Nous sommes toujours au milieu des années 80.
Depuis quelques années, je ne fais plus l’amour avec ma femme.
J’ai plutôt opté pour des relations sexuelles avec des prostituées et en particulier avec une prostituée qui s’appelle Manon. Je l’ai aimée et je me souviens encore d’elle après tant d’années.
Il n’y avait pas que l’argent entre nous bien que je la payais à chaque rencontre.
Elle m’a procuré des relations sadomasochistes pendant plus d’un an.
Mes ressources financières s’étant taries, après quelques mille dollars dépensés en rencontre de toutes sortes, je me rabat, pour satisfaire mes besoins sexuels anormaux, vers des PeepShow et vers des cinémas pornos dans lesquelles les relations sexuelles avec des hommes ne coûtent rien.
À l’époque, il y a deux cinémas pornos sur St-Laurent entre Ste-Catherine et René-Lévesque et un autre sur Ste-Catherine à l’est de St-Laurent.
Ces cinémas n’existent plus
Par contre, le cinéma l’Amour se trouve situé sur St-Laurent mais un peu plus au nord de la rue Sherbrooke.
Je suis dans le début de la quarantaine et j’occupe un poste de conseiller pour une société d’état: je me dois donc d’être toujours bien mis: port du veston, de la cravate et des souliers toujours bien propres.
Chaque matin, avant de partir de la maison pour le bureau, je prends une douche, je me lave les cheveux et je poudre mes pieds.
Ce n’est pas que je transpire des pieds, au contraire, Éva, une des maîtresses que j’ai fréquentée me disait que je portais toujours de beaux souliers et que mes pieds étaient propres et sentaient bons.
À plusieurs occasions, Éva m’a retiré mes souliers, mes bas; elle m’a caressé les pieds et me les a même léchés.
Dans le genre d’établissement qu’est le cinéma l’Amour, je deviens une cible de choix pour une clientèle qui est composée d’hommes, je dirais entre soixante-cinq et soixante-quinze ans.
J’attire entre autre les hommes qui fantasmes sur les pieds.
Ces hommes ne sont pas homosexuels: ils sont plutôt vicieux et pervers.
Une fois dans l’atmosphère sensuel de ce cinéma, je ne peux absolument pas résister aux avances des hommes qui m’abordent: même que je les recherche.
Je me rend donc à mon cinéma favori.
Il est midi trente lorsque j’entre dans le cinéma.
Il fait toujours aussi sombre, mais cette fois, je ne devine pas, comme la dernière fois, la présence d’hommes dans la partie arrière du cinéma.
Je laisse à mes yeux le temps de s’adapter puis je vais m’asseoir sur un siège au centre de la dernière rangée de sièges.
Tout en allant m’asseoir, je jette un coup d’œil aux images du film projeté.
L’action du film commence déjà à m’émoustiller.
Je suis à peine assis que je porte ma main gauche à la braguette de mon pantalon.
Mon pénis prend déjà de bonnes proportions.
De la main droite, je dénoue la ceinture de mon pantalon, je détache le bouton du haut et je baisse le fermoir éclair de ma braguette.
J’entrouvre ensuite le devant de mon pantalon et je glisse ma main gauche sous le devant de mon caleçon.
Je le baisse et avec ma main droite et j’agrippe mon pénis.
Je le sort de mon caleçon.
Tout en ayant les yeux fixés à l’écran pour regarder les scènes de sexe qui y son projetées, je commence à me masturber.
Je ne remarque pas qu’un homme s’est avancé dans le même rangée de sièges que celle que j’occupe.
Il s’est assis dans le siège situé directement à gauche du mien.
Alors que je me masturbe, je m’aperçois soudain de la présence de cet homme.
Je jette un rapide coup d’œil en sa direction
Il me regarde me masturber.
Je pose ma main sur mon pénis pour tenter de le camoufler à la vue de l’homme.
Il pose une main contre la mienne.
Je ne fais aucun geste pour la repousser.
Il se penche vers moi et me dit à l’oreille:
« Tu ne préférerais pas que ce soit moi qui te crosse? »
Je tourne la tête en sa direction et nos yeux se croisent.
Je baisse les yeux en signe d’approbation.
Il prend ma main et la pose contre l’accoudoir du siège.
Mon pénis est en demi-érection.
Il avance sa main gauche et la fait passer entre le bas de mon ventre et mon pénis.
Il ferme ses doigts autour de mon pénis.
Il commence à me masturber lentement.
Je me laisse faire.
Au bout de quelques secondes, l’homme arrête de me masturber et il s’approche de moi.
Il me chuchote à l’oreille:
« Glisse tes fesses sur le devant du siège et appuie ta tête contre le haut du dossier.
« Je m’exécute. »
L’homme se tourne vers moi.
Mon veston étant détaché, il en écarte les pans.
Je ne peux camoufler un léger frisson.
L’homme n’est pas sans ignorer ma réaction. Il me dit:
« Tu es en manque? »
« Oui! »
« Tu veux que je m’occupe de toi? »
« Ici? »
« Ici pour commencer puis en bas, dans les toilettes. »
« Tu va me faire quoi? »
« Te crosser, te sucer et puis pour le reste on verra. »
« Je veux bien me laisser faire. »
« Enlève ta cravate! »
J’obéis.
En commençant par le bouton du bas de ma chemise, l’homme les détache un à un sans toutefois toucher à celui du col.
Il écarte les pans de ma chemise dégageant ainsi mon ventre et ma poitrine.
L’homme fait glisser une main contre ma poitrine.
Tout mon corps se couvre de chair de poule.
Il passe le bout d’un doigt contre mon mamelon droit.
Il devient aussitôt en érection.
L’homme le serre légèrement entre ses doigts puis il le serre avec plus de force.
« Ça fait mal. »
« Prends une profonde respiration. »
Tout en prenant une profonde respiration, je vois que le regard de l’homme porte vers le demi-mur qui est situé derrière moi.
Je me doute alors qu’il y a des hommes qui sont debout derrière ce demi-mur et qui se masturbent en regardant celui qui s’occupe de moi.
L’homme sert mon mamelon avec force.
Tous les muscles de mon corps se crispent
« Tu me fais mal! »
L’étau se desserre. »
L’homme sourit, mais le sourire n’est pas pour moi mais pour les voyeurs qui sont debout derrière.
L’homme fait ensuite venir mon mamelon gauche en érection.
Je devine aussitôt le sort qui lui est réservé.
Je reprend une seconde grande respiration et je crispe mes muscles.
J’entends les hommes derrière le demi-mur dire:
« Vas-y, fais-lui mal! »
Je lève les yeux: ils sont trois.
Je ferme les yeux car je ne veux pas les voir jouir à mes dépends.
La douleur ne tarde pas à se faire sentir.
Je n’ai pas d’autre choix que d’endurer.
La douleur finit par s’estomper.
« Relâche tes muscles, je ne te ferai plus mal. Je voulais seulement tester ton seuil de tolérance à la douleur et ton degré de soumission. »
Je me détend tout en gardant les yeux fermés.
Les mains de l’homme glissent sur ma poitrine, sur mon ventre et finalement atteignent le bas de mon ventre.
« Laisse-toi faire, je vais te crosser. »
Tout en insérant une main sous mes testicules et en les serrant légèrement, de l’autre main, il commence à me masturber très lentement.
Mon pénis atteint sa pleine érection.
Je pense en moi-même:
« Cet homme sait comment faire souffrir un autre homme mais il est aussi capable de le faire jouir.
Je me sens très bien.
Il me masturbe un peu plus vite et avec plus de pression.
« Ne me fais pas venir tout de suite. »
« Il n’est pas question que je te fasse venir, du moins pas tout de suite. Je dois d’abord satisfaire les hommes avec qui je suis venu et qui sont derrière toi. Nous allons plus tard descendre avec eux dans la salle des toilettes. »
« Pour faire quoi? »
« Tu le verras quand nous y serons. »
Tout en continuant à me masturber, l’homme me dit:
« Soulève-toi que je baisse ton pantalon. »
Je me soulève de mes deux mains.
L’homme laisse mes testicules et de sa main libre, il baisse l’arrière de mon pantalon jusqu’à la hauteur de mes genoux.
Je me repositionne sur le siège.
« Maintenant, je vais tu sucer. »
L’homme laisse mon pénis.
« Je vais lever tes jambes pour me glisser entre elle. »
L’homme s’agenouille sur le plancher.
Il relève mes jambes:
« Tu portes de très beaux souliers et tes pieds sentent bon: un de mes amis fantasme sur les beaux pieds de femmes et d’hommes. Il va surement vouloir s’occuper des tiens. »
Il se glisse entre mes jambes.
Maintenant, baisse tes jambes et dépose tes pieds sur les accoudoirs du siège devant toi. »
J’obtempère à sa demande.
L’homme penche la tête vers moi et d’une main, il guide mon pénis vers sa bouche.
Je sens sa langue passer sur le méat de mon gland et le bout de la langue s’y introduire.
« C’est bonnn! »
Pendant que cet homme me suce, me mord légèrement le gland et passe sa langue du bout de mon gland jusqu’à la naissance de mon pénis, un second homme s’est approché de moi par la droite de la rangée.
L’homme arrête de me sucer: il retire sa bouche de mon pénis tout en le maintenant entre ses doigts.
Le second homme s’agenouille à ma droite.
Il retire mon soulier droit et il le dépose sur le siège à la droite du mien.
Il fait glisser le haut de mon pantalon qui est à la hauteur de mes genoux vers mes chevilles puis il fait sortir la jambe droite de mon pantalon de mon pied droit.
Seule la jambe gauche de mon pantalon demeure sur ma jambe gauche.
Le second homme se positionne ensuite de sorte que ma jambe droite s’appuie sur son épaule gauche.
Je me demande:
« Que veux-t-il me faire? »
Il tire sur l’arrière de mon caleçon et le dégage de mon entre-fesses.
Il me dit:
« Regarde-moi. »
Je le vois déposer de la salive sur le majeur de sa main droite.
« Tu devines ce que je vais te faire? »
Je pense en moi-même:
« Non, pas ça, pas ici! »
Je ne fais cependant rien pour l’en empêcher.
Avec son épaule, il force ma jambe droite vers mon ventre se libérant ainsi une voie vers la rosace de mon cul.
Je sens son doigt touché à mon sphincter.
Je crispe mes muscles et ma respiration se s’accélère.
Je sens qu’il lubrifie mon sphincter avec sa salive.
Il pointe le bout de son doigt au milieu de ma rosace et il le pousse très légèrement à l’intérieur de mon cul.
Les muscles de mon sphincter ne peuvent résister à cette pénétration.
Je sens l’intrusion et machinalement j’écarte les jambes.
« Tu aimes ça, mon cochon, te faire tripoter le cul? »
« Ouiiiii! »
« On va se mettre à trois pour te faire jouir. Ça ta va? »
Mes yeux croisent les yeux de cet homme.
Je baisse les yeux et je fais le signe « Oui » de la tête.
Pendant que le premier homme me crosse lentement et que le second pousse très lentement mais fermement son majeur dans mon cul, je vois un troisième homme arrivé en face de moi dans la rangée avant.
Il s’accroupit pour ne pas être trop visible.
Je ne suis pas en mesure de voir tout ce qu’il fait mais, je peux quand même voir qu’il approche son visage de mon pied gauche.
Il le sent.
L’odeur semble lui plaire.
Il passe une main sur le dessus de mon soulier et il la glisse jusqu’à ma cheville.
Je songe à:
« Se pourrait-il que ce soit l’homme qui fantasme sur les pieds d’hommes. J’aimerais tant que ce soit lui et qu’il me caresse les pieds. »
L’homme passe sa main derrière ma cheville et il l’entoure de sa main et la serre du bout de ses doigts.
Nos regards se rencontrent: je fixe le sien tout en lui faisant des signes d’acceptation de ma tête.
Tout en me tenant par la cheville, cet homme se relève et s’assied dos à moi, dans le siège situé en avant du mien.
Il tire sur ma jambe en ramenant mon pied gauche vers lui.
Tout en maintenant mon pied d’une main, de l’autre, il dénoue la boucle du cordon de mon soulier.
Il prend mon soulier par le talon et il le retire de mon pied.
Il dépose mon soulier sur le siège à coté du sien.
Tout en penchant à nouveau son visage, je sens qu’une de ses mains passe sur le dessus de mon pied, puis sur le bout de mon pied, sur mes orteils puis revient sous mon pied jusqu’au talon.
Elle agrippe fermement mon talon force mon pied vers son visage.
Il le renifle à nouveau longuement et avec force.
Il fait maintenant glisser mon bas et il me le retire du pied.
Jamais un homme ne m’a caressé de la sorte.
Il dépose mon bas sur mon soulier.
Tout en tenant fermement mon pied par le dessous, il passe sa langue sur ma cheville, très lentement sur le dessus de mon pied.
Il baise chacune de mes orteils et il me les suce.
Mon bien-être est indescriptible: un homme me masturbe avec force, un autre me doigte le cul de plus en plus profondément avec son majeur tandis qu’un troisième me caresse les pieds.
L’homme qui me masturbe s’aperçoit que je vais bientôt éjaculer.
Il cesse de me masturber.
Il dirige mon pénis vers sa bouche et commence à le sucer.
Il fait tournoyer sa langue sur le gland et tout le long de mon pénis.
« Je vais jouir! »
Je ferme les yeux pour me concentrer sur le jouissance qui se pointe.
Je crispe mes muscles et mes fesses se soulèvent du banc.
Les hommes avaient déjà tout planifié.
Au moment où mon sperme gicle dans la bouche du premier homme, le second pousse violemment son majeur au plus profond de mes entrailles, tandis que le troisième homme mord mon gros orteil à la racine de l’ongle.
Jouissances et souffrances indescriptibles.
Je manque d’air: je prends de profondes respiration par le nez et par la bouche.
Le premier homme laisse couler mon sperme sur mon ventre tandis que le second retire son majeur de mon cul et l’introduit rapidement dans ma bouche sans que je puisse faire le moindre mouvement pour éviter son doigt souillé.
Le goût est infecte mais il me force à lécher son doigt avec ma langue.
Au bout d’un moment, cet homme retire son doigt de ma bouche et il me donne des kleenex pour m’essuyer la bouche et pour que je puisse enlever le sperme que j’ai sur le ventre.
L’homme qui m’a mordu le gros orteil, me fait une dernière caresse à cet orteil encore douloureuse et laisse mon pied.
Les trois hommes se dégagent et quittent.
Ça me prend quelques secondes pour réaliser ce qui vient de se passer et pour reprendre mes esprits.
Je récupère mon linge et je me rhabille tant bien que mal.
Je me lève de mon siège et je regagne l’arrière du cinéma pour finir de me rhabiller et quitter.
Au moment où je viens pour sortir de la salle du cinéma, je croise l’homme qui m’a masturbé.
Il me colle contre le mur, pose sa main sur ma braguette et me serre le pénis et les couilles.
Il me regarde en me disant:
«Je suis ici tous les mercredis; reviens me voir! »
Je fixe son regard et je lui dit:
« Je vais revenir. »
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