Le lendemain, nous avons pris l’autoroute aux alentours de 15 heures. Il faisait très beau et Marie avait essayé je ne sais combien de tenues différentes avant de se décider pour un débardeur très échancré, couleur argile, une jupe courte, blanche, et des tennis. Elle ne portait pas de soutien-gorge, mais une culotte en revanche, blanche et complètement transparente. Dessous on voyait sa chatte épilée.
L’aire de repos ne disposait que d’un bloc sanitaire et d’une dizaine de tables et de bancs dispersés entre des arbres et des bosquets. A notre arrivée, il y avait un poids lourd, deux motos et six ou sept voitures garées çà et là sur le périmètre. J’ai stationné la voiture et nous sommes sortis. On avait emmené des bières fraîches et j’en ai ouvert deux après qu’on eut choisi une table où s’asseoir, à une vingtaine de mètres du bloc sanitaire.
Au moins dix fois dans le courant de la matinée nous nous étions demandé mutuellement si nous avions toujours envie d’aller au bout de notre idée de la veille, à savoir : se faire mater par un inconnu.
A chaque fois, la réponse avait été positive et enthousiaste. L’envie était intacte, tant pour Marie que pour moi.
Marie s’assit au bout d’un banc, en face de moi, et, de temps en temps, j’apercevais un de ses tétons. Elle avait parfaitement étudié sa tenue et elle savait quels mouvements elle devait faire pour qu’on sache clairement qu’elle avait les seins à l’air sous son débardeur et qu’elle portait une culotte blanche et transparente. Elle avait fait plein d’essais dans le miroir de la chambre, toute seule, puis en ma présence. J’avais bandé en la voyant.
Elle prit une gorgée de bière, rajusta ses lunettes de soleil et, tout en suivant des yeux un couple de retraités qui sortaient des sanitaires, elle me dit :
« Il n’y a pas grand monde… »
« Patience, dis-je.
Les retraités regagnèrent leur voiture, puis s’en allèrent.
Le poids lourd démarra sans tarder à son tour, puis quitta l’aire de repos en rugissant. Il nous fallut patienter un bon quart d’heure pour qu’une proie potentielle se présente. Il s’agissait d’un homme seul qui sortit d’une voiture noire venue se garer non loin de nous. Il avait une bonne cinquantaine et il nous adressa un bref regard tandis qu’il se dirigeait vers les toilettes.
Je demandai à Marie :
« Qu’est-ce que tu en penses ? »
« Ça pourrait le faire, dit-elle avant de prendre une gorgée de bière. Mais il faudrait qu’il regarde plus longtemps dans notre direction quand il ressortira des toilettes. »
« Que verra-t-il s’il le fait ? »
Elle reposa sa canette sur la table :
« Un couple d’une trentaine d’années, dont la nana a les cuisses un peu ouvertes. On voit sa culotte transparente, puis ses petits nichons au moment où elle se penche en avant pour chercher quelque chose dans son sac à main. »
« Salope. »
« Dis-le-moi encore. »
« Espèce de salope. »
Elle sourit, puis reprit une gorgée en lorgnant vers moi derrière ses lunettes de soleil qui lui faisaient de grands yeux de mouche.
Le type ressortit une minute plus tard et je vis Marie prendre la position qu’elle venait de me décrire. Elle se pencha en avant et je vis ses seins, mais je ne pouvais pas voir ses cuisses en revanche, à cause de la table qui nous séparait. Et le type se tourna vers elle. Un court instant d’abord, puis un peu plus longtemps. Je crus qu’il allait s’arrêter, mais il continua de marcher vers sa voiture. Marie se redressa alors en disant :
« Et merde… »
« Ouais, dis-je. Il te plaisait ? »
« Non, dit-elle. Je m’en fiche, je veux juste me faire mater. »
Le type ouvrit sa portière en nous regardant, mais il ne monta pas. Il se pencha juste dans l’habitacle, puis se redressa et alluma une cigarette. Ensuite, il mit des lunettes de soleil et referma sa portière.
« Il ne repart pas, dis-je à Marie. »
« J’ai vu. »
L’homme avait à peu près ma taille et ses cheveux étaient gris. Il resta adossé à sa voiture pendant une courte minute, puis on le vit revenir vers les sanitaires. A cause de ses lunettes opaques, il était difficile d’affirmer qu’il regardait dans notre direction. Mais Marie dut miser sur le fait que c’était le cas, car je la vis se pencher de nouveau en avant et gratter dans son sac.
Ses seins étaient coniques et fermes, dotés de larges aréoles. Je les voyais très bien d’où je me trouvais, et l’homme aussi, probablement. Ses seins et sa chatte en transparence.
Parvenu à cinq mètres des sanitaires, il s’arrêta et tira sur sa cigarette en s’efforçant de n’avoir l’air de rien. Marie fouillait toujours dans son sac et moi j’essayais de ne pas sourire en l’observant.
Je bandais.
Un inconnu voyait les nichons de ma nana, et ça m’excitait terriblement. J’avais redouté l’inverse. J’avais craint de ne plus en avoir envie au moment venu. De sentir une fichue jalousie monter en moi et de dire à Marie : planque tes nichons, on s’en va d’ici tout de suite.
Mais je bandais.
Et le type se décida à venir vers nous.
Marie se redressa et prit sa canette de bière.
Moi aussi.
Quand il fut à trois mètres de notre table, le type nous salua et dit :
« Vous êtes en vacances ? »
C’est moi qui répondis :
« Pas encore. On n’habite pas très loin d’ici. On est venu boire une petite bière au soleil. Et vous, vous venez d’où ? »
« De Charente. Je vais à Lyon pour voir ma fille. Je m’appelle Jacques. »
« Antoine, dis-je. Ma compagne, c’est Marie. »
Il inclina la tête vers Marie, puis revint à moi en disant :
« Pour boire une petite bière au soleil, personnellement j’aurais choisi un autre endroit qu’une aire d’autoroute. Un parc public, par exemple. »
« C’est vrai, dis-je. Mais on aime bien cet endroit. On s’y est arrêté il y a quelques mois de ça, et on avait trouvé l’endroit sympathique. Voulez-vous une petite bière ? »
« Ce ne serait pas raisonnable, j’ai de la route à faire. »
C’est ce moment que Marie choisit pour intervenir :
« Il vous suffira d’attendre un peu pour reprendre le volant, le temps que l’alcool se dissipe, dit-elle en tendant une canette à l’homme. Elles ne sont pas très fortes de toute façon. »
L’homme la remercia et prit la canette. Il la décapsula et la leva vers nous en disant :
« C’est très gentil à vous. »
Puis il prit une gorgée, et j’en profitai pour échanger un regard complice avec Marie. Ses seins pointus tendaient le tissu de son débardeur, et je me demandais si l’homme voyait ses cuisses d’où il était. Pour ma part, je ne les voyais pas. La moitié du spectacle m’échappait peut-être, mais une chose était certaine : il avait de nouveau vu ses nichons quand elle s’était penchée pour chercher une bière.
Je bandais toujours.
Et je sentis qu’il était temps de passer la vitesse supérieure.
Alors je levai les yeux vers l’inconnu et lui dis :
« Elle vous plait ? »
Il me regarda et répondit :
« Oui, elle est fraîche, ça fait du bien. »
« Je ne parlais pas de la bière, je parlais de ma compagne. »
Il se tourna un court instant vers Marie, puis il revint à moi et se racla la gorge avant de répondre :
« Elle est charmante. »
J’échangeai un regard avec Marie, puis repris :
« Ça vous plairait de la voir ? »
Il répondit aussitôt :
« Je la vois déjà bien. »
« Oui, dis-je, mais vous pouvez la voir encore mieux. Il suffit de le dire et on peut aller dans un endroit plus discret, tous les trois. »
Il regarda de nouveau Marie, son visage, son torse, puis prit une longue gorgée de bière et répondit :
« Je vous suis. »
On se leva sans attendre.
On marcha en direction de la lisière de l’aire de repos, vers l’endroit où, quelques mois auparavant, Marie et moi nous étions faits surprendre en train de baiser par un type qui avait à peu près l’âge de celui-ci. On s’était rhabillés vite fait, mais là les choses allaient se passer différemment.
Marie marchait devant nous et je matais son cul. Sa jupe courte ondulait sur les courbes de ses fesses et je crevais d’impatience.
Je me répétais : salope.
Et je bandais plus que jamais.
L’homme matait vraisemblablement son cul aussi, mais c’était difficile à dire à cause des lunettes de soleil.
Nous avons franchi des bosquets, puis on s’est retrouvés dans un sous-bois de boulots parsemé de fleurs mauves et blanches. Nous avons suivi Marie sur quelques mètres encore, puis elle s’est arrêtée et s’est tournée vers nous en disant :
« Ici, j’aime bien. »
Je me suis tourné vers l’homme et je lui ai dit :
« Ça vous convient ? »
Il a hoché la tête, puis nous avons vu Marie ôter son débardeur. L’homme la fixait du regard et je n’ai rien ajouté. Elle s’est retrouvée les seins à l’air devant nous, puis elle a défait la fermeture de sa jupe qui a glissé le long de ses jambes. Sous sa culotte, on devinait clairement sa chatte épilée.
J’ai attendu qu’elle l’enlève et se retrouve complètement à poil pour dire à l’homme :
« Demandez-lui ce qu’elle veut. »
Il a alors dit à Marie :
« Que voulez-vous ? »
Marie a répondu :
« Me faire toucher par un inconnu devant mon mec. »
Nous y étions.
Ce type voyait la chatte et les nichons de ma compagne. Nous ne l’avions jamais vu auparavant, et on ne le recroiserait sans doute jamais. C’est ce que nous avions souhaité, la veille. Que Marie s’exhibe devant un inconnu, puis qu’elle se fasse toucher sous mes yeux.
L’homme m’a regardé rapidement, puis il s’est avancé vers Marie.
Il lui a d’abord touché une épaule, puis la taille.
Il s’est ensuite tourné vers moi en disant :
« Vous allez vous contenter de regarder ? »
« Oui, dis-je. En me masturbant, si ça ne vous dérange pas. »
J’ai alors sorti ma queue, et l’homme s’est détourné. Il a tripoté le sein gauche de Marie, puis sa fesse droite. J’ai saisi ma queue qui était raide, puis ils se sont embrassés sur la bouche, avec la langue.
Et je me suis déplacé pour mieux voir.
Pour tout voir.
Ma nana qui roulait une pelle à un homme qui avait à peu près l’âge de son père.
Les doigts de cet homme qui lui touchait le cul et qui ne tarda pas à sortir sa bite qui était raide aussi.
Ma nana se mettre accroupie, cuisses écartées, pour passer sa langue sur la fente du gland de cet inconnu qui lui caressa tour à tour les cheveux et le bout des seins.
Salope.
Ma nana qui se mit à sucer une bite sous mes yeux, délicatement, sans me regarder, et à palper des couilles qui n’étaient pas les miennes.
Et ses mains étrangères qui malaxaient ses seins si tendres.
Et ses cuisses écartées.
Sa moule de salope.
L’inconnu qui finit par défaire son pantalon et son caleçon, tandis que ma nana se couche sur le dos au milieu des fleurs jaunes, pour écarter les cuisses et se masturber en attendant que le type approche sa queue de sa moule de petite pute. Puis qu’il l’enfile du premier coup.
L’enfoiré.
Ma nana et un homme d’environ cinquante-cinq ans qui se roulent des pelles pendant qu’une queue fait des va-et-vient dans sa chatte.
Et ma bite qui était plus dure qu’un caillou.
Ma nana qui n’a pas eu un seul regard pour moi le long de ces minutes.
Pas un seul.
Espèce de salope.
J’ai tout gardé en tête. Le moindre détail. J’y repense souvent.
Cet homme était le premier d’une longue série.
Un gros veinard privilégié.
Le premier à bourrer la chatte de ma nana dans un endroit de ce genre, devant moi. Le premier à gicler sur son pubis après quelques minutes.
Le premier à s’éloigner, une goutte de sperme au bout du gland, et à me regarder m’avancer vers Marie pour la pénétrer à mon tour.
Le premier à satisfaire nos envies réciproques.
Cette scène remonte à deux années. Et j’ai cessé depuis longtemps de compter le nombre d’inconnus qui ont baisé Marie sous mes yeux. Sur cette même aire de repos, puis dans d’autres endroits.
Des dizaines.
Au moins cinquante mecs qui se sont tapés Marie.
Au moins.
Et ça me convient.
Elle aussi, visiblement.
Ce qui ne nous empêche pas de faire l’amour, de temps en temps, ni de mater encore d’autres vidéos sur Internet, qui mettent en scène des voyeurs et des couples animés de fantasmes un peu tordus.
J’assume : je suis tordu.
Marie aussi.
Et alors ?
La vie est tordue. Et nous n’en avons qu’une seule, jusqu’à preuve du contraire. Rien n’est durable ici-bas. Ni les couples, ni les feuilles qui germent sur les branches des arbres. Ni les rayons de soleil, ni les instants de bonheur. Ni les secondes de jouissance.
FIN
Ajouter un commentaire