En ce samedi après-midi de juin il fait chaud, Monique bronze nue sur son transat, ses mains caressent l’intérieur de ses cuisses, passent sur son sexe et entre les lèvres humides, sur son pubis gonflé, effleurent son ventre, remontent jusqu »aux seins qu’elles caressent puis pressent, tournent et pincent ses gros tétons protubérant quand un bip l’averti d’un message. C’est Sylvie, Sylvie et Pierre, Monique et Pascal sont amis depuis trente ans.
_ Je suis devant chez toi, tu m’offres un rafraichissement?
Elle se lève pour ouvrir, toujours nue, à l’empêcheuse de jouir tranquille, s’excuse de sa tenue mais qu’elle bronzait et n’avait pas envie de se rhabiller.
Les verres servi, elles vont au jardin où Monique prépare un transat pour son amie.
_Tu es seule?
_Oui Pascal est parti répéter avec son groupe, il rentrera en fin d’après-midi.
Après quelques échanges sur le temps, après avoir pris des nouvelles des enfants et petits enfants Monique demande à son amie comment s’est passé son week-end avec son mari.
Pierre travaille en province, tandis que Sylvie vit à Paris, et ne rentre voir sa femme que toutes les trois semaines.
Sylvie lui explique qu’il n’a eu de cesse de tout critiqué, que rien n’allait, que l’eau n »était pas assez froide pour ses apéros, qu’il en avait marre d’entendre râler quand il fumait, qu’il n’avait pas voulu sortir et le comble qu’il l’avait traité d’incapable, de bonne à rien puisque pas capable de le faire bander.
_ Après trois apéros bien servi midi et soir pendant deux jours comment veux tu qu’il ait une érection, j’ai eu des crampes aux mâchoires et aux mains et quand bien même s’il avait bandé pas certaine qu’il ait pu me pénétrer, déjà qu’il n’a pas été gâté par la nature, il a maintenant un sacré embonpoint, il est obèse.
Monique plaint son amie et lui conseil de prendre un amant, un beau célibataire, que dans son entreprise il doit bien y en avoir qu’il lui plaise mais Sylvie se refuse d’avoir une relation avec un collègue, un célibataire, pas question qu’elle se voit proposer un week-end en amoureux, une sortie au cinéma ou au théâtre. Qu’elle veut juste des câlins, du sexe.
_ L’idéal serait un homme marié, dont l’épouse serait au courant mais pas jalouse, laisserait son homme me rendre visite une, deux ou trois fois par semaine et quand mes enfants ne viennent pas me voir, un couple à la sexualité débridée, un peu comme toi et Pascal.
Tu en as des couples libérés dans ton entourage?
_ Oui, vous!!!!
Monique se tourna vers son amie.
_ En gros, si j’ai bien compris, tu veux être la pute de mon mari?
_ Oui, s’il te plait…….Dans cinq ans j’ai soixante ans, Pierre est le seul homme que j’ai connu, cela fait vingt ans que je vis seule, j’ai jamais connu l’orgasme avec lui, uniquement avec mes doigts, un objet ou le god qu’il m’a offert avant de partir il y a vingt ans, alors oui je veux être la pute d’un homme, qu’il me prenne quand et où bon lui semble.
Monique proposa un autre verre, but une gorgée et répondit.
_ Je te comprends et je ne peux pas refuser étant donné que Pascal me prête à certains de nos amis célibataires ou mariés quand ces derniers dorment à l’hôtel du cul tourné depuis trop longtemps.
_ Oui je sais tu me l’as dit et c’est pour cela que j’ai pensé à vous. Merci Monique. Tu pourras demander à Pascal ce qu’il en pense et s’il accepte?
_ Non, tu lui demanderas ce soir à l’apéro, tu lui expliqueras les raisons.
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