Je remontais dans mon appartement, épuisé et embrumé par les événements. Je posais le sac sur une étagère, retirais mon short et mon t-shirt, et me couchais en gardant la culotte. La sensation était agréable, au toucher, à la légèreté, c’était un régal. Je m’étais fait prendre à mon propre jeu par cette fille si malicieuse, mais je ne n’étais pas si perdant. Elle m’avait fait porter des vêtements soit disant réservés à l’autre genre, ça nous avait excités et j’avais vécu un de mes meilleurs rapports. Une érection renaissait face à cette pensée, mais le sommeil prit le dessus.
La journée du lendemain fut longue, j’étais perdu dans mes pensées, tournées vers cette pièce de dentelle qui avait tout changé, vers Marie, et vers le sac. En rentrant le soir, je jetais ma veste et ma sacoche, et, n’y tenant plus, ouvrait ce cadeau. A vrai dire, je n’avais aucun doute sur le contenu. J’en sortis une culotte noire et violette, avec des empiècements de dentelle, que j’avais vu sur le séchoir, ainsi qu’une paire de bas autofixants noirs.
Un mot accompagnait le tout : « Autorisé à porter sous un pantalon pour venir, mais incompatible avec les poils ». Je décidais de laisser couler une semaine avant de revenir à la charge. Le mercredi suivant, je pris ma décision : joueur mais pas trop, j’empoignais ma tondeuse pour faire tomber les poils de mes guibolles. Ne voulant partager ce secret qu’avec Marie, je préférais entretenir plus souvent et laisser une possibilité de repousse rapide, bien que nous allions sur des jours qui incitaient davantage à avoir les jambes couvertes. Une fois tondues à ras, mes jambes apparaissaient plus fines. Je retrouvais la douceur d’avant puberté, et c’était agréable.
Je pris une douche assez rapide, puis, une fois sec, enfilais la nouvelle culotte, ainsi que les bas. Quelle sensation de douceur ! Regardant sous ma ceinture, je voyais une femme, ce qui eut pour effet de dresser mon pénis. Après m’être calmé, j’enfilais un pantalon afin de rester discret, puis un t-shirt avant de demander à ma conquête si elle était présente chez elle.
« Je t’attends » fut sa réponse.
Je descendis l’étage dans un mélange d’excitation et d’anxiété. Me réservait-elle d’autres surprises, allions nous recommencer comme l’autre fois, tout se bousculait dans ma tête. Elle m’ouvrit, vêtue d’une jupe blanche, au-dessus des genoux, et d’un top noir avec une bande de fleurs en dentelle blanche descendant de son épaule droite à sa hanche gauche. Un voilage couvrait ses interminables jambes, jusqu’à des ballerines toutes simples ornées elles aussi d’une fleur blanche. Elle était parfaitement désirable.
Je l’accueillais dans mes bras, ce qui me paraissait le plus naturel à faire, et nous nous embrassâmes longuement, tout en parcourant son corps de caresses et de flatteries. Instinctivement, elle me sauta dans les bras, et j’avançais jusqu’à sa banquette, la coucha dessus et releva sa jupe. Comme je m’y attendais, elle ne portait pas de culotte, mais le voilage de ses jambes était un collant. J’entrepris de caresser ce tissu qui transmettait tant de sensations, et il n’y avait pas que moi qui y étais sensible. Au fur et à mesure de mes caresses, ma tête se rapprochait de son antre, qui commençait à diffuser une délicate odeur de plaisir. Je passais un doigt sur la tâche qui se formait sur le collant, comme si j’avais besoin de vérifier son état d’excitation, puis approchais ma tête, et je mis un coup de langue. L’effet fut immédiat, et elle fut prise d’un mouvement comme si elle avait reçu un coup de jus. Je recommençai, prenant plus mon temps afin de localiser son organe sensitif. Elle se saisit de mes cheveux, appuya ma tête contre son intimité, et moi je continuais de lui prodiguer du plaisir.
Elle finit par se jeter en arrière, serra les jambes autour de ma tête, et cria sa jouissance dans un spasme qui s’accompagna de tremblements. Après avoir repris ses esprits, nous partageâmes un long baiser, puis elle m’allongea sur le dos, retira juste ses ballerines avant de retirer mes chaussures et faire glisser mon pantalon, en profitant pour caresser mes jambes au travers des bas. Son méfait accompli, elle revint vers ce qui l’intéressait, le dégagea simplement de la culotte, fit glisser le prépuce, avant de donner de furtifs coups de langue. Elle remonta le long de mon corps, m’embrassa, tout en faisant frotter ses jambes sur les miennes, ainsi que la tâche humide que nous avions créé sur mon pénis. Elle répéta ce petit manège cinq ou six fois, et s’arrêta avant que je commence à chavirer. Toujours prudente, ce qui me plaisait davantage, elle sorti une capote du même endroit que l’autre fois, avant de l’enfiler sur mon soldat, et déposa un baiser dessus. Elle se redressa, puis alla fouiller entre ses jambes pour déchirer le collant et créer une ouverture bienvenue.
Elle remonta une nouvelle fois à mon niveau, puis, sans demander son reste, s’empala sur moi. La scène me paraissait surréaliste et terriblement excitante, et le temps semblait suspendu, quand je la voyais, quasiment tout habillée en train de se trémousser sur moi, vêtu d’un t-shirt, d’une culotte juste en bas des fesses et de bas. Elle multipliait les mouvements, caressait mes jambes avec les siennes, ce qui décuplait les sensations avec la fine lingerie que nous portions. Ne tenant plus, je l’attrapais, la plaquais contre moi et donna un grand coup de rein pour aller le plus loin possible dans son intimité. Semblant n’attendre que ça, nous jouîmes de concert dans les bras de l’autre.
Nous avons refait l’amour dans la soirée de manière plus conventionnelle, mais toujours sur le canapé. Elle m’avait fait don de ses accoutrements, soit deux culottes et une paire de bas, et nous avons continué ce jeu 2 fois par semaine. J’envisageais parfaitement une relation durable avec elle, mais je voulais qu’elle fasse le point sur sa situation à elle : Cédric était maintenant parti depuis 5 semaines, soit une de plus, et elle ne semblait guère s’en préoccuper, son esprit étant tourné vers nos ébats. Un soir, alors que nous sortions de sa douche, son téléphone sonna et le nom de Cédric apparu. Elle voulut mettre le haut-parleur, mais je préférais qu’elle règle son affaire elle-même, sans que j’interfère : j’en avais déjà trop fait. En résumé, il appelait pour dire qu’il ne rentrerait pas, et qu’il laissait les affaires, qu’elle faisait ce qu’elle en voulait. Sans chercher à bluffer, elle lui expliqua qu’elle n’était absolument pas surprise et qu’elle s’était fait une raison. La porte m’était ouverte, et nous avons officialisé notre relation.
Le temps passait, nos jeux intimes continuaient sans pour autant tomber dans la routine, et cela me plaisait de plus en plus. Nous avions fait le nécessaire pour se passer de plastique lors de nos ébat ce qui les rendait encore plus intenses. Elle finit par trier et vendre les dernières affaires de Cédric, et accepta que je passe des nuits complètes avec elle, une fois la page définitivement tournée.
Un soir, après être rentré du boulot tôt malgré la nuit tombée, elle me proposa un nouveau jeu, que j’étais libre de refuser. Me disant que cela allait sans doute pimenter une soirée d’hiver, j’acceptais avec enthousiasme. Elle me fit entrer dans la chambre, puis déshabiller, et me conduit dans la salle de bain. Nous prime une douche, en gardant nos distances, puis elle se saisit d’un bandeau et masqua mes yeux. Elle fouilla quelque part, revint vers moi et je senti un rasoir parcourir mon corps. Au vu de la durée passée, aucune parcelle ne lui avait échappé.
Nous sommes sortis de la douche, elle m’a donné un linge pour me sécher puis m’a ramené dans la chambre et m’installa sur le lit. Je l’entendais fouiller à droite à gauche, et elle commença à me passer des vêtements. Je senti une culotte en satin, que je n’avais pas encore essayé, mais avant de me la mettre, elle prit mon pénis pour le placer entre mes jambes, fit remonter les testicules, puis bloqua le tout avec ce qui semblait être du ruban adhésif médical, le tout dans la plus grande délicatesse et en me demandant si j’avais mal. Seules ses mains froides rendaient la tâche désagréable, mais elle m’expliqua que c’était pour retarder l’excitation. Le tout en place, elle remonta la culotte qui était très agréable au contact de ma peau nue. Elle me passa ensuite un collant, qui remonta jusqu’à mon nombril. Je l’entendis de nouveau fouiller, puis elle se plaça derrière moi, et mis plusieurs choses en place sur ma poitrine, avant de me passer un soutien-gorge. Je me doutais qu’il lui appartenait vu les proportions proches que nous avions, et je me réjouissais du choix de lingerie agréable qu’elle faisait.
Elle me fit passer ce que je crus être un t-shirt, mais qui descendit jusqu’à mon genou : une robe, assez proche du corps. Je compris pourquoi elle avait caché mon pénis, et je me réjouissais de ne pas être obèse. Elle me fit assoir sur un tabouret, je devinais être devant sa coiffeuse, et me doutais de la suite. Elle me passa une perruque qu’elle ajusta et coiffa, ce qui ne me surprit pas, puis elle me mit un collier, un bracelet, ainsi que des clips d’oreille. Je la sentis vaguement s’affairer sur mon visage, mais rapidement puisqu’elle ne releva pas le bandeau. Enfin, elle me passa ce qui semblait être des ballerines aux pieds. J’avais hâte de retirer le bandeau, mais j’avais également de l’appréhension quant au résultat. J’espérais que le ruban adhésif ferait bien son job sans douleur car je commençais à ressentir une douce chaleur dans le bas ventre.
Je l’entendais s’affairer, elle devait s’habiller aussi, puis elle m’invita à me lever. Je découvrais de nouvelles sensations, ces ballerines légères et fines, la robe ajustée, les cheveux de la perruque dans le cou, le soutien-gorge qui semblait bien rempli… Elle m’arrêta, me pris par les hanches pour m’orienter puis me chuchota à l’oreille « prêt ? », avant de lui répondre positivement je notais qu’elle utilisait le genre masculin dans sa phrase, ce qui me fit plaisir car il n’y avait toujours pas d’imposition quelconque, ni de soumission.
Elle desserra le bandeau et le fit tomber.
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