Assise à sa table de travail, sous une lumière pâle, Céline finie la correction des copies de contrôles de ses classes de première dont elle à la charge cette année. Deux interrogations sur la base des fractions et des proportionnalités faites durant la semaine, cela représente une petite soixantaine de copies à traiter. A raison de 3 à 5 minutes par copies, elle a passé la majeure partie de sa soirée à corriger, raturer et noter les feuilles de ces élèves. Même son dîner se fait sur un coin de table tout en corrigeant les copies. Lorsqu’elle pose enfin son stylo rouge, il est déjà 23h20 et elle est épuisée.
Par chance, demain c’est le weekend, mais elle ne pourra pas faire la grasse matinée car elle doit prendre son train et rentrer chez ses parents, à la campagne.
Céline est une jeune professeure de mathématique. Elle enseigne au centre-ville et réside dans un petit studio de 32m² placé au 3ème étage d’un immeuble sans ascenseur au fond d’une cours paisible. Le quartier est plutôt calme et propre, mais proche d’une citée où la délinquance y est assez forte… D’où le prix modéré de son logement malgré sa situation, mais qui est raisonnable avec ses moyens financiers.
A 24 ans, C’est son premier poste, et comme tout premier poste elle hérite des écoles et lycées de zones dites difficiles et prioritaires.
La fréquentation de son établissement est en majorité constituée par les enfants et étudiants de la ville proche mais aussi une minorité turbulente de la citée mitoyenne a son lotissement. Des jeunes dont beaucoup sont livrés à eux-mêmes, en échec scolaire ou sans encadrement familial.
Cependant, après une rentrée éprouvante, et un grand mal à se faire respecter par ses classes, elle arrive enfin à trouver ses marques et un semblant de stabilité et d’autorité entre les jeunes plutôt calmes, les fortes têtes et les grands perturbateurs. Avec ténacité et patience, elle s’applique dans son rôle et la majorité des étudiants l’apprécient ce qui la rassures sur ses capacités d’adaptations et d’enseignante.
Ensuite, Il faut dire que son physique ne l’aide pas au niveau charisme, puisque pas très grande et jeune de teint, elle pourrait aisément passer inaperçu dans la classe si elle n’était pas derrière son bureau de prof pour la distinguer du groupe d’élèves.
Céline, c’est moi ! Jeune femme, célibataire (depuis 5 mois) de 1.64m pour 51 kg, les yeux noisette, la peau claire, brune et svelte, avec un petit 90B de tour de poitrine (info pour les curieux). On me dit plutôt jolie et selon certain : attirante lorsque je porte mes lunettes. Venant de ma Lorraine natale, je découvre les affres et le stress de la vie en ville avec ce premier poste.
Mon logement modeste, ne bénéficie pas de parking privatif, et vu la rue très fréquentée menant vers la cité voisine, j’ai abandonné l’idée d’y garer ma voiture. Bref, le lycée où j’enseigne est à environ 1.5 km de mon petit appart et cela m’impose de prendre les transports en commun, ou marcher lorsqu’il y a grève… ce qui je l’avoue m’angoisse un peu pour les futurs soirs d’hiver dans la nuit….
Sur un plan plus personnel, Alain, mon copain, ou devrais-je dire mon ex-copain, m’a largué juste avant les grandes vacances, prétextant ne plus vouloir de moi, me jugeant trop coincée et trop prude pour lui. Tout cela à cause d’une soirée barbecue trop alcoolisée où j’avais refusé de suivre le mouvement et montrer ma poitrine a ses copains au bord de la piscine comme d’autres filles l’avaient fait… Bref, après une énième dispute, Alain me quitta après 3 années de vie commune et beaucoup de sacrifices.
Anéantie, j’en perdis l’appétit et le sommeil, retournant chez mes parents et annulant mes vacances en Espagne en dernière minute. Durant tous le mois juillet, je pleurais et ne sortais plus de ma chambre… me remettant en question, sur ses dernières paroles. Aurais-je du oser ? Ou pas ? Où se trouvent la morale et les limites de la fête si tout le monde se fout a poil? Bref je me posais mille questions en essayant de me convaincre que j’avais eu raison de refuser.
Vers le 02 août, c’est mon grand frère de 29 ans (Pierre), venant en vacances à la maison familiale, qui me tira de ma torpeur et de ma déprime. M’obligeant à sortir et reprendre gout à la vie, avec sa petite fille de 3 ans et sa jeune épouse fraîchement enceinte, nous passions la majorité du mois d’aout ensemble.
Pierre et moi sommes très proches. Parfois, on s’entend comme chien et chat mais on s’aime énormément. Avec lui, son épouse et mon père, nous avons aménagé mon petit studio durant la deuxième moitié du mois d’août afin que j’y sois bien pour la rentrée. Ses 2 semaines de travaux étaient agréables et aussi physiques… tout à fait ce qu’il me fallait pour oublier Alain et recommencer une nouvelle vie, dans une nouvelle ville.
Bref, malheureusement, mes vacances en Espagne annulées, le mois de juillet déprimé et le mois d’août en mode travaux, ma peau n’a guère vu le soleil cet été et je suis restée très blanche, au point que mes collègues me demandent parfois si je ne suis pas malade. Mais bon, je me console en pensant aux vacances de noël et de février où j’irai peut être faire du ski ou ailleurs pour récupérer des UV.
Commençant à flipper pour ma première rentrée scolaire et mon nouvel emploi. Pierre, mon frère, (qui est aussi enseignant en SVT), me coach et me donne des conseils pour mes premières semaines en lycée :
• Ne pas montrer sa peur
• Ne pas lever la voix plus que nécessaire
• Etre ferme et rendre compte si besoin
• Ne jamais mettre de jupe ou de décolleté… (pour les femmes)
Bref, des conseils afin que je sois inattaquable et courageuse face à une horde d’adolescents de 17/18 ans attardés et gonflés d’hormones.
Depuis la rentrée, j’ai toujours suivi ces 4 conseils, sauf un jour moins que les autres et j’en ai rapidement fait les frais. Avec les élèves et en particuliers les plus perturbateurs, il ne faut jamais baisser sa garde ou faire d’écart, ils ne nous ratent jamais, et s’ils peuvent vous humilier : ils le font. Outre les tentatives de mains aux fesses que j’ai presque toujours pu éviter, les insultes sexistes, les préservatifs collés sur le tableau ou les mauvaises blagues de siège à la colle ou autres substances, je m’en suis toujours bien tiré. Mais ce jour-là, excédée, j’eu un écart de voix … et avais du hurler à travers ma classe afin faire cesser un chahut entre ados et mis en retenu un étudiant pour v******e et insultes. L’élève collé me menaçant même de se venger un jour…
L’adrénaline, la peur et la folie de ce moment-là m’ont complètement chamboulée et je me suis effondrée en larmes dans la salle des professeurs… Bref, ce jour-là fut le pire et le plus terrorisant jour depuis ma rentrée.
Cependant, après ce jour-là, j’avais gagné de l’assurance en moi et aussi des points de respect dans le regard de certains élèves bien que d’autres me trouvaient toujours des petits noms et des sobriquets dégradant pour parler de moi dans mon dos. Bref ce fut une semaine avec des jours difficiles…
Heureusement la semaine suivante, j’appris que l’élève menaçant en question avait quitté le lycée pour une filière professionnelle dans un autre établissement plus loin dans la ville. Et bien que je dois ne pas exprimer mes ressentis, j’avoue avoir été soulagée par cette nouvelle. Ne me voyant pas tenir tête a ce jeune garçon, plus grand et fort que moi, violent et désagréable, 4 heures par semaine et cela durant toute une année.
Bref… nous sommes maintenant en octobre, et mes cours se passent plutôt bien. Je suis pratiquement respectée dans toutes mes classes et je gère les dispersement et chahuts avec sang-froid.
Coté profs, mes collègues m’ont bien accueilli aussi parmi l’équipe pédagogique. J’ai 3-4 amis parmi les professeurs et l’administration, nous formons un petit groupe sympathique et je me suis rapprochée d’un autre professeur (Jacques), qui habite seul (depuis son divorce) dans la citée proche de chez moi et avec qui je fais quelques trajets en bus le matin ou le soir selon nos horaires de cours. Jacques est une gentille personne, serviable et attentif, il est professeur de littérature et de latin, il ressemble un peu à mon père, crâne dégarni, mal rasé, 51 ans, avec un peu de ventre, bref, je m’entends bien avec lui et j’ai appris à le connaitre à force de partager mes repas a la cantine et mes transports en sa compagnie.
Bien évidement et comme dans toute les entreprises, notre complicité professionnelle et amicale, éveille des jalousies et des rumeurs de la part de femmes et d’hommes en dehors de notre groupe. Selon mon frère, c’est normal, il y a et y aura toujours des clans et des critiques dans notre milieu.
Cependant, ce qui me gêne le plus, c’est que ces rumeurs se répandent aussi parmi mes élèves et que cela me porte préjudice ou sape mon autorité sur eux…
Bref, tout cela pour dire que ma vie, dans ce lycée, est des plus classique et des plus banale…avec des hauts et des bas… des angoisses et des bons moments. C’est intense.
Ce soir, j’ai mal à la tête… la correction de toutes ces copies m’a épuisé, et vu certains résultats catastrophiques, j’appréhende déjà de leur rendre la semaine prochaine. Mais bon, je relativise et je sais que cela sera mon lot pour les 30 ou 40 prochaines années…
Apres une rapide douche, ce soir, je me délasse sur mon lit en regardant la télé et en mangeant un yaourt avant de m’endormir. Mais bien sur, maladroite comme je suis, j’arrive à me renverser une cuillère dessus et sali mon t-shirt de nuit…
Ma valise étant déjà prête pour demain, je grogne de ma maladresse, devant me relever et me changer avant de pouvoir enfin me coucher et dormir…
Dans l’appartement, je ne ferme jamais mes volets. Situé au 3ème étage, j’ai peu de chance d’être cambriolée par une fenêtre. De plus j’adore regarder la nuit et les étoiles quand le ciel le permet. Donc, dans pénombre de l’appart, sans allumer de lumière (pour éviter d’être vu des voisins de l’autre côté de la cour) je circule en culotte et seins nus avec mon t-shirt sale à la main pour rejoindre la salle de bain au risque de me cogner un orteil ou marcher sur un capuchon de stylo qui traine…
Malheureusement, jetant mon linge dans levier je remarque qu’il ne me reste que des débardeurs de disponibles pour ce soir et je risque d’avoir un peu froid sous mon drap malgré les températures douces de cette fin d’été….
Bref, debout et a demie nue, j’observe le croissant de lune qui se dessine au dessus du toit d’en face. Oubliant même les voisins ou un éventuel voyeur qui pourrait me voir ainsi chez moi…
Puis me dirigeant vers mon lit. Je rigole toute seule en voyant mon reflet dans le miroir. Ma jeunesse, ma peau clair, mes tétons qui pointent sous le débardeur, ma petite tenue et mes petites formes… l’image est flatteuse et me montre comme une adolescente. (Période révolue mais pas si loin).
Mon reflet me fait aussi réfléchir, avec mon petit gabarit, je comprends mes difficultés à être respectée en cours et pourquoi certains hommes se retournent sur mon passage.
Je ressemble plus à une élève qu’une véritable adulte…
La nuit porte conseil ? Peut-être ? Il est temps de se coucher. Bonne nuit la lune, les voisins et tout le monde. Retournant dans mon lit, je me couvre jusqu’au cou et m’endors rapidement.
5h45…. Qui ose faire un tel vacarme ?
Le voisin… encore lui !
Imbécile de voisin qui claque les portes et gueule avec son chien dans son appartement juste en dessous du mien. Réveillée et toujours fatiguée. Je râle sur cet idiot qui détruit mon sommeil…
Me retournant plusieurs fois. Je ne trouve plus le calme et reste éveillée.
Couché dans le lit, je fixe mon plafond et attends… impossible de me rendormir.
A peine 3 mois que je suis ici. Et déjà je commence à détester mon appart. Enfin non, détester mon voisin….
En plus c’est idiot car je le trouve plutôt beau gosse. Que m’arrive t il ? Comment puis-je penser cela ?
Couchée dans mon lit, je me mets à penser et envisager le voisin du dessous comme un potentiel amant…
Je déraille dans ma tête… pourtant… mon corps semble avoir envie…
Ce matin, avec ce réveil en sursaut, mon corps est excité…
Non, non, non… mon esprit me dit que non mais mon ventre, lui, me dit que oui…
Sous mon drap, timidement, je glisse la main vers ma culotte… je fixe le plafond, et du bout des doigts je constate que je suis complètement trempée… que m’arrive t il ? L’envie de sexe me prend…
Délicatement, mes doigts tournent et glissent sur mon clitoris m’envoyant des ondes électriques dans tout le corps. Envahie par cette douce chaleur interne, j’ouvre mes cuisses et cambre mes reins pour mieux me caresser… ouvrant ma bouche pour chercher de l’air, je me contorsionne dans mon lit, la main complètement plongée dans ma culotte, mes doigts titillent et jouent sur mon bouton tendu et parfois entre mes lèvres humides…. De mon autre main, je me caresse le visage et la bouche, suçant un doigt ou faisant tourner ma langue dessus puis touche mon ventre et me saisi un sein, me pince le téton en imaginant des scènes érotiques…. Mon bassin ondule doucement. Ma main me fouille et mes doigts me pénètrent la fente, je gémis et m’active de plus en plus vite sur ma chatte… je frissonne sous la torture de mon esprit pervers. L’image du voisin me baisant avec passion.
J’ai chaud, je transpire, je sens que ca monte… je me mords les lèvres pour étouffer mes cris, tout en accélérant mes caresses…. Je jouie…. Tremblante de la tête au pied sur mon matelas, je serre mes jambes sur ma main pour mieux sentir mon ventre palpitant….
Que c’est bon… et à la fois pathétique…
Moi, Céline qui ne fait jamais cela… (et cela même durant mon adolescence) j’en ai presque honte mais j’en avais besoin….Mon corps en attente depuis des mois depuis ma rupture… je me sens vivante.
Il me faut quelques minutes pour me remettre de ce moment et mes émotions… mon sexe hypersensible, mon sein me fait mal et pourtant je me sens bien…
Drôle d’idée de fantasmer sur le voisin du dessous ? Quoique, dans ma tête ce n’est pas lui en personne mais plutôt son corps (la force, la douceur et la puissance d’un corps d’homme) que je réclamais … le besoin physique d’être prise en main et ressentir la jouissance.
Bref, au réveil : Il est 6h17. Plus que 13 minutes et il sonne… ma nuit est fichue.
Résignée, je me lève et file me re-doucher pour reprendre mes esprits … de plus, comme maintenant je suis en avance j’en profite pour m’épiler et me faire le maillot…
Sous la douche, la tête encore dans mes rêves, je rigole toute seule. Cherchant le pourquoi du comment de ma petite folie. Je divague laissant l’eau couler sur mon corps frêle, au point que je manque presque de me couper en m’épilant.
Sortant de la salle de bain, toute nue, mon miroir me donne vraiment l’image d’une gamine…
Le mont de venus couvert d’un léger duvet et propre, monsieur clitoris gouverne l’entrée de ma petite fente, je me sens d’humeur taquine…
Saisissant une nouvelle culotte, un soutif, mon jeans et un t-shirt. Je m’habille rapidement en chantant et en prenant mon café…
Un petit coup de brosse dans cheveux, brossage des dents, blouson, portable, valise et clefs… me voilà prête à partir pour mon train… Toute heureuse de ce Week-end qui s’annonce.
A la gare, il y a assez d’affluence mais vu ma taille, je me faufile facilement dans la foule pour monter dans mon wagon. Je m’installe et regarde pas la fenêtre le paysage qui défile, la musique dans mes écouteurs me berce et je profite de l’instant oubliant les copies, les élèves, mon petit appart…ma vie sinistre…
1 heure et 26 minutes plus tard… gare de Nancy. Sur le quai c’est Nathalie (ma belle-sœur enceinte) qui m’accueille. Étonnée et ravie de la voir, je la félicite pour son ventre qui a encore grossi et prend des nouvelles de la famille. Sur le trajet nous parlons de tout : du boulot, les parents, la grossesse… Bref on passe le temps.
Durant le Week-end, je m’occupe de ma petite nièce qui a encore grandi et je m’amuse comme une folle avec elle…
En ce Samedi je suis heureuse de retrouver les miens, l’ambiance champêtre et conviviale. Le chant des oiseaux dans le jardin … Tous le monde s’active et on échange beaucoup… je raconte mes histoires et mes déboires, parfois nous rions d’autres fois moins. Chacun raconte sa vie et déjà la soirée arrive…
J’apprends que pour mon retour, je vais héberger la belle-sœur durant quelques jours, le temps qu’elle puisse passer des examens médicaux spécifique en ville…
Bien que mon appartement soit tout petit, cela ne me dérangera pas, chacun allant dans son coin pour les journées, cela me fera de la compagnie le soir pour diner ou même peut être pour sortir… Si elle en a envie ou le temps.
Le soir arrive, après ce belle après-midi, ma petite nièce est fourbue, et ronchon… malgré sa sieste, il est temps de la coucher… Nous, les adultes, nous restons encore sur la terrasse, mon père fumant sa cigarette sans déranger Nathalie… nous discutons encore, un verre à la main dans le soleil couchant…
Nous rions en sourdine, pour ne pas réveiller la puce à l’étage, et nos discussions dérivent un peu…
Pierre raconte comment lui et Nathalie ont mis le second bébé en route, et mes parents (complètement saouls) racontent des histoires plus ou moins gratinées… des voisins ou leurs ex collègues de travail…
Bien évidemment en me taquinant et me demandant si j’avais quelqu’un ou des aventures depuis que je suis loin de chez eux et sans Alain…
Riant de bon cœur, mais très gênée du sujet, j’évite leurs questions et suppositions et leur dit simplement la vérité, que je n’ai rien du tout, malgré le prof de sport qui cours après toute les filles et femmes du bahut. Ou de mon voisin du dessous qui me casse les oreilles… bref je leurs parle ouvertement et tous me plaignent ironiquement.
La soirée se termine, chacun rangeant son verre et souhaitant bonne nuit aux autres. Dans ma chambre, sous les combles, je retrouve le calme et une tranquille sérénité, me mettant dans mon lit, je lis un peu, une histoire fleur bleu (juste pour fille) avec un prince et des soirées au bal d’un beau château… Ce n’est pas de la grande littérature mais cela me détend toujours avant de dormir.
Dans la clarté de ma petite lampe, je suis concentrée dans ma lecture. Pourtant de l’autre côté de la cloison, dans la chambre de Pierre, j’entends le lit grincer, des petits rires coquins, des gémissements et des petits cris étouffés.
Curieuse, j’écoute. .. Et devine rapidement que mon frangin et Nathalie font l’amour.
Doucement… Puis plus fort… Nathalie demandant même de faire attention au bébé. Leur lit grince toujours et je perçois clairement la cadence des coups de reins de mon frère dans sa femme. Les cloisons sont en carton…
Leurs murmures et leurs gémissements me font rire. Bien que la situation en devient presque embarrassante, cela me donne envie… et je deviens jalouse de Nathalie.
Mes reins me brulent et pour calmer mes sensations je glisse mon coussin sur mon ventre et entre mes cuisses…
Inconsciemment, l’oreille attentive, je participe à leur ébats, mon bassin ondulant en rythme, frottant mon bas ventre sur le tissus de l’oreiller… essayant de ressentir ce que vis ma belle-sœur, mon esprit cherchant mes souvenirs d’avant ma rupture.
Puis des mots me parviennent « mmmm Oui… mmm doucement …non… pas par là… Non. Arrêtes Pierre non… Argh non mmm ». Dans ma tête j’imagine ce qu’il lui fait… Sans doute la prenant en levrette et ouvrant son petit trou…
A travers la cloison, les bruits, les cris et les gémissements sont intenses et plus que subjectifs… Elle semble subir un assaut terrible mais semble aussi aimer cela.
Ses plaintes étouffées dans le coussin m’excitent et je l’entends hurler sa jouissance embrochée sur le pieu de mon frangin… puis le silence revient…Durant 2 minutes, aucun sons ne passent… jusqu’à ce que j’entende Pierre dire à son tour «mmm je viens … avale salope, avale chérie ! Ouiii ».
L’image mentale de ma belle-sœur en train de le sucer, ou recevant une dose de foutre sur le visage me transporte dans mes souvenirs….Alain m’obligeant parfois a l’accueillir dans ma bouche ou m’humiliant avec des éjaculations faciales pour me prouver sa domination masculine…. Mon ventre est en ébullition, jaloux de leur plaisir charnel…
Me retournant dans lit. Je me dis qu’ils ont de la chance… de s‘aimer et en profiter. Moi je n’ai plus rien de cela…
Mon excitation retombe vite et ma déprime refait surface.
Je regarde le plafond… il est presque 1h30 du matin. Mes reins se calment doucement. Bien que main est osée se glisser sur ma fente le temps de leurs ébats… je ne suis pas allé jusqu’au bout…
Je m’endors rapidement, me blottie contre le coussin et m’écroule dans les bras de Morphée.
Au petit matin, comme d’habitude je suis la dernière debout, le petit déjeuner servi, l’odeur de café et le pain chaud embaument la cuisine…, j’arrive en minishort, débardeur et chaussettes (ma tenue de nuit) au milieu de la famille déjà toute habillée et prête pour la matinée.
Evidemment, ma tenue est scrutée de haut en bas, et on se moque un peu de moi… mais je m’en fiche…
Voyant mes cheveux hirsutes, Nathalie me demande si j’ai passé une bonne nuit… et pour la taquiner je lui réponds que oui, mais que d’autres en ont eu une meilleure (je pense).
Pierre et elle se regardant et ayant bien compris mon allusion, ne répondent pas et rougissent avant de rire.
La matinée se passe, ma petite nièce découvre le jardin, les poules et les lapins ou joue sur la balançoire… moi je fais mes lessives et discutes avec ma mère… bref la journée se déroule tranquillement mais il est déjà temps de refaire les bagages pour le soir…
Nathalie, venant avec moi, se prépare aussi et quitte Pierre non sans une certaine angoisse et peine…
Un peu la larme à l’œil, sur le quai de gare, la famille se sépare et on se fixe de se revoir le mois suivant pour les fêtes de Noel et nouvel an.
Dans le train, ma belle-sœur et moi parlons peu, chacune sur nos portables, ou échangeant des banalités. Elle me semble toute timide, bien qu’elle ait 8 ans de plus que moi. La peur sans doute de ses examens médicaux lui occupe totalement l’esprit, mais j’essaie de la rassurer. Je sais aussi que le fait de vivre chez moi, lui fera un soutien et qu’elle ne se sentira pas perdu en ville.
Tout en plaisantant, je lui dis que cela nous feras un bon moment ensemble, pour apprendre à se connaitre aussi, et que Pierre reviendra rapidement la chercher tellement je serais pénible avec elle…
A mon appartement, je porte et pose nos 2 valises, et l’invite à faire comme chez elle… après un rapide diner de pates, on s’accorde le temps de prend un dernier café sur ma petite terrasse devant le couché de soleil avant de préparer la chambre. Naturellement et vu son état, je lui offre mon lit, et m’installe une couverture sur un fauteuil dans un coin de la pièce …
L’invitant à prendre une douche (si elle le souhaite), je m’occupe d’aménager mon espace et notre petite colocation…
Soudain, Dans la salle de bain je l’entends m’appeler…
Inquiètée, je me précipite, mais la voyant hilare, je lui demande ce qu’elle a…
N : « On peut se parler franchement ??? Tu caches bien ton jeu, toi !!!
Moi : Comment cela ??? Je ne te comprends pas ???
N : Tu nous as entendu hier soir avec ton frère… n’est-ce pas…avoues
Moi (très gêné) : Heu.. ben.. oui, mais bon… vous n’étiez pas très discret non plus…
N : (elle aussi gênée) Oui j’admets… il m’a bien baisé… en plus, il me fait toujours mal quand il me prend par derrière… mais bon…
Moi : (en riant) Je ne veux pas savoir plus…
N : Par contre, toi, tu n’avales pas non plus on dirait ??
Moi : Comment cela. De quoi tu me parle ?
N : Moi je n’aime pas ça, mais parfois ton frère m’oblige…
Moi : Et alors… qu’elle est le rapport entre toi et moi ?
N : Toi, tu es comme moi…. mais tu caches bien ton jeu…
Moi : (interrogative) je ne te comprends pas… ???
N : Ce week-end tu as dit à tout le monde que tu n’avais personnes. Et maintenant je trouve ça !!! Donc tu nous as menti… racontes moi c’est qui… nous on se faisait plein de souci pour toi et tes relations depuis ta rupture… mais je vois que tu t’amuses bien… »
Dans sa main, elle tenait mon t-shirt du vendredi soir et ma culotte sale du lendemain…
Moi (choquée, je rougie) Mais, Ce … ce n’est pas ce que tu penses…
N : C’est ça, la miss… ce n’est pas ce que je pense… Ca !! Ce n’est donc pas du sperme sécher sur ton col par hasard, ou juste tombé pendant une pipe ou une faciale?? Et ta culotte, là, elle n’est pas pleine de mouille non plus… ??? Dis-moi… Tu ne te fiche pas un peu de moi.
Moi : (riant et rouge de honte) : Alors déjà le t-shirt c’est… c’est du yaourt…que j’ai renversé…
N : mouais c’est ça… prend moi pour une cruche aussi…. Et la culotte ???
Moi (baissant les yeux)… je t’assure que c’est vrai… mais bon pour la culotte… j’avoue que la… j’ai eu un peu envie… Donc…. »
Morte de rire, Nathalie, me lance mes vêtements sales au visage en me traitant de petite cochonne vicieuse. Avant de me prendre dans ces bras pour m’enlacer et me consoler. Elle m’avoue que ça lui arrive aussi parfois, et que les plaisirs solitaires sont un bon remède contre l’ennui…
Etonnée et très gênée, je n’en reviens pas de la discussion que j’ai avec elle… moi qui la trouvais parfois snob et prude, je m’aperçois qu’elle est plutôt ouverte d’esprit et très intime avec moi… très protectrice aussi.
Totalement perdue dans mes pensées, je rie avec elle, de la situation puis la laisse prendre sa douche…
Devant moi, nue, je la trouve jolie… son ventre rond, ses seins ronds et lourds (énormes par rapport au mien), sa chute de reins, ses fesses et sa belle peau bronzé et délicate… elle porte encore les traces de son maillot de l’été et je comprends parfaitement les gouts de mon frère qui a toujours eu de très jolie fille en petite amie.
La laissant à sa douche, je retourne au salon et m’installe à mon bureau. Préparant mes affaires de cours ainsi que mes vêtements pour le lendemain.
Le soir est tombé, Nathalie s’est calmée et mise au lit… moi, dans mon fauteuil, je regarde la télé aussi avant de couper…Nous parlons encore un peu dans le noir… chacune de notre côté…
Elle m’explique sa grossesse, et sa peur des examens et moi je lui raconte mes cours et mes angoisses aussi avec mes élèves. Bref comme 2 copines dans une soirée pyjama, nous faisons connaissances et nous nous rapprochons…
Lui souhaitant une bonne nuit et me couvrant, elle me demande ce que je fais…
Ne comprenant pas, je lui dis que son état méritait le lit et que j’allais rester dans le fauteuil le temps de son séjour… Elle rigole, puis elle insiste à ce que je la rejoigne dans le lit…
Apres milles prétextes et a cours d’arguments, je cède et me couche auprès d’elle…
La sensation est bizarre, elle et moi… par forcement très habillées et côte à côte dans ce lit douillet…. On se parle (ou plutôt on se murmure) encore des choses puis on s’endort.
Le réveil indique 6h47… Déjà presque en retard. Je regarde ma belle-sœur endormie sous le drap a côté de moi et me lève sans faire de bruit…
Je me dépêche et me prépare en silence… un rapide café, un tour au toilette et me voilà parti pour le lycée…
Dans le bus, blindé de monde, je me faufile parmi les passagers réguliers, il y a des travailleurs, des retraités du quartier et aussi des élèves du lycée. Nous sommes assez à l’étroit, et je dois me tenir debout au milieu de la foule. Ma sacoche à la main, je ne peux pas beaucoup bouger ou me retourner tellement il y a de monde. Parfois le bus, donne un coup de freins et nous nous entrechoquons… Certaines personnes râlent un peu, mais tous comprennent que le chauffeur fait de son possible selon la circulation.
Durant le trajet, les gens me serrent et je me sens un peu écrasée entre eux… mais au coup de freins suivant je distingue clairement qu’une main se colle sur mes fesses et me touche.
Impossible de me retourner, j’essaie de me dérober et la sensation s’efface. Sans doute est-ce juste mon esprit qui me joue des tours dans cet endroit si exigu. Puis dans un virage, la main revient et glisse même entre mes cuisses, tâtant mon cul et mon sexe à travers mon jeans. Le doute n’est plus permis, quelqu’un se fait plaisir sur moi, mais là encore… impossible de voir qui ose me faire cela.
Je suis en panique, et la fois énervée… J’ai hâte de sortir du bus et cherche à m’éloigner de ses mains baladeuses.
Durant 5 minutes, plus rien ne se passe et enfin je vois arriver la fin du trajet.
Sortant rapidement, je regarde en arrière qui aurait pu faire cela, mais je ne distingue personne au milieu de la foule …
Reprenant mon souffle et mes esprits, je pars vers le lycée à pied et commence ma journée.
Mes 3 cours de la matinée se déroulent sans problèmes… exercices, cours. Les élèves sont corrects et attentifs.
A midi, durant la pause, je rejoins notre groupe et leur raconte ma mésaventure du bus, tous rigolent et me dit de ne pas m’inquiéter, que cela est très fréquent (surtout sur les jolies filles)… Les bus sont des endroits ou beaucoup de pervers aiment faire cela aux heures de pointe…
A demi rassurée, je les écoutes mais reste encore un peu choquée… c’est la première fois que je subi et affronte ce genre de choses, bien que certains élèves m’aient déjà effleuré (soit disant par hasard et mégarde) lorsque je passais entre les tables dans la classes.…
L’après-midi, je retrouve Jacques qui m’informe que si je le souhaite, il rentrera avec moi ce soir mais que je devrais l’attendre en salle des profs le temps qu’il finisse son dernier cours…
Ravi de son offre je lui dis que j’en serai ravie aussi et que je profiterais de cette heure pour faire des travaux de classes ou des corrections.
L’après-midi se déroule, plutôt bien, a l’exception de la classe de première ou je rends le contrôle… certains élèves hurlent que les notes sont sadiques, d’autres ne disent rien ou déchirent leur feuilles. Bref, afin de calmer le jeu, je leur propose de refaire l’interro et que je garderai uniquement la meilleure de 2 notes afin qu’ils puissent réviser et corriger leurs erreurs…
Dans l’ensemble, malgré le chahut, ils acceptent ma proposition mais semblent perplexe sur leurs résultats…
La journée passée, je retourne en salle pour attendre Jacques…. Dans mon casier, au milieu de la paperasse administrative, je trouve un petit mot anonyme avec écris «Jolie demoiselle, sachez que vous me plaisez beaucoup, et aimerais vous parler en privée… »
Riant en moi-même, je me dis que c’est bien le comble de la malchance… entre les pervers, les profs lourdingues et les élèves …il me manquait plus qu’un prétendant….
Jacques arrive enfin, et nous prenons le chemin de l’arrêt de bus…
Durant le trajet, je lui expose ma journée et lui la sienne…assez similaire l’exception du billet doux et la main au cul. Sa présence me rassure, bien que le bus soit moins fréquenté que le matin…
Le soir, Nathalie est déjà rentrée, et nous dinons ensemble…
Elle me raconte ses rendez-vous … et moi mes surprises…
Comme Pierre, elle me met en garde vis-à-vis de mes élèves et des petits mots doux… car cela est toujours source a ennuis…Evidement je l’écoute et lui promets de faire attention, même si je ne peux rien empêcher.
Dans le lit, nous parlons encore… elle se rapproche de moi et m’enlace, voyant son regard troublé, je lui demande ce qu’il y a … et après un moment de silence elle me murmure avoir peur de perdre le bébé.
Au bord des larmes, on se console l’une l’autre, nos corps serrés sous le drap…
Se rassurant doucement et comparant un peu nos vies. Elle me parle de mon frère, ses gouts et ses désirs intimes (cela me gêne un peu mais j’apprends beaucoup de choses), moi, pour comparer, je lui raconte mes ex-histoires avec Alain et les exigences ou délires sexuels qu’il pouvait avoir … nous rions et nous pleurons… nos vies et nos gouts étant assez proche l’une de l’autre. La chaleur nous envahie vite, nos poitrines se touchant, je prends garde à ne pas cogner son ventre…mais effleure tendrement sa peau douce et son visage…
Sans le vouloir et malgré notre différence d’âge, la tension sexuelle augmente doucement, et bien que ni l’une ni l’autre ne soyons homosexuelle nous commençons quelques caresses sur le visage, les épaules et nos poitrines.
Les yeux dans les yeux, mes mains dessinent des courbes sur sa peau et son ventre rond que j’admire…. Dans un souffle, nos lèvres s’effleurent et pour la première fois on s’embrasse.
D’abord gênées, on s’éloigne en silence, mais sa main encore posée sur mon sein et son regard m’interdit de bouger… je tremble et lui demande ce qu’elle fait… mais elle m’embrasse à nouveau, me disant que ce n’est pas grave… que cela restera entre nous…
Je me laisse faire quelques secondes, mais emporter par le désir je lui rends son baiser et la prend dans mes bras…
L’une contre l’autre, nos corps se dénudent doucement…ses seins lourds venant sur ma peau frêle, sa bouche parcourant mon corps… ses mains venant sur moi comme des papillons.
Emportées par l’instant, nous sommes nues et timides… puis tout en lui embrassant un sein je sens sa main glisser sur mon ventre et venir dans mon entre cuisses…
Je frisonne et laisse échapper un gémissement de plaisir non maitrisé…
Ses mains sont douces, délicates et me transportent dans un nouveau monde de sensualité… de mon côté, je l’embrasse et goute sa peau fine et tiède.
Dans un mélange de tendresse et de simplicité, nous restons couchées côte à côte en nous masturbant mutuellement…puis, venant au-dessus de moi, elle me présente sa chatte lisse et soyeuse que je dévore avec envie…
Ses mains tenant ma tête, mon visage contre sa fente ouverte… je découvre une nouvelle sexualité et de nouveaux horizons de bonheur… elle, si douce et forte à la fois, me fait gouter son corps et son jus…ma langue tournant sur son clitoris et lui arrachant des soupirs…
En 69, elle butine mon ventre et ondule son bassin sur ma bouche… entre ses cuisses, la chaleur est intense et nos caresses rayonnent dans nos corps…
Sa bouche sur moi, son souffle, ses doigts… je n’ai jamais connu plus douce sensation que ce moment-là…
On se serre, on s’att**** et on se blottit l’une à l’autre. Nos corps ruisselant de sueur et remplis de désir… nous partageons un orgasme presque simultané….
Essoufflée, un peu perdue, et je l’admets un peu gênée, je me remets de nos ébats. Contre son corps, je lui parle et lui demande pourquoi… et sa seule réponse fut l’envie. Elle m’avoue aussi que c’est sa première expérience avec une fille …et que la situation, et notre complicité ont été des éléments déclencheurs… malgré la peur de me décevoir ou de mal faire…
Personnellement, je ressens la même chose, mais me sent mal alaise vis à vis de mon frère et aussi de la famille…
D’un commun accord, comme 2 sœurs coquine et timide, nous échangeons encore quelques baisers avant de se promettre de ne jamais parler de cette soirée et de ce secret si particulier…
Epuisées sous le drap, l’une contre l’autre, nos mains, nos lèvres et nos corps se rejoignent une dernière fois avant de s’endormir nues et sereines.
Au dehors, la pluie bat le pavé, il fait moche…
En ce mardi matin, tout semble à nouveau normal, aurais-je rêvé cette nuit ?
Je me prépare et invite Nathalie à me rejoindre au lycée pour le déjeuner si elle le veut et le peut…
Je lui fixe rendez-vous près du réfectoire pour 12h10, et lui signale que je reste disponible par portable en cas d’empêchement.
Dans le bus, toujours la même affluence. Les coups de freins, les virages… et… la main revient sur ma croupe et mon postérieur. D’un geste rapide, je me retourne et fait face à un retraité qui sursaute… mais ce n’est pas lui mon pervers, j’en rage de ne pas savoir alors que je le sais juste devant moi.
Au lycée, toujours la même routine… les chahuts et les brimades entre élèves…
Durant l’un de mes cours, l’alarme incendie retentie, et dans la pagaille générale je fais évacuer ma classe…1 heure de perdue…
A mon retour en classe, chacun reprend ses affaires et quitte les lieux rapidement, heureux d’avoir eu une heure gratuite. A mon bureau, je fais de même mais remarque que mon sac de cours a été visité durant l’interclasse. J’y trouve des capotes usagées, et un petit mot… « Joli petit cul, madame,…à bientôt »
Je frisonne de peur… mon pervers du bus serait-il un de mes élèves ?
Immédiatement je fais un rapport à la direction du lycée qui ouvre son enquête… et en parle avec tous mes collègues…
Etrangement, la majorité des femmes ont déjà vécu cela… mais ce n’était que des menaces sans suite…
Leurs mots me rassurent a moitié mais je me dis que je resterai 2 fois plus vigilante a l’avenir.
A midi, Nathalie arrive à notre rendez-vous… lui faisant la bise et la faisant entrée pour le réfectoire, certains élèves la sifflent en nous voyant, mais découvrant qu’elle est enceinte se retiennent de dire leurs obscénités habituelles.
A table nous parlons peu, à cause du bruit… mais nous partageons un bon moment.
Jacques qui nous rejoint se présente et nous accompagne aussi.
J’explique à ma belle-sœur, que grâce à lui je suis tranquille ici et dans les transports en commun… malgré les épisodes des derniers jours.
Bref nous sympathisons et finissons nos desserts avant de nous quitter chacun pour nos occupations.…
Finissant mes cours à 14h20, je demande à Nathalie si elle veut que je l’accompagne cet après-midi après mon cours, mais celle-ci me dit que c’est inutile, qu’on se retrouvera ce soir à l’appartement devant encore faire des courses pour Pierre, ma nièce et le bébé.
L’après-midi, je donne l’interrogation promise à ma classe de première… le silence règne dans la salle et je menace dès le début de mettre un zéro à toute personne qui chahute ou triche sur ce second contrôle…
L’heure finie, les visages des élèves sont fermés et ils me fusillent tous lorsque je reprends les copies avant de prendre la porte.
Sortant du lycée je rejoint l’arrêt de bus, où un groupe d’étudiants attend comme moi. Un peu a part, j’en connais certains et d’autres non qui me dévisagent de leurs regards vicieux et malsains, parlant dans leur langues que je ne comprends pas et qui je suppose n’est pas flatteur à mon égard. Heureusement, le trajet se fait rapidement, l’horaire étant en dehors des heures de pointes… je quitte le bus, les laissant partir dans leur citée maudite.
Chez moi, à ma table de travail, je corrige les copies de l’interro, et les catastrophes reviennent m’obligeant même à changer mon barème afin de trouver des points là où il n’y en presque pas… durant 2 heures je m’épuise sur leur fautes…appréhendant déjà de les rendre le lendemain.
La soirée se passe et Nathalie rentre enfin, sans beaucoup de paroles, elle m’annonce que ces examens sont terminés et que les résultats sont bons…Ces nouvelles me soulagent et je me réjouis pour elle et eux que le futur bébé se porte bien.
Durant le diner son portable sonne, C’est mon frère Pierre qui l’appelle sans doute pour avoir des nouvelles des examens…
Nathalie décroche, me regarde et avec le sourire lui répond : «Qu’est ce qu’il y a … on plus se faire baiser tranquille ? Pourquoi tu m’appelles ? »
Choquée par sa plaisanterie, j’en laisse tomber un verre qui se brise sur le carrelage de la cuisine… la regardant avec de grands yeux interrogatifs, mon sang ne fait qu’un tour pensant qu’elle allait raconter notre aventure…
Mais la voyant rire aux éclats, je comprends qu’elle taquine mon frangin avant de reprendre une conversation normale.
Sans écouter, je fini la vaisselle, ramasse les débris de verre et pars pour prendre ma douche.
A mon retour, elle est installée sur le fauteuil et regarde la télévision… Un peu triste, elle m’annonce aussi qu’elle rentrera chez elle demain par le train, afin de retrouver ma nièce et Pierre, me laissant seule dans mon appart. Elle me promet de revenir plus souvent car ce fut une vrai découverte de vivre ces quelques jours ensemble. Et en gage de sa bonne foi m’embrasse sur la bouche…
« Je n’oublierai pas….Mais ça sera notre secret » me dit-elle dans un souffle.
La nuit tombée, nous nous couchons, l’une contre l’autre enlacée et intime, nous nous endormons.
Au petit matin, elle se prépare et je l’accompagne rapidement à la gare avant de rejoindre mon lycée… une dernière bise amicale, un dernier regard… et nous revoilà belles-sœurs… Nous nous reverrons pour les fêtes de noël et nouvel an chez les parents… mais ainsi va la vie… en moi, je n’oublierai jamais ma première expérience saphique et en garderai un excellent souvenir…
Au lycée, comme chaque jour, mes cours reprennent… mes élèves de premières attendent les résultats du second contrôle et qui sont partiellement meilleurs. Bien évidement il y a toujours des insatisfaits et des remarques mais je ne peux pas faire plus …
Le conseil de classe approchant, je demande à ma direction si je peux proposer un soutien scolaire pour des élèves volontaires et disposer d’une salle de classe pour leur donner un cours en dehors des horaires habituels…
Le directeur sceptique, aime mon initiative et l’idée du soutien mais par précaution souhaites que le groupe soit de petite taille et durant les horaires de cours, afin qu’il n’y ait pas de débordements d’horaires avec les élèves.
Ravie, je propose donc un mercredi après-midi de 14 à 15h… selon mon emploi du temps et celui de la classe de première en difficulté. Et ainsi pouvoir rentrée dans les heures normales… (avec Jacques qui finit aussi à cette horaire).
La semaine suivante… en cours, j’expose ma proposition aux élèves… qui évidement refusent tout soutien… mais tenace, je leur dis que le cours sera maintenu et que les volontaires pourront s’y présenter anonymement s’ils le souhaitent.
Le premier mercredi … je n’accueilli que 2 élèves et ce sont ceux parmi les plus motivés et doués…nous avons affiné des exercices et revus quelques règles simples mais ils maitrisaient déjà le cours.…
Le second mercredi …aucun élève ne se présenta…et je renouvelai ma proposition pour après les congés de la toussaint… sans grand espoir de voir un élève motivé et réellement dans le besoin…
Bref les semaines s’écoulent, les mots doux et les effleurements dans le bus cessent et avec les vacances, je profite de ses quelques jours pour sortir dans la ville. L’été indien est agréable, et n’étant plus soumise a mon régime stricte de professeure, je m’autorise des petites jupes et robe pour me promener dans les rues de la ville avec des copines, Jacques ou d’autres profs avec qui j’ai sympathisé.
Parfois nous croisons des élèves, dans les bars et les soirées que nous fréquentons. Certains jeunes, ivres de trouver une copine plus âgées qu’eux ou juste en quête de fille facile, essais même de me draguer mais repartent en courant dès qu’il me reconnaisse et voient leurs erreurs.
Bref cette coupure est bien agréable avant la rentrée et la dernière ligne droite de l’année… et je pense déjà à noël.
Novembre… la rentrée…
De retour a mon poste, la semaine démarre rapidement… les élèves survoltés sont plus agressifs, sans doute plus sûrs d’eux aussi…
Comme toujours je respecte mes 4 consignes et me tiens a distance… mais certains perturbateurs tentent la provocation verbale si ce n’est physique. Heureusement, j’arrive à gérer les provocations, non sans difficultés vu mon petit gabarit face à eux.
Le mercredi arrive et je propose à nouveau le cours de soutien, mais évidemment personne ne viens…
La semaine sous haute tension, je suis heureuse d’arriver enfin au vendredi…
Mais ce jour-là, sans que je ne puisse rien faire…ça dé****….
Apres un chahut important, je menace de faire un contrôle, aussitôt hué par le groupe…quelques insultes me sont envoyées au visage (« petite salope, connasse, prof de merde»), mais je n’y réponds pas afin de ne pas entrer dans leur jeu… retournant à mon bureau, énervée et en stress, je passe entre les élèves et l’un d’eux me claque le cul avec v******e…
Surprise, choquée et terrifiée, je m’immobilise nette laissant la main posée sur moi…
Les brimades continuent en même temps (elle aime ca, regardez les mecs… un joli petit cul madame, putain… la salope… etc..).
Me ressaisissant, je me retourne face à mon agresseur et le gifle d’instinct. Ce qui fait réagir toute la classe…
Terrifiée je recul à mon bureau, certains garçons se lèvent et s’approchent de moi pour me menacer, mais je reprends le contrôle et les menace à mon tour (la meilleure défense reste l’attaque)… durant quelques minutes l’ambiance est explosive. L’élève agresseur finissant par s’excuser ironiquement…avant que je sois prise a parti par 2 perturbateurs.
Mourad : « Hey m’dame, faut pas vous fâcher… on rigole c’est tout…
Moi :(furieuse) Rigolez autrement je vous prie… Vous vous prenez pour qui ???
Alex : hey M’dame, pour quoi ça vous gêne… vous avez un joli cul et des jolis seins. Il faut assumer…
Mourad : Ouiiii… c’est vrai, vous êtes trop bonne…
Moi : (criant) Ca suffit…
Alex : Faut vous lâchez m’dame, on vous fera rien, vous êtes notre prof préférée. En plus, je suis sûr que vous aimez ca… sinon vous vous tortillerez pas comme ça devant nous.. (rires)
Mourad : C’est clair, mais c’est dommage, vous ne mettez jamais de jupe. Vous êtes jolies en jupe comme pendant les vacances… on vous a vu…
Thomas : Ouaiii c’est clair… (sifflements)
Moi : Jamais de la vie… c’est à cause de vos comportements puérils et débiles justement que je ne peux pas mettre de jupe…vous le savez bien.
Mourad : Ah ouais ??? Ben essayez un jour. Et vous verrez qu’on sait aussi se tenir…
Thomas : Elle préfère peut être le gros prof de français… haha
Moi : (énervée) Ca suffit.. Arrêtez vos conneries. Et toi, tu m’accompagnes chez le directeur à la sortie… »
La colère me monte au nez, les propos salaces sur mes formes, mes jambes, ma poitrine, les allusions sur mes relations ou mes tenues me rendent très nerveuse et je commence à craquer…
Heureusement, la sonnerie me libère de la horde sauvage et j’emmène Alex, mon agresseur insolant, chez le directeur.
Après 10 minutes d’explication, d’excuses et autres confrontation, le jeune garçon est mis a pied et exclus du lycée durant 1 semaine et les autres mis en retenu pour une demi-journée. Avec convocation des parents.
La journée se finissant, j’arrive à me calmer, Alex en larmes, s’excuses encore et me promets de changer son comportement…
N’y croyant qu’a moitié, je le mets au défi de suivre le cours de soutien pour me prouver sa bonne volonté et son envie de réussir son année.
La semaine finie, je rentre chez moi, je me sens vidée et épuisée par cette journée… Le bus, la rue… je marche et repense a ma colère… J’espère que cela ne me portera pas préjudice.
La nuit se passe, mais je ne dors pas…les cauchemars se succèdent, et je reste le weekend enfermé chez moi…
Lundi et mardi se passent, les élèves sont plus calment et respectueux que la semaine précédentes, même s’ils me mettent au défi de changer mes tenues.
Heureusement, la météo étant de mon côté, je ne compte pas faire de concessions et faire évoluer ma garde-robe. (Rester stricte et inaccessible…)
Le mercredi arrive, et le cours de soutien avec…
L’heure débute et je suis seule dans la salle de classe… Alex, arrivant en retard de 10 minutes, s’excuse car retenu dans les transports en communs.
Le voyant essoufflé, je compatie et l’invite à prendre place…
Le cours débute normalement, nous sommes seuls, les portes restent volontairement ouvertes et je lui explique les théorèmes dont il a le plus besoin pour les cours.
Puis 10 minutes avant à la fin, je prends les devant et interrompt mon cours pour le prendre a parti. Convaincu que je peux l’aider à sortir de sa délinquance et son attitude malsaine.
Moi : « Pourquoi tu m’as fait cela ???
Alex : Heu. Pardon madame, c’était dans l’ambiance… je vous jure que…
Moi : Ca te dérange pas d’humilier les gens ? Tu n’as pas envie qu’on te respect pour autre chose que ton attitude déplorable et méchante ?
Alex : Oui c’est vrai… mais je vous l’ai déjà dit un jour… je vous trouve très jolie… »
Tout en le sermonnant et lui faisant la morale, je comprends que les billets doux dans mon casier viennent de lui… Ce jeune garçon, d’a peine 17 ans, doué quand il travaille, je réalise que mon prétendant est aussi mon agresseur.
Calmant ma colère, nous échangeons encore … lui me promettant de changer son comportement et moi d’être plus attentive aussi.
Le cours se fini, et en guise de respect et d’accord nous nous serrons la main.
Le vendredi, j’appréhende mon cours avec les premières… même si je sais qu’Alex sera absent à cause de sa mise à pied, les autres seront présent et m’attendent au tournant…
Dans la classe, je rentre et le silence se fait… sur le tableau, une grosse bite est dessinée en train d’enculer un fessier portant mon nom….
D’abord choquée, je plaisante sur l’image afin de leurs prouver que cela ne me touche pas…et ajoute en riant et par provocation que leur dessin bien que déplacé et obscène est plutôt réussi sauf dans les proportions…
J’efface le tableau et commence mon cours qui sera pour cette fois calme …
Enfin le weekend… Je rentre et m écroule sur mon lit…
Je laisse quelques messages à Jacques, Pierre et Nathalie…pour avoir des nouvelles. Puis m’enferme dans mon petit appartement pour pleurer sur ma condition, ma solitude et ma tristesse.
Samedi matin, allant faire des courses dans un supermarché du quartier, je croise des élèves qui trainent dans la rue, et rencontre par hasard Jacques. Nous parlons un instant et j’apprends que celui-ci a été cambriolé durant la semaine…
Son appartement totalement retourné et saccagé… les murs tagués de graffitis, avec des mots de haine et des menaces de morts..
Bref le pauvre Jacques semble totalement anéanti, et n’écoutant que mon cœur, Je l’invite à venir chez moi…
Bien évidement celui-ci refuse, mais j’insiste pour qu’il accepte, ne me sentant pas très bien non plus, nous nous tiendrons compagnie au moins le temps que son appart soit remis en état…
Rentrant chez lui chercher quelques affaires, je l’attends le soir et en profite pour faire un peu de ménage dans mon petit studio…
19h00 pile, Jacques sonne à ma porte. Ponctuel et très gêné, un sac de sport à la main contenant quelques vêtements, il entre chez moi et me remercie mille fois…
Nous mangeons ensemble le soir et nous discutons de nos déboires. Il a une conversation très intéressante et je le sais très cultivé … très proches l’un de l’autre, et très amis, nous nous consolons mutuellement en buvant quelques verres devant la télé ou sur la terrasse.
Vers 22h40, il prend sa douche et n’arrête pas de me remercier pour ce que je fais pour lui. A son retour, il se propose même de faire la vaisselle pendant qu’a mon tour, je vais pour prendre ma douche. Nue, l’eau ruisselle sur moi et me réchauffe…. Je me savonne observant du regard le rideau au cas où il oserait approcher…
Secrètement, l’alcool et les discussions intimes dans la tête, j’espérais presque qu’il ose venir me mater (comme tous les hommes que j’ai pu connaître lorsqu’une jolie jeune fille se douche pres d’eux) et ce fut cas, je voyais les rideaux bouger de temps et temps. Ravie et gênée d’avoir démontré ma théorie du voyeur de douche.
Je fini par sortit et j’enfila un bas de jogging un peu large et un t-shirt ample afin de rien dévoiler de mes formes.
Dans mon petit studio, je ne suis plus vraiment fière de lui proposer l’hospitalité et que s’il est d’accord il dormirait sur le fauteuil, mais il me remercia encore une fois et me rassura que cela était mieux que son logement remplis de débris.
Nous nous couchons donc ainsi, le lendemain matin le réveille sonna, et il était déjà debout, avec le petit déjeuner en main prêt à me servir avant de partir chez lui pour commencer des travaux…
Chez moi je fis du ménage et mes lessives…, j’arrangeais aussi mes meubles afin de lui trouver un peu d’espace… l’après-midi, je préparais mes cours et des leçons pour la semaine…j’avais la boule au ventre pour y retourner le lendemain.
A 20h, Jacques n’étais pas revenu, j’en conclu qu’il ne viendrait sans doute plus… et après ma douche je me mis en pyjama (mini short et débardeur) pour regarder un film.
Vers 22h00, un bruit dans l’escalier me réveilla…pensant d’abord au voisin du dessous, je me dis qu’il exagérait à faire tant de bruit. Mais en réalité ce fut Jacques devant ma porte…couvert de poussière et de colle a papier peint.
Il s’excusa encore 100 fois du retard et du dérangement et tout en lui souriant je l’invitai a entrer.
Oubliant ma tenue, il me sourit et je vis ses yeux aller de haut en bas et de bas en haut sur mon corps avant de rougir et me dire que j’étais simplement magnifique….
Gênée je le remerciai et rougit aussi…
A l’intérieur, au chaud, je lui proposai de prendre une douche pour se nettoyer et cette fois-ci sans hésiter il s’y engouffra.
Dans mon salon, tournant en rond, j’entendais l’eau de la douche couler, et sans savoir pourquoi, j’allai aussi dans la salle de bain pour me brosser les dents.
Sans le vouloir, (ou peut-être) je fis bouger le rideau de douche et fus griller directement. Il m’avait vu et j’étais très gênée. Mais avant de prendre la fuite, j’avais découvert un bel homme, plutôt bien équipé malgré son âge.
Sortant de sa douche, je m’excusais et l’invitais à se mettre plus mettre à l’aise s’il avait envie. Jacques, bien que gêné, fut très respectueux et prit une chaise pour finir le film que j’avais mis. Une fois le film fini je lui redonnais la couverture de la veille, il se coucha au bord du canapé et j’éteignais la lumière.
Une fois tout éteint et dans un noir total, j’entendais le bruit qu’il faisait, et après lui avoir demandé, il me répondit se mettre simplement à l’aise pour dormir. Sans le savoir, il retirait son pantalon et son t-shirt. On ne dormit pas de suite, on discutait un peu, je l’entendais tourner, et se retourner, je savais que le sol n’était surement pas confortable alors toujours honteuse de mon intrusion dans la douche, je lui proposais par politesse, de venir dans mon lit.
Il me demanda 3 fois, si j’étais sur de moi, je lui dis que oui, …
Sur le matelas, me poussant de mon mieux, on discuta encore, et au fil de la conversation il me demanda si je n’avais pas peur qu’il dorme avec moi, je lui demandais pourquoi cette question, il me répondit que j’étais une très jolie fille qui ne laissait sans doute pas les hommes insensibles… Certes troublée, je lui dis, lui faire confiance et qu’il ne me faisait pas peur.
Posant sa main sur ma cuisse, je l’entendis murmurer dans mon oreille « Moi, tu ne me laisse pas insensible du tout », j’aurais dû m’offusquer mais au contraire de ca je me rapprochais de lui et le remercia en lui faisant une bise amicale.
Ce baisé déclencha une réaction inattendu en lui, il arriva sur moi en une seconde et il m’embrassa direct, son corps écrasant le mien, je sentais son sexe durcir contre moi, je compris à l’instant qu’il avait tout retiré et qu’il était intégralement nu.
Sa queue contre ma cuisse, il m’embrassa encore, étouffant le moindre mot dans ma bouche et commença me retirer mon haut, puis il glissa le long de mes jambes pour pousser mon mini short vers mes chevilles.
Totalement nue sous lui, j’étais partagée entre la panique et le désir… ses mains jouant sur mon corps me faisant frissonner, et il me fallut pas longtemps pour que mon corps réagisse a ses caresses. Doucement, avec son poids, il força mes jambes avec les siennes et amena son sexe contre le mien. Essoufflée sous lui, je le stoppais et il me demanda si je n’avais pas envie. Inconsciente ou hypnotisée par ses yeux dans les miens, je lui dis que oui, et même vraiment très envie, mais pas sans protection.
Dans l’appartement, dans l’obscurité presque totale je me levais donc, pour chercher des capotes dans un tiroir. Sans le voir dans mon dos, il me suivit de près et me surpris au milieu du salon en se collant a moi…
Mon corps tout frêle et menue contre lui viril et masculin, je tremblais et soupirais sentant ses mains passer dans mon dos et sur mes fesses, le gland de son sexe cognant mon nombril et mon ventre. Difficilement, j’ouvris le sachet du préservatif et le fixant droit dans les yeux lui glissa sur la queue épaisse et raide contre moi.
Doucement, tout en déroulant la protection sur son chibre, il avait empoigné un de mes seins, faisant tourner mon téton entre ses doigts… puis il glissa sur ma chatte pour me doigter et me toucher…
Une fois en place, je l’embrassai et lui souffla « c’est bon, je suis à toi ! »
Sans prévenir, il me retourna et me projeta contre la table …dans mon dos, collé à mes fesses il se pencha, et glissa sa queue directement en moi, en me disant « je vais te défoncer petite salope ». D’abord surprise par la v******e de ces mots, je ne lui dis rien, je le laissais faire, Agrippant mes petits seins fermement, il commença ses coups de reins, pilonnant ma chatte avec rage.
Sa bite énorme grossie encore en moi, ses grands aller retours puissant et cognant à chaque fois le fond de mon bassin, je sentais qu’il poussait son ventre jusque sur mes fesses, je ne pouvais retenir mes cris et hurlais de plaisir à chaque poussée qui me décollait du sol.
Motivé par mes plaintes, plus je gémissais plus il cognait, ma chatte était en feu, il me dilatait avec difficulté forçant mon conduit à chaque coup de butoir … Dans ses mains larges, mes seins étaient compressés au maximum, me griffant au passage, il me baisa comme ça un moment jusqu’à ce que l’intégralité de sa bite soit plantée en moi…m’en coupant presque la respiration.
Puis me retournant et m’asseyant sur la table face à lui, il admira un moment mon corps frêle, blanc et jeune avec des yeux de prédateur… j’avais les seins rouge et l’intérieur des cuisses dans le même état, mes yeux rouges étaient au bord des larmes tellement cette baise était intense, il me demanda quand même si il n’y allait pas trop fort, et bêtement je lui dis que non et qu’il pouvait y aller sans soucis… prête a tout pour ressentir le plaisir ďun homme et de faire l’amour…
Alors, Il écarta alors à nouveau mes cuisses, repositionna sa queue à l’entrée de ma fente et d’un coup sec et puissant s’enfonça d’un trait en moi. J’hurlais un grand coup sous son intromission, nos yeux étaient fixés l’un dans l’autre, il ne bougea plus et me demanda encore s’il pouvait y aller, je ne répondit pas… je sentais son sexe palpiter dans le mien, puis il recommença une nouvelle fois, « Tu aimes ca ? petite pute ! », puis une autre et encore une autre, tel des coups de poignard, il accéléra et me défonça sans ménagement me traitant de salope et de gamine… il me fourra jusqu’à m’en faire pleurer de douleur et de plaisir, il profitait de cette position pour me regarder, mon visage grimaçant et pleurant, le ventre et le sexe écartelé par son pilier, il me mangea les tétons et les mordilla… L’intensité, sa puissance et sa v******e physique et verbale me firent rapidement jouir… En quelques secondes, enlacé contre lui, je tremblais des spasmes du plaisir, empalée sur sa queue et je senti son foutre brulant gicler au fond de moi…. nous ne faisions plus qu’un…
Apres ce moment, épuisés et brillant de sueur dans la clarté de la lune… nous allons nous coucher…
Tous les 2 nus, je m’allonge dans le silence et reste collé à lui attirée par son charisme naturel… Je suis épuisée, douloureuse et heureuse…je me sens sous son emprise et il s’en doute …son bras autour de moi, mon petit corps serré au sien. Sous le drap nous échangeons un simple câlin…mais…derrière moi, contre moi, son sexe gonfle a nouveau contre mon dos…
Sans un mot, je le laisse et m’abandonne à sa douceur…
Jacques respire un peu plus fort encore, et me souffle en vouloir encore. Il joue sur mon corps, ses doigts sur mon ventre, mon cou et mes seins, sa queue cogne mes fesses et glisses vers ma fente encore humide…
Doucement, je le sens prendre ma cuisse et me soulever la jambe… permettant ainsi a son gland large et rond de venir contre ma fente…, il pousse un peu mais n’ose franchir la porte… Il me murmure à l’oreille s’il doit remettre un capuchon, mais tellement prise par l’excitation j’offre mon corps et pousse mon bassin en arrière pour l’accueillir délicatement en moi…
Etroite et humide, ma chatte se laisse prendre, je le sens coulisser doucement en moi et prendre toute la place…..embrochée contre lui, il me tient les hanches et commence à nouveau à me limer…A grand coup de queue, il s’enfonce à nouveau en moi me fait crier mon plaisir…
Jacques : « Han han .. vas y.. Dis le que tu aimes ca… petite salope,… han…
Moi : ahhhh ..ahh ou….oui…
Jacques : Petite gamine, je vais te défoncer comme une pute…
Moi : haaa dou…doucement …oui… baise moi… oui.. »
A demi consciente, je participe à sa folie et me laisse baiser avec fureur… son pilonne bien monté me perforant le ventre et me secouant tou
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