Laissez moi vous conter,
Ce qui pourrait vous exciter.
Pas plus tard qu’il y a cinq heures,
Je visionnais ce qu’il y a de meilleurs.
Dans mon logement, sans chichi,
Aucun accoutrement, ni habit.
La liberté, je vous prie.
La légèreté me suffit.
Soudain, une son impromptu,
De ma porte fut venue.
Qu’est ce donc? Une inconnue?
Par l’œilleton, je l’ai vu.
Par l’ombre des vitres, elle savait,
Que quelqu’un, torse nu, la regardait.
Par chance, et grâce à l’architecture,
Elle ne vie pas ce qui était dur.
Car quelle beauté que cette femme là!
Elle était tout ce que j’aime, moi,
Une femme, de son corps, si protectrice,
Qu’elle cachait certainement un vice.
D’un vêtement de fortune je m’habillais,
Un peignoir, je pense, un Versace.
Puis, avec le courage qui diminuait,
La clé je tournais et la porte j’ouvrais.
D’un bonjour respectif nous nous saluions,
Et là, commençaient les présentations.
Elle ne faisait qu’une enquête de satisfaction.
Et moi, je ne regardais que son fion.
Je l’invitais à entrer, m’excusant par ailleurs,
Devant tant de nudité, lui ayant fait part tout à l’heure.
Elle répondait telle une ingénue,
Me faisant fantasmer sur l’inconnue.
Des questions, elle me posait,
Un verre d’alcool, je proposais.
Un jus de fruit, elle acceptait.
Ses questions, je m’en fichais.
Elle était belle, que dis-je, sexy,
Mais son manteau était de trop.
Je fis donc preuve de courtoisie.
Elle me légat son vêtement chaud.
Derrière l’armure en laine noire,
Se cachaient des vêtements du soir.
Non pas ceux qu’on met pour dormir,
Mais ceux avec lesquels on veut gémir.
Un tailleurs, une jupe, une chemise blanche,
Des talons haut, un chignon… merde, mon manche.
Son visage et ses courbes étant parfaits,
Mon érection, involontairement, durait.
Il ne fallait pas moins à la demoiselle,
Pour remarquer mes gestes frêles.
Mes mouvements, pour dissimuler,
Ce qui finalement pouvait s’expliquait.
Cette femme compris alors l’effet qu’elle me faisait.
Et ce camouflage, qui devenait impossible,
Devant cette pudeur, qu’elle aussi voulait cacher,
Ne la maintenait pas insensible.
Elle pris les devants, ouvrit le peignoir.
Un fantasme inouï, je ne pus que m’assoir.
De sa main douce, comme une escarmouche,
Je ne l’ai vu venir, elle m’a pris en bouche.
De la scène, je ne voyais,
Qu’un va-et-vient langoureux et très excitant,
Une blondeur, des cheveux tirés,
Que d’une main je tenais, tout en caressant.
La fellation finie,
Elle joua la walkyrie,
D’une chatte mouillée,
Elle se fit pénétrée.
Les caresses continuaient, lors du chevauchement incessant.
De sa chemise sortaient ses seins protubérants.
Je sentais sur mon sexe, l’humidité qui montrait,
Que ce jeu, cette découverte, en fait, l’excitait.
Après des minutes, qui me parurent que des secondes,
L’excitation parvint alors à son paroxysme,
La jouissance sortie de mes boules toutes rondes.
Sur ses pieds, j’éjaculais, symbole du fétichisme.
Qui était cette femme? Je ne le sais.
Son questionnaire sur la table, était laissé.
Après une lecture bien approfondie,
Le titre était « Etes vous bon au lit? ».
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