Marika842010 – Octobre 2017
Série Marika – Ecarts de conduite – Scènes de vie
I. Préparatifs
Romain vient de passer le week-end à la villa…
Alice son ex, après un mois en maison de repos, joli mot pour désintoxication, a retrouvé son amie Laurence, elles partent en voyage en Italie…
« Et si on faisait pareil ? »
Nous nous regardons, les yeux dans les yeux…
– Tu dis Romain ? J’ai entendu… Voyage à 2 ?
– Sans portable, que nous 2, je te dois un voyage et des excuses, celui en camping-car de cet été est tombé à l’eau, heureusement Paul m’a sauvé la mise, etc…
– Oui… Et j’ai pu passer un été de rêve… Mais nous deux et où ?
– La Corse, 15 jours, avion, voiture de location, aventure et découverte, plages désertes, chants et guitares…
– Oh, oh !… Ça me tente… On pourra goûter aux spécialités locales comme d’habitude ?
– Mais sans restriction, nos esprits se rejoignent, je t’adore…
Allusion à nos frasques récréatives avec d’autres partenaires, des soirées épiques racontées dans mes aventures précédentes… Chacun s’accordant une liberté totale, permettant de nourrir nos libidos, nos désirs, nos fantasmes, sans complexe, le temps d’une soirée, plus si accord tacite.
Pour ces parenthèses coquines, nous décidons en commun et si nos critères de choix sont respectés (Personnes de bonne compagnie, hommes et femmes, attirance, éducation, niveau de vie, goûts communs, échanges sans lendemain, sexe intense, sain et sensuel, naturel entre adultes consentants selon l’expression…).
Les billets achetés, le programme jeté sur une feuille, griffonnée, quelques étapes désirées, des spots de rêve, des sorties en bateau, du Booking à gogo…
Et enfin quelques réservations d’hôtels, par principe et par sécurité.
Notre périple est prêt au terme de ces deux soirées qui se terminent dans ma chambre, et je retrouve enfin le Romain qui m’a séduite dans ma cuisine, en regardant nos moitiés respectives disparaître dans le jardin…
Il est doux, tendre, débarrassé d’Alice, qui bien qu’ayant été ma complice et que j’ai libéré de ses principes et initiée aux plaisirs lesbiens et au pluralisme, m’a pas mal dérangé dans ma relation avec son mari, jusqu’à le faire revenir et me laisser en plan avec mon camping-car en plein Sud-Ouest…
Névrosée, droguée, sous influence de personnes sans aucune moralité, à la limite de l’exploitation sexuelle, Romain l’a remise sur le droit chemin. Pendant que Paul volait à mon secours et comme Paul et moi c’est une tendre amitié post mariage, nous avons profité d’être devenus un couple libéré, échangiste et immoral parfois…
Bref, je jubile à l’idée de partir en avion, avec ce rêve qui devient réalité, la Corse que je ne connais pas…
Lui par contre m’a caché quelques adresses, juste susurrées…
Le départ dans une quinzaine, j’en profite pour m’occuper de moi, de mon corps, de mes cheveux, de ma peau. Le soleil, la mer, bien qu’habituée je prends les devants et me fait conseiller par une professionnelle de l’esthétique.
Choyée pendant deux après-midis, dégommée, défoliée, rajeunie, nouvelle coupe, nouvelle teinte, même moi je m’étonne…
Je me souris dans ma glace en pensant que j’ai bien fait de rester libre dans ma tête et dans mon corps…
Quelques visites en ville, une garde-robe adéquate, parfois osée, très tendance, très près du corps, très sexy…
Nouvelles valises aux normes aviation, hop, le tour est joué, le départ c’est demain…
II. Le départ
Romain me rejoint dès le matin, nous déjeunons chez moi, taxi, aéroport, une heure plus tard la côte se découpe devant nous.
Il a réservé une petite voiture découvrable, le temps et la température s’y prêtent…
Direction Ajaccio ville, les Sanguinaires, un trois étoiles en bord de mer…
La chambre est luxueuse, la salle de bains éclairée comme une salle de sport, un balcon terrasse, vue sur piscine et mer en arrière-plan à 30 mètres… Les îles Sanguinaires nous offrent leur écrin sur la droite et le port sur la gauche nous invite à découvrir la ville et ses secrets.
Nous restons quelques jours à profiter de ces trésors, découvrir l’arrière-pays, nous redécouvrir aussi…
Quelques jours plus tard…
La balade digestive est enivrante, l’eau de la piscine est douce, un bain de soleil puis hop je goûte celle de la mer vers 18 heures. Je suis folle de joie, plonge malgré mes boucles blondes, je redeviens petite fille jouant sur le sable, poursuivie par un Romain en folie…
Caresses, baisers, un nouveau bain met un terme à une poussée d’adrénaline, mais il me ratt**** et ses mains me soulèvent dans l’eau claire, s’insinuent sous les minces tissus protecteurs de ma pudeur, et nous sommes à deux doigts de le faire dans cette eau magique, savourant son attribut majeur d’une main pour garder mon équilibre…
Des plats typiques au dîner, civet de sanglier, poisson grillé, nous partageons, nous rions, Patrimonio, mon ami, nous accompagne tout au long du repas…
– Tu es fatiguée ?
– Non, un brin de toilette, une autre douche et un café, pour quoi faire ?
– Je connais un bar avec de la musique…
Je change de tenue, robe longue, décolletée évidement. Mes seins sortent presque de leurs écrins en dentelle, invitant ces messieurs à un regard en profondeur…
Pas de gêne sans plaisir, mais pas de plaisir sans gêne, je me couvre d’une étole pour le soir qui cache un peu de surface, mais délivre du rêve et de l’espoir…
Il a refermé la capote (sans allusion aucune), dans le parking privé de l’établissement de nuit…
Nous prenons place en bord de piste, servis par deux jeunes femmes aux cheveux longs et au regard noir de jalousie en estimant mon âge comparé à ma silhouette…
III. Au spectacle
Romain est radieux. Il les observe, regarde les clients, les clientes, les serveurs…
Champagne, et le spectacle commence…
Du rêve, des guitares, une ambiance corse, mêlée de sonorités plus exotiques, italiennes et espagnoles, des danseuses, et danseurs, des chants a capella, un feu d’artifice des sons délicieux envoûtants, possédants…
Je bois trop, on m’invite, on me drague, on me serre, je ris, parle, je cherche mon Romain aux bras d’une grande blonde, riant aux éclats… Je me mets à l’unisson, je choisis ce beau brun, au visage buriné, des traits marqués, un regard perçant… Il me guide, me serre, tango, paso-doble, puis des slows langoureux, intenses… Une voix s’élève soudain, un chant mélodieux, pur corse, une guitare, quelques notes, une plainte, mélodie connue, arrangée, un délice…
Il danse bien, m’accompagne, suit les notes, me parle de lui, me questionne…
Romain est aux bras d’une liane brune, très belle… Il suit mon regard, sa tête change…
– Ce bel homme est mon mari…
– Celui qui danse avec ma femme ?…
– Oui, Magdalena est irlandaise en fait, de mère corse… Nous sommes complémentaires et aimons ces chants, ces soirées où les influences se croisent. Nous sommes continentaux, mais venons régulièrement… Et vous ?
– Premier soir…
– Oh, on a de la chance de vous rencontrer, votre mari est très beau et semble distraire ma femme… Nous sommes ici pour nous amuser et donc nous avons des codes. Pourquoi se disputer ? Nous sommes libres, aimons être ensemble, et parfois mettons un peu de piment en transgressant les règles du mariage, nous les rendons élastiques…
– Je comprends, Romain et moi avons des passions communes, divorcés tous les deux, nous restons libres, à condition de préserver notre jardin commun…
– Nous sommes du même moule, s’amuser, mais en respectant notre union… Ça vous dirait de finir la soirée à la villa ?
– Ah ?
– Oui, on nous prête une magnifique villa… Magdalena est agent immobilier et connaît beaucoup de monde. De ce fait son métier la rapproche de l’élite parfois, et si elle y met du sien, un peu dans le même esprit que vous deux, elle crée des liens d’intérêt, des connaissances qui nous ouvrent les portes du luxe auquel nous ne pourrions prétendre… C’est très agréable, mais dangereux.
– C’est bien dit, mais j’ai peur… Romain n’a rien d’un richissime…
– Non, là, elle est simplement en train de le draguer pour voir ma réaction, il lui plait pour consommation personnelle, je la connais cela peut prendre fin à l’instant ou aller beaucoup plus loin…. Le monde qu’elle fréquente est tellement superficiel, détestable, hautain, que cela la repose d’avoir des contacts plus vrais, plus sains, et là elle se laisse porter par les lèvres de votre mari, elle frôle son corps, se laisse effleurer, parfois elle flirte gentiment, le temps d’un slow, parfois…
– Elle est belle, vous n’êtes pas jaloux ?
– Vous êtes jalouse de le voir rire avec cette belle brune ?
– Un peu si je ne fais que regarder… Vous n’êtes pas mal non plus, discutez avec aisance, vous avez un charme indéniable…
– Oui, décidément nous sommes du même monde… Nous recherchons le même but, les plaisirs de la vie…
– Vrai, le plaisir, l’évasion, d’autres préfèrent la télévision ou le cinéma…
Je craquerais bien…
Je regarde Romain, elle se fait liane contre lui, il est subjugué, elle insiste…
Elle est suspendue à son cou, collée contre lui, pourtant elle est grande…
– Je crois que Romain tombe dans son piège, pourtant il est exigeant…
– Elle va me dire selon notre code, par le geste suivant, si il est d’accord pour finir la soirée ensemble…
Leurs lèvres se joignent…
Je ressens l’excitation de Thierry, contre mon bas-ventre, il a vu sa femme embrasser un autre homme… Il me serre dans ses bras, comme le fait Romain avec Magdalena… Je fonds…
– Si on s’embrasse à notre tour, cela signifie que nous sommes d’accord aussi…
Je lui offre mes lèvres, le baiser est intense, long, et des papillons s’envolent autour de moi pendant ces quelques secondes…
– Vous acceptez alors ?
– J’accepte. J’ai envie de toi… Magdalena me plaît…
– Tu lui plais aussi, sinon, elle ne continuerait pas. Le sexe d’un autre homme seul ne l’intéresse pas, elle aime que l’on partage ces expériences, c’est notre accord…
– Et toi ?
– J’aime me retrouver aux bras d’une inconnue, j’aime voir Magdalena fondre pour un autre homme, le séduire, l’embrasser, j’aime aussi la voir se donner, jouir, j’aime quand elle le fait avec une autre femme…
– Prends-moi dans tes bras, je veux envoyer un message à Romain…
IV. Magdalena
Mais la musique s’arrête et le spectacle reprend… Nous regagnons nos places après un baiser furtif, Thierry m’indique un coin tranquille d’où on peut regarder tout en étant isolés…
Magdalena est sublime, ses yeux me font ciller, elle a un aplomb terrible, elle vient de flirter avec mon copain et me sourit en toute innocence, venant s’asseoir contre moi, cuisse contre cuisse…
Nous faisons connaissance, elle me parle de son métier, de ses déboires, des clients très conquérants, parfois odieux. Elle a déjà perdu des affaires pour cela. Elle a mis de l’eau dans son vin depuis Thierry qui a toute confiance en elle et avec qui elle est en osmose…
Si parfois elle couche, c’est pour gagner des affaires, puisqu’il faut en passer par là.
Il a accepté ce fait, ce n’est pas être trompé puisqu’il sait, c’est du commerce, il connaît son amour pour lui.
Il la réconforte lorsqu’elle rentre énervée, qu’elle s’enferme dans la salle de bains, prend une longue douche dans un silence absolu. Parfois il l’entend pleurer, honteuse, humiliée…
Il est son rocher, sa bouée, elle se ressource auprès de lui, et au matin, elle repart régénérée pour un autre contrat « normal »…
– C’est de la prostitution…
– Oui presque… Mais de haut vol, on parle de résidences de plusieurs millions et ma commission peut atteindre 500.000 euros… Je ne l’ai atteinte qu’une fois, on a acheté une villa à Cannes cette année-là pour plus d’un million d’euros… Je mets près d’un an pour mener ces grosses affaires à terme. Je me donne beaucoup de mal. Je paie de ma personne, mais maintenant j’ai mon réseau de clients, et de confrères… Là aussi je dois me battre, les sous-commissions sont légions et souvent en nature…
– Hommes ?
– Non, des femmes aussi, d’affaires, connues pour certaines, de vraies salopes lesbiennes, mais pas que, qui se donnent et prennent leur pied dans la domination, voire la dépravation… J’ai horreur de ça… Mais d’autres sont timides dans leur approche et c’est difficile de savoir ce qu’elles désirent en échange d’une remise…
– Oui, métier limite exploitation sexuelle…
– A ce niveau, oui, et avec nos patrons c’est pire, ils nous exploitent vraiment en nous dirigeant exprès vers les clients potentiellement demandeurs de faveurs intimes…
– Salauds…
– On s’y fait et on arrive à négocier, dès lors que notre CA devient important…
Ses yeux clairs me font vibrer tandis que les hommes ont les yeux rivés sur les jeunes danseuses aux formes aguichantes et aux voix charmeuses…
Elle me sourit souvent, regardant ma poitrine, mes formes… Sa main prend la mienne…
– On va se repoudrer ?
– OK…
Un peu d’eau, un peu de poudre, un brin de parfum et un raccord de rouge à lèvres effacé par Thierry…
– Tu es très désirable…
– Toi aussi…
– J’ai envie de te connaître…
– Moi aussi…
– Nous serons bien dans la voiture, viens…
Je la suis, la limousine est un salon… Mercedes de haut de gamme, époustouflant…
– Ce n’est pas la nôtre, mon client nous la met à disposition avec la villa…
– Tu fais quoi pour ça ?
– J’ai fait… Maintenant je récolte…
– Tu as dû passer du temps…
– Oui, près d’un an, mais ça en valait la peine, et puis entre nous, il n’était pas mal et très bon amant !
Se faire sauter pour obtenir des contrats, des nouveaux clients…
Pourquoi pas… Nous les femmes, dans notre majorité silencieuse, célibataires ou mariées, on le fait gratis…
Je ne me suis jamais forcée, j’ai toujours choisi et craqué en toute liberté…
Conne ? Sans doute, mais je ne dois rien à personne et on ne me doit rien… Je me sens libre…
Nous devisons jusqu’à ce que je prenne conscience que ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes, et qu’elle me fixe comme un chat fixe sa proie, en se rapprochant…
L’explosion est intense…
Baisers brûlants, caresses, je suis dénudée du haut, elle aussi et ses seins valent les miens… Pleins, aux aréoles brunies, les tétons pointés, excités par mes attouchements…
Les vitres teintées nous protègent des regards éventuels, les places arrière sont princières et elle s’installe entre mes cuisses pour découvrir mes trésors…
Je ne contrôle plus rien, sa langue m’emporte, m’entraîne, je me donne, je jouis, je râle…
Ses doigts prennent le relais, et mon volume augmente sensiblement, lui donnant une idée précise sur mon plaisir…
J’arrive à capter et caresser ses seins magnifiques, pleins, qui se balancent… Sa toison apparaît, je glisse une main, elle se tourne pour en profiter… Nous échangeons sans compter, en totale harmonie et ses râles emplissent le grand véhicule…
A mon tour de la faire jouir, entre ses cuisses écartelées, sa toison brune, soyeuse, que les hommes doivent adorer fouiller afin d’en trouver la porte…
Nous poursuivons entièrement nues, protégeant nos robes de soirée, nos deux culottes sur les dossiers des sièges avant…
Elle jouit en véritable lesbienne, nos sexes en ciseaux, plaqués l’un à l’autre, nos effluves se mélangeant.
Puis d’autres caresses, d’autres râles, une pénétration annale mutuelle discrète terminant nos ébats comme un feu d’artifice.
Le véhicule offre un espace conséquent que nous avons apprécié l’une et l’autre.
Assouvies par ce premier échange, nous nous habillons, non sans quelques caresses, gestes de tendresse, de remerciement…
S’ensuit un long baiser qui scelle notre amitié, la chaleur et la plénitude qu’elle dégage me font craquer, et je la serre longuement dans mes bras, étendue contre moi, savourant les formes de son corps, bouche contre bouche.
V. Ça se corse
Je reviens sur terre…
– Tu es magique Marika… Tu fais plus jeune que moi, tu es plus belle, épanouie, tu jouis comme une ado, et ton expérience m’a transportée au-delà de mes attentes…
– Je ne compte pas, j’aime le partage, la tendresse, je vis l’instant avec la personne, en la ressentant dans mes entrailles…
– Tu me plais… Tu es si naturelle, sensuelle, tu es absolue…
– Reste cette nuit, Thierry va craquer, je veux te partager avec lui, vous séduire, me donner à vous, comme tu viens de le faire avec moi… Romain est délicat, beau et doit maîtriser son sujet…
– Oh, oui, il le fait bien… Thierry aussi, car tu ne serais plus avec lui…
– Finement observé.
Nous regagnons notre table, enfin la seconde, mais nos hommes ont disparu…
– J’ai rarement ressenti ce que je ressens pour toi maintenant… Tu m’as envoûtée !
– Tu as souvent des relations lesbiennes ?
– En fait, non. Pas tant que ça… Tu as raison, le manque…
– Tu préfères les hommes au fond de toi…
– Sans doute que c’est complémentaire, mais je penche plus vers les hommes lorsque j’ai envie de faire l’amour… Et toi tu viens de me prouver le contraire… Quelle séance !…
– Je crois savoir où ils sont…
Elle m’entraîne au bar, puis discute avec le barman… Il fait un signe de tête, lève la main, indique une porte…
Salle de jeu… Clandestine, chaude, enfumée, à l’ancienne, des filles quasiment nues circulent et nos gigolos sont attablés… Nous dénotons avec nos robes longues, et nos poitrines serrées…
On se fait vite des amis ici…
– Vous cherchez ?
– On a trouvé… Merci…
– Marco… Pour vous servir…
– Si vous désirez varier les plaisirs… Vos hommes sont partis pour la nuit…
– Non ?
– Si…
– Vous proposez quoi ?
– Jeu ? Amusement ? Alcool ? Sexe ?
– Sexe ça consiste en quoi ?
– Tromper vos maris ou amants sans restriction…
– Au moins c’est clair… On a le choix ?
– Oui, homme ou femme, les deux, plus des objets, domination, soumission, fouet, sado-maso, exposition en public, sodomie…
– Je n’aime pas souffrir… Elle non plus…
– A plusieurs, blacks, femmes exotiques, lesbiennes, substances diverses…
– Ah, un peu d’exotisme avec du chit pour nous chauffer, un bon black chacune pour exploser, partouze en dessert, ça le fait ?
– Pardon ! Expertes ?
– Oui, toutes les deux, ensembles, une heure ou deux selon ambiance…
– OK, c’est parti… Chambre 22 au second. Boissons offertes, salle d’eau, etc… Le personnel sera là dans 10 minutes, vous avez le temps de vous préparer…
On se regarde… Elle y va fort non ?
– Oh, un divertissement que je t’offre. Je t’ai jugée apte à t’envoyer en l’air pour de bon, oublier le reste et jouir sans retenue…
– On vient de le faire…
– Mais là ce sont des pros… Essayons, je ne connais pas non plus…
Nous montons, découvrons la chambre, salle de bains de rêve, tout est propre, nous sommes servies, on prend une bonne douche, l’eau le fait du bien, le savon sent bon… On s’assied sur le lit, nues, nous échangeons deux caresses, trois baisers… On frappe, nous nous recouvrons d’un plaid…
Deux noires magnifiques dans les vingt ans se déshabillent et nous rejoignent et le plaid s’envole…
Une chacune… Des lianes, des sourires, des caresses, on soupire, on s’ouvre, on jouit doucement, expertes et perverses… On fume, on boit, c’est bon, on décolle, elles font l’amour ensemble, mise en bouche délicieuse, comme dans un rêve, avec calme, puis elles nous guident, nous donnant un maximum de plaisir, puis s’offrant à nos fantasmes, soumises, délicieuses…
Elles viennent nous sublimer à deux, chacune à notre tour, nous emportant dans un tourbillon…
Je jouis partout, seins, vagin, anus, les sons montent, se fondent, je crie de plaisir en suffoquant, orgasme violent, je retombe de mon nuage, enfumée, embrumée, vidée…
Magdalena s’envole, libérant des harmonies intenses, elle jouit autant que moi, de partout, en redemande, je viens l’assister, elle pleure de joie, explose d’un orgasme libérateur, elle retombe inanimée…
Elle dort contre moi, épuisée… Nous sommes seules…
J’ai soif, les substances ont explosé notre libido, j’ai soif de sexe…
Je ressens un manque dans mon ventre, un sexe masculin me ferait le plus grand bien maintenant, un sexe qui me pilonnerait…
Ça tombe bien, deux antillais vêtus de serviettes autour de la taille nous sourient…
Ils se présentent, s’allongent contre nous, plaisantent, nous mettent à l’aise, nous détendent… Magdalena la première se saisit d’un membre déjà prometteur, je prends le second dans ma main…
Elle le suce avec application arrivant à le mettre dans sa bouche au quart… Le reste est parcouru par sa langue jusqu’aux bourses…. Je l’imite, pas d’autre solutions, mais ils aiment notre fellation et nous continuons, ressentant les effets de ces caresses, et les premiers doigts qui nous pénètrent…
Puis ils nous bercent, nous écartèlent, nous dévorent, nous retournent, nous emportent, puis nous échangent…
Et cela recommence, des langues longues comme des doigts, des doigts farfouilleurs comme une langue, j’ai un premier orgasme, une montée en régime vers la jouissance…
Je le veux en moi ce sexe démoniaque…
Je m’écartèle au-dessus, la chatte en pleurs s’ouvre contre le gland, je minaude quelques secondes, mais je craque et m’empale comme une furie…
Que c’est bon !…
20 cm de plaisir que je fais coulisser en moi, experte du cheval d’arçon, reine du quinté, je couvre la distance et il m’arrête avant de passer la ligne…
Magdalena m’a suivie, même punition pour le sien, au bord de l’explosion…
Nous nous accordons quelques instants de tendresse dans leurs bras, bercées, caressées, embrassées, doigtées…
Il m’a prise centimètre après centimètre… Il emplit mon vagin, butant mon utérus et commence une ronde merveilleuse, pilonnant mon sexe rougeoyant…
Magdalena en est au même point, écartelée, offerte à son amant, elle le veut, le cherche, le trouve, explose, redemande un peu de rab…
Alors, devant cette liane brune au corps de rêve, le mien me délaisse et ils la prennent à deux, par devant et par derrière, elle les savoure en griffant les draps, puis vocalise comme jamais, une chatte en chaleur, baisée, rebaisée, sodomisée, puis ensemble, je m’accroupis, ma chatte sur sa bouche, ses mains sur mes seins, les miens sur les siens…
Que de sexe…
A mon tour de subir leurs assauts…
Je m’envole dans un nuage de ouate, explosée de partout, par ces deux bites énormes, tantôt l’un, tantôt l’autre, puis les deux, me pilonnant enfin comme je le rêvais…
2 fois 20 centimètres en moi, je jouis véritablement, vocalisant mes orgasmes, tremblante, comme en transe…
Le baiser de Magdalena me fait du bien, ses caresses aussi et des larmes de plaisir s’échappent de mes yeux…
Ils me prennent longuement, et explosent ensemble, me couvrant de sperme qu’elle se précipite pour lécher…
L’heure est largement passée, ils sont contents et rassasiés et nous complimentent pour notre ténacité, notre beauté, alliée à une expertise des choses de l’amour et du sexe…
Douche, serviettes, robes, nous ressortons pimpantes, assoiffées de jus, de fruit cette fois…
Nos gigolos n’ont pas bougé, la table est couverte de jetons devant eux…
Les hommes aux alentours nous dévisagent, porterait-on des traces de nos ébats sexuels ?…
Marco s’approche…
– Vous avez fait des étincelles avec nos amis blacks… Ils sont sur les rotules, les gazelles n’en parlons pas, elles veulent retourner en Guadeloupe en disant que le travail est trop dur ici…
– Expertes et tenaces…
– Ça me met l’eau à la bouche…
– Deux pour toi seul ? Tu vas mourir du cœur Marco…
Il nous devance, on se retrouve dans un bureau, canapé, simple confortable… Sa main farfouille, glisse, s’infiltre, soulève, nous déshabille, chacune en culotte…
Il est assis, son sexe pointé vers le ciel, il nous invite de part et d’autre…
Elle commence par le bas, je lui offre mes seins, ma bouche, ôte ma culotte et offre mon derrière… Il me prend dans la seconde qui suit, bien dur, bien long, bien profond…
Je jouis, elle me remplace, s’offre, lui ouvre son sexe, il va éjaculer de stupeur devant cette fille sublime qui vient de lui faire une fellation de roi et qui s’allie avec une sexagénaire belle comme une fille de trente ans…
Chacune à notre tour, on s’empale sur la queue tendue, puis les fesses en l’air on attend notre tour…
Le mien est venu, il me caresse, me pénètre, me possède en griffant mes hanches, comme un cheval fou, il va exploser !…
Mais non, il continue, comme un piston, me porte à un nouvel orgasme, Magdalena la perverse a glissé ses doigts dans mon fondement, ils me pénètrent avec délicatesse et tendresse, m’emportant dans d’autres vocalises, je jouis à en pleurer…
– Oh, quel pied ! Allez-y, faites-moi jouir encore et encore… Marco, baise-moi, mais n’oublie pas Magdalena … Elle en veut autant que moi…
– Oui, viens Marco, prends ma chatte, éclate-moi, j’aime les bites dures…
Puis c’est vers elle que se dirigent les vainqueurs, elle en prend plein la chatte, à grands coups de reins, il la tient par les épaules et les bras, la secoue, elle jouit à chaque pénétration, je m’immisce dans ce jeu et glisse mes doigts entre ses fesses… Son petit trou s’ouvre sans peine, je plonge un, puis deux doigts, elle pousse des cris de hyène, elle est sublime dans sa nudité, dans son abandon et son déchaînement et ses orgasmes s’enchaînent, attisant mon désir…
A la fin, épuisée d’avoir tout donné, elle s’affale pleine de sperme sur le visage…
– Oh vous me détruisez… Encore Marco, prends-moi… Toi aussi Marika…
– Arrêtez les filles, je suis hors-jeu, j’ai raté un virage pour la première fois de ma vie, vous êtes des mantes religieuses, des reines de la baise, des princesses du sexe, vous m’avez bluffé, quelle santé, surtout après votre séance avec mon personnel…
– Merci pour les compliments, mais il ne leur reste plus rien à nos maris, que faire ?
– Je peux offrir la même chose qu’avec vous, deux femmes sensuellement lesbiennes, puis une chacun, triées sur le volet… Ils ne sont pas gays…
– Non, ça risque de leur plaire…
– Avec Anita et son amie, je pense qu’ils rendront les armes avant la fin…
– Anita ?
– Une corse, mâtinée italienne, un volcan… On se l’arrache ici…
– Bon, mais et nous ?
– Bof, on peut regarder sans qu’ils nous voient ?
– Bien sûr. Je peux même faire revenir vos charmants partenaires antillais pour vous tenir compagnie…
– Nous pourrons rejoindre nos maris si le cœur nous en dit ?
– Oui, une salle spéciale, avec une baie vitrée pour mon public (pas d’enregistrement).
– Aïe !… Dommage de ne pas se revoir… On va se donner en spectacle alors ?
– Rien ne vous empêche de déclencher une caméra vous-même au moment opportun… Je vous montrerai.
– Marco tu es un artisan du sexe !
– Merci, mais je vous retourne le compliment mesdames. Je n’avais jamais rencontré de dames avec une telle prestance, deux ladies avec un corps de rêve, et un tel appétit, allant jusqu’à la voracité…
Ce fut programmé, la fin de la partie arrivait, ils allaient être conviés dans un salon, nous suivons Marco dans une bonbonnière, tout confort, une glace sans tain dans toute sa longueur…
J’ôte mes chaussures et me détends sur le sofa accueillant. Magdalena à mon côté se rafraîchit dans les toilettes attenantes. Elle me rejoint, fraîche et pimpante, ses yeux de chatte me font fondre…
– Tu vas bien, pas trop éprouvée par ces jeux olympiques ?
– Ah, oui, on a gagné, c’est l’essentiel…
– On s’est données…
– J’ai l’habitude, tu vois, un bon entraînement…
– Tu es magnifique à regarder et à entendre. Tu les domines, tu les pousses au maximum… Avec Thierry c’est pareil ?
– Bien non… Je me délecte, je fais durer, je prolonge… C’est plus profond dans les sentiments, je ressens son amour, il me donne sa tendresse. Je ne triche pas, je suis moi, sa femme, son épouse, sa maîtresse… Il peut tout me faire, tout et partout, dans toutes les positions, mais j’aime aussi le conduire, prendre mon pied sur lui, ressentir son sexe m’emporter, puis me donner pour qu’il continue jusqu’à l’orgasme…
Puis de la tendresse encore et recommencer lentement, doucement, me laisser posséder de nouveau, comme il veut, tendre ou macho, me violenter, me baiser debout ou sur une table… J’aime jouir de lui, sentir sa semence envahir mes entrailles, ou gicler sur mon ventre ou mon visage, la recueillir dans ma bouche, lécher le sexe repus…
– Bien dis-donc, tu me fais un roman… Je suis comme toi, j’aime posséder, onduler avec mon bassin sur son sexe, prendre mes seins à pleines mains, jouir sans cesse, à chaque pénétration plus puissante, en ressentir les effets dans mon ventre, être inondée, déclencher des bruits de succion, puis m’offrir à lui, ouverte, comme toi, dans toutes les positions pourvu que je ressente sa fougue m’emporter sur mon nuage et vibrer jusqu’à crier mon plaisir, ma jouissance, jusqu’à l’orgasme, jusqu’à ma soumission totale…
Sa bouche est douce, tendre, sa salive parfumée, ses mains glissent sur mon corps, entre mes cuisses…
Oui, nous sommes pareilles, deux femmes sensuelles, sexuelles, aimant ce partage, cette satisfaction qu’apporte une relation consentie et dont le partenaire nous est proche, nous aime, nous convoite et nous désire dans le même esprit que nous…
Nous partageons ce plaisir très féminin, très secret, cette attirance vers une autre femme, capter son regard, lire son désir, se rapprocher, s’effleurer, s’offrir, s’étreindre, se partager, se donner, s’ouvrir aux caresses, la guider, jouir sans retenue… Puis rendre… Rendre et partager ces moments, tendresse, intimité, secret, consoler, écouter, pleurer de bonheur…
Elle devance mes gestes, reprend mes pensées, s’offre à son tour…
Le rideau se lève, la pièce est la même que la nôtre, deux jeunes femmes entrent…
Danse, caresses, baisers, dénuement, fellation, cunnilingus, elles se laissent caresser sans compter, provocantes, lianes, traîtresses, s’offrant aux mains, aux langues, s’ouvrant pour être dévorées par nos monstres machos…
L’une sur le sofa, l’autre debout, une cuisse relevée, le pied sur un tabouret… Fellation consommée…
Elles se libèrent, se séparent de leurs amants, se rejoignent, se caressent puis se donnent en spectacle au milieu du canapé, figures libres, consenties, léchage, partage, sodomie, tendresse…
Elles se donnent à fond dans ces débordements lesbiens, sexe contre sexe, doigtage, fistage, sonorités aiguës, plaintes et soupirs, tendresse, domination, soumission, orgasme…
Puis elles viennent quémander le mâle… Elles les invitent, leur offrent leurs atours, se donnent en conscience, prennent leur temps, guident leurs amants, jusqu’à s’offrir enfin, l’une conquérante amazone, l’autre soumise écartelée…
Elles jouissent dès les premiers assauts, puis leurs compagnons les portent vers le plaisir, tendres, parfois conquérants, elles se laissent conduire sans tricher, prises par le jeu, changent de partenaire, recommencent à les goûter, saliver, se laisser emporter, se laisser posséder par un autre, délirer de plaisir, jouir… Jouir… Jouir…
Je coule béate, tandis qu’elle se masturbe depuis quelques minutes, je prends le relais, on change de position, le désir est trop intense, un soixante-neuf, jusqu’à la jouissance, jusqu’à l’orgasme vaginal, trempées de sueur, épuisées par ce combat…
Ils les possèdent toujours quand notre porte s’ouvre et nos antillais se glissent contre nous et nous partagent…
J’en avais besoin, voir mon Romain ahaner sur cette jeunesse, Thierry dont je peux enfin savourer des yeux l’anatomie, les caresses de Magdalena, commençaient à me rendre folle de désir…
Après un long baiser, un léchage fortement apprécié, il investit ma chatte, pousse, m’introduit et je bêle bêtement, sans attendre, donnant immédiatement le LA à ma complice…
Le long pénis décalotté s’approche doucement des poils soyeux, glisse lentement cherchant sa voie, puis au fond de la vallée, trouve la grotte inondée qui se dévoile, l’entrée gorgée de sang si excitée qu’elle se soulève son bassin vers lui, attendant son bon vouloir…
Le gland passe la porte, elle crie, un petit cri de surprise et il commence sa lente exploration, cette montée vers le plaisir, lente parfois, parfois plus hard, qui la contraint à gémir, ivresse des sens, jusqu’à se contorsionner pour mieux le ressentir en elle et provoquer l’orgasme salvateur…
Je gémis, soupire, me donne aussi, l’attire, le veut encore et encore…
Il grossit en moi, et je perds la notion du temps, n’entends plus les gémissements de mon amie, ses envolées lyriques… Je me concentre sur ce sexe qui se faufile, je soulève mon bassin, relève mes cuisses…
Il est en moi, niché dans mon intimité, savourant mon fourreau, prenant un temps de repos…
Je serre mon vagin, il se réveille, grommelle, s’enfonce de plus belle en rageant…
– Oh, oui… Prends-moi comme une chienne… Ton sexe est si gros que je jouis de le sentir…
– Moi aussi il me prend, je vais jouir, je le sens m’emporter, qu’il est gros, qu’il est bon… Oui ! Oh !… Heu… Heu… Heu… Viens !…
Deux magnifiques tigresses se faisant enfourcher par deux colosses de couleur aux verges immenses devant une baie vitrée, en regardant leurs amis et maris posséder sans réserve deux inconnues, nous rendant la monnaie de nos pièces…
Que de sperme, que de sexe, sauvage, limite viol, mais consenti, ils les emportent, les échangent, les prennent à deux, un devant, un derrière, dans le vagin ou chacun son orifice… Ils les détruisent, les chevauchent, rechangent encore, elle qui se croyait sauvée…
Mais non, écartelée, pénétrée, sodomisée, ils la portent à crier son plaisir jusqu’à s’effondrer contre eux, épuisée, pantelante et hagarde dans les bras de son amie…
Magdalena n’en peut plus, elle appuie sur le bouton magique et la baie vitrée s’ouvre…
Les deux ensembles ouvrent de grands yeux ronds, ébahis, surpris en pleine activité…
– A nous maintenant, venez nous prendre aussi, venez nous emporter comme vous venez de le faire ! Baisez-nous, sans réserve, devant nos amants d’un soir… Partagez-nous, offrez-leur vos amies, faisons l’amour sans réserve…
– Oui, viens Romain, fais-moi jouir comme cela aussi, avec Thierry, on vous a vu les liquéfier, les anéantir, elles n’en pouvaient plus sous vos assauts conjugués…
Oui, on vous veut ensemble, inventifs et pervers, nous soumettant vos fantasmes, nous emmenant dans un délire passionné…
La nuit n’est pas terminée et après un moment de récupération alcoolisée pour certains et certaines, les deux jeunes femmes viennent nous donner un aperçu de leur talent en nous prenant chacune dans leurs griffes et nous portant vers de nouveaux horizons…
Caressées, suppliciées, pénétrées par nos maris, subjuguées, Magdalena appuyée contre la table, prise par un Romain en furie, la pénétrant avec fougue, aidée ensuite puis remplacé par nos deux antillais…
La fin est mémorable, enchevêtrés, suçant et léchant ce qui se présente, je suis prise par 4 hommes à la limite du viol, écartelée, sodomisée, envaginée par deux sexes en même temps, je bois, je fume, je me perds dans de nouvelles brumes ressentant à peine mes partenaires me porter aux nues de la perversion, catin et femme, maîtresse et salope, lesbienne et amante…
Les deux jeunes femmes s’avèrent des perverses de première, lesbiennes patentées, aimant le sexe avant l’argent, car elles ne comptent plus les coups de bite, le nombre de fellations, et participent autant que nous à l’ambiance sonore, nous délivrant de cris stridents pour l’une, et de délicieuses mélodies jusqu’à tomber d’épuisement…
Je surprends Marco à la porte, il annonce la fermeture prochaine de l’établissement, il est près de six heures du matin… Nous sommes là depuis près de quatre heures… Quelle séance !
Nous nous rhabillons, enfin pour le mieux… Sans culotte, le maquillage restauré à la hâte, les yeux cernés, le regard vague, je m’appuie sur Romain. Magdalena est aussi sublime, un sein presque évadé, les cheveux en bataille, se peignant avec difficulté, puis y renonçant… Nous buvons café, alcool, mangeons aussi beaucoup, viennoiseries fraîchement cuites, thé, chocolat, champagne…
Marco vient nous embrasser, Thierry a réglé l’addition, il nous offre tout, et nous invite à finir chez eux, enfin dans la villa et passer une journée de repos…
La luxueuse voiture nous berce, je m’endors sur l’épaule de Magdalena, Romain est devant. Le portail s’ouvre par magie, et nos hôtes nous guident vers une pièce immense, juste faite pour accueillir des orgies…
L’eau de la piscine me fait du bien, douce, tempérée, un plaisir et ma nudité intégrale ne gêne personne, Magdalena a donné l’exemple, plongeant nue dans les ondes limpides, devant la large baise vitrée de cette chambre d’amis (au pluriel)…
Le soleil se lève, nous on se couche, tous les quatre dans cet immense structure carrée, dotée de coussins, de soie, matelas à eau, climatisé…
Lorsque je reprends vie, Romain est en train d’embrasser Magdalena, Thierry n’est plus là…
Je les regarde, elle se fait chatte, il la caresse, caresse ses seins, penche la tête et joue avec les tétons qui durcissent et grossissent excités…
La coquine en a envie encore !…
Il s’allonge sur elle, elle écarte les cuisses et je comprends qu’il la possède lorsqu’elle ferme les yeux et gémit doucement en soupirant de plaisir…
Je me tourne vers eux, cela ne change rien, ils me sourient, Romain lui fait l’amour doucement, tendrement, elle a passé ses mains autour de son cou et savoure son coït…
Je me mets à couler de désir, insatiable, mon sexe s’ouvre, ma chatte coule, ma main s’y glisse, je me caresse, et mon bourgeon éclot, je l’affole un instant, Magdalena soupire, gémit, bouge de plus en plus, tournée vers Romain et moi, Thierry s’est glissé derrière elle, et la sodomise…
Elle jouit…
Ivre de caresses, portée de nouveau vers l’orgasme double, pénétrée, les seins malaxés, je monte sur Romain pour lui donner un baiser de feu…
Romain la délaisse et me possède d’un seul coup, écartelée et me donne du plaisir, malgré tout ce que j’ai vécu, et je jouis lorsque sa semence se répand en moi.
Que c’est gentil, il est un ange…
Magdalena s’envole aussi, elle s’offre à son mari, se laisse prendre jusqu’au bout du bout, sodomisée, envoûtante dans ses vocalises divines…
Thierry vient un peu plus tard, et me prend comme elle, cuisses repliées, anus dilaté, chatte ouverte par mes assauts précédents. Je gémis, elle me regarde, m’embrasse en sentant son mari déverser ses ultimes gouttes de semence…
Nous sombrons jusqu’au soir, vidés, sans force.
Je prends une douche fraîche, puis un bain dans la piscine, collée à ma nouvelle amie, ventre contre ventre dans un concert de sonorités variées, nous jouissons de l’autre, je me retrouve insidieusement masturbée, ses doigts sur mon clito déjà malmené, le sien, presque sorti, décollé, énorme, niché dans sa toison brune…
L’effleurer la fait feuler de plaisir, elle me rend mes caresses sous l’eau, nous restons l’une contre l’autre, debout contre la margelle, embrassées, lovées comme deux amantes, invisibles de nos hommes…
VI. La Fin
La fin est déchirante…
Le départ est pour demain matin, nous sommes restés 5 jours chez eux, partageant tout, sans réserve, en toute liberté…
Nous sommes allés prendre nos affaires à notre hôtel dès le premier jour, dans le but de pouvoir nous changer pour sortir, Thierry a tenu à ce que je conduise le luxueux véhicule, et comme nous n’étions que tous les deux, l’après-midi fut torride… Le passage à l’hôtel surtout…
J’ai mis du temps à boucler nos valises…
Si la femme de chambre n’avait eu que peu de travail avant notre départ, cette fois, elle en aura…
Le lit est défait complétement, les draps froissés, arrachés à force d’être griffés.
Il m’a embrassée parce que j’ai senti une envie irraisonnée de le provoquer par mon regard et mon attitude, penchée sur les valises, cuisses largement ouvertes.
Protégés d’autres regards dans cette chambre intime, cela lui a plu de bondir pour me prendre dans ses bras, me coucher sans précaution et me faire l’amour, et je pense qu’au fond de moi, j’avais besoin de me couper de mon couple, pour provoquer une relation amoureuse avec Thierry…
Ce genre de passion vous prend d’un coup et vous emporte, cette envie soudaine de recevoir son amour, rien que nous deux…
Le temps passait trop vite, j’aurais aimé continuer à jouir entre ses bras, amante passionnée, jusqu’aux orgasmes que j’ai ressentis dans mon abandon total.
J’ai éprouvé autre chose de nouveau avec lui, que je m’interdisais, un sentiment au-delà du sexe, une entente si étroite que je me substituais à Magdalena, et devenais amoureuse.
Oui, j’ai eu envie de lui à l’instant où j’ai pénétré dans cette chambre, ce cocon protecteur. Nous nous sommes regardés, je venais de boucler nos valises…
Un regard, des papillons, chacun fait la distance qui nous sépare et c’est l’explosion de nos hormones, une libération, une excitation frénétique, comme irréelle.
Longuement caressée, sublimée par une nudité complète, j’ai commencé à vibrer dès le premier attouchement, comme une collégienne, me sentant fautive de tromper mon ami… Mais il devait en être au même point, les relations étroites que nous avons eues pendant notre soirée publique puis à la villa, nous ont porté vers un autre désir, où certains sentiments ont eu le temps de se glisser…
Papillons de toutes les couleurs, ventre qui me fait mal, sexe qui coule de désir, puis cette libération d’un acte consenti et partagé… Une ivresse des sens rare qui pousse à une relation absolue… L’amour est à la porte…
Thierry m’a prise, conquise, sans pluralité, dans un silence absolu, où seules nos propres échos pouvaient retentir…
J’ai fermé les yeux au moment fatidique après l’avoir longuement repoussé, j’ai griffé les draps sous son joug final, partageant ce moment merveilleux de la délivrance et de l’extase entre deux amants…
Pelotonnée contre lui, ouverte, sa semence honteusement répandue sur notre couche, je n’ai de cesse que de recommencer…
Mes premiers frémissements redonnant de la vigueur à son membre, je l’ai tant dorloté qu’il a retrouvé sa forme antérieure…
Je me suis appliquée pour le récompenser, et jusqu’à ce qu’il demande grâce et me prenne en amant conquérant, j’ai profité de lui avec toute ma tendresse et ma féminité, échangeant merveilleusement dans ce renouveau sexuel…
Autres feulements, gémissements, je l’ai même griffé à l’épaule, réflexe félin, lorsqu’il s’est libéré en moi, à bout de forces en ahanant son plaisir…
Ce fut le dernier baiser que j’ai échangé dans cette parenthèse, nos papillons se sont envolés ensemble, j’ai versé quelques larmes de bonheur, réaction féminine à ma libido, dans le clair-obscur de notre nid d’amour…
J’ai ramené la voiture à bon port. Il était bien tard en cette fin de journée, c’est le plus long et le plus profond acte d’amour que j’ai eu, depuis ma séparation avec Paul, six ans déjà…
Nos échanges devinrent alors plus intimes encore.
Magdalena me donna une leçon de féminité dans la nuit qui suivi, m’avouant sans détour qu’ils avaient abusé de notre absence et s’étaient frénétiquement embrassés, pris de folie, et s’étaient donnés l’un à l’autre dans un élan passionnel dans l’intimité de sa chambre conjugale, premier acte de cette nature…
Une frénésie qui dura jusqu’à notre retour, faisant l’amour comme deux amants, elle s’était libérée de toute pression dans cette intimité, comme nous… Elle ajouta avoir connu un orgasme d’une telle intensité qu’elle avait crié, à moitié évanouie et qu’elle mit un certain temps à reprendre ses esprits.
Elle venait de connaître un véritable élan passionnel envers Romain et elle s’était donnée à lui sans retenue et sans calcul, juste par amour, sentiment et comportement qu’elle réservait pour Thierry. Mais là, elle ne réfléchissait plus, comme guidée par une force maligne vers le plaisir et l’extase. Instants merveilleux d’intensité et de don de soi, acte rarement égalé, partage d’une infinie tendresse et de complicité entre eux, comme si leur aventure allait continuer…
Je lui racontais ma partie, sans rien omettre, elle écouta jusqu’au bout, et on s’embrassa, rivées dans le même désir fusionnel… La nuit fut courte, entre ses bras, elle me jura que je pouvais être tranquille pour mon couple, mais qu’elle recommencerait si une autre occasion se présentait à eux, et je lui certifiais la même chose…
Adorable libertine, aimant l’amour et le sexe, mais à trop le faire sans sentiment, on en perd la valeur.
Ces instants avec un partenaire ami, après avoir pris du plaisir dans un échange pluriel, la force de l’Amour nous a submergé et nous avons tous les quatre connus un véritable coup de foudre, d’une sensualité et d’une force rare, avec un besoin de se rapprocher de notre partenaire au point d’en tomber amoureux…
Oui, c’est de l’amour que j’ai ressenti au fond de cette chambre et qui m’a poussée à m’offrir à Thierry.
Magdalena a fondu entre les bras de Romain, ivre d’un désir nouveau pour elle, besoin de se donner simplement, avec tendresse, et qu’on la prenne par passion et non par désir.
Nous venions de connaître la limite de l’échangisme, qui a force de le pratiquer comme un divertissement, comme un sport ou une distraction, nous a contraint à l’acte originel, dans une relation normale entre deux êtres qui s’apprécient, s’aimer à en perdre la tête…
La Mercedes nous mena à l’aéroport, le cœur déchiré, les yeux tristes, visage fermé…
Plus tard, en repensant à ces moments et à Thierry, je ressentis un manque, comme s’il avait laissé son empreinte dans ma vie amoureuse, au même titre que mes compagnons de vie…
Belle réalité, quand j’appris que Romain, qui se décida un jour à m’en parler librement, ressentait la même chose pour Magdalena, comme un amour déçu…
Ce soir-là, il pulvérisa son record, m’envoyant plus haut que le ciel, déchirant les nuages pour y retrouver tous mes amants éperdus, luttant toute la nuit pour m’en libérer…
Au matin, j’étais gaie et amoureuse sans partage, délivrée de Thierry et Magdalena, pensant aux prochaines vacances…
FIN
Marika842010
07 Octobre 2017
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