Préambule.
Début octobre, au hasard d’une soirée organisée par une association de la ville, Stéphanie à retrouver Manon avec laquelle, cet été, elle a passé des moments délicieux (voir Stéphanie 01 & 02)
À partir de ce soir-là, elles se sont revues régulièrement et vive une relation libre et très libertine …
« Turbulences »
Stéphanie après une heure d’attente en zone d’embarquement monte enfin dans l’Airbus A 319 qui va la ramener à La Rochelle. Cherche l’allée puis trouve le siège qui lui a été attribué dans la dernière rangée de l’avion. Par chance à côté d’un hublot, la place qu’elle préfère. Même si aujourd’hui dans ce vol de nuit, elle ne verra rien d’autre que des guirlandes de lumière qui s’étaleront sous elle au décollage et a l’atterrissage. Range son bagage à main dans le coffre au-dessus d’elle, et s’assied. L’espace est assez large, confortable, le siège réglable, donc le voyage même s’il n’est pas très long ne sera pas fatiguant, de plus, la météo est excellente.
Une fois installée, elle tire sa mini-jupe noire vers ces genoux et reprend la lecture qu’elle avait commencée dans la salle d’attente. Lève juste les yeux pour voir un homme, corpulent, en costume cravate sombre prendre place à côté d’elle. Après les salutations d’usage, elle se remet à sa lecture, indifférente à ce monsieur ainsi qu’aux autres passagers qui s’installent et autres annonces faites au micro par le personnel de bord.
Quand l’avion quitte le tarmac pour se préparer à décoller, son compagnon de siège se décale d’une place pour prendre celle en bout de rangée qui est restée libre. Stéphanie en son for-intérieur est contente, ainsi, elle sera à l’abri de toute conversation aussi anodine, soit-elle.
Après le décollage, une fois l’avion stabilisé à son altitude de croisière, les hôtesses évoluent dans l’allée pour proposer un rafraîchissement. Leur service terminé, le chariot à boisson rangé, les lumières s’éteignent, il ne reste que les petites veilleuses. Tout l’avion s’assoupit, le personnel de bord à disparu. Stéphanie pose son livre, incline son siège en position de nuit, étend ses jambes pour essayer de dormir un peu. Bercé par le bruit des réacteurs, elle rentre dans un sommeil superficiel.
Dans cette semi-conscience, ses pensées vagabondent. Elle se remémore la nuit précédente passée dans le lit de Manon. Dans sa tête résonne encore les cris et les gémissements de sa chérie, en poste pour son travail à Rome et qu’elle vient voir régulièrement l’espace d’un week-end. Cette ville étant si riche culturellement, et Manon si bonne… Guide !
Aux souvenirs des plaisirs donnés et reçus, les images reviennent en mémoire et ce qui doit arriver arrive, Stéphanie est excitée et humide ! Elle ne tient plus en place, son sexe pleure l’absence de Manon. Plus moyen de dormir ou simplement somnolé avec cette envie qui la possède et devient un supplice, agréable, mais un supplice ! Il faut, qu’elle se calme. Se connaissant bien, elle sait qu’elle n’a qu’un seul remède à cela : jouir ! Mais elle n’est pas seule. En plus quand elle jouit, il lui arrive d’être très bruyante.
Il fait sombre dans la cabine, elle décide de faire preuve d’un peu d’audace, d’autant plus qu’elle se sent cachée dans ce coin arrière de l’avion… Sauf de l’homme pas loin d’elle, mais d’un regard furtif, remarque qu’il est occupé avec son ordinateur portable posé sur les genoux.
Stéphanie ôte sa veste en jeans, l’étale sur ses genoux et ses cuisses pour se cacher un minimum de ce qu’elle va se faire, la main gauche dessus pour ne pas qu’elle glisse. Puis elle se tourne de trois-quarts vers le hublot. Ces précautions prises, pousse son bassin en bord de siège. Plie la jambe droite et allonge la jambe gauche, légèrement écartée pour agrandir son compas.
Un frisson parcourt son corps au moment ou sa main droite passe sous la mini-jupe, glisse sur la cuisse jusqu’à son string (heureuse, ce matin, de l’avoir préférée a une culotte, car ce petit triangle de soie sera plus aisé pour faire la polissonne) Ses doigts s’insinuent sous ce morceau de tissu déjà bien mouillé, viennent frôler la touffe de poils qu’elle s’est laissé poussé pour Manon qui n’aime pas les sexes imberbes et qui ne comprends pas cette mode du « toute lisse ».
Son index se tend sur la fente qu’elle entrouvre et s’humidifie à la source de cette grotte. Stéphanie est très sensible, chaque passage du doigt, arrache à son corps un soubresaut. Ses seins se soulèvent sous sa respiration rapide. Elle se sent si bien ! Et le faire là, dans un avion, avec une telle promiscuité et la peur de se faire prendre, intensifie son excitation.
… Mais l’homme assit un peu plus loin, à lever les yeux de son ordinateur, et dubitatif, regarde l’agitation de cette fille. Il comprend vite que sa jolie voisine se masturbe dans son coin. Alors le voyeur qui sommeille en lui se réveille et ne détache plus ses yeux de ce petit derrière rebondi qui le provoque. De cette main qui bouge sous la veste. De ce sein, dont il devine sans soutien, à la pointe dressé sous le débardeur et qui se soulève au rythme du plaisir qu’elle se donne, et bien sûr … Il bande ! …
Est-ce le souvenir de ses débats avec Manon ? l’ivresse de l’altitude comme le raconte le très célèbre « Mile High Club », ? Ou encore l’attrait de l’interdit ? … Peut-être tout cela a la fois ! … Le fait est là ! Stéphanie vole vers une jouissance qu’il lui semble n’avoir jamais ressentie auparavant. Elle en oublie toute retenue, au point de s’offrir en spectacle, (à l’insu de son plein grès, puisqu’elle lui tourne le dos) au voyeur qui la dévore du regard en se touchant sous son ordinateur.
Son doigt est posé sur son clitoris, elle le caresse lentement, mais fermement. Par expérience, elle sait que si elle se concentre trop dessus, avec l’envie de jouir qui est la sienne, elle va venir trop rapidement … Et comme elle veut se faire durer un petit peu…
Alors sa main glisse sur sa fente. Écarte les lèvres engorgées pour rentrer deux doigts dans ce puits à plaisir, en faisant sourdre autour d’eux un liquide chaud et onctueux. Tant pis, si dans le mouvement, la jupe et la veste montent vers son ventre, dénudent les cuisses pour laisser apparaître un peu de la toison de sa chatte. Tant pis, si la cyprine qui coule de son abricot mouille le siège, elle s’en fiche, c’est trop bon ! Jamais elle n’avait ressenti un tel embrasement de ses sens.
Stéphanie se connaît bien, elle sait faire durer son plaisir, comment retarder son orgasme, la limite à ne pas franchir quand elle est au bord de l’explosion. Elle déploie un peu plus ses genoux pour mieux se pénétrer et trouver l’endroit sensible à l’intérieur de son vagin. Pendant que sa main gauche abandonne sa veste au profit d’un sein et de son téton qu’elle triture sous son débardeur.
Elle doit se mordre la lèvre pour éviter de gémir ou simplement soupirer. Stéphanie est au point de rupture, elle sait qu’elle va venir. Alors pendant que les deux doigts fourragent l’intérieur de son sexe, son pouce prend possession de sa petite perle rose et la masse doucement avec un mouvement circulaire. Dans le même temps, elle pince son mamelon et le tire comme pour l’arraché.
Un bruit dans l’allée ? Ou son voisin qui se déplace ? De peur, pendant quelques minutes, elle fait semblant de dormir, une main entre ses jambes, l’autre sur son néné, tout en essayant de contrôler sa respiration. Quand elle est sure que de nouveau tout est calme, elle reprend ses caresses dans sa chatte et sur ses seins avec encore plus de frénésie. Et la jouissance monte… Monte….
… D’un coup, son voisin de rangée, obnubilé par ce qui se déroule sous ses yeux, voit cette belle fille se raidir sur son siège, se tourner un peu plus sur le côté, ouvrir ses jambes et les refermer convulsivement. Il l’entend même geindre doucement. S’en est trop pour lui… Sans pratiquement se toucher, il jute dans son boxer et tache son pantalon… sa sortie de l’Airbus s’annonce difficile …
Stéphanie se mord la lèvre au sang pour ne pas crier, mais ne peut s’empêcher de couiner légèrement quand l’orgasme l’emporte. Elle s’est d’abord tétanisée, puis se replie sur elle-même, avant de se détendre d’un coup et de pousser ses jambes sous le siège de devant. Ses mains se crispent sur son sexe et sur son sein quand le premier « bang » la frappe. Tremblante, agonisante, elle aurait dû se suffire de cet instant suprême. Mais c’est si bon ! Si fantasmagorique ! Si onirique de jouir avec tant de gens si près de vous qui peuvent vous surprendre a tous moment, qu’au contraire, elle multiplie ses caresses et enchaîne, coup sur coup, deux nouveaux orgasmes qui l’anéantisse complètement.
Elle recommence à peine de reprendre ses esprits, quand elle aperçoit dans le reflet du hublot, son voisin qui la regarde, effaré, les yeux hagards. D’abord surprise, Stéphanie décide de faire comme si elle ne l’avait pas remarqué. Ferme les yeux et se laisse emporter par un sommeil réparateur.
L’appareil qui entame sa descente est secoué par une grosse turbulence. La lumière revient et l’icône sécurité bipe et s’allume. Ce qui a pour effet immédiat de réveiller Stéphanie. Elle se redresse sur son siège, remet de l’ordre dans sa tenue comme si elle avait dormi longtemps et sagement. Reprends une pose décente, enclenche sa ceinture de sécurité. Les hôtesses ont repris le service et distribue, avant l’atterrissage, des bonbons pour éviter la compression dans les oreilles.
Durant le temps que dure l’approche de la piste, Stéphanie, du coin de l’œil, remarque l’homme qui à maintes reprises lorgne sur ses seins, ses cuisses, espérant, peut être, « se rincer les yeux » une dernière fois. Et loin d’en ressentir une gène, au contraire, cela, lui redonne « chaud au ventre ».
L’avion atterris en douceur et se gare. Stéphanie se lève, tire sur sa mini-jupe. En remettant sa veste, ses yeux se portent sur l’auréole qui orne le pantalon de son compagnon de voyage. Complices éphémère de ce moment unique, elle lui souris, il lui répond par un clin d’œil.
son bagage de cabine récupéré, dans lequel, elle range son livre, Stéphanie prends l’allée derrière l’homme pour descendre, le corps encore lourd, les jambes ankylosées … et la chatte encore gonflée du plaisir qu’elle s’est donnée en pensant à Manon …
… A laquelle Il faudra qu’elle raconte son inconduite… Qui sait, ça peut lui donner des idées pour un prochain voyage, cette fois-ci ensemble !
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