Odile Ducamp, un peu inquiète, se préparait à recevoir les jeunes qu’elle devrait, selon son contrat, remettre à niveau.
A l’enthousiasme qui avait précédé cette reprise d’activité, maintenant, à l’instant du premier contact avait succédé une sourde anxiété, comment allait se dérouler ce premier contact ?
Par extension elle en venait à se demander comment elle avait bien pu se fourrer dans cette galère ?
Il est vrai qu’âgée de trente huit ans, ses enfants élevés, marine, son aînée, du haut de ses vingt et un ans avaient entrepris de longues études de vétérinaire, et de ce fait se trouvait plus souvent à Nantes, qu’ici, à Chauny où elle-même résidait. Luc, son fils dix-neuf ans, suivait des études d’officier de marine à Coétquidan et ne revenait guère plus qu’une fois par trimestre.
Comme son mari, à l’issue de sa carrière sportive, il avait été un rugbyman de premier plan au niveau régional, joueur cadre à Amiens, compte tenu de ses compétences sportives et de sa pédagogie innée s’était vu nommer responsable technique des écoles de rugby du nord du nord de la France.
Cette tâche très prenante l’obligeait à s’absenter fréquemment, parfois la semaine entière, dans des tournées de conseil ou de contrôle.
Ses enfants volant de leurs propres ailes, son mari à son travail, elle était privée de compagnie la majeure partie de la journée, lasse de cette situation, de ce désoeuvrement, elle s’en était ouverte auprès de son conjoint, qui comme d’habitude avait trouvé la solution la mieux adaptée pour remédier à cette disposition.
Fort de ses connaissances locales, s’appuyant sur le fait qu’un temps elle avait été répétitrice d’anglais dans le collège puis le lycée où ses enfants avaient suivis leurs études, qu’elle avait le contact facile et la fibre pédagogique, son mari avait proposé sa candidature à l’Association locale de réinsertion qui cherchait des formateurs pour encadrer les cours du soir, en fait il s’agissait de remettre à niveau des jeunes issus sans diplômes du cursus scolaire de façon à leur permettre d’accéder à un poste de travail plus ou moins qualifié.
Cela lui convenait d’autant plus, qu’en fait elle devait prendre en charge un groupe restreint de 4 à 6 jeunes de 16 à 19 heures quatre fois par semaine, un demi poste en somme, puisqu’il lui était accordé le même temps horaire de préparation.
Ce poste lui assurait un peu plus que le SMIG, mais elle se foutait totalement de cette rémunération, tout ce qu’elle cherchait s’était à retrouver une occupation assez prenante pour la divertir de cette oisiveté qui commençait à lui peser.
Enfin, elle se décida à rejoindre le hall d’entrée, c’est là que se trouvait le bureau du directeur du centre, Henri Lesdain, comme son mari ancien joueur de rugby, ce qui d’ailleurs avait fortement favorisé sa candidature, c’était encore un bel homme, bien que comme tous les anciens sportifs, son mari entre autres, il s’était nettement empâté dès son retrait de la compétition.
En ce jour de rentrée, il attendait formateurs et ‘élèves’ dans le hall d’entrée du vaste bâtiment, elle était une des dernières à arriver. Ce jour ils étaient 6 formateurs, ou plutôt quatre formatrices et deux formateurs, les présentations furent rapide, elle connaissait déjà Hélène et Solange deux jeunes bourgeoises de son âge, et fit rapidement connaissance avec Sophie, Sylvie, et Annette en ce qui concernait la gent féminine, Robert et Hugues complétait le groupe d’enseignants;
Henri leur remis à chacun une liste et les pria d’appeler leurs futurs stagiaires et de rejoindre leurs classes.
L’appel fut rapide, il y avait trois garçons et deux filles d’une vingtaine d’année.
Adoptant un air décidé, elle prit la tête de la petite troupe, et ils se dirigèrent vers son lieu de travail ; il s’agissait d’un préfabriqué au fond de la cour.
Dès qu’ils eurent franchis la porte, l’air inquiet, visiblement intimidés par sa prestance, ils s’installèrent derrière les grandes tables.
Elle s’était vêtue de manière assez stricte, il faut bien l’avouer, tailleur gris perle, cheveux tirés en arrière réunis en chignon, lunettes sévères, tout pour afficher l’apparence de la vieille prof assez revêche. Elle se rendit tout de suite compte qu’elle n’avait pas raté son effet, elle avait cherché à les impressionner et elle se rendait compte qu’elle y était parfaitement parvenue.
Se dirigeant vers son bureau, elle commença le petit discours qu’elle avait soigneusement préparé :
‘Messieurs, mesdemoiselles, bonjour, avant toutes choses il me paraît nécessaire de vous connaître, aussi vais-je vous demander de vous présentez chacun votre tour, avant de me remplir un petit formulaire sur lequel vous m’indiquerez ce qui d’après vous peut me concerner. Je commencerai donc les présentations :
Je m’appelle Odile Ducamp, la quarantaine, j’ai deux enfants élevés, mon mari est coordinateur sportif, et j’ai accepté ce poste parce que je pense que venir en aide à des jeunes me semblait une tâche importante qui briserait la monotonie de ma vie actuelle.’
Elle ponctua son petit discours d’un large sourire, espérant les avoir ainsi déridé, escomptant que cette présentation rapide lui permettrait rapidement d’établir un lien avec eux.
‘A vous’ ajouta-t-elle se tournant vers le plus proche, un grand blond dégingandé.
‘Johann Michaux, j’ai 23 ans, … euh je suis marié deux enfants et …
‘Qu’espérez-vous de ce stage ?’
cela fait deux ans que je cherche du boulot sans en trouver, on m’a proposé un boulot de magasinier, mais il faut que je me débrouille avec un ordinateur.’
Sa voisine se leva alors et poursuivit :
‘Karine Masclaux, j’ai 18 ans, et je voudrai acquérir un niveau me permettant de préparer un CAP de coiffure.’
Ils se présentèrent ainsi chacun leur tour, Jasmina Hadouche, Mouloud Haser, et enfin vint le tour du dernier. Quand il se leva, une fugace impression de déjà vu la troubla, impression renforcée par le sourire goguenard qu’il affichait, une vague crainte l’envahit, soudain elle pressentit vaguement que ce jeune beur lui poserait problème? Enfin, il se présenta :
Kamel Meyriem, 22 ans, moi aussi je veux m’installer dans l’informatique, en attendant de trouver les locaux et les crédits nécessaires, j’ai jugé bon de rafraîchir mes connaissances bureautiques.
Chassant la pénible impression qui l’avait frappée, elle insista :
‘Maintenant je vous serai reconnaissant de me remplir une petite fiche sur ordinateur, précisant vos attentes, afin que je puisse me procurer les logiciels nécessaires, vous voyez que nous disposons de 6 ordinateurs, chacun aura donc le sien, ce qui nous permettra c’entrer dans le vif du sujet, dès le prochain cours, installez vous donc chacun devant un poste, je vais observer votre prise en main, je pourrai ainsi avoir une première impression de vos connaissances.’
Avec un ensemble encourageant, ils se mirent au travail, chacun rédigeant son petit pensum, puis prenant connaissance de sa machine, elle se rendit compte que tous savaient se servir d’un ordinateur, quelques coups d’oeils à la dérobée lui permirent de constater que le dénommé Kamel arborait toujours cet air narquois qui l’intriguait profondément, il lui semblait de plus en plus connaître ce visage.
Cette première heure s’acheva comme elle avait commencé, fort benoîtement, et cependant, Odile continuait d’éprouver ce malaise impalpable, cette sensation de danger latent qu’elle ne parvenait pas à réprimer.
Les premiers commentaires effectués auprès de son directeur, elle rejoignit sa demeure, une belle fermette à l’extérieur de Chauny, ils avaient achetés cette ‘campagne quelques années plus tôt, escomptant vaguement que les différents bâtiments qu’elle resserrait leur servirait un jour, à quoi ? Ils ne le savaient pas vraiment, mais c’était plaisant d’habiter une vaste résidence aux possibilités multiples, et comme l’on dit, on ne sait jamais ce qui peut se produire, peut-être qu’un jour ils en auraient l’usage..
Le soir lors du coup de fil de son mari s’informant du déroulement de sa journée, ce vague sentiment de péril latent l’envahit à nouveau, elle n’en parla pas cependant, convaincue que ce pressentiment passerait rapidement.
Cependant le matin suivant, elle se réveilla moite de transpiration, consciente d’avoir été en proie à des rêves angoissants une bonne partie de la nuit sans toutefois en conserver une bribe qui les aurait expliqué, elle décida donc de faire comme si de rien n’était, et elle vaqua à ses tâches habituelles sans plus s’y attarder.
Le soir même elle rejoignit ses ‘élèves’ apaisées, ne pensant même plus à ce trouble étrange, ils la saluèrent tous fort civilement et chacun pris en main son ordinateur, après qu’elle ait expliqué comment surfer sur le net. Ils devaient ce jour, découvrir par eux mêmes les possibilités du web, elle se contentait, de son micro, de vérifier vaguement leurs recherches : ils n’étaient pas là non plus pour chercher des sites pornos, elle devait y veiller.
Soudain, au détour d’un regard, elle surprit Kamel la regardant une nouvelle fois l’air goguenard, à nouveau elle en ressentit un certain malaise, à ce moment il l’interpella poliment :
‘madame, pourriez vous jeter un oeil sur mon écran, je pense avoir trouvé quelque chose qui vous intéressera !’
Elle bascula vivement sur son écran, et se figea immédiatement, une photo prise sous l’eau présentait le bas d’un corps de, le slip de bain à mi cuisses, le sexe fouillé par deux doigts fureteurs.
Elle comprit immédiatement : cette fille ainsi dénudée c’était elle, à 19 ans, et toute sa mésaventure lui revint à l’esprit tandis qu’elle identifiait soudainement le trouble qui l’emplissait depuis la veille :
Ce jeune Kamel, ressemblait trait pour trait à ce salaud de Karim qui l’avait si bien manipulée presque 20 ans plus tôt. Tous les détails de son aventure ressurgissaient des tréfonds de sa mémoire où elle les pensait définitivement enfouis.
Kamel, de son poste jubilait en contemplant la belle bourgeoise classieuse pâle comme une morte, il savait déjà que la proie était ferrée, rien ne servait maintenant de se bousculer, elle avait déjà subi un chantage, y avait répondu par une veule soumission, il pressentait que marquée par ce précédent, tôt ou tard, elle suivrait la même voie.
Le visage enfoui entre ses deux mains, la prof cherchait à adopter une contenance impassible alors qu’en elle bouillonnait le souvenir.
Elle revoyait cet après-midi d’août, alors que Roger, son futur mari alignait les longueurs, elle se délassait au bord du bassin, plongée dans l’eau jusqu’aux épaules. Soudain, avec effroi elle sentit son slip tiré vers le bas, une main s’infiltra entre ses cuisses, et tout de suite, plusieurs doigts s’enfouir dans sa chatte, de saisissement elle perdit l’équilibre, s’enfonça dans l’eau et but une tasse, le temps de toussoter, reprendre sa respiration, et le bouillonnement entre ses cuisses se calmait, et Karim, l’air narquois surgissait à quelques brasses d’elle, portant ses doigts à ses lèvres.
Consciente d’avoir été victime d’un pelotage en règle, comme bien des filles qui fréquentaient la piscine se plaignaient parfois d’en avoir subi, elle ne jugea cependant pas utile d’en parler à Roger, bien que ce soit la crème des hommes, elle était sûre de sa réaction : elle aurait été brutale, il aurait cassé la gueule à ses agresseurs, et ça n’en valait vraiment pas la peine.
Aussi, et ce fut là sa première erreur, elle se tut, peu soucieuse de provoquer la colère de son fiancé et de se mettre en vedette dans un fait divers peu glorieux.
La semaine suivante, alors que l’heure de la fermeture approchait, elle se trouvait allongée sur sa serviette, récupérant lentement des quelques brasses qu’elle venait de s’imposer. Karim, passant à côté d’elle lui jeta, au passage une enveloppe, que mécaniquement elle prit en main, et ouvrit sous l’oeil ironique du petit loubard.
Tout de suite son sang se figea, il y avait 4 photos la représentant toute, le slip baissé à mi cuisses, des doigts étrangers engloutis dans sa chatte. Son sang ne fit qu’un tour, d’un bond elle se leva et vivement s’approcha du bassin où, en compagnie de deux autres voyous Karim se baignait, hilare, elle l’invectiva :
‘Espèce de salaud, si tu crois que ça va se passer comme ça ! Je vais …’
‘Tu vas quoi faire ma jolie ?’
‘Je vais en parler à Roger, il vous mettra une de ces roustes !’
‘Et tu comptes lui expliquer comment, à ton benêt qu’on puisse te fouiller la chatte sans que tu te révoltes, sans que tu cries, c’est un peu tard tu crois pas ?’
Effectivement elle s’en rendait maintenant compte, son silence risquait de la culpabiliser aux yeux de tous ; comment expliquer son manque de réaction, sa passivité.
Déjà Karim reprenait :
‘Allons la Sainte Nitouche, rejoins nous dans le bain, qu’on en discute, il y a toujours une solution.’
Furieuse, d’un bond elle les rejoignit sans se rendre compte qu’elle se mettait ainsi à leur merci, la piscine était quasiment déserte, le seul maître nageur encore présent nettoyait l’autre bassin, très éloigné.
S’approchant d’elle doucement, pour ne pas l’effaroucher, il dit alors !:
‘Allez ma jolie, la farce a assez duré, on te les donnera ces photos’
Et comme, elle se détendait, elle se sentit saisie aux chevilles, cette fois, il n’y eut pas d’atermoiement, elle se retrouva sans culotte, le cul et le sexe à l’air, toussotant et soufflant pour recracher l’eau avalée, Karim profitait de ces instants de panique pour se glisser entre ses cuisses, et déjà il la pénétrait de sa queue raidie
‘Que … que fais-tu’, balbutia-t-elle abasourdie d’une telle audace.
‘Tu vois bien, je te fais payer les photos, je te les rendrai jeudi, tu es en train de les gagner …’
La queue s’était frayée un passage difficile dans son vagin trop sec, il lui faisait mal, et pourtant, il était si bien empalée qu’il lui était maintenant impossible d’interrompre son forfait. Il agita ses reins d’avant en arrière, lui faisant boire à nouveau la tasse, s’enfonçant dans son calice jusqu’à la garde, avant d’éjaculer dans un gémissement de bonheur. Il se retira de son sexe, et l’oeil pétillant lui tendit son slip, qu’éperdue elle s’empressa de réenfiler, tandis qu’il promettait :
‘Reviens jeudi, à la même heure, je te rendrai les photos, maintenant que j’ai eu ce que je voulais.’
Le soir même elle commit sa seconde erreur, naïvement elle croyait qu’il tiendrait parole, et consciente que pour se plaindre à son fiancé, elle serait obligé d’avouer son inconséquence initiale, elle se persuada qu’il valait mieux continuer à se taire plutôt que de risquer d’avouer sa légèreté. Sa future belle famille la voyait déjà pas d’un très bon oeil, si une telle histoire parvenait à leurs oreilles, elle aurait bien du mal à se justifier, aussi préférait-elle une nouvelle fois cacher cette agression plutôt que de s’exposer.
Le jeudi, comme elle se rendit à la piscine. Cette fois, elle s’était habillée en conséquence, tee-shirt ras du cou, sur un jean ce qui découragerait toute initiative, du moins le pensait-elle.
Karim et ses deux copains l’attendaient le pied ferme, il y avait un peu plus de monde dans la piscine, ce qui contribua à encore la rassurer.
D’un pas légèrement hésitant, elle se dirigea vers eux, Karim, un large sourire aux lèvres la regardait s’approcher, riant dans ses moustaches, comme un chat qui guette sa proie.
‘tu as les photos demanda-t-elle’ soudain anxieuse
‘Sois pas si pressée, oui je les ai, elle sont dans ma cabine’
‘ quoi ..!’ s’insurgea-t-elle soudain consciente qu’une fois encore la situation dérapait.
‘Tu crois tout de même pas t’en tirer comme ça ‘ ajouta-t-il malicieusement
‘Mais … on avait convenu ..’
‘Les promesses n’engagent que ceux qui les écouta’ rétorqua-t-il sardonique, ‘et depuis que tu tortilles ton cul devant nous, tu ne crois tout de même pas que je vais hésiter ?’
‘Mais …’
‘Alors tu viens que je te les rende ces satanées photos, ou …. Tu préfères que je les mette en circulation peut-être ?’
‘Non … non’ s’affola-t-elle soudain, ‘ensuite tu mes les rendra … tu promets ….
Et, l’oreille basse, consciente de s’être encore fait rouler, mais pliant sous la menace, elle lui emboîta le pas.
Dès la porte de la cabine franchie, il lui remit effectivement une enveloppe contenant les 4 premières photos, et comme soulagée, elle se préparait à partir, persuadée qu’il tenait sa parole, il l’interrompit dans son geste :
‘Attends … j’ai encore quelque chose pour toi …’
Et tandis qu’assommée, elle fixait incrédule, il appela :
‘Bruno, passe-moi les autres épreuves, une nouvelle enveloppe apparut, tendue par un comparse qui les passait par dessus le mur de la cabine.
Il les lui donna sans un mot;
Cette fois c’était le bouquet, sur ces photos, on la voyait clairement empalée sur la queue du voyou, embrochée jusqu’à la garde, révulsée, rouge de colère elle osa :
‘Cette fois c’en est trop, je vais à la gendarmerie … je vais porter plainte’
‘Tu leur expliques quoi aux gendarmes’ rigola doucement son interlocuteur ‘on voit bien que personne ne te force, on voit un jeune homme et une jeune femme qui baisent dans une piscine, …. je suis sur qu’ils vont bien se marrer les gendarmes, … et je te raconte pas la volée qu’il va te mettre ton Roger … jaloux comme il l’est’
Effectivement, rien sur la photo ne pouvait indiquer qu’on la violait, bien au contraire, cette fois elle était coincée, elle ne voyait pas comment se tirer de la fâcheuse posture dans laquelle elle s’était mise.
‘Que veux tu encore ?’ pleurnicha-t-elle déjà soumise à sa volonté.
‘Mais je te l’ai dit tout à l’heure …. Je veux encore te baiser mais dans une situation plus confortable que dans l’eau … et cette fois c’est juré …. Tu les auras tes photos.’
Se raccrochant à cet espoir, elle resta bras ballant, comprenant qu’il avait gagné, il ordonna :
‘Allez ma jolie …. Fous-toi à poil’
Le geste gourd, l’esprit vide, elle enleva d’abord son tee-shirt, puis son soutien-gorge, dévoilant ses seins opulents, aux larges aréoles, et toujours les yeux fixés au sol elle quitta ses nu-pieds, et après une hésitation de quelque seconde, elle baissa son jean, ôtant dans le même mouvement sa sage culotte de coton.
Ricanant sadiquement, il la tourna vers le mur contre lequel elle prit appui, d’un genou fébrile lui écarta les jambes, le temps de baisser son jean, et déjà il cherchait d’un gland impatient sa fente sèche. Avec quelques difficultés il réussit à enfoncer son membre raidie dans l’antre révulsé, quelques mouvement, et la nature faisant son office, contre son gré, elle sentit son sexe sécréter une moiteur apaisante, c’est ce qu’il cherchait, enduire son chibre de sa liqueur afin de mieux pouvoir l’enculer. D’un geste vif il se retira, la força à se courber encore plus, cambrant ses fesses, et pointa tout de suite sur son anneau secret.
Elle s’affola :
‘Non … non… On ne m’a jamais …’
‘On ne t’a jamais enculé’ railla-t-il démoniaque ‘alors il est grand temps que quelqu’un s’en occupa’
Et inexorablement il fora son trou dans son anus récalcitrant, elle gémit de douleur tandis qu’une douleur formidable lui enflammait le cul.
‘Tais toi’ pouffa-t-il cyniquement ‘tu vas ameuter la quartier si tu continues’
Et vaincue, elle se mordit les lèvres pour ne pas hurler sa souffrance. D’un élan aussi brutal qu’imparable il l’encula jusqu’à la garde, se logeant jusqu’aux couilles dans le boyau contraint à se conformer à son envahisseur. Il lui semblait sentir ses viscères se déplier, pour mieux s’adapter à l’invraisemblable. Un clic la surprit brusquement, et levant les yeux, elle vit Charlie, l’obsédé de l’objectif qui prenait des photos de son dépucelage, elle n’avait même plus la force de protester, son derrière était en feu, elle n’avait qu’une hâte, qu’il en finisse, qu’il dégorge sa mentule dans son anus maintenant soumis.
Son enculage lui sembla durer des heures, et pourtant, échauffé comme il l’était, depuis le temps qu’il voulait se le faire ce petit cul rétif, ce petit cul auquel il n’aurait jamais du pouvoir goûter, il ne tint que quelques minute, et après une dizaine de va et viens entre ses reins résignés, il se vida à longues giclées au fond de son pertuis.
La laissant se rhabiller, il rejoignit ses copains commentant grossièrement :
‘Qu’est ce qu’elle était serrée, la vache j’ai bien cru que j’arriverai pas à me la faire, … vous verrez quand ce sera votre tour3
A ces mots, elle comprit que son calvaire ne faisait que commencer, avec les nouvelles photos qu’ils détenaient d’elle elle ne voyait pas comment elle se soustrairait à l’avenir à leur volonté, déjà elle admettait son futur esclavage, n’envisageant même pas de se rebeller.
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