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Marie – Ch3

Marie – Ch3



Coralie referme la porte et laisse Marie entrer. La pièce est en fait un hall d’entrée, au style ancien, avec du parquet massif et des murs en pierre, elle est complètement vide. Coralie passe devant Marie et l’invite à la suivre, elles traversent la pièce.
Marie est très surprise de l’apparence de Coralie. Tout d’abord elle paraît particulièrement jeune pour ce type de poste, 20 ans, 22 tout au plus et sa tenue lui semble totalement en décalage avec le poste encore une fois : un chemisier blanc et une jupe plissé blanche, comme celles de tenniswomen dans le temps et surtout pas plus longue et enfin une paire de tennis à la mode. Elle a le temps de regarder ses jambes fines et ses petits pieds en s’imaginant pourquoi et comment elle a eu ce poste.
Coralie ouvre une porte à l’opposé de la porte d’entrée et fait entrer Marie sur un espace beaucoup plus moderne à la décoration soignée alliant actuel et ancien. Marie est surprise par le contact avec une moquette très épaisse au sol qui lui donne l’impression de marcher sur du coton. A gauche un grand espace bureau entouré de mur de rangements moderne en laqué blanc, au milieu une grande verrière au style ancien donne sur une cour dont on ne voit que le mur en pierre en face et un début du toit de l’immeuble à côté, et à droite un mur entièrement en bois qui lui évoque un décor d’Harry Potter, ou d’un château qu’elle a pu visiter quand elle était à l’école.

« Monsieur le Directeur est avec Monsieur Dupuis, il ne va pas tarder à te recevoir. Tu désires boire quelque chose ? »

Le tutoiement rassure un peu Marie, elle s’imagine que si elle était là pour se faire virer, la secrétaire mettrait un peu plus de distance. Mais peut-être n’est-elle-même pas au courant.

« Non merci. Vous … Tu sais pourquoi le Directeur veut me voir. »

« Monsieur le Directeur ? Non. Je crois qu’il discute pour l’instant avec Marc au sujet d’un problème qu’il y a eu dans le magasin. »

« Un problème ? » Marie sentait une onde de frayeur l’envahir, ses jambes la portait à peine.

« Je n’en sais pas plus, mais tu dois être au courant. » lui dit Coralie en retournant s’assoir à son bureau.

« Tu peux t’assoir ici si tu veux en attendant » ajouta-t-elle en désignant un magnifique canapé en cuir blanc qui prolongeait le bureau de Coralie perpendiculairement contre le mur à gauche.

« Merci, je vais rester debout. »
Marie se place debout à côté du canapé et reste immobile autant qu’elle le peut en regardant Coralie reprendre son clavier. Son bureau est immense, au moins cinq mètres de long pour deux de large, tout blanc avec uniquement deux grands écrans d’ordinateur, un clavier et un téléphone, tous blancs. Elle se dit que son bureau dans le magasin est bien ridicule en rapport. Et puis elle commence à cogiter. Pourquoi Coralie lui avait dit qu’elle devait être au courant, pourquoi ce rendez-vous, et cet endroit c’est quoi, est-ce vraiment la direction de la chaine de magasin dans laquelle elle travaille ? Une sonnerie la fit sortir de sa torpeur.

« Bureau de Monsieur le Directeur bonjour. »
« Monsieur le Directeur est en entretien, je peux lui laisser un message. »
« A 11 heures demain matin, c’est noté. Au revoir et bonne journée. »

Marie décide finalement de s’assoir et reprend son observation de Coralie. Malgré son jeune âge elle fait très professionnelle se dit-elle. Et elle est vraiment jolie : des cheveux bruns raides mi longs, un visage fin, des yeux marrons, des épaules étroite et son chemisier laisse deviner un poitrine menue mais sans doute ferme. Marie essaye de deviner si elle porte un soutien gorges mais elle ne voit aucune brettelle et rien à travers le chemisier. Coralie alterne son regard entre les deux écrans et ouvrent régulièrement de grands yeux mi amusés, mi étonnés quand elle fixe celui de droite.
Une nouvelle sonnerie se fait entendre, Coralie appui sur un bouton du téléphone :
« Coralie, s’il vous plait vous pouvez m’apporter le contrat que je viens d’imprimer sur le copieur. »

« Je vous l’apporte Monsieur. »

Elle se lève de son bureau, et fait trois pas pour aller ouvrir une porte en bas des meubles de rangement. Marie ne la quitte pas des yeux, elle la regarde se pencher en avant pour y att****r sans doute le contrat, et remarque que la jupe de Coralie remonte, elle est à la limite de ses fesses. Marie se surprend même à lever un peu la tête pour essayer d’y voir mieux mais Coralie se retourne déjà et se dirige vers le mur en bois. Marie ne l’avait pas remarqué en arrivant mais il y a aussi une porte au milieu de ce grand mur, Coralie l’ouvre et entre. De là où elle est assise Marie peut voir le Directeur sans doute, c’est à lui que Coralie donne les papiers, assis devant une table ronde, ovale peut-être. Il a l’air assez vieux et un peu enveloppé, bien dégarni, il est en chemise blanche et cravate rouge.

« Vous avez besoin d’autre chose. »

« Oui s’il vous plait Coralie. »

Le Directeur se penche alors vers Coralie et lui parle mais Marie ne peut entendre.

« Bien sûr Monsieur le Directeur »
lui répond Coralie et elle fait alors le tour de la table, passe derrière le Directeur est disparait du champ de vision de Marie. Elle entend des bruits qu’elle ne peut identifier. Et puis un « Non », enfin c’est ce qu’elle croit entendre d’une voix masculine mais elle n’est pas certaine. Deux ou trois minutes s’écoulent et Coralie n’est toujours réapparue. Marie se demande bien ce qu’elle fait et si c’est Marc qu’elle a entendu. Elle aimerait tellement le revoir pour sentir enfin une présence amicale.

« Si vous pouvez le mettre plus droit ce sera parfait Coralie »

Encore trois minutes et Coralie réapparaît, elle passe à nouveau derrière le Directeur.

« Autre chose Monsieur ? »

« Non, merci Coralie c’est parfait. Vous pourrez faire entrer Marie dans deux minutes. »

Deux minutes !!! Marie se remet à stresser comme jamais. A observer Coralie, elle a presqu’oublié pourquoi elle est là. Il faut absolument qu’elle parle à Coralie, il faut qu’elle en sache un peu plus avant de rentrer. Coralie retourne à son bureau et quand elle passe devant Marie cette dernière lui demande :

« Il est sympa le Directeur ? »
Tout en posant la question elle est mal à l’aise. Elle tutoie Coralie mais sent une distance infinie entre la secrétaire et elle, sans savoir pourquoi, peut-être le lieu, peut-être l’âge de Coralie.

« Monsieur le Directeur. Il est génial. J’ai une chance énorme d’avoir eu ce travail. Il est très gentil, juste et honnête ! Je ne changerais ma place pour rien au monde. »

Marie a senti Coralie insister sur le « Monsieur le Directeur » et sur le « honnête ». Ce qui n’est pas vraiment pour la rassurer. Elle avait en réalité espéré qu’elle en dise du mal, qu’elle se plaigne, qu’elle explique qu’elle n’a pas le choix de travailler avec cet homme qui lui fait des avances, bref à cracher sur cet homme qui l’oblige à s’habiller de cette manière aussi sexy. Marie aurait pu ainsi lui parler de son ancien responsable, et elle aurait pu se rapprocher un peu de Coralie et sentir un quelconque soutien, peut-être une sorte de solidarité féminine. Mais rien, Coralie ajoute seulement :

« Tu peux entrer, tu vas faire sa connaissance, tu me diras. »

Marie se lève, elle rajuste sa jupe. Juste avant de frapper elle entend Coralie :
« Tu es vraiment très belle Marie. Bon entretien. »

Elle n’a pas le temps de réfléchir à cette phrase mais la prend comme un encouragement et frappe à la porte.

« Entrez »

Marie entre enfin dans le bureau de Monsieur le Directeur. Il doit faire la même taille que le bureau de Coralie, vraiment spacieux. Mais la décoration est beaucoup plus ancienne ; au fond, face à la porte d’entrée un grand bureau en bois massif foncé, sans rien dessus à part un sous-main et un téléphone, derrière une grande verrière, comme dans le bureau de Coralie, mais donnant sans doute sur un jardin, ou peut-être le parc attenant à l’immeuble dont Marie ne voit que la cime des arbres et le ciel, à droite une immense bibliothèque qui fait tout le mur et à gauche un mur en bois, comme celui qu’elle vient de traverser par la porte. Et enfin à gauche en entrant, une grande table ronde autour de laquelle sont assis le Directeur et un peu plus loin presque dans l’angle entre les deux murs en bois : Marc.

« Bonjour Monsieur »

fait Marie en tendant la main au Directeur. Marie s’apprête à faire le tour du bureau pour serrer la main de Marc mais le Directeur lui fait signe de manière claire en tendant le bras comme pour l’empêcher de passer, de s’assoir :

« Bonjour, asseyez-vous. »

Marie s’assoit, pas vraiment rassurée, d’autant que Marc a l’air très étrange, un air qui lui est totalement inconnu. Il semble comme figé. Il se tient droit les mains sous la table, sans doute posées sur les accoudoir du fauteuil qui est le même que celui sur lequel Marie vient de s’assoir : un grand fauteuil confortable avec un haut dossier et des accoudoirs assez bas qui passent sous la table quand on s’avance.

« Bonjour Marc » lui lance-t-elle quand même.
Mais le Directeur ne laisse pas le temps d’une éventuelle réponse.

« Madame, je vous ai fait venir aujourd’hui pour une affaire importante. Je m’occupe de loin des affaires de mes magasins et cela pour une raison très simple c’est que j’emploie des personnes de confiance. Je ne rencontre qu’une fois par an chaque responsable de magasin et je n’ai jusqu’à présent jamais eu le moindre problème. Je vais faire court pour éviter d’ennuyer davantage le lecteur, pouvez-vous m’expliquer ceci ? »

Le directeur fait glisser devant Marie un papier qu’elle reconnait tout de suite. C’est donc bien pour cela qu’elle a été convoquée. Elle aimerait essayer de faire comme elle l’avait fait avec Marc, entre séduction et fragilité, mais elle n’en a pas le courage face à cet homme qui lui semble vraiment dure. Elle comprend que Marc aussi a dû être convoqué pour la même chose car il y a sa signature en bas du papier qu’elle regarde. Elle décide donc de faire profil bas et d’une voix tremblante :

« C’est ma faute, Marc n’y est pour rien, j’ai pris de la nourriture dans le magasin parce que je ne m’en sortais pas et … »

Le Directeur la coupe brutalement :
« De la nourriture !!! En un an, 21 543 euros de marchandise dérobé. J’ai fait le compte. Vous aviez faim ? Si vous aviez mangé tout cela vous ne seriez pas aussi mince !!! Et l’alcool !!! »

Le Directeur marque un pause et Marie en profite pour ajouter
« Je suis désolé, vous pouvez me virer sans rien. »

« Sans rien ? Je pense que vous avez mal compris l’importance de ce que vous avez fait avec Monsieur Dupuis. C’est du vol et du vol organisé. Je vais vous expliquer la suite. Tout d’abord je vais porter plainte, et vous devez savoir que j’ai le bras assez long pour que la plainte aille jusqu’à une condamnation réelle qui va vous coûter très chère. Ensuite je vais vous licencier pour faute grave, effectivement sans indemnités. Et enfin je vais faire circuler dans mon réseau, et je peux vous dire qu’il est large, cette information sur vous. Vous aurez du mal à retrouver un poste dans un autre magasin et quelle que soit l’enseigne. Pour être sincère je pense que vous aurez du mal à trouver un autre travail tant que vous porterez votre nom. J’ai des amis dans la presse et je compte bien m’en servir. »

Le monde s’écroule, Marie se met à pleurer, immobile, incapable de parler, elle ne pense plus qu’à tout ce que vient de dire le directeur, au chômage, à la somme d’argent qu’elle va devoir, à la prison peut-être. Et ses parents que vont-ils dire, comment vont-ils réagir, ça va les tuer.

Le Directeur laisse ce lourd silence s’écraser sur les épaules de Marie avant d’ajouter :

« Voilà ce qui vous attend. Mais si vous préférez, j’ai aussi l’habitude de régler mes problèmes en famille comme on dit. La punition sera sans doute très lourde aussi mais personne n’en saura rien et vous pourrez même garder votre travail. »

Une lueur d’espoir arrive aux oreilles de Marie.

« Et vous ne porterez pas plainte ? »

« C’est moi qui décide de tout ici. Je vous explique qu’une autre sanction est possible, une sanction plus discrète mais pas nécessairement moins difficile pour vous. »

Marie a séché ses larmes mais ses idées sont toujours embrouillées, elle vient de passer par la case enfer et le Directeur lui propose d’en sortir mais elle ne comprend pas vraiment comment.

« Et que dois-je faire pour ça ? »

« C’est simple, vous me signer des aveux complets. Je vous repasse au salaire le plus bas, vous continuez à faire votre travail, voire davantage en fonction de mon humeur, et en m’apportant un rapport détaillé toutes les semaines. Et si dans six mois tout est rentré dans l’ordre, alors peut-être retrouverez-vous votre situation actuelle. »

« Et c’est tout ? »
Marie n’en revient pas, elle s’en sort une nouvelle fois. Travailler dure, elle sait faire, elle gagnera moins mais ça devrait aller, elle va bien sûr arrêter cette fois, et un rapport par semaine, elle le fait déjà avec Marc, finalement c’est un sentiment presque de joie qui commence à l’envahir.

« Oui, c’est tout, vous devez m’apporter votre rapport avec Monsieur Dupuis chaque semaine à l’heure que Coralie vous indiquera par mail le lundi. Et vous devrez faire exactement ce que je vous dis, la punition passe par là. Et vous aurez aussi peut-être quelques missions à faire dans le magasin. »

Marie reprend un peu de courage :

« Vous avez fait la même proposition à Marc, pardon à Monsieur Dupuis ? »

« Cela change-t-il quelque chose ? »

« Euh … »

« Oui la même, exactement. Et il semble qu’il a accepté. N’est-ce-pas Marc ? »

Pour la première fois Marc entre en scène et c’est par une toute petite voix qu’il confirme « Oui ».

« Mais peut-être pouvez-vous donner un aperçu à Marie de ce que j’entends par faire exactement ce que je dis Marc. »

Marie regarde Marc et le voit devenir blême. Elle ne comprend pas ce qu’il se passe. Elle attend, entre curiosité et peur.

« Allons Marc, ne soyez pas timide. Montrez-nous un peu. »

Marc reste figé, il est de plus en plus blanc. Le Directeur se lève alors. Pour le première fois Marie le voit debout, il n’est pas très grand, 1m75, 70 peut-être, avec un ventre vraiment important qui déforme sa ceinture. Il se dirige vers Marc, Marie remarque une large auréole de transpiration dans son dos, il pose alors ses main en haut du dossier de la chaise de Marc et commence à la faire pivoter et à l’éloigner de la table.

Marie n’arrive pas à croire ce qui apparait peu à peu sous ses yeux.

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Promis, la suite arrive bientôt … un peu plus … trash :$ .
Enfin si vous le souhaitez 😉

A propos de l'auteur

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Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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