Et Laurent change d’avis.
– Alors mon cher Laurent, qu’avez-vous pensé de notre petite soirée ? Elle assure bien notre petite salope, non ? Qu’en pensez-vous ?
– Oh oui tout à fait ! Pour assurer elle assure. J’avoue qu’au début j’avais un peu peur, mais après une fois dans l’ambiance, je me suis trouvé à l’aise.
– Et ?
– Et ma foi tout c’est bien passé. Je reconnais que bien que je savais ce qu’elle faisait j’appréhendais bien un peu de vivre ça en live. Je pensais être jaloux, gêné, surtout quand je voyais cet énorme boudin noir lui rentrer dans le cul, j’avais mal pour elle. Et finalement rien de tout ça, c’est même le contraire, je me suis aperçu que je bandais comme un âne.
– Et bien vous voilà rassuré ! On va pouvoir s’occuper de vous maintenant.
– Euh, justement, non.
– Comment ça non ?
– Ce ne sera pas nécessaire.
– Mais si, mais si ce sera nécessaire. Bon d’accord vous avez bien observé l’autre soir mais ce n’est pas suffisant. Il y a des codes que je vous apprendrais, nous allons officier en binôme au début et peu à peu je vous lâcherais la bride. Elle est presque prête, vous allez l’avoir à votre main faites-moi confiance.
– « BHV ».
– Oui ?
– Justement je ne veux pas la prendre en main.
– Hein ?! Quoi ?! Mais pourquoi ? Je vous dis qu’elle est quasiment prête.
– Ce n’est pas ça. En fait je ne me sens pas capable d’être son Maître le soir et faire comme si de rien n’était dans la journée. Je ne pourrais pas. Je suis très heureux de vous l’avoir confiée pour en faire la salope qu’elle est devenue mais moi je ne veux que ma femme. Gardez la. Faites la encore progresser dans la soumission, mais moi je veux juste ma femme et je profiterai de ses talents quand même ce qui n’est pas si mal.
– Bon. Comme vous voudrez. En même temps j’avoue que je ne suis pas mécontent de garder une belle pouliche comme elle dans mon écurie. Si c’est votre souhait je la garde encore alors. Mais si vous voulez venir à nos petites soirées, pas de problème, ce sera quand vous voulez.
– Merci, je ne dis pas non. De temps en temps peut-être.
Le temps était maussade. Il ne pleuvait pas mais le ciel était bas, chargé d’humidité. Il faisait froid. Dans l’atelier régnait une douce chaleur. Perle posait. « BHV » travaillait pour de vrai sur une toile.
– Maître ?
– Oui ?
– Qu’est-ce que tout ça va devenir ?
– Hein ? Quoi ?
– Je veux dire, nous. Laurent, moi, vous. Où tout cela nous mène-t-il ?
– Es-tu en train de me dire que tu veux arrêter ?
– Non, ce n’est pas ça.
– Alors quoi ? Et reprend la pose je ne vois plus ta chatte.
– Pardon, oui.
– Alors quoi ?
– Je ne sais pas trop. J’aime nos soirées. J’aime mon mari. Mais je me demande comment cela va finir. Car ça finira bien un jour, non ?
– Sans doute ma princesse, mais ce n’est pas pour demain, alors que veux-tu ?
– Je ne sais pas.
– Du changement ? De l’imprévu ?
– Peut-être, qu’en pensez-vous ?
– Il faut voir. Quelle heure est-il ? Attends je regarde. Habille toi je t’emmène déjeuner.
C’était un restaurant très cosy. Du bois, du cuivre, du cuir. Un peu anglais. Mais cuisine française, il ne faut pas déconner tout de même.
« BHV » commanda pour eux deux. Une crème brulée au foie gras pour commencer et un confit de lapin au romarin avec une petite purée de vitelottes aux noisettes. Il verrait après pour le dessert dit-il au maître d’hôtel. Le foie gras étant servi avec un verre de mus**t du Cap Corse, il demanda un Chinon pour boire sur le lapin au sommelier.
Les mets étaient vraiment délicieux. Le restaurant était calme et « BHV » ne semblait pas vouloir parler. A peine s’il demandait à Perle ce qu’elle pensait du repas.
Finalement ils ne prirent que des cafés, il ne leur restait plus de place pour un dessert.
– Perle ?
– Oui Maître.
– Tu vois le monsieur seul, là bas, dans le box en face ?
– Oui, bien sur, pourquoi ?
– Je veux que tu ailles le voir.
– Hein ?! Mais pourquoi ? Je ne le connais pas.
– Justement. Tu vas t’asseoir à sa table et tu t’arranges pour lui montrer ta chatte.
– Maître, non ! Pas ça !
– Obéis ! Tu vas à sa table et tu lui dis que tu veux le sucer.
– Mais ça va pas ! Il va me gifler ! Il va me prendre pour une pute !
– Obéis ou disparais !
Perle fut un instant pétrifiée. Que devait-elle faire ? Obéir ? Partir ? Mais partir, c’était à jamais. « BHV » ne voudra jamais la reprendre après un tel affront. Alors elle se leva et commença à marcher timidement vers le box d’en face. Un regard en arrière vers l’œil noir de son Maître la décida définitivement.
– Euh … Bon … Jour monsieur.
– Bonjour jeune femme, que puis-je pour vous ?
En s’asseyant, Perle s’était arrangée pour soulever sa robe sans être vu des autres clients. Elle était assise le cul nu sur la molesquine du siège. Dissimulée par la table il n’y avait que l’intéressé pour la voir. Aussi elle releva encore un peu sa robe et là, il ne pouvait pas manquer de voir sa chatte d’autant qu’elle avait écarté ses cuisses.
– Mais que me voulez-vous madame ?!
– Euh … Si vous voulez je peux vous … Euh … Sucer.
– Hein ? Mais je n’ai fais appel à personne ! Je ne veux rien vous devoir.
– Mais c’est gratuit.
– Mais et votre mari là bas, que va-t-il dire.
– Rien du tout, il aime que je fasse ça. Alors vous voulez bien ?
– Et bien, vu comme ça, ce n’est pas pareil en effet.
– Vous me suivez aux toilettes ?
– J’arrive dans une minute.
En attendant dans les toilettes des femmes, Perle se refaisait une beauté. Elle vérifiait sa coiffure, retouchait son maquillage et ajustait sa petite robe.
L’homme ouvrit la porte et lui dit de le suivre. Elle s’exécuta et ils pénétrèrent dans les toilettes hommes. Contrairement aux soirées habituelles, le lieu était fortement éclairé et il y avait beaucoup de miroirs. De plus, « BHV » avait insisté pour qu’il la fasse venir dans les toilettes hommes pour la déstabiliser un peu plus. L’homme s’adossa au lavabo et regarda Perle. Elle n’était pas très à l’aise et regardait le bout de ses souliers.
– Alors ! Tu attends quoi ? Tu m’as bien fait venir pour me sucer ou pour me dire des poèmes ?
– Je viens monsieur.
– A poil d’abord !
– Hein ? Mais … Je …
– A poil je te dis salope !
Elle fit passer sa robe par dessus sa tête et vu qu’elle ne mettait plus rien dessous elle se retrouva complètement nue si ce n’est ses escarpins. Elle s’approcha de l’homme et commença à défaire sa ceinture. Il en profita au passage pour lui peloter les nibards. Ensuite elle défit le bouton du pantalon et fit descendre le zip de la braguette. Elle se mit à genoux en baissant le pantalon et le caleçon et découvrit une bite en semi érection de taille moyenne. Plutôt fine au bout mais plus épaisse vers le pubis. Elle léchouilla le gland du bout de sa langue. Lui, trouvant que ça n’allait pas assez vite, appuya sur sa tête et enfourna sa queue jusqu’au fond de la gorge de Perle. Elle eut un haut le cœur et faillit s’étouffer. Un réflexe de retrait lui permit de faire ressortir la bite et de reprendre son souffle. Elle repris sa besogne en lui faisant comprendre que c’est elle qui imposait le rythme. Il posa ses mains en appui de part et d’autre sur le lavabo. Il avait la tête renversée en arrière, la bouche ouverte et il râlait de plaisir.
Sa queue était devenu bien raide et les veines apparentes comme sculptées dans la chair. Perle sentait le plaisir monter dans la verge qu’elle avalait par moment jusqu’à la garde. Lui aussi sentait bien qu’il allait éjaculer. Il se retira.
– Lèves toi salope ! Mets toi contre le lavabo ! Je vais t’enculer !
– Mais ! Monsieur, non ! Ce n’est pas prévu !
– Tais toi ! Petite pute ! Penches toi sur le lavabo, oui comme ça. Et écarte tes fesses avec tes mains, voilà c’est bien.
Il passa sa main entre les cuisses de Perle et remonta dans le sillon des fesses.
– Mais tu mouilles ma salope ! T’aimes ça hein te faire enculer !
– …
– Dis le que tu aimes ça !
– Euh … Oui.
– Oui quoi ?
– J’aime ça.
– Tu aimes quoi ? Allez pouffiasse dis le que tu aimes te faire enculer !!!
– Euh … Ouuui … J’aime ça … Euh … Me faire … En … culer.
– Et ben tu vois ! Allez, écartes les bien tes fesses de pute !
Perle n’en revenait pas. Jamais « BHV » ne lui avait parlé ainsi. Même dans les soirées. Parfois c’était assez hard, mais le langage n’était jamais aussi cru. Quel salaud ce mec ! Comment il me traite. D’un autre côté elle se dit qu’elle était dans les toilettes d’un restaurant en train de sucer et de se faire enculer par un homme inconnu quelques instants auparavant. Vu de l’extérieur, que pouvait-on en dire ? Elle était bien ce qu’il disait, une pute gratuite !
L’homme s’enfonça dans sa chatte d’un seul coup. Il lubrifia son membre dans le jus que Perle distillait abondamment et présenta son gland à l’entrée de son trou du cul. Il écarta lui-même un peu plus ses fesses et entra une partie de sa queue. Il resta immobile quelques secondes et enfonça le reste au maximum. Il était tellement excité qu’après quelques va et vient il se retira vite et appuya sur l’épaule de Perle afin qu’elle se retourne, se baisse et enfourne la queue tendue qui gicla son foutre aussitôt. Elle dut avaler le sperme ; il lui tenait la tête et elle ne pouvait pas se dégager. Dès qu’elle le put, elle attrapa sa robe qu’elle remit en vitesse et s’échappa des toilettes hommes.
Arrivée en haut des marches, elle courut jusqu’au box où l’attendait « BHV » et elle se colla littéralement à lui.
Ce qu’elle ignorait bien sur, c’est que « BHV » lorsqu’il avait réservé la table au restaurant, avait aussi prévenu le patron de son petit stratagème. Et c’est précisément le patron qui avait déjeuné dans le box d’en face et qui c’était dit qu’après tout une petite pipe après le repas ne pouvait pas faire de mal.
– Alors ma princesse, tu voulais du changement, de l’imprévu. Te voilà servie non ? Et rassures toi, ce n’est qu’un début.
A suivre…
Ajouter un commentaire