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Uncaged man 23

Uncaged man 23



Uncaged man 23

Deux ans, déjà , que j’avais quitté la France.
En ce mois de Novembre , une terrible tempête s’abattit sur les Caraïbes.
Bien que je ne fus pas blessé, mes installations furent sérieusement abîmées et je dus, comme mes compagnons du voisinage , les réparer de bric et de broc.
L’argent me manquait et bien que je fus propriétaire de cet immense domaine, j’étais pauvre comme Job.
J’en fus réduit à envisager de tout vendre pour repartir vers d’autres cieux.
Ce ne fut pas de gaité de coeur que j’envisageai cette extrémité car ici, j’avais retrouvé la paix de l’âme.
Je vivais chichement, au jour le jour, et je pensai de moins en moins à ce que j’avais pu être, à mes amours défunts.
Le visage de Clélia s’effaçait peu à peu de ma mémoire et il était moins douloureux, à présent, de repenser à elle.

Le destin, une fois de plus, vint frapper à ma porte sous les traits d’un jeune homme costumé qui se présenta un jour chez moi.

Il me trouva, sous les cocotiers , occupé à entreprendre ma jeune amie dominicaine.
Il eut la décence d’attendre que nous ayons fini nos jeux avant que de se signaler.
Ma belle compagne, nullement gênée , eut l’air de trouver fort à son gout notre visiteur sensiblement du même âge qu’elle.
Sans pour autant nous habiller , je lui fis signe d’approcher. Il hésita mais finit par venir vers nous.
Il était cocasse , suant dans son costume sombre sous les 40 degrés ambiants.
Dégoulinant il se présenta comme Vincent,le représentant d’une société européenne qui voulait m’entretenir d’affaires urgentes.
Ses yeux ne me lâchèrent pas d’un moment comme s’il eut voulu ignorer Maria à mes côtés.
Il rougit d’ailleurs davantage quand, elle se leva, et s’en fut se rafraîchir, sublime naïade.

Elle revint vite après, et s’installa à mes côtés.
Le jeune homme à l’accent helvète fort prononcé ne sut vraiment que faire quand elle commença à lui enlever sa veste noire, défaire son noeud de cravate et ouvrir sa chemise.
Il me regarda craignant ma réaction mais je le rassurai d’un geste , l’invitant à profiter de l’aubaine.

Intimidé surement, il n’eut pas grand chose à faire, Maria s’occupant de tout.
Elle le dénuda entièrement découvrant sous son boxer un sexe jeune et en forme qui l’a ravit.
Elle dut apprécier de le prendre en bouche comme le jeune homme aima la subir.
Elle se coucha ensuite à même le sable et ouvrit les cuisses en une invite explicite.
Il ne se fit pas prier pour la pénétrer dans un mouvement brusque dénué de tout romantisme.
Je devinai son inexpérience, elle aima sa brusquerie.
Il l’averti qu’il allait jouir, elle le repoussa pour l’emboucher et boire sa semence.
Un temps surpris, il se laissa aller dans sa bouche.
Elle fit de son mieux, mais ne put tout avaler tans les bourses du Suisse étaient remplies et , le temps qu’il reprenne ses esprits, elle m’avait embrassé, remis sa robe et filait en nous adressant un geste de la main.

Tout penaud, le jeune garçon, tête basse se réajusta. Devant son trouble manifeste, je crus bon de le rassurer.
Je le fis entrer chez moi et lui offris une boisson fraîche qui aida à le ramener parmi nous.
Il finit enfin par m’expliquer le but de sa visite.

Il était donc le représentant d’une société suisse spécialisée dans l’hôtellerie de luxe et que ses patrons souhaitaient s’implanter sur mes terrains.
Il me précisa qu’il s’agissait de petites structures, avec des constructions , des équipements et des installations respectueuses de l’environnement pour ne pas dire écologiques.

Il me proposa que sa boite et moi ayons 50% de parts chacun sur les terrains et les hôtels.

Je lui demandai la nuit pour réfléchir , mais mon idée était déjà faite et puis, avais je le choix ?
Le lendemain je lui donnai mon accord de principe sous réserve qu’il me donne la preuve de ce qu’il annonçait, en particulier au niveau de l’impact environnemental des activités.

Il revint un mois plus tard accompagné d’une dame brune, la cinquantaine , pas très grande , pas très mince , pas très belle mais dont émanait un charme , une confiance en elle indéniables.
Il me la présenta comme étant l’architecte chargée du projet.
En ce début d’après midi, les ordinateurs se mirent en action, les plans sortires des mallettes.

Les heures passèrent et Vincent, en bon financier qu’il était , se désintéressa vite des croquis . Fabienne et moi nous frôlèrent quelque fois et la présentation tourna vite en un jeu de séduction dont le jeune homme ne se rendit pas compte.
Je sentis que je ne lui était pas indifférent et ,de mon côté , son aura m’attira.
Quand la nuit vint à tomber nous avions quasiment terminé et le jeune suisse décréta qu’il était temps pour eux de partir.
— Nous avons encore beaucoup de points à régler, lui rétorqua t elle, et je dois repartir demain. Vous n’avez qu’à regagner l’hôtel et revenir me chercher au matin. Bruno m’offrira bien l’hospitalité , n’est ce pas ? Continua t elle en m’adressant un clin d’oeil complice ponctué d’un sourire coquin.
L’affaire fut ainsi conclue, il lui apporta sa valise et s’en fut retrouver la civilisation.

Le matin même, j’avais pêché deux langoustes, je lui proposai de les partager, elle accepta de bon coeur.
Tandis que j’allumai le feu, à même la plage, elle revint de la cabane, en maillot de bain noir et s’en fut se baigner.
Je pus apprécier ses formes pleines , ses hanches larges, son postérieur rebondi et ses seins , ma foi, volumineux.
Quand elle revint, ses tétons pointaient sous le tissus et elle s’assit auprès de moi.
Nous conversâmes agréablement en dégustant le fruit de ma pêche .
Elle était divorcée, avait deux grands enfants et son cabinet travaillait presque exclusivement avec la société qui me proposait l’association.

Elle me demanda si une présence féminine ne me manquait pas dans cette vie d’ermite. J’y vis une invitation , je me penchai, elle vint à ma rencontre et nous échangeâmes notre premier baiser.
Nous fîmes l’amour tendrement, sous la lueur de la lune.
Elle se révéla pleine de sensualité, son corps répondant à mes caresses intimes. Sa bouche experte me prodigua une fellation humide et profonde, ses ongles me griffèrent le dos quand je la pénétrai lentement, profitant de sa moiteur intime.

Ce fut un moment d’osmose parfaite que de faire l’amour , dans la douce chaleur de cette nuit étoilée, bercés par le ressac de la mer tout proche.

Un moment après, alors que nous nous reposions de nos ébats, dans les bras l’un de l’autre, elle me fit quelques confidences.
Elle m’avoua qu’elle aimait les relations un peu épicées mais sans v******e dans lesquelles elle aimait être soumise et me demanda si j’avais déjà joué à ces jeux.
Je lui répondis que j’avais quelque compétences dans le domaine, cachant que mon expérience se limitait à avoir subi , moi aussi.
Sans un mot, nue comme au premier jour, elle se leva et partit vers la maison pour revenir, vite après tenant une valisette à la main.
— Je ne me déplace jamais sans elle, me dit elle en me la tendant.

Je l’ouvris donc et, en découvrant son contenu, il me vint une érection que Fabienne remarqua.
— Tu veux jouer ? Me dit elle
— A genoux et suce moi !!
— Oui Maître .

Et , ses lèvres vinrent engloutir mon sexe revigoré.
Je la pris par les cheveux et me servis de sa bouche comme d’un vagin.
En gorge profonde, ma bite cogna contre sa gorge. La belle devait avoir une grande habitude, elle ne broncha pas.
Je la fis se relever et l’entraînai sur la terrasse ou les poutres de la véranda me permirent d’y passer une corde .
Je liai les poignets de la soumise et tirai le filin pour presque la suspendre les bras en l’air.
Ses chevilles furent attachées et je pus l’avoir ainsi à ma merci, jambes écartées.
De la valise, je sortis une cravache et lui caressai les seins, les fesses, l’intérieur des cuisses , le pubis du bout du cuir.
Manifestement elle apprécia, ses tétons durcirent, son sexe se mit à couler en fils d’excitation.
Ma main s’abattit sur ses fesses, doucement d’abord, puis de plus en plus fort jusqu’à ce qu’elle prennent une teinte rouge.
Je fixai sur ses seins des pinces qui, en tirant sur la chaîne , permettent de renforcer la pression. La belle exultait, elle aima son supplice.
N’en tenant plus, je la détachai, et , après l’avoir placée en levrette, je visitai son cul.
Elle geint à la première poussée mais , tres vite, elle manifesta son contentement en un flot de paroles .
— Oh oui ! vas y ! plus fort !

Je la saisi par les cheveux, tirant sa tête en arrière, je la besognai de tout mon coeur.
Elle fut saisie de tremblements de jouissance et, voyant la mienne arriver, je me soulageai sur sa figure .
Le calme revint sous le ciel étoilé.
— Merci, j’ai adoré… Il y a longtemps que je ne m’étais pas faite mettre comme ça ! Me dit elle.

Ce fut pour moi une première mais nous eûmes l’occasion de recommencer car l’affaire qui l’avait amenée fut conclue et les travaux commencèrent quelques mois après.
Elle vint en suivre le déroulement très souvent.
A chacune de ses visites nous fîmes l’amour, elle s’offrit à moi avec bonheur.
Bien que nous ayons du plaisir à nous retrouver, notre relation purement amicale et sexuelle n’évolua jamais vers des sentiments plus profonds.
Nous n’étions qu’un plan cul l’un pour l’autre et nous nous en contentions.

Au troisième anniversaire de mon installation , les travaux principaux furent achevés et l’hôtel ouvrit.
Il m’avait été demandé d’en être le public relation. J’adorai jouer ce rôle. Je m’inventai un look insolite portant barbe, cheveux longs retenus par un foulard de couleur mais toujours en tenue blanche immaculée.

Je n’eus jamais aucune responsabilité et cela me convint parfaitement
Je papillonnai autour des riches invités, souriant, aimable, assurant la conversation, surjouant la bonhomie.

Bien entendu, je fus le fantasme de quelques riches clientes, jeunes ou moins jeunes, belles ou pas.
Celles qui me plurent furent satisfaites, pour les autres, je sus habilement m’en défaire.

Un jour, la belle Betty débarqua. Veuve depuis peu, je sus trouver les mots, les gestes, les calins et la vigueur pour la consoler.
Elle me proposa de la suivre chez elle, au Texas.
Je faillis accepter de la rejoindre, du moins pour quelques temps , mais les derniers bungalows se finissaient et l’inauguration devait avoir lieu dans quelques semaines.
Je fus donc au regret de décliner son invitation.
Elle me fit promettre de lui donner des nouvelles et s’en retourna chez les cow boys un brin triste.

La fête se prépara, le propriétaire la société devait y participer. Je ne connaissais même pas son nom.
Quand le jour vint, je me tenais en haut de la mezzanine quand arriva sa limousine noire, aux vitres teintées.
Je fus distrait par une jolie employée et ,quand je me retournai, sur le seuil de l’hôtel, saluée par la courbette obséquieuse du directeur se tenait Clélia toujours aussi sublime.
Derrière elle, une nurse tenait dans ses bras un jeune garçon blond comme les blés.
Elle ne me vit pas.
Mes jambes se dérobèrent , ma tête se mit à tourner pleine de confusion.
J’eus juste le courage de fuir et d’aller me réfugier dans ma maison ou je m’enfermai.

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