En apprentissage 10 (suite)
Ma vie avait pris une nouvelle tournure. Je partageais mon temps entre mon alternance travail – école pour apprendre mon métier, et mes clients (ou plutôt, les clients de Christel) que je recevais chez elle. Autant dire que je n’étais pas souvent chez moi. Mes parents étaient ravis de voir à quel point je m’investissais dans mes études !
Les semaines de cours à l’école de photo, je finissais généralement tôt, vers 16h. Ces horaires étaient aménagés pour nous permettre d’aller faire des photos pour nous exercer les fins d’après midi. J’estimais ne pas en avoir besoin et j’occupais tout autrement ces plages horaires. De fait, les semaines de cours, j’étais chez Christel à partir de 16h30. Sa « petite affaire » tournait rond puisque j’avais un rendez vous presque chaque jour ces semaines là.
J’étais selon elle une perle rare, « …et la rareté, c’est cher… » disait-elle. Moyennant quoi elle demandait des sommes astronomiques aux gens (en majorité des hommes, parfois des couples, une fois une femme seule) qui voulaient passer un moment avec moi. Certains étaient tellement excités de baiser une petite travestie encore mineure qu’ils jouissaient presque immédiatement… Ce n’était donc pas très contraignant. D’autres demandaient des choses plus particulières, et là, cela pouvait durer assez longtemps. Mais j’aimais ça et je prenais aussi du plaisir, donc je ne « rechignais pas à la tache »… Christel me redonnait 50% des sommes. Je devais à cette époque être l’apprenti photographe le mieux payé de France !!!
Le revers de la médaille, c’est que sans m’en rendre vraiment compte, j avais développé une véritable addiction au sexe. Entre les moments intimes avec Christel, certaines soirées débridées avec elle et Max, et mon activité des fins d’après-midi, j’en voulais toujours et encore plus. Aujourd’hui, on pourrait dire que j’étais sex-addict… Une fois rentré à la maison le soir, je me branlais encore sous la douche ou dans ma chambre. Toujours cette envie de jouir… Pas d’ordinateur, ni de mobile à cette époque pour regarder des images, alors très souvent, je m’enivrais du parfum des culottes portées que me confiait régulièrement Christel. Sentir l’odeur de sa chatte me faisait bander immédiatement. Et quand, je n’avais pas de culotte de Christel, j’allais fouiner dans la corbeille de linge sale et récupérais des culottes de Sophie, ma petite sœur. Bien que n’ayant que quinze ans, elle avait déjà tout pour exciter un homme. Un joli petit corps, une belle paire de seins et une chatte bien poilue que j’entrevoyais parfois quand elle sortait de la douche, avec juste une serviette trop courte nouée autour de la poitrine. Alors, je l’avoue, je me suis souvent branlé le soir en respirant les odeurs de sa petite chatte et en m’imaginant la lécher. Je ne fantasmais pas sur la sœur qu’elle était, mais uniquement sur son corps.
6 février 1983.
Je me souviens très bien de la date du 6 février 1983. Cette date est celle d’un événement unique qui ne se reproduisit plus jamais, mais qui m a suffisamment marqué pour que la date reste gravée.
Nous sommes dimanche matin. Mes parents sont partis faire des emplettes aux « Halles de Lyon », le temple de la gastronomie, comme presque tous les dimanches matins.
Il doit être 9h30, je viens d’ouvrir un œil. La maison est totalement silencieuse. Comme souvent, mon premier réflexe est de me toucher le sexe. En principe au réveil, je suis en érection, ou pas loin de l’être. Pas besoin de me lever ce matin, j’ai le temps (et envie) de me faire du bien. Comme souvent, je plonge sous mon lit pour récupérer la culotte de Christel cachée entre une latte du sommier et le matelas. Je sais que la cachette est sûre puisque ma mère me demande toujours de l’aider quand elle veut retourner mon matelas, n’y arrivant pas seule.
C’est une culotte en soie rouge vif qu’elle ma donnée il y a deux jours. Son odeur intime un peu épicée est encore bien présente dans l’étoffe. Comme chaque fois, juste avant de me donner une culotte, elle s’est caressée avec en l’imprégnant bien de son plaisir et de ses odeurs intimes.
Quelques traces de fluides bien marquées décuplent encore plus le plaisir que j’ai à frotter mon nez et ma bouche dessus… Je plaque l’étoffe satinée devant mon nez et en inspire les effluves. Comme d’habitude l’effet est immédiat. Ma queue se tend et je commence à me toucher. J’aime d’abord juste caresser mon gland du bout de mes doigts enduits de salive… Puis je la prends à pleine main et la redresse… Mmmmm que j aime me masturber comme ça au réveil… Je chasse la couette pour me découvrir totalement et bien regarder ma queue gonflée d’envie.
J aime voir ma main aller et venir dessus. Je me dis que j’aimerai bien aussi, à ce moment là, avoir un mec qui viennent écarter mes cuisses et me prendre mon petit cul en me regardant bien dans les yeux… Le simple fait d’y penser, mes cuisses se sont écartées. Hummm, j ai envie d’une belle queue qui glisse en moi…
J’écarte encore un peu plus mes cuisses et glisse un coussin sous mon dos pour bien me cambrer. Ma bite est toujours bien tendue vers le ciel et ma main fait des mouvements de va-et-vient lents… La culotte de Christel sur mon visage… Je suis bien… Quel plaisir.
Je ferme les yeux, et j’imagine que Christel est assise sur mon visage et me donne sa chatte, pendant qu’un jeune mec vient me prendre…
J aime ces moments de lâcher prise. Je bascule la tête bien en arrière, me cambre encore plus… Ca y est j’y suis, je sens la chatte mouillée de Christel plaquée sur ma bouche, mon nez… J’imagine ma langue la fouiller. Je sens aussi le gland de ce jeune ami imaginaire se frotter contre mon petit trou… Je sens ma main aller et venir sur ma queue dure comme du béton… Dans ces conditions, je ne mettrai pas longtemps à jouir mais ce n’est pas grave, je sais que ma jouissance sera forte, que mon jet sera puissant et chaud sur mon ventre et ma poitrine…
Je me branle… encore… encore… encore… La jouissance va bientôt arriver… Mmmm je vais faire encore durer un peu le plaisir, c’est tellement bon…
J’inspire très fort la culotte… La lèche de la pointe de ma langue… Mmmmm, c’est maintenant que je vais me faire jouir, et je ne retarderai pas le moment cette fois ci… Je me branle de plus en plus fort, de plus en plus vite…. Je gémis… Hmmmm encore encore….
– Putain !!!!! Mais qu’est ce que tu fous !!!!
J’ai fais un bon dans mon lit, mélange de peur, de surprise, et d’horreur vu la situation…
Ma sœur est là en pyjama sur le pas de la porte de ma chambre et me regarde… Je suis pétrifié. La culotte de Christel dans une main, contre ma joue, ma queue raide dans l’autre main…
Elle hurle : « Putain mais tu peux pas fermer ta porte à clef ???!!! »
Elle claque la porte violemment et je l’entends descendre bruyamment les escaliers.
Comment ne l’ai-je pas entendue arriver ? Incroyable…
Je suis assis sur mon lit, j ai remonté la couette sur moi et je me sens à la fois honteux qu’elle m’ait vu ainsi, et en même temps amusé par la situation… Après tout, ce n’est pas grave, elle doit aussi sûrement se caresser dans sa chambre…
Sauf que elle, d’après ce que je viens d’entendre, elle a l’intelligence de fermer sa porte à clef… On dit souvent que les garçons cessent de réfléchir dès qu’ils bandent… Je crois que c’est vrai !
Drôle de situation. Drôle de sensation…
Il faut quand même que j’aille lui parler… C’est ma petite sœur. Je ne peux pas faire comme si rien ne s’était passé…
J’enfile en hâte un tee-shirt et un bas de jogging et descend à mon tour. Ma frangine prépare son petit déjeuner.
Elle se retourne à peine quand j’entre dans la cuisine.
– Je te fais griller du pain aussi ?
Elle me parle… Je me dis que c’est déjà pas mal.
– Euh, non, merci, j’ai pas trop faim…
– Tu devrais… Faut que tu reprennes des forces…
Elle vient de me sortir ça tout naturellement… J’ai envie de rire mais elle est toujours de dos et je ne vois pas son visage. Elle plaisante ? Elle se fout de moi ? Je ne sais pas sur quel registre elle est…
– Pourquoi t’es rentrée dans ma chambre ? Tu aurais aussi pu frapper…
Elle se retourne et vient s’installer devant son bol.
– Désolée, je croyais que tu dormais, je voulais pas faire de bruit. Je voulais juste piquer ton sweat rouge dans ta penderie, parce que ça caille ce matin dans la maison.
– T’as pas de sweat, toi ?
– C’est tout au sale, ou pas repassé…
– Tu veux que je monte te le chercher ? (je me surprends à être tout gentil avec elle… Aurais-je quelque chose à me faire pardonner ?…).
– Non, c’est bon je le prendrai en remontant. Dans la cuisine il fait bon…
Une longue minute passe… Un silence de plomb. Personne ne parle. On entend juste le tic tac de la pendule et le bruit de sa cuillère dans son bol de Nesquik…
– Bon, si t’es pas plus bavarde que ça, moi je remonte… Et frappe quand tu viens prendre le sweat !
Elle ne répond pas. Je me lève et sors de la cuisine. J’aurais peut-être du amorcer la discussion pour « crever l’abcès ». Et puis, après tout, c’est pas grave… Si elle avait eu quelque chose à dire, elle l’aurait dit. En principe, elle se gène pas pour donner son avis sur tout…
J’att**** mon walkman sur mon bureau. Je prends une revue (Chasseurs d’Images, je m’en souviens très bien) et m’assoie en tailleur sur mon lit pour bouquiner en musique.
Une vingtaine de minutes plus tard j’entends les pas de Sophie dans l’escalier. Elle tambourine à ma porte et hurle…
– Toc toc, c’est moi Sophie, ta sœur, est-ce que je peux entrer ???!!! Es tu habillé ??!! Allo Allo !! Puis-je entrer ???
Je pense que là, vraiment elle se moque de moi. Je ne peux pas m’empêcher de rire… Cette fille est un clown !
Et sans attendre ma réponse, elle ouvre et entre dans la chambre…
– Je ne t’ai pas dis d’entrer !
– Ah bon… J’ai cru…
Sans même me regarder, elle se dirige directement vers mon placard pour prendre mon sweat. Elle repasse devant moi en faisant tournoyer le vêtement….
– Merci mon frère…
S’apprêtant à ressortir, elle s’arrête…
– Tu lis quoi ?
Je redresse la revue pour qu’elle puisse voir la couverture. Et elle disparaît derrière la porte… Je me replonge dans ma lecture. Presque immédiatement, je vois la porte se rouvrir. Sophie entre à nouveau dans la pièce, j’enlève le casque de mon walkman… Elle est debout devant moi, les mains sur les hanches… Je m’apprête à lui demander ce qu’elle veut mais elle ne m’en laisse pas le temps…
– C’est à qui la culotte ?
Je sens mon sang bouillonner d’un coup…
– Elle est à qui ? A maman ?
– Nonnnn !!!
– Ben, je sais pas moi… Moi j’ai pas de culottes rouges, et je suis sûre que papa non plus… donc je me dis que t’as piqué une culotte à Maman… T’es tordu, non ?? !
– Mais c’est pas une culotte de Maman !! Ca va pas non ??
– Alors à qui ??
– Mais ça te regarde pas, occupe toi de tes affaires !
– T’as une gonzesse? (elle se met à rire) Oh la la ! Mon frère a une gonzesse et il lui pique ses culottes pour les renifler !!!
– Bon, voilà, tu sais tout, t’as tout compris ! T’iras raconter ça à toutes tes copines et tu pourras faire l’intéressante. Maintenant tu sors de ma chambre s’il te plait !
Elle explose de rire et se met à me mimer… Elle glisse sa main dans son pyjama comme si elle se masturbait et de l’autre main m’imite reniflant la culotte, lançant des « Hmmm c’est bon, Hmmm c’est bon ».
– Sors de là petite conne !
Elle continue… Je bondis du lit et la saisis par le bras pour la mettre dehors. Elle se débat, m’échappe et fait le tour du lit en continuant à mimer la masturbation… « Humm c’est bon !!! ». Je saute par-dessus le lit et arrive à lui prendre l’avant bras. Je suis maintenant très énervé et d’un geste brusque, je la fais tomber sur le lit. Elle se débat toujours. Je me mets à califourchon sur elle et lui immobilise les bras…
Elle prend un fou rire et se met à crier à tue-tête « Hum c’est bon, hum c’est bon ! ».
– Ferme ta gueule !! Ca suffit !
J’ai du crier fort, et elle a compris que cela ne m’amuse plus… Elle se tait…
– C’est bon t’es calmée ?? C’est vrai… ça suffit maintenant…
– Ok ok, j’arrête…
Je libère ses mains. Elle se frotte les poignets… J ai peut-être serré un peu fort… Je suis toujours à califourchon sur elle.
– Je vais te laisser te lever, mais tu recommences pas !
– Oui ok, ok, c’est bon… Et ça te fait quoi ?
– Quoi ? Quoi, ça me fait quoi ? Je comprends pas ta question…
– La culotte… Ca te fait quoi ?
Je ne m’attendais pas du tout à ça…
– Euh… Je crois que t’es un peu jeune pour parler de ça, non ?
– Non, je crois pas… Tu me trouves pas trop jeune quand tu renifles les miennes en te tripotant…
Boum ! Elle vient de me mettre k.o ! Et elle le sait… Elle a son petit air espiègle qui en dit long… Le petit air qui dit « fais bien attention à ce que tu vas répondre… ».
– Ne me dis pas que c’est pas vrai, je t’ai vu faire cet été en vacances dans la buanderie…
Tout se bouscule dans ma tête… Et surtout, je me revois instantanément six mois plus tôt dans la buanderie de la maison que mes parents avaient louée cet été. Je me rappelle effectivement m’être branlé un jour en reniflant une de ses culottes récupérées dans la panière à linge… Mais comment m’a-t-elle vu ?
– T’es en train de te demander comment je t’ai vu… non ? Cherche pas… entre les lattes de la porte en bois. Et je sais que tu l’as refait parce que depuis, je fais très attention à comment je dispose mes culottes dans le bac à linge sale, et bizarrement, quand tu vas prendre ta douche, après, le bac à linge a été tout retourné et mes culottes ont changé de place… Voilà… Je sais… et tu sais que je sais…
Je suis sans voix… Je dois sûrement avoir un air tout penaud parce qu’elle enchaîne…
– Fais pas cette tête ! J’m’en fous, c’est pas grave… C’est juste pour te dire que je suis pas trop jeune pour poser la question… Alors ? Ca te fait quoi ?
Je suis abasourdi…
– Ben ça me donne du plaisir…
– L’odeur ?
– Oui… l’odeur… et puis de savoir que… Je sais pas, moi… c’est un truc, comme ça…
En fait je suis hyper gêné pour en parler, c’est tellement un truc difficile à expliquer cette sensation… Je ne peux quand même pas lui dire que l’odeur de la chatte de Christel m’excite… Que de savoir qu’elle s’est caressée dans la culotte m’excite…
– Tu me fais sentir ?
Je n’en reviens pas qu’elle demande ça…
– T’es sérieuse ?
– Oui… que je me rende compte…
J’hésite quelques secondes, puis me penche sous le lit pour récupérer « l’objet du délit ». Sophie s’assoie en tailleur, se saisit de la culotte et la regarde sous toutes les coutures.
– Whaou, c’est de la soie ? Et ben dis donc… On ne se refuse rien… (elle rit).
Elle porte la culotte à son visage et en respire l’odeur… Je suis sidéré par l’image… Ma petite sœur est devant moi, en train de sentir une culotte de Christel. J’hallucine… Elle tourne plusieurs fois la culotte dans sa main et en respire chaque partie… Elle grimace.
– Mouais, c’est bizarre son odeur, c’est un mélange de plein de trucs… Et c’est ça qui t’excite ?
– Ben oui… Enfin, non… j’sais pas…
– Et quand tu sens mes culottes, c’est la même odeur ?
– Non, c’est une autre odeur, mais un peu pareil quand même… Enfin, je sais pas, c’est un peu différent…
– Et ça t’excite pareil avec mes culottes ?
– Non… Enfin c’est un peu pareil, oui. Mais tu le sais si tu m’as vu faire, alors arrêtes de poser des questions gênantes…
– Fais voir !
– Fais voir quoi ??
– Fais voir comment tu fais… Comment tu la sens… (et elle me tend la culotte de Christel)
– Quoi? ça va pas non !??
Elle reprend son air « petite peste »…
– Fais moi voir, sinon je raconte à Carole et Patricia… (et elle rit…)
Carole et Patricia, ce sont ses deux meilleures amies, qui viennent régulièrement à la maison. Leur confier ce genre de choses, c’est un peu comme si aujourd’hui, on lâchait l’info sur Facebook…
– C’est ça ! Amuse toi à faire ça… (menaçant…)
– C’est toi qui voit… Tu verras…
Je saisis la culotte et la porte à mon nez… Je respire deux fois dedans puis la jette sur le lit…
– Voilà, t’es contente… Tu m’as vu faire… Maintenant dégage…
– Allez, s’il te plait… Fais moi voir comme il faut… Allez, juste 5 minutes…
Je reprends la culotte dans ma main et m’allonge sur le lit. Je porte la culotte sur mon visage et ferme les yeux… La soie caresse ma joue, l’intimité de Christel vient immédiatement titiller mes sens. Je sens que je commence à bander mais dans mon jogging large, il y a peu de chance que ça se voit. Je replie néanmoins mes jambes pour que mes cuisses fassent écran et qu’elle ne le voit pas… Je continue à humer les parfums de la culotte et maintenant ma queue est très dure. J’entrouvre un œil pour voir ce que fait Sophie. A ma grande surprise, elle s’est décalée sur le lit… Mes cuisses ne font plus écran. Elle fixe mon bas de jogging…
– Qu’est ce que tu fais ??
– Ben je regarde si ça marche !
Et sans me laisser le temps de répondre, elle tend le bras et pose sa main sur mon sexe, à travers le jogging.
– Ohh oui, ca marche !! Et elle se met à rire… Pour autant, elle laisse sa main posée.
Ma sœur a sa main posée sur ma queue dure comme du béton et se suis en train de renifler une culotte… Lunaire ! J’aurais pu (j’aurais du…) à ce moment là, me lever et la mettre dehors… Au lieu de ça, je laisse tomber la culotte au pied du lit, je referme les yeux et bascule la tête en arrière… Les dés sont joués…
Sa main est immobile sur mon sexe, juste quelques légères pressions de ses doigts. Une minute passe… silencieuse… Pas le moindre bruit dans la chambre si ce n’est celui de notre respiration.
Soudain je sens sa main se retirer. Elle change de place sur le lit. J’entrouvre un œil. Elle s’est installée à ma droite, allongée sur le côté, tête bêche par rapport à moi. Ses jambes légèrement repliées sont au niveau de mes épaules. Son visage et ses bras au niveau de mon ventre. Quelques secondes défilent sans que rien ne se passe.
Puis je sens sa main sur mon ventre. Presque immédiatement, elle la glisse sous l’élastique de mon jogging et vient toucher mon sexe, ce qui a pour effet de provoquer une contraction. Ma queue se soulève littéralement. Elle la saisit à pleine main et entame un lent va-et-vient… Là aussi, j’aurais sûrement du mettre fin à ce jeu. Mais je ne bouge pas, presque pétrifié… C’est bon…
De son autre main, elle vient soulever l’élastique du jogging, et fait en sorte de sortir ma queue. Je soulève légèrement mes fesses, ce qui lui permet de descendre le jogging à mi cuisses. Je redresse la tête pour regarder… Elle branle lentement ma queue en la tenant bien vers le haut. Son regard est fixé dessus, sans expression… Mélange d’insouciance, de découverte… J ai aussi l’impression qu’elle est la première étonnée de ce qu’elle est en train de faire.
Elle tourne la tête subitement vers moi. Je n’ai pas eu le temps de détourner mes yeux ou de les fermer… Nos regards se croisent. Je dois avoir moi aussi une drôle de tête… Elle me fait un petit sourire puis se remet à regarder sa main qui va-et-vient lentement le long de ma tige. Sans me regarder, elle dit :
– C’est bon ?
– Oui… c’est… c’est bon…
– Je continue ?
– … (je ne réponds pas)
– Je continue ?
– Oui…
– Caresse moi.
– Quoi ?
– Tu peux me caresser un peu ?
Je bascule légèrement sur le côté et pose ma main sur ses fesses. Ma main parcourt la courbe de ses fesses, puis remonte dans son dos en passant sous son haut de pyjama. Sa peau est douce… Je reviens sur son bas de pyjama et continue de toucher ses fesses. Elle n’a pas cessé son va-et-vient sur ma queue, mais de sa main libre, elle descend son bas de pyjama… D’abord jusqu’à ses genoux, puis en agitant ses jambes elle le fait glisser sur ses pieds. Le sexe de ma sœur est là devant mes yeux, poilu, brillant…
Ma main glisse sur la peau de son ventre et vient effleurer ses poils… A chaque caresse, ma main s’enhardit un peu plus. Mes doigts glissent dans sa douce toison. Je sens taper mon cœur très très fort… Elle aussi respire très fort. Je pose un doigt sur sa vulve luisante. Elle a un soubresaut, et je vois ses cuisses s’écarter. Je commence à caresser son sexe délicatement. Elle gémit immédiatement. A aucun moment, je n’introduis mes doigts en elle. Je me contente de caresser ses lèvres, puis son clitoris… Je sens qu’elle a accéléré son va-et-vient sur ma queue…
Subitement, elle change de position… Elle dégage une de ses jambes de pyjama et s’allonge sur moi en position 69 et écarte bien ses cuisses. Sa fente s’ouvre à quelques centimètres de mon visage.
Je ne peux pas résister. Immédiatement, je plonge mon visage dans son entrejambe. Je la lèche. Elle sent la transpiration de la nuit mais cela ne me gêne pas. Je l’entends gémir très fort. Je continue. Ma langue glisse de son petit orifice à sa chatte poilue. Je la soulève légèrement et la positionne pour que sa chatte vienne se plaquer sur ma bouche. Alors je me mets à la lécher presque hystériquement, goulûment… Je la fouille littéralement de ma langue. J’entends ma respiration courte et bruyante…. De son côté elle me branle maintenant très vite et fort et ses gémissements ont redoublé… Je sens qu’elle plaque sa chatte sur ma bouche, m’empêchant presque de respirer… C’est trop bon… On râle tous les deux très fort, je ne vais pas pouvoir résister longtemps. Soudain je sens qu’elle introduit mon gland dans sa bouche, puis un peu plus…
C’est immédiat, c’en est trop, je ne peux plus résister et sens mon éjaculation arriver sans que je puisse rien contrôler. J’ai juste le temps de dire « Ohh… Attention… Je vais j… » en me raidissant de tout mon corps. Elle sort mon sexe de sa bouche et j’explose dans sa main qui continue de me branler. Je sens la force de mes jets dans ma queue à chaque spasme…
A peine ai-je fini de jouir qu’elle roule sur le coté, se redresse, récupère son bas de pyjama et saute du lit. En essuyant ses mains dans son pyjama, elle se dirige vers la porte pour sortir. Juste avant de franchir la porte, elle se retourne vers moi, avec son air espiègle.
– Je dirai rien à personne !
Et là elle claque la porte. Je l’entends entrer directement dans la salle de bain…
Je me retrouve seul, allongé sur mon lit, mon tee-shirt remonté sur la poitrine et mon jogging sur les genoux, le bassin et le ventre recouverts de sperme. Mon menton est encore trempé du mélange de ses fluides et de ma salive…
C’est le silence total… Un ouragan est passé. Tout cela s’est passé finalement si rapidement que je me demande un instant si je ne viens pas de rêver…
Comment c’est arrivé ? Qu’est ce que j’ai fait ? Ou plutôt, qu’est ce que je n’ai pas fait ? J’aurais du dire stop tout de suite… Qu’est ce qui a fait que j’ai laissé faire ?
Je me souviens ce jour là, au déjeuner, en servant de l’eau à Sophie, en avoir versé sur la nappe. Sophie m’avait lancé «Ohh… Attention… t’en mets de partout ! ». Le regard que nous avons alors échangé en disait long de complicité…
Il ne s’est plus jamais rien passé entre nous et depuis ce 6 février 1983… et c’est très bien comme ça. On n’en a même jamais reparlé… Le seul point qui subsiste de cette « affaire » est un Private Joke entre nous : aujourd’hui encore, quand on se voit en famille, lorsque l’un de nous deux fait une connerie, l’autre lui lance immanquablement un « ohh attention ! », et ça ne fait rire que nous…
Sophie ma petite sœur, je t’aime !
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