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La tempête – 2

La tempête – 2



Une louve dans la bergerie

Ding ! Ding ! Ding !

Agacer par la maudite cloche a la réception, je regardai Mélany grimper l’escalier qui menait au deuxième en soupirant. De dos, elle paraissait si jeune que parfois ça m’en coupait le souffle et, même si elle avait dépassé la vingtaine, ça me donnait souvent l’impression d’être une vilaine pédophile. Elle jouait à se déhancher exagérément en montant, ça l’amusait, et moi, ça m’excitait et elle le savait bien. Je ne songeais déjà plus qu’à la rejoindre au lit avec une bonne bouteille de blanc tout en me levant pour aller répondre au client après avoir éteint la télé et l’arbre de Noël. J’entendis tout à coup beaucoup mieux les rafales de vent qui secouait le vieux motel qui datait des années 50, le faisant craquer de toute part comme un ancien navire a voiles près a rendre l’âme perdue en pleine tempête dans l’océan Arctique. Cela me fit frissonner dans la pénombre, surtout en regardant la tempête par la grande baie vitrée du salon. Il neigeait tellement que je n’apercevais même plus la forêt toute proche.

Ding ! Ding !

Je dus enfiler un chandail de laine pour cacher mes mamelons tendus sous ma blouse blanche, mais même là… enfin, c’était moins pire. Dès que je franchis la porte qui donnait sur la réception je figer, bouche ouverte, quelques secondes interminables avant de le réaliser en commençant a rougir et de refermer les mâchoires pour sourire comme une idiote le coeur battant en me faufilant gauchement derrière mon comptoir. Je n’y croyais pas, elle, chez moi, a mon motel, la belle et grande Marie Lemieux. Elle était là, en chaire et en os, portant un long manteau noir à me sourire en enlevant de la neige de ses épaules. 5 pieds 8 pouces de femme svelte, qui a 51 ans, pouvaient encore se permettre de poser en bikini dans des magazines de mode grâce a des diètes sévères et de la course a pieds. Chose que je n’aurais jamais le courage de faire. J’aime trop la bouffe et la paresse et puis courir avec les boules que j’ai… cela provoquerais sûrement des accidents, surtout a la vitesse a laquelle roule les gens du coin.

Je n’en revenais pas, Marie Lemieux, l’ancienne lectrice de nouvelle vedette à la télé d’état, qui animait maintenant une émission de variétés. Une femme superbe oui, mais aussi intelligente, brillante, un peut garçon manquer et drôle. Elle était rapidement devenue une vedette apprécier du grand public et toujours considérer comme l’une des 10 plus belles femmes du Québec. Pas pédante pour deux sous et si jolie, qu’ elle se démarquait nettement de nous, les femmes ordinaires. Une vraie déesse a mes yeux avec ses longs cheveux roux qui encadraient son visage magnifique et mon fantasme féminin principal et secret depuis des années ; son sourire fantastique, ses petits yeux brun vert qui étaient toujours à demi fermés, son nez busqué, ses lèvres parfaitement dessinées, sa silhouette de mannequin avec ses longues jambes fuselées. Tout chez cette femme m’allumait depuis la première fois que je l’avais vue à la télé. Tout en sachant que mon fantasme le resterait a jamais, je ne pouvais m’empêcher de me voir baiser avec elle assez régulièrement dans toute sorte de scénarios farfelus. Mais celui que je vivais présentement me prenait de cour. Ce scénario-là, je ne l’aurais jamais imaginé. Jamais je n’aurais cru qu’un jour je deviendrais propriétaire d’un motel et encore moins que j’y accueillerais Marie Lemieux en personne et elle était seule apparemment. Wow !

Et là, elle était devant moi, à me regarder, et moi je fondais tout doucement tout comme la neige sur son long manteau noir. Elle loucha même vers mes seins en enlevant ses gants de cuir, juste un regard rapide, comme tout le monde d’ailleurs, homme ou femme. Mon coeur accélérait et je me sentais étourdi, sous le charme. Imaginez que vous êtes un gars et que vous vous retrouvez soudainement seul à seul avec Angelina Jolie ou la superbe Jodie Foster sur laquelle vous fantasmez. Elle devait avoir l’habitude d’admirateurs qui se pâmaient devant elle, mais je me sentais tout de même un peu ridicule, surtout en disant :

-Bonjour !
-Plutôt bonsoir. Fit-elle amuser, les yeux pétillants, presque fermer en me fixant.

Un désir si violent me traversa le bas ventre que j’en fus étourdi et du m’accrocher a mon comptoir. J’étais tellement abasourdi de la voir là, devant moi, en chair et en os, à me regarder. Quelle beauté, parfaite jusqu’au bout des ongles ! Et moi… Seigneur ! Même pas maquiller, les cheveux tout croches, en bas de laine et pantoufle rose, un vrai zombie. La femme ordinaire par excellence, c’était moi ce soir.

-Ehhh ! Oui, bonsoir !
-Sacré tempête hein !

Sa voix un peu éraillée me donna la chair de poule et elle avait encore louché vers ma poitrine, mais discrètement, enfin je croîs. Je devais rêver…

-Hum ! Fis-je simplement avec un sourire béat accrocher aux lèvres, ébahies, subjuguer, la cervelle ramollie par mon plus gros fantasme a vie. Mon coeur cognait si fort que j’avais l’impression qu’il faisait sursauter mes gros seins.
-Je risque de rester coincer ici un bon moment. Je n’aurais jamais dû prendre la route par ce temps. Quelle idiote je suis !

«Au contraire !» Pensai-je aussitôt en regardant la grande vitrine donnant sur le stationnement a moitié couverte de givre et de neige et rudement secouer par des bourrasques de vent. «Vive la tempête.»

Malgré ce vent violent elle était à peine décoiffée et parfaitement maquillée, pas croyable. Avec mes 5 pieds 2 pouces, je devais lever le menton pour la regarder dans les yeux en déglutissant. Elle était l’une des plus grandes femmes de la colonie artistique, mais pas tant que ça, l’égal de la plus par des gars sans plus, mais aussi belle en vrai qu’a la télé. Avoir su, j’aurais enfilé un bel ensemble noir pour me maigrir un peut, de beau soulier et me serait maquiller légèrement pour me donner un peut de couleur et j’aurais mis du rouge pour l’accueillir. Mais comment j’aurais pu savoir qu’elle débarquerait ici ce soir.

-Les routes sont déjà bloquées par la neige, continua t-elle, je suis presque resté embourber pas loin, mais j’ai pu me rendre jusqu’ ici, heureusement, un peut plus et j’étais obligé de dormir dans ma voiture. Dieu merci, j’ai vu l’annonce de votre motel et j’ai eu peur de ne pas le voir dans cette tempête. Mais faut dire qu’on ne peut pas le manquer, rose comme ça avec cette belle enseigne au néon mignonne comme tout qui brille dans la nuit.

Je buvais ses paroles comme à la messe, arborant un sourire niais tout en fixant son visage en me rendant compte soudainement qu’elle attendait que je dise quelque chose.

-Hein ! Ah oui !Merci ! Y paraît que cela va durer trois jours. On parle déjà de la tempête du siècle.

Je me sentis rougir tout à coup. En fait, j’avais si chaud que je serais bien sorti quelques minutes m’étendre dans la neige.

-WAIS, je sais… C’est joli comme non de motel ( Les deux souris rose ) et les souris en néon qui danse. Elle rit encore et rajouta ;ça vient d’où ce nom ?

Pour toute réponse et comme un zombie, je m’appuyer au comptoir et lever un pied pour l’agiter et lui montrer ma pantoufle en me trouvant totalement ridicule de faire ça, surtout que ça soulevait ma jupe. Elle éclata de rire en me prenant sans doute pour l’idiote du village et je réaliser en même temps que je lui montrais aussi la bande décorative de mes bas nylons tellement j’avais levé la jambe quelle regarda en riant. Je la rabaisser en rougissant encore plus.

-Wow ! Fit-elle vraiment amuser, ça, c’est de la belle pantoufle.
-Je les ai trouver dans un marcher aux puces, je n’ai pas pu résister.
-Je les aurais prises aussi, mais, je ne suis pas certaine que mon mari aurait apprécié me voir avec ça. J’ai une collection de pantoufles de bestioles japonaise et quand je les porte, ça le fait grimacer. Pauvre Paul !

Je retins un fou rire en l’imaginant avec ces pantoufles à la Godzilla. Elle, pas possible.

-J’ai pas ce problème la, dis-je en pensant soudainement a Mélany, je ne suis pas marié.

Et on rit tous les deux. Moi surtout pour l’accompagner en l’admirant. Comme moi elle avait atteint la cinquantaine et pourtant, pour elle, le temps semblait c’être arrêté a 40 ans.

-Il vous reste des chambres ?
-Oui ! Elles sont toutes libres même. Dis-je en lui tendant une clef comme une automate et elle sa carte de crédit avant de remplir une fiche. Nos doigts s’étaient effleurés… Wow ! J’en eus la chair de poule. Les siens étaient longs et délicats avec des ongles parfaits. Les miens courent aux ongles rongés.
-Je regarde toutes vos émissions, elles sont si.. Si..Intéressante. Dis-je une minutes plus tard en lui redonnant sa carte en lui faisant mon beau sourire de vendeuse. Je flottais, comme en transe.

Merde ! Moi, j’avais dit une connerie pareil. Seigneur ! Quelle conne ! Une bouffer de chaleur supplémentaire me submergea. Ma cervelle d’intello semblait figer, en compote. Je me donnais l’impression d’être l’une de ces gourdes qui attendent les rocks star a la sortit d’un aréna.

-Ah oui ! Fit-elle tout sourire, sans doute habituer a ce faire dire des idioties de ce genre, en glissant la fiche vers moi. Merci, c’est gentil.
-Hum ! Eh.., les toilettes sont au fond du couloir et la douche. Il y a des serviettes propres dans les chambres et du savon. S’il vous faut quoi que ce soit, venez sonner et je descendrai ou appeler moi. Il n’y a pas de téléphone dans les chambres, mais je vais vous donner mon numéro de portable.

Je lui griffonner rapidement sur un bout de papier qu’elle mit dans la poche de son manteau. Ça me donna l’impression de lui faire du plat. Marie Lemieux avait mon numéro, encore des frissons.

-Merci ! Vous auriez du vin?
-Bien sur, cuvé du Québec. On encourage les producteurs d’ici. Je vous amène ça à la chambre, blanc ou rouge ?
-Blanc !
-Et quelque chose a grignoté ?
-Non, ça va aller, merci ! Dit-elle en prenant le couloir devant moi qui menait aux 6 chambres. Je ne pus m’empêcher de la reluquer en soupirant comme une nonne qui vient de voir Jésus, sous le charme, jusqu’a ce quelle entre dans le numéro 1 après m’avoir lancé un autre sourire.

Je rester la, figer, les mains sur le comptoir et me mit a rêvassé, a fantasmé, a l’imaginer m’appeler pour que je la rejoigne a sa chambre pour se frencher comme des enragés, se caresser seins et fesses et… et tout à coup… Je me rappeler les miroirs sans teins au plafond des chambres et le grenier et le système de caméra qui permettait d’enregistrer sur VHS tout ce qui s’y passait, même dans la salle de bain commune au bout du couloir. Wow ! Mon coeur bondit tandis que mon sang ne faisait plus qu’un tour. Avec un peut de chance je pourrais la filmer en train de se déshabiller, la voir se préparer pour la nuit en slip et camisole débarrasser de son soutien-gorge sans doute avant quelle ne se faufiler sous les draps en buvant du vin devant la télé, ou mieux… sous la douche. Juste cette idée me fit saliver et m’énerva au plus haut point. Mais, oserai-je faire ça ? C’était illégal et, un peu honteux. Qui aime se faire espionner, pire, filmer en douce ? Personne ! Surtout pas une femme et encore moins connue du grand public. Jamais je n’avais utilisé le système de caméra installé par mon mystérieux oncle, mais là… évidemment ce serait juste pour moi ces enregistrements, mon trésor le plus précieux. Personne ne le saurait jamais, même pas, Mélany. Mais ça, c’était si j’arrivais à me faufiler au grenier en douce évidemment. Mais c’était jouable. Mel s’acharnais sur son jeux de zombie les écouteurs aux oreilles comme tous les soirs depuis deux semaines. Et merde ! Pourquoi pas ! De toute façon, je ne pouvais pas résister à l’envie de voir Marie Lemieux légèrement vêtu ou mieux, nu sous la douche. J’en salivais littéralement. J’en avais même des crampes dans le bas ventre en ressentant une forte envie de me masturber.

Me revoilà à me ronger les ongles la cervelle en ébullition tandis que la tempête semblait redoubler d’ardeur. Tellement que les lumières clignotèrent un moment ce qui me fit paniquer en levant les yeux.

-Oh non ! Pitié, pas de panne de courant.

Je fixer le plafonnier intensément quelques longues et angoissantes minutes comme si j’avais le mystérieux pouvoir d’empêcher une panne avec ma cervelle de voyeuse. Plus de clignotement. Merci mon dieu.

Je courus à la cuisine pour lui ramener, pas mal nerveuse, une bouteille de vin et un verre. J’avais la nette impression que ça se lisait sur mon visage que je me préparais à l’espionner quand elle m’ouvrit. Elle s’était débarrassée de son manteau et portait de longues bottes de cuir aux genoux, une jupe grise, mise longue et une superbe blouse verte pas mal déboutonnée. Elle me remercia en prenant le plateau et me dit de mettre ça sur sa note en plus du pourboire en me graciant d’un sourie a la Marie Lemieux, j’allais partir quand elle rajouta en se retournant:

-C’est spécial le grand miroir au plafond au-dessus du lit. Je ne m’attendais pas à ça dans un si petit motel. Wow !

On le regarda toutes les deux tandis que je cherchais une bonne réplique, mais :

-Ben oui !
-En tout cas, mon chum aimerait ça. C’est la chambre pour les nouveaux marier ?

Je sourit bêtement en rougissant me sentant comme démasquer tandis quelle me regardait a nouveau.

-Pas vraiment, c’est comme ça dans toutes les chambres. Avant, sous l’ancienne administration on surnommait cet endroit ( Le motel des soupirs ). Les couples aimaient y venir pour… enfin…

-Oh, fit-elle rieuse, je vois. Je devrais revenir avec Paul.

Je me vis déjà les espionner.

-En tout cas, rajouta telle en me fixant a nouveau, j’espère qu’on n’aura pas de panne de courant les lumières on flasher.
-WAIS ! Moi non plus.
-Hum ! Fit-elle songeuse en regardant a nouveau le miroir, Paul aurait vraiment adoré. Pauvre lui, il est coincé tout seul au chalet cette nuit.
-Pauvre lui ! Dis-je sans réfléchir m’imaginant nue dans le lit avec elle a regarder nos reflets en nous caressant comme des folles. Je la voyais trop bien sur le dos, ses longues jambes en l’air, orteil tout croche tandis que je lui mangeais le sexe et… Et elle éclata de rire soudainement et moi aussi, mais de nervosité et en sueur.

Dieu que j’avais chaud, mes genoux en tremblaient, en plus, la voir de si près en jupe et blouse satinée légèrement déboutonnée me fit saliver et son parfum surtout.

-Bon ! Fit-elle en me regardant droit dans les yeux, histoire de me faire comprendre sans doute que je devais m’éclipser.
-Je vous laisse. La télé est câblée. Vous voulez des chandelles au cas où ?
-Non, ça va aller merci !

Je lui fit encore un de mes sourires idiots avec mes pantoufles roses en lui souhaitant une bonne nuit et filer a la maison, vers les escaliers que je grimper 4 a 4 surexciter, puis passer sur la pointe des pieds devant ma chambre en regardant le rayon de lumière sous la porte. J’imaginais Mélany assise dans le lit avec son ordis sur les genoux, écouteur aux oreilles en train de dégommer du zombie en m’attendant, comme d’habitude ou elle «chattait» avec des amis de Montréal en écoutant son IPod. Je me couchais pas mal tout le temps plus tard qu’elle et elle m’attendaient toujours comme ça et, le plus souvent, elle s’endormait l’ordis ouvert sur son ventre, mais ce réveillait a chaque fois que je le fermais et… J’eus tout à coup la désagréable impression de lui jouer dans le dos, de la tromper, mais tant pis, je ne pouvais pas laisser passé une occasion pareille. Au que non ! Pas question ! C’était plus fort que moi. Mon côté voyeuse jubilait en même temps que je me sentais un peu coupable. Un étrange mélange qui me donnait des petites crampes comme si j’allais être menstrué, mais j’en avais fini avec ça depuis longtemps.

Tout doucement j’ouvris la porte au bout du couloir qui donnait sur un petit réduit pour bricoler remplie de vieux outils d’une autre époque et refermer derrière moi me retrouvant dans le noir absolu ou presque. Une petite fenêtre a carreau couverte de givre donnait sur la nuit et la tempête. Je trouver a tâtons une cordelette suspendue et tirer dessus pour allumer une vieille ampoule jaunie et poussiéreuse en frissonnant. L’endroit n’était pas chauffé, érection de mamelons garantis. Dans une ancienne broîte de conserve rouiller sur l’établie je trouver la clef pour ouvrir la porte du grenier au fond du réduit en haut de trois marches user. La porte de planches rugueuse s’ouvrit sans un bruit, j’allumai les lumières du grenier et refermer derrière moi en laissant la clef dans la serrure. L’endroit n’était pas très grand et était remplie de vieux meuble et de carton entassé pêlemêle dans la pénombre et il y avait le coin voyeur aménage par mon mystérieux oncle. Même ma mère ne l’avait jamais rencontrer celui-là et ne comprenait toujours pas pourquoi il m’avait laissé ce motel.

Ici, c’était le grenier de la maison, le bruit des bourrasques de vent frappant le toit pentu était assourdissant et, heureusement, le vieil oncle s’était assuré d’avoir le chauffage, probablement pour ces petites soirées de voyeurisme en hiver. Un gros radiateur gris sale trônait dans un coin dégageant une douce chaleur. Il avait aussi installer un vieux canapé jaune pâle devant un immense écran plat, toujours la, brancher a un système de caméra installer dans le grenier du motel juste a côté, derrière un mur mitoyen, filmant les lits de chaque chambre par les glaces sans tain du plafond et de la salle de bain ou il y avait aussi un miroir au plafond. Des centaines de cassettes VHS s’empilaient par terre autour de la télé et dans des broîtes et les murs étaient tapissés de vieilles photos de femmes nues datant des années 50 et 60. Toutes des filles semblables, minces avec des seins comme des obus posant jambes écartées la plus par du temps et qui semblait me fixer. Rien pour m’exciter, même si j’étais bi, sauf, une ou deux qui ressemblait a Mélany. Étrangement, pour mon oncle, c’était comme si le magazine Playboys avait cessé d’exister à la fin des années 60. Ça lui rappelait peut-être ses séances de masturbation de son adolescence en cachette quelque part à reluquer des playboys, peut être avec des amis.

Voyeuse de nature, moi aussi, je n’avais pas put me résigner a démanteler ce système, Dieu merci et Mélany était tout aussi voyeuse que moi. Mais la seule idée qu’il puisse y avoir un feu au motel et que les pompiers tombent sur cet endroit me hantait. Passé pour une vieille lesbienne vicieuse qui espionnait ses clients en douce n’avait rien de très réjouissant. Après avoir filmé Marie Lemieux, j’allais démanteler tout ça. Parole de scout. J’aurais trop honte si tout cela était découvert.

Surexciter je me laisser tomber sur le sofa pour ouvrir le téléviseur avec la télécommande. Aussitôt, en vignettes, je vis chaque chambre plonger dans la pénombre sauf celle de la belle Marie Lemieux qui était brillamment éclairée. Elle était assise sur le rebord de son lit en train de parler au téléphone en se débarrassant de ses bottes cuir. Surement à son mari, le beau grand Paul, pour lui annoncer qu’elle était coincer ici. Elle aussi portait des bas nylons noirs et pencher comme elle était, par l’échancrure de sa blouse j’aperçus son soutien-gorge noire en dentelle et le haut tout blanc de sa poitrine, mais brièvement, ses longs cheveux épais et soyeux me bouchait la vue. J’en eus des palpitations en salivant. Mais, tout à coup, étonnée, je réaliser qu’il y avait deux vignettes de plus qu’a l’habitude ; la réception et notre chambre. Quoi ? Je m’étirer le cou de surprise pour mieux voir. Je voyais bel et bien Mélany de face, assise en Indienne sur mon lit, en train de pitonner sur son ordinateur portable, écouteur sur les oreilles comme je le pensais, mais, surprise supplémentaire, elle était entièrement nue. Ses gros seins blancs, parfaitement ronds et fermes sursautaient légèrement quand ses doigts dansaient sur le clavier. Je ressentis aussitôt du désir pour son corps fabuleux, mais surtout un petit malaise à être là, au lieu d’être avec elle. Étant donné l’angle de vue, la caméra devait se trouver sur la grosse commode devant mon lit. Mélany était pas mal traineuse et sur ce bureau s’entassaient des tas de vêtements. Mon cerveau stoppa quelques secondes, juste le temps de digérer le fait que je voyais ma chambre et ce que ça impliquait. La tabarouette, elle y avait caché une caméra, sans doute minuscule, et depuis quand ? Et, ou avait t-elle trouver ces caméras supplémentaires ? Elle ne sortait jamais, mais, tout à coup je me rappeler qu’il y a trois semaines, on lui avait livré par courrier de supposer jeux vidéo, une grosse broîte. Pas mal grosses même. Elle avait du les commander sur internet en même temps que ces jeux.

Je n’en revenais pas, elle avait installer deux autres caméras a mon insu. Évidemment elle savait que j’allais vite m’en rendre compte si je venais ici et que je ne serais pas fâché, bien au contraire, mais je ne venais plus depuis des semaines. En souriant et fixant toutes ses cassettes empiler par terre, je me demandait si elle avait déjà filmé nos ébats amoureux dans notre chambre. Nos petits jeux coquins, juste cette idée me fit frissonner de plaisir. Quand je trainais en bas a regardé de vieux films elle montait souvent a la chambre la première depuis quelque temps supposément pour jouer au zombi, mais devait venir ici en douce pour démarrer un enregistrement quant l’on se préparait a baisé. La vlimeuse ! Regarder des inconnues me mets un peut mal alaise, mais nous voir moi et Mélany baiser ou avec les jeunes gars du village qui venait a l’occasion… Ça, c’était vraiment excitant, bien plus qu’un banal porno. Elle nous enregistrait en douce, j’en étais convaincu. Mais, peut-être qu’elle était obsédée par moi comme je l’étais par elle et Marie Lemieux. Cette idée me fit tout drôle. Et elle jouait nue à massacrer du zombie. Ça ne m’étonnait pas vraiment d’elle. Malheureusement là, l’écran de son portable m’empêchait de voir son sexe raser, un sexe de gamine. Quelle belle vision, avec ses cheveux orange remontés en chignon, ses tatouages et ses piercings.

-Wow ! Mélany, je t’adore ! Ma petite vicieuse toi !

Rapidement, je ramasser une vielle cassette poussiéreuse sur une pile loin de la télé, l’essuyer sur ma jupe et la glisser dans l’enregistreur en me foutant d’effacer ce qu’il y avait déjà dessus. J’étais certaine que ce n’était pas nous. Je la rembobiner et démarrer l’enregistrement pour 4 heures en me promettant de revenir tôt demain matin pour la remplacer par une autre pour filmer Marie a son réveil et sûrement sous la douche. Quelle femme ne se douche pas le matin? J’en salivais en me voyait déjà ici, demain matin, café en main, les yeux river a la télé, l’autre main entre les cuisses a me caresser. Melany pouvait dormir jusqu’à midi si je ne la réveillais pas. Yes ! Mais, si Marie y allait ce soir ? Je ne voulais surtout pas manquer ça et je ne savais pas si l’on pouvait enregistrer de deux endroits en même temps. Sûrement pas avec ce vieux système VHS ! J’allais donc devoir la surveiller jusqu’a son sommeil en priant pour que Mel s’endorme sur son ordis comme d’habitude et ne décide surtout pas de revenir me rejoindre au salon ou pire… de venir ici. Merde ! Elle aurait une petite surprise, mais pas question de manquer Marie Lemieux sous la douche, quitte à avouer mon gros fantasme à Melany. Serait-elle jalouse ? Sûrement pas ! Enfin… Je croîs.

Je mis l’image de la chambre de Marie en gros plan tout en gardant les vignettes en vue sur le côté de l’image principal pour garder un oeil sur Mel et la réception en me laissant retomber sur le sofa surexciter par tout ça. Tout à coup, je réalisais pleinement la chance que j’avais de pouvoir filmer discrètement cette femme la. La plupart des gars du Québec aurais bien voulu être a ma place présentement, pas de doute là-dessus. J’en avais des picotements dans le bas ventre. Je l’imaginais déjà nue sous la douche à savonner son grand corps svelte; ses seins, son sexe, ses jolies fesses que j’imaginais encore fermes, la chanceuse… ou, au pire, se mettre au lit juste en slip et en camisole. J’avais un peu honte de faire ça, de faire la voyeuse, d’être aussi obsédé par elle, mais… impossible d’y résister. Et puis, ce qu’on ne sait pas, ça ne fait pas mal, non ? Mes avant-bras se couvrirent de chair de poule et je sentis mes mamelons me chatouiller et gonfler plus sous mon gros soutien-gorge mince en dentelle, mon préférer. Je me les caresser du bout des doigts par-dessus mon chandail pour les faire durcir complètement et surtout pour l’agréable sensation que cela me procurait. En même temps, je sentais mon sexe se réveiller ce qui me fit serrer les cuisses. J’aurais bien voulu me mettre nu, mais d’autres clients risquaient de débarquer car il était encore tôt.

Marie restait assise au bord du lit à jaser au téléphone en repoussant ses longs cheveux sur son dos. Cela dégagea la vue sur sa poitrine et je vis, surprise, qu’elle aussi ses mamelons pointaient. Je déglutis de plus en plus exciter, les yeux river sur l’écran, regrettant qu’il n’y ait pas de zoom sur ces satanées caméras. Elle devait avoir une conversation coquine avec son mari. Dommage qu’il n’y ai pas de son non plus.

-Allez Marie ! Murmurai-je distraitement en me caressant la poitrine et serrant plus les cuisses pour presser mon sexe.
– Étend toi, ouvre ta blouse, soulève ta jupe et caresse-toi en écoutant ton chum te dire des cochonneries au téléphone. Moi, c’est ce que je ferais. Allez ma belle, fait moi ce cadeau, c’est Noël. Tout à coup je pensé au chauffage des chambres, c’est moi qui le contrôlais depuis un réduis a la cuisine. J’allais le monter un peu en redescendant. Plus il fait chaud, plus on se déshabille, plus on se balade en petite tenue. J’aurais dû y penser avant de monter.

Mon imagination s’emballait tandis que mon sexe s’humidifiait de plus en plus et gonflait sous mon slip, je le sentais bien, même trop bien. N’en pouvant plus, je tirer ma jupe en soulevant les fesses pour la relever complètement et baisser mon slip noir en me rassoyant, pieds coller, mais genoux écarter et commencer a me masturber a deux mains en fixant l’écran, mais l’esprit ailleurs m’imaginant des scénarios peut probables de baise avec Marie. Il suffit de quelques attouchements près de mon clitoris pour le faire apparaître timidement et devenir ultra sensible. Les yeux mis-clos, sans voir mon sexe à cause de ma grosse poitrine écraser entre mes avants-bras je me branlais avec force tellement je voulais un orgasme rapidement. Les poils soyeux de ma toison ovale me chatouillaient le bout des doigts comme d’habitude tandis que je faisant des ronds sur mon mont de vénus en gémissant déjà.

Je sentis mes grandes lèvres gonfler et s’ouvrir sous mes doigts, je les toucher un peut, puis je caresser les petites avec mon majeur juste a l’entré de mon vagin qui se dilatait. Je me mis à gémir doucement tandis que mes deux petites souris se cognaient la tête. J’entrai lentement mon majeur dans le vagin pour me pénétrer tandis que de la main droite je me frottais le pubis plus rapidement. L’effet fut immédiat, une douce chaleur m’envahit le bas ventre et les reins tandis que le bout de mes doigts faisant des cercles de plus en plus violent en effleurant mon clito. Je déglutis, me sentant si bien, surtout en sachant que j’allais jouir en reluquant Marie. Les yeux réduits a deux petites fentes et tout en gémissant déjà, je jeter un rapide coup d’oeil rapide a Mélany qui était toujours concentré sur son ordi, mais je vis que elle aussi ses mamelons pointaient fièrement et quelle se les caressait même de sa main libre. Elle se les pressait et les tordait doucement. Cela me mit l’eau a la bouche et me fit mouiller plus de l’espionner elle aussi. Mais qu’est-ce quelle regardait, du porno ? Un de ses amis virtuels ou l’une de ses amis qui se branlait devant sa webcam pour elle ? Ou elle se donnait en spectacle pour quelqu’un ? Ce n’était sûrement pas de massacrer des zombies qui lui faisaient dresser les mamelons, se les caresser et plisser les yeux comme ça. Et…

– Oufff ! Une ondée de plaisir me fit me crisper, pas un orgasme, mais presque.
– Mais qu’est-ce que tu regardes Mélany? Murmurai-je avant de me lécher les lèvres les yeux mis clos en poussant mon majeur plus profondément en moi, le faisant aller et venir plus rapidement.

Visiblement elle regardait quelque chose qui l’excitait, comme moi. Je ressentis une désagréable sensation, comme une mère sans doute qui surprend sa fille a montré se montrer nue sur internet. Je ressentis même une petite pointe de jalousie, mais moi, j’espionnais une cliente, alors… j’étais mal placé pour lui faire une scène, mais j’aurais bien aimé voir son écran de face. C’était tout de même très excitant de la voir faire en douce, malheureusement, son écran me cachait toujours son sexe. Ses rondeurs, sa peau de lait et l’expression sur son visage m’excitaient terriblement comme toujours. Un plaisir intense me gagna et me fit grimacer et ravaler ma salive. Toujours pas un orgasme, mais presque. Un doigt ne me suffisait plus dans le vagin détremper, j’en glisser une deuxième en me tortillant de plaisir l’anus agacer par le tissu un peut rugueux du sofa. Je me pénétrais à deux doigts avec forces en mouillant terriblement tout en attaquant plus directement mon clitoris. J’allais jouir, un orgasme clitoridien gonflait en moi ; mon petit trou pulsait, j’avais des contractions vaginales, mes doigts détremper allaient et venaient de plus en plus vite, mes orteils se repliaient dans mes pantoufles… c’était si près, que je me plaignit en haletant, le coeur battant. Mais l’orgasme m’échappa. Je soupirer de frustration en stoppant mes caresses un moment les yeux mis clos en fixant la télé… J’aurais tout donné pour avoir mon vibrateur.

Je ravaler ma salive en réalisant que les trois filles du motel avaient les mamelons durs. Je souris en recommençant à me branler avant de gémir encore en sentant les gros muscles à l’intérieur de mes cuisses se tendre. Je me concentrer sur Marie, mes doigts, et mon sexe, en fantasmant sur ses seins que je rêvais de voir, et… je me crisper en révulsant les yeux un instant, j’allais jouir encore, tout mon corps tremblait, mais tout à coup, j’aperçus du coin de l’oeil un couple a la réception. La femme actionnait la cloche avec impatience au point ou Marie Lemieux tourna la tête. L’orgasme m’échappa une nouvelle fois, je gémis encore, mais de frustration cette fois en stoppant, un peut essouffler, décourager. C’était venu si près. Je cligner des yeux en reprenant mes sens peut a peut.

– Merde !

Je remonter mon slip en quatrième vitesse, résigner a devoir redescendre, et me lever en baissant ma jupe me sentant un peut étourdie. J’avais une peur bleue que Mélany malgré ses écouteurs n’entende la maudite cloche. Le coeur battant, les joues en feux, je repassé a pas de loup devant la chambre, me laver les mains rapidement a la salle de bain du deuxième et redescendit l’escalier pour courir jusqu’a la réception. J’y arriver essouffler en dérapant quelque peut sur le vieux linoléum derrière le comptoir à cause des maudites pantoufles tout en lâchant un petit cri en m’agrippant a la caisse enregistreuse, ce qui fit rire le couple. Je ris comme un automate avec eux en leur souhaitant la bienvenue. L’homme, mine de rien, loucha vers mon buste évidemment, en plus mes mamelons pointaient toujours, même plus à cause de ma descente rapide des escaliers et c’était bien visible malgré mon gros chandail beige. S’il y a quelque chose qui m’embarrassait, c’était bien ça, mais je n’y pouvais rien. Je lui fis mon plus beau sourire de vendeuse de balayeuses en le fixant droit dans les yeux tandis que ça femme remplissait la fiche, il détourna le regard un peut gêner en fantasmant sans aucun doute. Bedonnant, dans la quarantaine, il avait le genre; vendeur d’assurance ou d’automobile. Pas mon type de gars, vraiment pas. La femme non plus d’ailleurs, trop maquiller et hautaine. Mais je voyais déjà le bonhomme sauter sur sa femme dans la chambre en s’imaginant me baiser le visage enfoui entre mes gros seins ballon. Je jeter un coup d’oeil rapide au détecteur de fumée que Mélany avait installé quelques semaines plutôt en haut de la porte donnant sur la maison. La caméra était cacher là-dedans, sure et certaine. Une mini caméra sans fil sûrement. Je n’en revenais pas.

Je m’excuser pour le délai en leur donnant leur clef en parlant inévitablement de la tempête tout en surveillant le couloir au cas ou Marie irais se doucher avant de leur amener du vin a eux aussi plus quelque chose a grignoté. Je remonter là-haut rapidement, essoufflé plus que jamais, après un arrêt a la cuisine pour monter le chauffage des chambres. Une fois réinstallé sur le sofa du grenier je relever ma jupe a nouveau, redescendis mon slip et m’en débarrasser cette fois pour pouvoir écarter plus les cuisses. En riant, heureuse d’être de retour a mon poste de voyeuse je jeter ma petite culotte derrière moi et je recommencer a me branler en regardant Marie qui arborait un étrange sourire toujours assis sur le lit en textant sur son téléphone et Mel qui souriait a son écran en pitonnant des deux mains a présent et le couple qui s’installaient dans leur chambre. Je comprenais bien maintenant tout le plaisir que mon oncle avait à venir se branler ici. Regarder, espionner les gens a leurs insu, c’était comme une drogue. Et Mélany glissa une main entre ses cuisses en plissant les yeux. Mais qu’est-ce quelle regardait ? Elle aussi se masturbait, c’était bien visible. Encore une petite pointe de jalousie qui me traversa la cervelle en me branlant de nouveau très exciter.

-Tel est pris, qui croyait prendre, hein, ma belle Mélany. C’est moi qui t’espionne ce soir. Petite Cochonne va.

Je commençais enfin a me détendre, le sourire aux lèvres, cuisse écarter, un doigt a nouveau dans le vagin tout près de jouir encore une fois, mais le maudit orgasme m’échappa encore. Cela m’arrivait de plus en plus souvent depuis quelque temps, même avec mon vibrateur ou la langue pointus et percer de Mélany. L’âge sans doute. Mais, nullement décourager, je m’y remis avec acharnement en serrant les fesses en regardant Mel qui semblait en pleine extase, si mignonne à voir quand elle prenait son plaisir. Cette fois bien décider a jouir, je m’agacer l’anus avec un autre doigt, je le sentait poisseux en le tapotant ce qui accentua toutes mes sensations en me faisant frissonner, je pousser même le bout du doigt a l’intérieur en gémissant de plus belle tellement c’était bon. Ça, c’était mon truc pour jouir à tout coup sans vibrateur, mais…

Soudain… je figer, paniquer en fixant l’écran devenu tout noir… Il y avait pourtant toujours de la lumière donc pas de panne de courant.

– Mais qu’est-ce que…

L’image revint d’un coup et je vis que de nouvelles vignettes avaient remplacé les autres sur le côté de l’image principale et que celle-ci avait également changée. Maintenant c’était moi, en gros plan a la place de Marie Lemieux, en train de me masturber avec la face que l’on fait quand on ce fait surprendre a le faire ; les yeux tout ronds, bouche ouverte, les mains entre les cuisses sur mon sexe bien en vue gonfler et luisant d’humidité et un doigt dans le cul en plus. L’image en couleur était tellement de qualité que j’aperçus même les quelques poils blancs que j’avais dans ma toison pubienne. Je fermer les cuisses illico sur mes mains en cherchant une caméra des yeux sur la télé vue l’angle de vue, mais rien. Stupéfaite, je vis même dans les vignettes; la cuisine, le salon, le couloir qui menait aux chambres du motel et même le stationnement ou la tempête ensevelissait littéralement les voitures des clients. Au même moment, je vis une auto-patrouille de la sûreté du Québec qui entrait en glissant et dérapant dans le stationnement tout gyrophare allumé. Ça, ça me donna un coup de fouet, j’eus même l’impression que mon coeur stoppa un instant.

– La police !

Je faillis m’évanouir en sentant mon doigt expulser de mon anus qui s’était contracté. Un courant électrique me traversa le corps et me fit quasiment dresser les cheveux sur la tête en réalisant pleinement que j’étais la a me masturber en espionnant mes clients et en me faisant espionner en plus et toutes ses caméras cachées dans le motel. Doux Jésus! Je rester figer un instant a essayer de digérer tout ça.

Je fermer l’écran a toute vitesse le coeur battant en me rajustant et cherchant derrière le sofa ma petite culotte. Disparue, quelque part entre les broîtes probablement.

-Merde, tant pis !

Et me revoilà à courir en bas sans slip, affolé. En passant devant ma chambre, j’entendis rire Mélany. Elle ne rirait plus quand on me passerait les menottes la pauvre. Quand j’arriver a la réception, après m’être lavé encore les mains et essuyer mon sexe avec des essuies-tout tellement j’étais mouillé, même mes pantoufles-souris semblait épuiser. La police qui débarque au moment où j’espionne une cliente en me masturbant. Quelqu’un avait t-il découvert les caméras et porter plainte ? Quelqu’un qui trouvait les miroirs louche? C’était un peu même pas mal stressant, mon coeur cognait à toute allure, beaucoup trop vite même. Mes mamelons étaient encore au garde à vous tandis que je me voyais déjà derrière les barreaux pour Noël et même faire la une du journal téléviser tandis qu’on me sortait du motel menotte au poignet à essayer de me cacher le visage ; (Une propriétaire de motel particulièrement vicieuse espionnait ces clients et les filmait à leurs insu. On aura tout vu !) Doux Jésus !

Et la, je m’attendais a voir entrer deux grosses polices a l’air bête, mais non, c’est une jolie policière qui entra, seul apparemment, suivit seulement par une rafale de vent qui me glaça jusqu’a la moelle en se faufilant sous ma jupe et en soulevant mes cheveux fins tandis que je me forçais a sourire en me recoiffant avec les mains. Un sourire de condamnée a mort, pas de doute là-dessus. Ma mère ne s’en remettrait jamais, elle qui était si fière de moi. La policière referma la porte et se planta devant moi en me fixant l’air vraiment songeuse en enlevant ses gants puis fermant sa radio qui crépitait. Je sentais tellement que je n’avais pas de petite culotte que j’avais un peu l’impression d’être nu devant elle. Les mamelons dure, pas de slip, j’étais coincé, coupable, inutile de nier.

Je déglutis en résistant a l’envie de lui tendre mes poignets tandis qu’un tas de choses se bousculait dans ma petite cervelle : Pourquoi je n’avais pas démantelé se foutu système et jeter toutes ses maudites cassettes a la poubelle ? Merde ! J’allais me ramasser en prison, sans slip en plus. Est-ce qu’une grosse fille à tatoos, le crâne raser, allait se jeter sur moi dans les douches en me disant que j’allais devenir sa petite pute? Même plusieurs filles excitées par mes grosses boules. Je me voyais croulant sous un amas de femmes nues à me faire tripoter partout; des doigts fouillant mon sexe, mon anus, des langues humides sur mon visage, dans ma bouche et…Est-ce que j’aillais aimer ça ?

-Youhou ! Madame ! Fit la policière visiblement amusée en agitant une main devant mon visage.
-Hein ! Fi-je en me rendant compte que je riais toute seule, de nervosité, perdu dans mes pensées.

Son sourire radieux s’évanouit. Je m’accrocher a mon comptoir solidement tellement je me sentais mal en fixant ses yeux d’un bleu clair fascinant… Mes genoux étaient tout mous et j’avais de sacrées palpitations et une grosse envie d’uriner tout à coup. Tellement que je me retenais pour ne pas me balancer d’un pied à l’autre. Je dus serrer les cuisses en sortant mon plus beau sourire automatique en disant…

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