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Marion ; une veuve, une maman (6)

Marion ; une veuve, une maman (6)



Le lendemain, Marion joua les amnésiques.
Elle fit comme si rien n’était arrivé, comme si ne pas l’évoquer rendait le souvenir moins lourd à porter, alors que c’était son refus de crever l’abcès qui la tourmentait.

Après, ils furent accaparés par leur routine scolaire ; ils ne se retrouvaient qu’à l’heure du diner, où ils échangeaient des banalités dans une atmosphère délétère, avant de se séparer.

Marion voulait la même chose que son fils, mais elle n’était pas prête à le reconnaître.

Sa vie était devenue une longue succession de frustrations…

Les vacances de Noël tombèrent à pic, leur permirent d’échapper à l’ambiance mortifère dans laquelle ils étaient englués.
Traditionnellement, Marion passait les fêtes avec ses enfants, chez ses parents.
Comme ils habitaient à l’autre bout de la France, ils faisaient le trajet en deux étapes.
Pour la première fois cette année, elle ne voyagerait qu’avec Mathieu ; Martin avait pris du retard dans ses révisions, et il avait par conséquent prévu de les rejoindre sur place au dernier moment.

Quand ils étaient plus jeunes, ce voyage offrait tous les attraits d’une véritable expédition aux deux garçons.

Parcourir une longue distance, faire escale dans une ville inconnue, le repas au restaurant, et, pour finir en beauté, la nuit à l’hôtel ; les enfants raffolent du changement, ils sont friands de nouveauté.
Mais Mathieu avait d’autres préoccupations désormais.
Il se demandait combien de chambres sa mère avait réservées…

Ils partirent juste après déjeuner, roulèrent dans un silence pesant, aussi peu enclins l’un que l’autre à briser la glace, à dissiper le malaise qui s’éternisait entre eux.
Elle était sa mère, c’était elle la grande personne, il lui incombait de reprendre les choses en main, mais elle préférait faire l’autruche…

Ils arrivèrent à destination en fin d’après-midi.
Il neigeait, leur hôtel était ravissant ; il régnait, dans les rues et dans l’atmosphère, une ambiance digne d’un conte de Noël.
On leur donna les clés à la réception, et ils montèrent prendre possession des lieux.
Leur chambre était spacieuse, avec tout le confort nécessaire.
Mathieu remarqua qu’il n’y avait qu’un grand lit, et Marion comprit tout de suite ce qui lui traversait l’esprit.

– C’est quand même incroyable ! J’ai précisé que je voulais une chambre avec deux lits quand j’ai réservé … Sois gentil mon chéri, va voir s’ils peuvent faire quelque chose pour nous, rouspéta Marion d’une voix haut perchée.

Mathieu ne dit rien, mais n’en pensait pas moins ; il était enchanté à l’idée de partager le même lit que sa mère, et il n’avait pas l’intention d’en demander un autre d’appoint. Il voulait profiter de cette aubaine inespérée.

Il arriva devant le comptoir de la réception, et le vieil homme qui les avait enregistrés le dévisagea.

– Tu désires quelque chose, mon garçon ?

– Non Monsieur… enfin, peut-être, je ne sais pas… Ma mère a réservé une chambre avec deux lits… et il n’y en a qu’un, bredouilla-t-il en regardant ses pieds.

– Je vois… Je comprends parfaitement… Tu en as de la chance d’avoir une aussi jolie maman, tu ne trouves pas ?

– Oui Monsieur… je crois, admit Mathieu en bafouillant, de plus en plus mal à l’aise.

– Tu sais, mon grand, c’est une bénédiction d’avoir une mère aussi belle… Tu devrais remercier le ciel pour ça, tu ne penses pas ?

– J’en sais rien ! Pourquoi vous me dites ça ?

– Parce que si j’étais à ta place, je ne pense pas que je voudrais qu’on rajoute un lit dans ma chambre !

Mathieu se demanda s’il avait autour du cou un écriteau sur lequel était inscrit « JE VEUX BAISER MA MERE » en grosses lettres capitales, tant cet étrange bonhomme semblait lire en lui comme dans un livre ouvert.

Etait-ce si flagrant ?

Comment ce dégoutant personnage avait-il pu deviner en si peu de temps, comment pouvait-il savoir ?

– Ça ira comme ça, Monsieur, reconnut Mathieu en soutenant le regard du vieillard lubrique, furieux d’avoir été démasqué aussi facilement.

– Si ta maman est en colère, dis-lui de venir me voir fiston, je m’excuserai personnellement… mais je suis sûr que tout se passera comme tu le souhaites, conclut le vieil homme, en lui faisant un répugnant clin d’œil complice.

De retour dans la chambre, Mathieu expliqua à sa mère que le gérant s’était trompé dans les réservations, qu’il ne pouvait rien faire de plus ; ils occupaient la dernière chambre disponible, et il n’y avait pas de lit de camp.
Marion roula des yeux, fit la moue, ouvrit les bras d’un geste las, poussa un long soupir résigné, comme si elle réalisait qu’ils étaient victimes d’une fatalité qui les dépassait tous les deux.
Il se demanda si c’était sa façon de lui faire comprendre que la perspective de partager son lit avec lui n’était pas pour lui déplaire…

Ils allèrent se promener, firent les boutiques, le tour du village, puis se mirent en quête d’un restaurant.
Ils n’arrivaient pas à se dérider, alors ils burent beaucoup durant le diner.
Le cadre était agréable, personne ne les connaissait, ils purent s’enivrer en toute liberté.

Sur le chemin du retour, Marion s’agrippa au bras de son fils, s’appuya sur lui de tout son poids ; il l’aida en la soutenant par la taille, elle n’était déjà plus très stable.
Elle ne tenait pas l’alcool, il en avait eu un aperçu qui le hantait depuis, mais comme elle n’était pas aussi saoule que le soir du massage, il lui proposa de prendre un dernier verre au piano-bar de l’hôtel.
Ils s’installèrent dans un box, commandèrent un verre de Merlot pour elle, une pression pour lui.
Il y avait un pianiste qui connaissait son boulot, et un clone de Nora Jones au micro.
Ils regagnèrent leur chambre sans finir leur verre, quand le barman les informa qu’il allait fermer.

Dans les escaliers, son manteau sous le bras – elle avait chaud -, elle le précéda d’une démarche chaloupée, et il ne put détacher ses yeux de la croupe qui ondulait quand elle monta les marches.

Elle s’enferma dans la salle de bain, en sortit longtemps après démaquillée, les cheveux détachés, le corps dissimulé dans une sortie de bain d’une blancheur immaculée.
Mathieu fila sous la douche sans la regarder ; l’idée qu’elle était nue sous son peignoir l’affolait, lui donnait le vertige.
Elle était assise dans le lit quand il revint, elle portait une sage chemise de nuit qui n’avait rien de suggestive.
Il fouilla dans sa valise, trouva son pyjama, retourna l’enfiler dans la salle de bain, puis rentra dans le lit et s’assit à l’autre extrémité.

Marion joua avec la télécommande, passa nerveusement d’une chaine à l’autre avant d’éteindre la télé.

– Nous devrions dormir, mon chéri… Il est tard, je suis un peu saoule, et une longue route nous attend demain, se justifia-t-elle pour éteindre la lumière, plongeant la chambre dans le noir complet.

Elle remua dans le lit, à la recherche de la meilleure position pour passer la nuit, s’installa couchée sur le côté, de façon à lui tourner le dos.
Mathieu s’allongea à son tour, les yeux grands ouverts, la bouche sèche.
Il pouvait sentir la chaleur qui émanait du corps maternel, près du sien ; enhardi par l’obscurité totale, il s’approcha, se cala contre elle, sa queue frôlant les fesses.

Il souleva la nuisette, la remonta sur les reins, posa sa main sur le dos nu, la laissa glisser en contournant les hanches ; il sentit la chair tiède du ventre qui ployait sous ses doigts.

Il fit remonter sa main vers les seins, les palpa, puis la laissa s’égarer en bas, l’introduit dans la culotte.
Il empauma la motte, frissonna au contact des poils pubiens, parcourut la fente du bout des doigts, les enfonça dans la chair bouillante et gluante.

Il commença à la masturber lentement, méthodiquement, avec des gestes sûrs et précis.

Marion gémit, ouvrit les cuisses, respira plus vite, plus fort ; elle se demandait où il avait appris à le faire aussi bien.

Elle se ravisa soudain, retira brusquement la main et l’étreignit de toutes ses forces, pour l’empêcher de continuer, parce qu’elle ne voulait pas qu’il la fasse jouir, et elle le supplia dans le noir.

– Non Mathieu… Arrête ! Ce n’est pas bien… il ne faut pas…

Mais il ne l’entendait pas de cette oreille. Il se défit de l’étreinte, lui soupesa la chatte, fouilla dans les poils avec autorité, replia ses doigts dans le vagin.

– Touche-moi toi aussi, maman… en même temps…

Elle se tourna pour lui faire face, essaya de le sermonner, mais il lui attrapa une main qu’il posa avec fermeté sur son sexe.
Elle réprima un sanglot mais ne résista pas vraiment, referma les doigts autour de la queue, fit coulisser sa main, commença à le branler très lentement, tout doucement.

– Tu fais ça bien, tu sais… mais va plus vite, s’il te plait…

Elle le masturba énergiquement, en serrant compulsivement le pénis dans sa main, pendant qu’il enfonçait ses doigts encore plus loin dans le vagin.

– Embrasse-moi, maman… embrasse-moi sur la bouche !

Il avança son visage vers le sien, les lèvres en avant, et il fut surpris qu’elle lui obéisse, pourtant elle lui fourra sa langue dans la bouche.
Ils s’embrassèrent avec avidité, le genre de baiser qu’on n’échange jamais entre parents, tout en se branlant mutuellement.

Ils jouirent presque en même temps. Mathieu eut le corps parcouru de violents spasmes en déchargeant sur le ventre de sa mère, la main inondée par sa mouille.

Ils roulèrent tous les deux sur le dos, en sueur, hébétés par le plaisir qu’ils s’étaient donnés.

– Il ne faudra plus jamais faire ça, mon chéri… Jure le moi !

Comme il ne répondait pas elle s’installa sur le ventre cette fois, lui souhaita bonne nuit, et il ne l’importuna plus.

Elle s’endormit rapidement – ou fit semblant – et avant de trouver le sommeil lui aussi, il lui effleura les fesses du bout des doigts, les enfonça doucement dans la chair élastique, puis posa sa main sur le cul, lourdement, en propriétaire.

Il ferma les yeux et s’endormit rapidement, dans les effluves et la chaleur du corps maternel, et sa dernière pensée avant de sombrer fut que les vacances ne pouvaient pas mieux commencer…

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