J’étais dans le salon quand la sonnette a retenti. Ça ne pouvait être mon frère parce qu’il a son trousseau de clé. C’était une jolie rousse.
– Jérôme est là, m’a demandé la fille ?
Mon frère n’était pas rentré et il m’avait même envoyé un SMS pour me dire que l’autoroute était bloquée par plusieurs bouchons.
– Ah, bon, a fait la fille ! Je suis Corinne sa copine…
J’ai esquissé un sourire. C’était marrant cette rime : Corinne, copine… J’ai dit à la fille tout ce que je savais du retard de mon frère et pour faire bonne figure, je lui ai offert d’entrer et d’accepter une boisson. J’étais seule parce que les parents avaient eu une corvée imprévue à remplir. Ils ne rentreraient que tard dans la soirée et je devais faire le dîner pour moi et mon frère. Corinne est passée devant moi quand je lui ai indiqué le chemin du salon. Putain, ai-je pensé ! Il ne se gêne pas le frangin ! A première vue, sa copine ne mettait pas de soutif pour maîtriser sa poitrine. Peut-être a-t-elle peur que le poids de ses seins fasse casser les bretelles ?
Elle s’est assise sur la banquette. En plus de ses appas, la Corinne a de la grâce, ai-je pensé ensuite puis j’ai fait demi-tour pour retourner à la cuisine quand elle m’a dit qu’elle préférait un verre d’eau.
– Plate, m’avait-elle précisé ! Je n’aime pas les bulles !
T’aimes pas les bulles ! Elle m’agaçait d’être si belle… J’ai rempli un verre avec l’eau du robinet et je le lui ai apporté. Elle m’a fait un sourire. Je n’avais pas remarqué qu’elle avait une mini-jupe vraiment mini et elle avait croisé les genoux puis elle les a ouvert quand elle a pris le verre puis elle a plongé ses lèvres dedant. Oh, à peine…
– Merci, m’a dit Corinne ! J’avais soif !
Tout d’un coup, la glace qui a envahi mon coeur depuis que je me suis faite larguée par mon petit ami s’est rompue. Pourquoi est-ce que j’avais besoin de sourire à cette fille ? Pourquoi me suis-je assise à côté d’elle quand elle m’a proposée de parler de mon frère ? Maintenant, j’étais assise et quand j’ai croisé les genoux, j’ai heurté son pied.
– Oh, pardon !
– Oh, non, c’est rien, m’a répondu Corinne !
C’était le trou intégral, le gouffre de Padirac dans ma tête. Je ne trouvais rien à dire. Mentir, dire un truc si gros qu’il paraîtra génial ? Surtout sur mon frère. Dire qu’il m’a sautée pour que la fille soit horrifiée et le quitte ? Dire que j’aime bien qu’il me baise ? De toute façon, elle ne me croira pas. Les filles ne croient pas ces choses-là ! Et sa copine aurait bien raison.
– T’es vraiment jolie, ai-je fini par lui dire !
C’était pour dire quelque chose, pour qu’elle ne pense pas que je suis une cloche, ou voire muette !
– Toi aussi, tu es jolie, m’a répondu Corinne ! Tu as un copain ?
Aïe ! La voilà qui remue le couteau dans la plaie. Que j’ai été conne ! Mon copain voulait qu’on fasse l’amour et je ne voulais pas. Enfin pas tout de suite. Ça lui suffisait pas de m’embrasser et de me tripoter sans que je proteste ?
– Mes seins sont trop gros, a ajouté Corinne ! Par moment, c’est fatiguant !
– Oh, non, lui ai-je répondu, j’aimerais bien les avoir aussi beaux que les tiens !
On s’est regardées et la fille avait les yeux qui brillaient.
– Tu veux les voir, a-t-elle ajouté ?
Elle semblait si fière de ces seins pour me proposer ça. Pour toute réponse, j’ai opiné de la tête et elle a soulevé son pull.
– Tu sais, à part ma mère, tu es la première à qui je les montre, a-t-elle encore ajouté !
Même à la plage, je n’avais jamais vu de seins aussi beaux et jamais d’aussi gros sur une fille de mon âge comme Corinne.
– Même pas à mon frère ?
– Non ! Même pas, m’a répondu Corinne ! Il a juste pu toucher !
Je n’ai pas pu m’en empêcher et j’ai tendu la main et Corinne a posé sa main sur mon bras pour arrêter mon geste mais elle m’a quand même laissée toucher sa poitrine.. C’était excitant d’autant que je n’avais jamais touché d’autres seins que les miens. Elle est restée devant moi sans bouger et j’ai fait glisser le bout de mon index autour de son mamelon. Il fallait quand même que je lui rendre la pareille et je lui ai demandé si elle voulait voir ma poitrine.
– Oui, fais voir, m’a répondu Corinne en rougissant !
J’ai soulevé mon T-shirt puis j’ai ajouté :
– Tu ne veux pas m’aider à retirer mon soutif ?
J’aurais pu me retourner mais non et Corinne a passé ses mains sous mes bras pour atteindre mon dos et dégrafer mon soutien-gorge. La pointe de ses seins s’est plantée sous mes seins et quand elle m’a soulevé mon soutif, nos seins se sont touchés. Ce fut électrique et il fallait que je le lui demande :
– Tu l’as déjà fait avec une fille ?
Corinne ne m’a pas répondu cette fois, mais le bout de ses doigts s’est posée sur ma poitrine et elle a pincé mes mamelons avec ses ongles. J’ai tendu les lèvres et nous nous sommes embrassées. Elle était chaude et impatiente et moi aussi et même si ce n’était pas la première fois que j’embrassais une fille sur la bouche, cette fois-là j’en avais vraiment envie. Comment, dans ce cas, aurais-je pu entendre la porte de l’entrée ?
– Bonjour, mon chéri, a dit Corinne tout en me gardant dans ses bras !
– Qu’est-ce que vous faites, a résonné la voix de mon frère ?
J’ai tenté de me délivrer des bras de son amie, mais elle me serrait fortement.
– Tu vois, tu ne voulait pas que je te parle de mes expériences, a continué Corinne pour mon frère ! J’aime aussi les filles et je crois que je suis en train de tomber amoureuse de ta soeur !
– Eh bien, si tu l’aimes, tu n’as qu’à la baiser, a rugi mon frère !
J’étais prise dans le tourbillon et je n’ai pas résisté quand Corinne, dans le tourbillon de son désir, m’a emportée jusque ma chambre. Je me suis mise sur les genoux, et la tête sur mes bras croisés sur mon lit et sa bouche s’est collée sur ma chatte. C’était autre chose que mes masturbations endiablées, ma soif inextinguible d’orgasme qui faisait que presque tous les soirs je m’écroulais dans un profond sommeil et j’ai eu plusieurs orgasmes consécutifs avant que nous ne mous mettions en soixante-neuf. Corinne était épilée de frais et sa fente était comme une bouche, celle que j’avais embrassée avant que mon frère nous surprenne. Nous avons tourné plusieurs fois, passant du dessous au dessus et alors que Corinne m’écrasait sa chatte sur la bouche, j’ai vu un pénis et j’ai mis un moment à comprendre que c’était celui de mon frère. Il s’est enfoncé dans l’anus de son amie.
– Qu’est-ce que tu fais, a-t-elle miaulé ?
Mon frère n’a pas répondu et il s’est enfoncé entièrement dans l’anus sous mes yeux et ses couilles battaient sur la chatte de son amie. Elle ne se plaignait plus.Après avoir eu un tressaillement, il s’est retiré et sa semence a refoulé de l’anus et m’a coulé sur le front et les cheveux.
– Pourquoi tu m’as fait ça, a demandé Corinne à mon frère ? Tu savais bien que je ne voulais pas déjà faire l’amour ! Pas tout de suite !
Notre histoire ne s’arrête pas là. Un an plus tard, les deux tourtereaux se sont mariée et je suis parti en voyage de noce avec eux. Oh, pas officiellement. A mes parents j’ai dit que j’allais passer huit jours à Brest chez une amie et comme ça j’ai pu prendre le même train et je suis descendu avec eux à Quiberon où j’avais loué avec eux un appartement où j’ai pu aider les jeunes mariés et les border comme on dit. Oh, je les ai laissés tranquilles pendant leur nuit de noce mais dès le lendemain je me suis rattrapée.
– Baise-la, a dit Corinne alors que j’étais montée sur elle ! Baise-là !
Mon frère a eu beau lui répéter que j’étais sa soeur tout de même, Corinne à insisté et il s’est exécuté. Je n’irais pas jusqu’à me plaindre, mais il y a un petit problème : je suis enceinte depuis cet événement-là. Enceinte de mon frère et je me suis empêtrée dans tout un tas de mensonge qui font qu’il faudra bien que ma grossesse aille jusqu’au bout.
(à suivre)
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