Cette année-là, la chaleur a battu des records dans notre ville. C’était un vendredi. Il était 21h et il faisait 32°. Mon conjoint travaillait la nuit et j’avais pris des apéros en ville avec un groupe de collègues et de stagiaires, mais tous avaient dû rentrer chez eux, les uns après les autres. Si bien que je me suis retrouvée toute seule sur une terrasse de café avec Lucie, une stagiaire.
Il est déconseillé de boire trop d’alcool par temps de canicule. Il faut plutôt boire de l’eau et faire en sorte de rester chez soi, au frais. Mais Lucie occupait un petit studio qui se trouvait sous les toits, et elle m’avait confié à un moment donné qu’elle souhaitait reporter le moment de rentrer chez elle, car la veille, à la même heure, il y faisait encore 37°. Alors nous sommes restées toutes les deux sur cette terrasse, à boire des verres.
Des bières fraiches qui nous faisaient du bien. Nous transpirions toutes les deux, sous notre parasol, mais c’était moins pire que la chaleur que Lucie allait trouver chez elle en rentrant. Ce serait invivable et elle se verrait dans l’obligation de ressortir, histoire d’attendre qu’il ne fasse plus que 30°.
Dans l’appartement où je vivais avec mon conjoint depuis deux ans, il avait fait 26° pendant la nuit. Nous avions dormi sur le drap du lit, à poil. Il ne travaillait pas cette nuit-là et, vers trois heures du matin, à force que nos corps entrent en contact dans notre sommeil, nous avions baisé.
Lucie avait 23 ans. J’en avais 36. Son copain suivait des études à Tours et elle le voyait toutes les trois semaines environ. Elle ne travaillait pas dans mon service. Je ne l’avais croisée jusqu’alors qu’à la machine à café, puis sur cette terrasse de café, ce soir-là. Elle aimait bien boire. Moi aussi. Et j’ignore combien de bières nous avions bu, sous cette chaleur accablante, au moment où je lui ai dit :
« On pourrait aller chez moi, non ? Il fera moins chaud. »
Elle était un peu ivre, je le voyais dans ses yeux. Et j’imagine que j’avais la même expression comateuse à ce moment-là. La chaleur nous assommait littéralement. Elle m’a dit :
« Je ne voudrais pas te déranger. »
« Ne t’inquiète pas, ai-je répondu. Mon mec travaille la nuit et je te jure qu’il fera meilleur chez moi qu’ici. »
Alors nous avons fini nos verres et nous avons quitté la terrasse.
J’étais sonnée. Lucie aussi. On se connaissait à peine, mais les effets de la canicule et de l’alcool combinés nous faisaient sourire. Un peu étourdies, on est entrées chez moi et j’ai aussitôt dit à Lucie que j’allais prendre une douche, que j’en avais pour trois minutes et qu’elle pouvait prendre une bière dans le frigo en attendant.
Et c’est en me déshabillant dans la salle de bains que tout a commencé. Je me suis vue dans le miroir en train d’enlever ma culotte. Ce reflet de moi a figé mes gestes. J’ai eu l’impression que Lucie me voyait. J’avais fermé la porte à clé, et elle devait déjà s’être installée dans le salon avec une bière, de l’autre côté du mur, et moi j’étais en train de me foutre à poil dans la salle de bain. J’étais ivre et la chaleur engourdissait à la fois mon corps, à la fois mes pensées. Mais j’ai fini d’enlever ma culotte, puis je me suis douchée.
A la sortie, j’avais mis une simple tunique en coton, vert pomme, et une culotte propre dessous, blanche. J’étais pieds nus et j’ai suggéré à Lucie de prendre une douche à son tour, si elle le souhaitait.
« C’est gentil, m’a-t-elle dit, mais je le ferai chez moi. Je n’ai pas d’habits de rechange et je ne veux pas t’embêter. »
« Tu ne m’embêtes pas, arrête. Je vais te prêter des fringues. Mets-toi à l’aise. Va te rafraichir, ça fait un bien fou. »
Mais il fallut qu’on se boive encore deux bières pour qu’elle accepte, et, quand elle se leva pour aller vers la salle de bains, elle titubait. Moi aussi. Je l’ai accompagnée et je lui ai dit :
« Il te faut quoi ? Une culotte ? Un t-shirt ? »
« Oui, c’est ça. »
Ses yeux étaient mi-clos, comme les miens j’imagine. J’ai tourné les talons pour aller lui chercher les vêtements qu’elle souhaitait et, à mon retour dans la salle de bains, elle avait déjà enlevé sa jupe. Elle me faisait face et sa culotte était noire en dentelle.
Elle m’a dit :
« Merci, tu es vraiment cool. »
Je lui ai répondu que c’était normal et j’ai déposé un t-shirt et une culotte sur le bord du lavabo. Puis je me suis retournée vers elle. Ma tête valsait comme il faut. Elle était entrain de déboutonner sa chemisette et elle portait un soutien-gorge assorti à sa culotte dessous. Noir et transparent.
Je lui ai dit :
« Tu ne devrais pas faire ça. »
« Faire quoi ? m’a-t-elle dit. »
« Te déshabiller comme ça devant moi. »
« Pourquoi ? a-t-elle dit en faisant sauter son dernier bouton. »
J’ai inspiré, puis soupiré :
« Parce que je t’aime bien. »
Elle a souri et, tout en ôtant sa chemisette, elle m’a dit :
« Moi aussi, je t’aime bien. »
Une minute plus tard, nous étions toutes les deux à poil dans la cabine de douche et on s’embrassait sur la bouche avec la langue. Je lui savonnais la chatte et elle me malaxait un sein.
Puis elle m’a léché le cul tandis que je me branlais le clito.
Ensuite, je l’ai caressée pendant qu’elle faisait pipi debout, puis on s’est rincé le corps abondamment. On était ivre et on riait. On est sorties de la salle de bains et on est allée dans la chambre pour se mettre en 69. Elle dessous, moi dessus. Cela faisait longtemps que je n’avais pas léché une chatte. Celle de Lucie était lisse est trempée. Je m’en suis abreuvée pendant qu’elle bouffait la mienne avec acharnement et en poussant des gémissements de plaisir. Elle avait de tout petits seins et elle embrassait bien. Sa langue était baveuse à souhait, tant dans ma bouche que sur ma chatte et sur mon anus.
Nous avons échangé les positions et nous avons dû jouir quatre fois chacune, au moins. Puis on est revenues boire une bière dans le salon, à poil. Nous avons discuté, puis on s’est remises à se toucher et à s’embrasser avec la langue en se tripotant les seins et en se branlant délicatement. Aidée de l’alcool, la canicule produisait son effet.
Nous nous sommes mises à transpirer de nouveau et nous avons repris une douche. C’est moi qui ai pissé cette fois-ci, dans le creux de sa main, mais elle a remis ça ensuite, dans le creux de la mienne.
On était pliées de rire et on n’arrêtait pas de s’embrasser.
On s’est essuyé le corps, puis on est revenues se gouiner dans la chambre.
Et on s’est endormies.
Il devait faire 25°.
La ville était calme.
Quand j’ai rouvert les yeux, mon conjoint était en train de se déshabiller au pied du lit. Lucie était à poil à mes côtés, couchée sur le ventre.
Il m’a dit :
« C’est qui ? »
« Une petite stagiaire, ai-je répondu. Elle s’appelle Lucie. On a un peu bu, hier soir, et la canicule nous a cogné la tête. Je suis désolée. »
« Il n’y a pas de quoi, m’a-t-il répondu en se mettant à genou sur le lit et en caressant une jambe de Lucie. Moi aussi, elle m’a cogné la tête. Comme il faut. Quel âge a Lucie ? »
« Vingt-trois ans, je crois. »
« Bien, dit-il en saisissant une fesse de Lucie avec sa main gauche, et sa queue avec l’autre, pour la lui enfoncer dans la chatte par derrière, doucement, sans préservatif. »
J’ai souri en le voyant faire.
Puis je lui ai dit :
« La chaleur nous met hors de nous, c’est incroyable… »
« Oui, je n’en peux plus. Vivement que ça se rafraichisse un peu. »
Il s’était mis à faire des va-et-vient dans la chatte de Lucie qui semblait se réveiller. Elle a levé les yeux vers moi et je l’ai embrassée sur la bouche, puis je lui ai dit :
« Je te présente Jean. »
Elle ne trouva pas la force de se tourner vers lui, alors elle se contenta de dire :
« Enchantée, Jean. Moi c’est Lucie. »
« Enchanté, Lucie, dit-il en lui cramponnant un nichon. »
Et je me suis mise à me masturber en les regardant baiser. Il devait déjà faire 23 ou 24°C. Je transpirais dans le dos et entre les cuisses. Ou alors c’était de la mouille, je ne sais pas.
J’ai adoré cette canicule.
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