom, ça m’est venu comme ça… »
Elle répond, « T’as bien fait, il fallait calmer ce con! »
« Tu es triste? Ça t’ennuie de faire ça ? »
« J’ai un gros problème… mais pour ce qui est de tapiner ça ne me fait pas peur ».
Je crois qu’elle ne doit pas avoir peur de grand-chose.
« Ça va s’arranger avec ton mari? »
« Tu serais pas un peu curieuse toi? »
« Ben, c’est juste pour… »
Ouch!! Corinne a remarqué qu’on parlait! Elle vient vers nous et m’envoie une gifle, qui claque bien sur ma joue. « Tu sais pourquoi? »
En plus de mes fesses, j’ai maintenant une joue brûlante! Je réponds, « Oui, Mademoiselle, je dois me taire. »
A Lassie, elle se contente de dire, « ça vaut pour toi aussi… »
Lassie parlait aussi, mais c’est toujours moi qui prend!!
***********************
Iris, intéressée par mon histoire de peep shows, veut que j’en parle.
« En détails, Iris?? »
Paf!!! Aïe!!…euh… Oui, en détails…
Pourquoi c’est toujours moi qui prend les claques???
mia fait un (peep) show.
************************
A 17 ans, j’étais seule à Paris. J’ai fait des petits boulots, pas déclarés, bien sûr. Et puis, à la suite de quelques étourderies, je n’ai me suis retrouvée à la rue… Là, j’ai fait des rencontres, des jeunes marginaux…
Un gars m’a draguée. Il m’emmenée dans un squat où il vivait… provisoirement.
C’était un peu comme une communauté hippie, sauf qu’au lieu de « peace and love », c’était plutôt « sex, d**gs and rock’n roll »!
Je suis passée de main en main et puis le chef, Tom, a jeté son dévolu sur moi.
Il était séduisant, costaud et respecté! Je suis, bien sur, tombée amoureuse de lui. Du coup, j’étais fidèle, sauf s’il me disait de coucher avec un de ses ami, mais faire ce que vous dit votre petit ami et chef de surcroît, pour moi, c’est être fidèle.
Tout le monde travaillait plus ou moins, des petits boulots, des petits larcins…
Au début, je ne faisais pas grand chose à part, baiser, fumer et boire!
Là, Tom m’a demandé, à table, devant les autres, « Et, toi qu’est ce que tu sais faire? »
« Euh… je sais… j’ai déjà…euh… » Bon sang, qu’est ce que je réponds???
« Elle pourrait faire pute. », dit une petite brune, la sœur du chef.
« Eh, ça va pas la tête?? »
« T’es jolie et tu sais rien faire… En plus tous les mecs qui ont voulu te sont passés dessus et quelques filles aussi. ».
C’est vrai que je n’étais déjà pas très farouche à l’époque et dès qu’un gars me plaisait un peu, il suffisait qu’il me propose de m’asseoir, pour que je me couche et que j’écarte les cuisses. Oui, et les filles aussi, mais c’est plutôt moi qui écartait leurs cuisses.
C’est ce que j’ai répondu, « C’est vrai, je couche facilement, mais avec ceux qui me plaisent. Et, depuis que je suis avec Tom, je suis fidèle. Pute, pas question! ».
J’ai regardé Tom, sûre qu’il allait me défendre. « T’as raison, pas pute, mais je pourrais te trouver un boulot dans un peep show. »
« Mais c’est la même chose! », j’ai gémit.
« Non, c’est plus artistique », a t-il répondu en rigolant.
Les autres ont approuvés, « Tu serais bonne, pour ça ».
La brune a dit, « Si tu veux rien faire, tire-toi! »
J’ai regardé Tom, mais il a dit, « Arrête de nous saouler, accepte ou barre toi!
Alors, j’ai été chercher mon sac et je suis partie. Pas en claquant la porte, y en avait pas!
Seule à Paris, ça ne me fait pas peur!
Je râlais sur Tom et en même temps, il me manquait… mais bon, s’il préfère sa sœur il a qu’à la niquer, elle!
Un clou chasse l’autre et je trouverai vite un clou à me mettre dans la… Non, c’est pas une image heureuse!
Alors, j’i été dans le Marais. C’est un quartier que j’aime bien… Je me fais un peu draguer, mais ce sont des « clous » qui ne me plaisent pas.
Demain, je chercherai du boulot, aujourd’hui je bois quelques verres…
On est en juin, il fait chaud… La nuit, c’est moins marrant, je trouve un coin dans un parc pour dormir…
Il fait dur par terre, mais, tant pis. Bonne nuit mia, bonne nuit ma chérie – ce soir je suis très gentille avec moi-même, parce que… je regrette mon bon squat et… mon mec!
Et puis, j’entends la sirène d’une voiture de flics… Je me précipite dans les buissons…ouf. Oh non! Je me fais courser par deux sdf bourrés…
Heureusement, je cours vite… et eux en zig zags! Alors j’ai marché… jusqu’au squat.
Un des mecs s’est réveillé et a grommelé « kes’tu fous? ».
« Je reviens, je suis d’accord, j’irai au peep show ».
J’ai enfin dormi, sans avoir la trouille des flics, des sdf ou autres prédateurs…
Le lendemain, tout le monde se retrouve pour le petit déjeuner, c’est une des règles du squat. Ben oui, c’est un peu « sex, d**gs etc… », mais il y a quelques règles à respecter.
J’ai dis, « Je suis d’accord pour le peep show, mais pas trop souvent… ».
Tom m’a répondu, « Ce sera 3 soir et 3 après midi par semaine. Le peep show ou autre chose du même genre ».
Ouf! Il comprenait et il n’était pas fâché. J’avais eu un doute parce qu’il m’avait reçue assez froidement quand je m’étais couchée près de lui la nuit et il m’avait dit, « On parlera de tout ça, demain matin. »
« Je suis contente que tu ne sois pas fâché. »
« Mais non je ne suis pas fâché ». Je lui fais un bisou. Les autres nous regardent avec un drôle d’air… Aie, il y a un truc qui cloche!
« Qu’est ce qu’il y a??? »
« Juste un truc. Tu dois m’obéir et à ma soeur aussi! Ta façon d’agir, hier, ça ne me plait pas, alors je vais te donner une petite leçon. »
Tom se lève, je le prends par le bras et je fais un peu les yeux suppliants, « Tu vas me frapper? »
Il hausse les épaules, « Mais, non! »
On est dans une grande pièce, dans laquelle, il y a des tréteaux et des planches qui servent de table. Tom va dans un coin dégagé, il sort un marqueur rouge et dessine sur le sol un cercle de… plus ou moins 40 cm de diamètre.
« Tu te met dans le cercle et tu n’en sors pas ou alors c’est pour partir définitivement. »
Bon… Je me mets dans le cercle rouge.
Je suis là, debout, les bras ballant, fatiguée, d’avoir marché une partie de la nuit.
Je me dis qu’à Koh Lanta, ils restent des heures sur un poteau.
La bande du squat, termine le petit déjeuner. Ils me regardent, ils ont tous l’air de trouver, ça amusant. Seule, une fille, Eva, me fait un sourire, genre, « Tiens bon, mia ».
Un des mecs aussi me fait un signe amical. 2 personnes sur 13… 1 sur 6 et demi… La solidarité des marginaux? Ça me fait rigoler! Pas plus de solidarité, ici, que dans…la jungle ou à Wall Street!
Tom me regarde droit dans les yeux, je détourne le regard, pas la peine d’essayer de l’attendrir. Aujourd’hui, il a le cœur aussi dur que la bite.
« Tu peux parler, mia, du moment que tu restes dans le cercle. »
« Tout ce que je pourrais dire ne va quand même pas te faire changer d’avis… »
« Franchement, ça m’étonnerait… »
Je ferme les yeux… Je rêve… 1 h se passe. Je bouge les bras, je tourne un peu dans mon cercle. De temps en temps, quelqu’un vient voir si je suis toujours là. Un peu comme si j’étais un a****l dans un zoo : je suis enfermée dans une minuscule cage dont les barreaux sont invisibles.
Les visiteurs ne m’apportent pas de cacahuètes, j’ai droit au sourire moqueur de quelques filles jalouses… ou à un commentaire « marrant » d’un garçon, genre, « Faudrait qu’elle tende les bras, on pourrait s’en servir comme porte manteaux ». Très marrant!!
Seule, Eva, la fille qui m’a soutenue ce matin, vient me parler, elle me glisse même à l’oreille, « J’ai entendu que ce serait fini à midi! »
Je lui dis, les larmes aux yeux, « Tu es la seule qui a du coeur, ici! »
J’ai bu deux cafés, je dois faire pipi.
Ça fait bien 3 h que je suis là, c’est l’heure de midi, quelques personnes viennent manger.
Tom arrive et dis, « Ah, je t’avais oubliée, toi. Négocie avec ma soeur, le temps que tu devras encore rester, là! »
Avec sa garce de soeur!! Putain!!
Elle est là, assise occupée de manger avec les autres.
Je lui dis, « Lucie, je peux bouger? »
Elle me regarde et dit, « Pour toi, à partie de maintenant, c’est Mademoiselle Lucie! »
Elle n’allait pas me rater! « Mademoiselle Lucie, je peux bouger, s’il vous plait! »
Elle répond sèchement, « Tu me laisses manger an paix, oui? »
Ouch!! J’en peux plus, j’ai des courbatures et je vais pisser, là. »
Je gémis, « Mademoiselle Lucie, je dois pisser, j’en peux plus! Je vous le demande… humblement! »
« C’est bon va pisser, sale gamine! »
Je cours dans un coin de la cour, pisser…
Puis, je les rejoins… mais je mange, je vais me mettre dans un coin.
« Tu as l’intention de faire la gueule, mia? », me demande Tom.
« Non, mais… », je me mets à pleurer!
« Viens, manger! »
J’obéis… je mange et je bois.
Il me dit, « Tu as réfléchi, tu vas faire ce qu’on te demande? »
« Oui »
« Tu vas obéir, sans discuter? »
« Oui. »
Après le repas, j’ai été dormir, dans un vrai lit… Enfin sur un vieux matelas par terre, mais sans sdf lubriques, ni flics à matraques.
Le lendemain je me suis « préparée » pour le rendez vous.
Je me suis lavée, ce qui était nécessaire car dans le squat, on ne se lavait pas souvent. Eva m’a épilée… Une autre fille m’a coiffée, maquillée…
On m’a apporté des vêtements un peu classe. Ça me changeait de mon jean crasseux, de mon vieux tee-shirt et de mon blouson…
Tom m’a dit en me tendant une enveloppe, ‘Tu vas à cette adresse. Là, tu donnes cette enveloppe à Monsieur Jo et tu fais ce qu’il te dit! »
Monsieur Jo!
L’après midi, je prends un bus puis le métro et j’arrive à 4 h à Pigalle.
Mon rendez-vous est dans une boite pleine de néons, « Lap dance », « Peep Show ». J’entre et je dis à une serveuse court vêtue, « J’ai rendez vois avec Monsieur Jo. » Elle m’amène devant son bureau.
Elle toque, une grosse voix fait « ENTREZ ». « Elle a rendez vous, patron. »
« Bonjour Monsieur, je viens de la part de Tom ».
« OUAIS BONJOUR? MON PETIT! ». Je mets des majuscules pour expliquer à quel pont il parle fort!
C’est un très gros type, jovial, mais…impressionnant!!
Je lui tends l’enveloppe, « Je dois vous donner ceci. »
Il ouvre, lit et pars d’un énorme rire. Genre, « WAWAWAWAWA!!!! ».
Qu’est ce qui peut le faire rire comme ça??
« C’est tes références? », me demande t’il.
« Euh…oui, je crois, c’est mon ami qui l’a écrit. »
Il me tend le papier, il est écrit, « Cette petite fait des pipes du tonnerre ».
Ah ouais, d’accord, je reconnais bien là l’humour à la con de Tom.
Je sais ce qui lui a inspiré cette… plaisanterie : je lui ai dit que j’avais lu dans un livre sur Marilyn Monroe, qu’ayant reçu plusieurs lettres de recommandations d’un producteur, elle s’étonnait que chaque fois, la personne lui demande une fellation. Entre starlettes et producteurs c’était un peu normal, mais elle a quand même ouvert une des enveloppe et a lu, « Cette petite suce comme une reine ». (authentique!)
« C’est vrai que tu es la reine de la pipe?? »
« Mais… euh… je viens pour le peep show.!
« L’un n’empêche pas l’autre, mais d’abord déshabille-toi que je vois ce que tu as à offrir ».
J’enlève mes beaux vêtements, mes beaux dessous (pour une fois que j’en ai).
« Ouais, pas mal dis le gros type… marche… tourne toi… penche toi en avant…écarte tes fesses… avec les mains…. pas mal… ».
Il se lève et viens vers moi, il est grand et doit bien peser 140 kg, j’ai un mouvement de recul!
Il me dit, « Je te fais peur? »
« Vous êtes impressionnant, M’sieur ». Il rigole de nouveau, les murs en tremblent.
Il tâte, mes seins, mes fesses… de ses doigts gros comme des saucisses. Il sent un peu le whisky.
Il se rassied et sors son sexe, il est en proportion. On dirait la trompe d’un bébé éléphant…
« Montre-moi tes talents, viens me sucer ».
Alors j’ai le choix entre la fuite et la soumission. J’hésite… pas longtemps!
Je me mets à genoux et je prends ce sexe énorme en main. Je le caresse…
Il sent le Kouros, ce qui est agréable et un peu la ménagerie, ce qui l’est moins.
Mais comme, j’adore les animaux… Je tire sur la peau, ah ouais, là, on est dans la cage aux fauves carrément. D’autant que cet énorme gland rouge et luisant à un côté bestial.
Je mets l’extrémité en bouche, je le titille du bout de la langue et puis je le tète comme un veau tête le pis de sa mère…
Après un moment il parle, ouch! Quel organe! Je veux dire sa voix… enfin les deux, « C’est bien… mais on terminera ça une autre fois ».
Aaah? Bon!
« Je vais appeler, Rose, elle va t’expliquer ».
Je vous explique aussi, au cas où vous n’auriez jamais été dans un peep show.
Il y a une pièce entourée de cabines où des hommes (et parfois des femmes) mettent des pièces dans un monnayeur pour mater la fille qui se déshabille et s’exhibe. Quand on ne met plus de pièce, le volet descend.
Je vais dans la pièce qui sert de loge, il y a 3 filles, on se salue. C’est un peu froid, ben oui, je suis une concurrente.
Mes vêtements conviennent. Rose, la chef, me dit, « Tu te déshabilles, tu t’exhibe, et puis tu te masturbes… en gros tu les fais bander, c’est ce qui compte. » Et elle me fait entrer dans… la cage aux lions…
La première fois c’est assez impressionnant de voir tous ces yeux qui vous… déshabillent du regard. Je leur fait un beau strip tease… puis je me caresse les seins, je joue avec les bouts… Vous connaissez ça, je suis sûre que votre femme (ou votre petite amie) vous fait la même chose, quand elle a besoin d’argent pour aller aux soldes…
La scène tourne lentement, pour que les clients puissent nous voir sous toutes les coutures. Franchement, ça ne me déplait de faire ça, tous ces regards sur moi, c’est excitant… Je me couche sur le dos un talon sur une chaise, et je me caresse la chatte… J’écarte bien les lèvres avec deux doigts en V et je me caresse lentement… En principe, quand je fais ça, je ne mets jamais de salive sur mes doigts, car les sécrétions sont plus… euh… glissantes que la salive. Mais là, je mouille ma chatte de salive pour qu’elle soit toute luisante dans la lumière… J’entends les monnayeurs qui cliquettent, preuves de l’intérêt des clients.
Je vais jusqu’au bout! Je jouis vraiment, en gémissant, sous les regards lubriques des voyeurs qui se branlent eux aussi, j’imagine.
Vous savez, ça me plait le peep show, pourquoi j’ai été faire tout ce cinéma dans le squat?
Trois fois, je me suis branlée ce soir là…pfffff… faut de la santé! Bon, j’ai joui la première fois et puis j’ai joué à « oh oui!! c’est booon!! ». C’est artistique, avait dit Tom, faut jouer la comédie, sinon ce serait épuisant. Où ça devient moins artistique, c’est qu’entre les shows, il faut aller dans une petite pièce et rencontrer les clients qui le désirent. Là, c’est plus… euh… c’est moins artistique.
J’ai eu un client entre chaque shows.
Les clients ont payés pour me rencontrer et en plus ils me donnent un pourboire.
Enfin… les deux premiers m’ont donné un pourboire, le dernier… aussi… mais…lui… euh…
*voix d’Iris, « Putain! mia! Tu deviens aussi hésitante quand tu écris que quand tu parles, vas-y crache le morceau, quoi le dernier??? »
Voilà, voilà! Le dernier, c’est un homme d’une quarantaine d’années, grand et mince, dégarni, avec des cheveux blonds gras qu’il ramène sur le dessus de son crâne, des petites lunettes dorés et un costume bon marché avec des taches diverses…
Voilà je dis bien tout, hein?
*voix d’Iris, « Continue, espèce de gourde!! »
Oui, oui, et des lèvres minces, le type. Une allure de fonctionnaire de l’Allemagne de l’Est avant la réunification. Je me retrouve avec lui dans une petite pièce. Il y a juste un fauteuil dans lequel le client est assis et la fille devant lui ou à genoux.
Il me dit, sèchement, « Déshabille-toi »… Je n’ai qu’une jupe et un tee-shirt que j’ai remis après le show. « Tu as déjà sucé des bites ce soir? ». Pas très sympa, le type… euh… pas du tout, même. « Oui Monsieur, deux ». Il fait la grimace… »J’ai pas envie de mettre ma bite dans une bouche qui vient de servir… »
Je me dis, je l’envoie se faire foutre et je sors de la pièce…Mais, bon je ne veux plus de problèmes! Alors, je lui dis, « Vous voulez que j’aille me laver la bouche, Monsieur? ».
Le type me regarde d’un air dégoûté. « Non. Tu vas me lécher uniquement et ne pas mettre ma bite dans ta bouche. Tu comprends? ».
« Oui, Monsieur ». Je ne vois pas la différence, mais si c’est son truc…
« Tire la langue ». Il la manipule entre ses doigts, la pince, tire dessus, je fais « aie!! », enfin avec la langue tirée ça fait plutôt « ûûûûeee! »
Il la lâche, je la rentre et ferme la bouche. « Garde ta langue sortie!! »
Alors, je reste là, nue, à genoux en train de tirer la langue!
Il baisse son pantalon et sort d’un caleçon à poche kangourou pas très propre, un sexe pas propre du tout, blafard avec le gland très rouge. Pas lavé récemment…
« Tu as bien compris? Tu te contentes de lécher, je ne veux pas aller dans ta bouche. »
Alors j’ai léché…le gland, beurkkk!!… Il avait tendu l’index près de mon visage, pour bien me rappeler de ne pas mettre sa bite dans ma bouche de pipeuse!
Virevolter de la langue autour d’un gland, je fais ça bien, mais ne faire que ça c’est fatigant! Surtout pour l’arrière de la langue. Alors, au bout d’un moment j’ai léché plus mollement. Il n’a pas apprécié, « Plus vite! ». J’ai agité la langue le plus vite que je pouvais.
Quand il a senti qu’il était près de jouir, il m’a dit, « Tu vas tout avaler, sans la mettre dans ta bouche! ». J’ai pensé… je ne suis pas magicienne!!
Ça y est…il lâche tout! J’ai avalé le premier jet, puis le suivant… ensuite, du sperme a atterri sur mon menton et de là par terre… Quand il eu fini de jouir, il a pressé son sexe de la base vers le gland pour faire sortir quelques grosses gouttes de sperme dont il m’a barbouillé la bouche et le nez. Puis il a regardé, la flaque par terre et me l’a montré du pied, « Qu’est ce que c’est ça?? », comme si j’avais pissé sur le tapis.
« Je vais t’apprendre à obéir, tu vas lécher ça!! ». Il m’a prise par la nuque et m’a frotté le nez dans le sperme. « Lèche ». J’ai léché, le sperme et le parquet sale…
On a toqué à la porte. « Il reste 5 minutes, Monsieur ». Il répond « Oui, on a presque finit ».
Il a m’a montré la semelle de sa chaussure, « J’ai marché dedans, lèche!! ».
Il a redressé son pied en laissant le talon au sol. J’étais à 4 pattes, j’ai mis une joue contre le sol pour lécher le mouillé sur la semelle. « Lèche toute la semelle. » Il a redressé l’autre pied, « L’autre aussi ».
* voix d’Iris : « mia – lécheuse de semelles – ça ferait bien sur une carte de visite! » Elle rigole…
Oui, mais j’ai préféré ça à rester des heures en pénitence!!
J’ai léché l’autre semelle aussi, le visage entre le sol et la chaussure.
« Ça suffit ». Je me redresse, à genoux. J’ai un goût de… poussière dégueulasse en bouche!
Il prend un vieux porte feuilles de sa poche et en sors un petit billet. Je tends la main… C’est le pourboire! »
Mais, il ne me donne pas le billet mais le remet dans son porte feuilles en disant, « C’est ce que tu aurais eu, si tu avais tout avalé sans en mettre partout! ». Je lui shoote dans les couilles ou je fais profil bas?? Je… je…
*voix d’Iris, « MIA!!! »
Je lui dis, « Je ferai plus attention la prochaine fois, Monsieur. »
On sort. Le type me dit, « Dans ces conditions, je reviendrai et tu recevras, peut-être un pourboire! »
Je baisse les yeux, « Avec plaisir, Monsieur ».
Le patron a entendu. Il a entendu ce que m’a dit le type.
Il me dit de sa grosse voix, « Bon boulot, on t’engage ». Il est gentil… et impressionnant. Il me regarde attentivement, « Ça va?? »
« Oui, Monsieur »
« Le gars que tu viens d’avoir t’a ennuyée? »
Je rougis encore plus. « Euh… un peu, mais, vous avez entendu, il est satisfait. »
« Oui, j’ai entendu, mais il y a des filles qui se sont déjà plaintes de lui! Allez, on va te reconduire. »
Un des garçons de la boite m’amène en voiture jusqu’au squat.
Je suis rentrée avec une enveloppe : ma paye et mes pourboires.
On m’a fait la fête – le retour de la fille prodigue! – même ceux qui se foutaient de moi quand j’étais punie. Voilà, comment être populaire dans le monde moderne : ramener du pognon…
Et puis, tous ceux qui avait besoin d’argent viennent en demander à Tom : pour le dentiste, pour des nouvelles chaussures… Bref, tout l’argent a été distribué. Même plus de quoi m’acheter un paquet de petits ours en gomme de toutes les couleurs (mais les noirs, je vous les laisse!), les rares friandises que j’ai reçues étant petite…
Ce n’est pas à cause de ça que j’en ai eu marre de ce squat, mais on parlait de plus en plus des CRS qui « nettoyaient » les squats du quartier… et il parait qu’ils étaient…énergiques.
A suivre.
Ajouter un commentaire