I. Leçon particulière entre Garance et Manon
a) Garance
Je m’appelle Garance, et je suis du Sud de la France, la soixantaine, divorcée, 1,75m, 62 kg, enfants majeurs et vaccinés, partis du nid en Janvier, pour le dernier…
J’ai quitté mes habits de cadre, j’ai mis de côté mon autorité, quoique nécessaire, mais assez peu employée…
Ma vie c’est la retraite, profiter, vivre enfin, vivre mes passions, la nature, mes oliviers, une belle maison, des amies BCBG, qui aimeraient beaucoup avoir ma liberté…
Je me trouve encore belle, certains l’ont confirmé.
Alors j’aspire à peupler mes fantasmes, voire les réaliser…
La vie est trop courte pour passer à côté, j’ai été en jachère depuis près d’une année, mais j’aime trop le sexe, pour le vivre au singulier…
J’avais peur du vide, peur de m’ennuyer, en quittant mon bureau et mes habitudes…
Mais je m’aperçois que mes journées sont courtes, je vais vous expliquer…
b) Manon
Bonjour, moi c’est Manon, 32 ans, en couple, jusque à ce début d’année…
Secrétaire d’un côté, comptable de l’autre, j’aime les défis…
1,64 m, 54 kg, j’aime le sport d’équipe, et j’aime le cheval, les voitures, tout ce qui roule vite…
J’aime gagner, combattre et parfois le contraire, j’aime me soumettre, qu’on m’impose un chemin, j’aime obéir, me sentir protégée et en sécurité.
Mon copain était beau, il me faisait l’amour, il me faisait rêver, il a confondu l’air et la musique, je l’ai trouvé chez lui, entre sa voisine et son voisin…
2 ans fichus en l’air, 2 ans de confiance, je regardais les robes, les berceaux…
Je les hais, tous ces mecs, faiseurs de cocues en puissance, parfois en impuissance, ça me fait marrer…
Je pleure sur mon lit, les soirs de cafard, c’est tout frais, je ne sais que faire… Le mal par le mâle, ou chercher ailleurs, une aventure mystère, le premier qui sourit, le premier qui sourit et qui m’aime après l’amour aussi… Ou tout oublier, dans d’autres bras sauveurs, d’autres aventures.
c) La rencontre
Garance est divorcée, elle a une prestance, un charme envoûtant, elle plaît à son boucher, à son garagiste, elle aime marcher, faire du tourisme.
Elle a des réunions au fil de la semaine, association par-ci, groupe de marcheurs par-là, elle est même inscrite dans un club de sports à la mairie du village, natation, raquettes à ski, même des sports d’équipe. Elle a fait de l’aérobic, elle a trouvé ça charmant…
Elle aime sa liberté, et elle aime le sexe, car depuis son divorce, elle était en jachère et elle en a manqué.
Après 2 ou 3 expériences en club privé accompagnée par une ou deux amies, bon niveau et âges mélangés, aventures d’un soir ou juste dans le parking, elle n’a pas suivi ce traitement décevant d’amants trop jeunes, ou trop dévergondés…
Elle a cherché ailleurs, dans ses sorties sportives, ses marches du lundi, réunions de quartier…
Après plusieurs séances en centre d’esthétique, pour être encore plus belle, elle s’est mise à rêver, aux mains fines et douces d’une masseuse discrète, ses mains sur ses rondeurs, qui la faisaient sourire, apportaient des désirs, des pensées érotiques…
Un jour n’y tenant plus, en quête de clarté, elle lui a demandé si elle aimait les femmes…
La fille n’a rien dit, l’a regardée dans les yeux, lui a fait un sourire, et ouvert son peignoir…
Elles se sont caressées, seules dans l’institut, s’embrassant tant et plus. Garance est sortie avec 20 ans de moins, libérée dans sa tête, jeune comme cette Marie…
Elle en a rêvé, de semaine en semaine…
Et ses premiers tourments, devinrent obsession, elle se caressait en pensant à elle, la voyait parfois, s’allonger contre elle, échanger des baisers…
Elle voulut la revoir pour connaître la suite, découvrir la femme, et découvrir ce plaisir, devenir lesbienne ? Ce mot lui faisait peur…
Les soins étaient très chers. Elle lui a donné rendez-vous le soir même, l’a attendue à la sortie de l’institut et l’a invitée chez elle…
Elle servit du thé et des biscuits moelleux, Marie se raconta, parla de clubs, de soirées libertines, de sexe, d’échangisme, qu’elle avait essayé…
Elle passa la nuit avec elle, elle lui fit l’amour pour la première fois…
Garance découvrit les premiers secrets des femmes, cette passion étrange, ce désir, les caresses, les sensations étranges, inconnues qu’elle ressentait, et lui faisaient du bien….
Elle aima se donner, comme elle à son homme, jouissait de ses doigts, de sa langue, Marie savait où, et comment caresser sa compagne, partager, refaire, se laisser dominer, pour dominer ensuite, puis ressentir le plaisir, son corps se détendait, elle venait de jouir…
Garance aima caresser le corps d’une autre femme, elle aima savourer ce sexe qui pourtant ressemblait au sien, qui s’ouvrait sous ses doigts, par ses caresses intimes…
Elle aima sa chaleur, ses effluves enivrantes, sa douceur sous sa langue, ses seins, ses baisers, sa tendresse, jusqu’à commencer une autre découverte, se laisser émouvoir dans son jardin secret qu’elle n’avait donné qu’à son ex-mari, pour leur anniversaire, 3 ans auparavant…
Elle découvrit bien d’autres sensations nouvelles, un plaisir charnel, loin de ce qu’elle avait connu.
Elle aima le lui refaire, pratiquer, inventer, jouir de leurs échanges, elle découvrit alors ce qu’était un orgasme lesbien, perdit pied tout à coup, se mit à délirer, rugit son plaisir, se blottit dans ses bras, l’embrassa tendrement, en lui disant « Je t’aime », comme à un amant…
Elles se revirent souvent, une fois par semaine, Garance, attendait ces jours comme des cadeaux, Marie devint sa drogue, ne pouvait s’en passer…
Un soir Marie invita une amie.
Repas simple, salon, café, douceurs, Pauline se confia…
Son ami s’intéressait de moins en moins souvent à elle…
Elle se sentait délaissée, en faute, pourtant elle n’avait pas changé. Amoureuse, câline, ne refusait jamais, même le plus intime…
Elle venait simplement, parler de ses problèmes, elle cherchait une amie, une épaule, comme Marie…
Pauline se mit à pleurer doucement, revivant ses tourments.
Marie essuya ses larmes, la prit dans ses bras, l’embrassa tendrement, Pauline un peu surprise parla de liberté, qu’elle aimait tout, partout, elle aimait jouir, mais n’avait jamais fait l’amour avec une femme, juste quelques baisers, un flirt un peu coquin, avec celle d’un copain, tandis que leurs hommes regardaient la coupe du Monde en buvant des bières devant la télé…
Garance ne comprit pas pourquoi tant de douceur pouvait être délaissée. Inondée de tendresse, un corps magnifiquement soigné, Pauline se donnait, jouissait, excellait en recherche du plaisir, se donnant et s’offrant, elle fit partie de ce trio de charme, Marie et Garance devinrent ses amantes…
Marie tomba amoureuse, véritable coup de foudre, elle partit vivre sa vie avec son amant dans les Alpes, je crois…
Garance, garda Pauline, elle lui fit découvrir, comme avec Marie, des clubs féminins, où des femmes mariées, des dames cocufiées venaient parler de sexe, le faisaient entre-elles, pour oublier le quotidien et calmer leur libido…
Elles se firent des amies, des femmes du voisinage, et découvrirent ensembles quelques après-midis coquins…
Garance organisa chez elle, des ventes spéciales, où ces dames, en quête de sensations, découvrirent les jouets, intimes artifices et purent à loisir parfaire leurs plaisirs…
Pauline aimait Garance, tout ce qu’elle découvrait avec elle, mais elle préférait rester dans l’intimité, plutôt que la partager.
Elles mirent fin aux découvertes, et comme deux amantes, sortirent à la plage, en ville, au cinéma, et firent quelques ballades, sans cacher leur attirance, d’être deux femmes libérées…
Garance devenait nerveuse, le côté aventure commença à lui manquer. Elle regardait les autres, refit une apparition aux après-midis lesbiens, sans le dire à son amie…
Une relation exclusive, même ne vivant pas ensemble, commençait à peser…
Elle décida Pauline, de partir en voyage, pour s’évader, respirer, unir leurs solitudes en vivant leurs envies…
Pas gouines attitrées, juste libertines…
Pauline accepta, elle était prête à tout, pour garder son amie, son amour…
a) Voyage aux Cinque Terre
Garance trouva un week-end évasion, un peu cher toutefois, mais le car tout le long, 4 jours de voyage, des promenades en mer pour découvrir la beauté des Cinque Terre…
Pauline fut enjouée, elles payèrent leur lot.
Pauline vint passer la nuit chez elle, la veille du départ.
Le car était génial, vitré comme un aquarium, doux, rapide, un chauffeur idéal.
Une accompagnatrice brune, le teint un peu hâlé, originaire du Nord, italien bien sûr…
Elle se révéla précieuse, donnant plein de conseils, histoires des villes, présentait les monuments, nos amies voyageuses en tombèrent amoureuses, dès leur premier arrêt…
Le voyage idéal, 4 journées de rêve, un programme chargé, un hôtel convenable, des nuits partagées…
Garance découvrit Manon, et cette sensibilité, leurs regards se croisaient, Pauline était aux anges, ne voyait pas ce qui allait se passer…
Manon, la douce animatrice, se révéla coquine, elle adorait l’amour, voulait pour expérience, en découvrir le côté féminin…
C’est en voyant Garance, qu’elle fut attirée par ce corps sensuel, ses formes de déesse, son regard perçant qui vous prenait au ventre.
C’est sur cet autoroute, au hasard d’un arrêt, que le sort les fit fondre, l’une pour l’autre, échangeant des banalités, dans l’intimité chaude d’un bois de pins parasols, entouré par des plantes grasses, véritables trésors des pays méditerranéens.
Arrivée à l’hôtel, Manon ne put les rejoindre au repas, réglant tous les papiers, les rendez-vous, les vedettes, elle alla se coucher, regrettant ses obligations juste à ce moment…
Elle sentait en elle un désir nouveau, un désir agréable, elle ne dormait pas, les paroles échangées la torturaient, elle avait soif de sexe. Garance l’attirait…
Alors elle s’est levée, et vêtue d’un peignoir, descendit d’un étage, et alla tapoter…
Quand la porte s’ouvrit, Garance fut aux anges, elle lui ouvrit les bras pour un premier baiser…
Pauline vint les rejoindre, en fin déshabillé, surprise de les voir enlacées, invita la nouvelle à se joindre à leurs jeux qu’elles venaient d’entamer.
La nuit fut très courte, mouvementée, intense…
Manon, se laissa emporter, spectatrice au début, mais lorsqu’elle s’enflamma, ses vocalises génèrent les voisins…
Reconnaissable par sa voix, elle dut se restreindre dans son premier élan, elle découvrit les jeux des deux amantes, caressa leurs seins, en se masturbant, mais préféra rentrer, la journée qui arrivait était la plus chargée…
La seconde nuitée, fut comme irréelle, Pauline très excitée, lui montra ses secrets, lui montra la tendresse, donna le goût du sexe à cette nouvelle amie.
Garance comprit une chose lorsqu’elle l’embrassait, Manon devenait douce et lui obéissait, fondant entre ses bras, cherchant à jouir, sexe contre sexe, ou s’offrant à sa langue en lui disant ‘Prends-moi’…
Manon leur dit aurevoir, près de la villa, elle donna à Garance son numéro de portable, elle habitait Montpellier, à deux pas…
b) Manon et moi
Manon, arriva chez elle… Garance, était en robe d’intérieur et cela faisait un mois qu’elles s’étaient connues.
Premier ‘moiniversaire’, Manon lui raconta, sa vie d’aventurière, lui confia ses secrets…
Elle était arrivée sur la côte italienne, à Imperia, avec son amoureux, puis très vite le couple se déchira, elle reprit son envol, et passa la frontière, vers la Côte d’Azur, puis vers Montpellier au hasard d’un car…
Elle ne revint jamais en arrière, trouva un travail de serveuse, prit une collocation, et commença sa vie de jeune femme libre, assoiffée des plaisirs de son âge…
Elle multiplia les aventures d’un soir, trouva un ami, mais refusa la vie en commun…
Le temps passa, de moins en moins éprise, elle tomba amoureuse, d’un des fils du patron d’une société de transports…
Elle se donna à lui, sans prendre de recul, elle en était timbrée. Ils prirent un studio et se mirent ensemble…
Cela dura deux ans, des moments merveilleux, mais l’amour rend aveugle et quand elle comprit, elle alla voir le père et dit ses 4 vérités…
Heureusement, elle n’était pas enceinte, mais demanda une faveur, accompagner les voyageurs, faire les voyages à l’étranger, en Italie puisque c’était son pays, pour oublier son chagrin, et son fils adultère…
Ce voyage aux Cinque Terre, était un de ses premiers, suite à sa rupture, sa bonne étoile l’avait mise sur la route d’un fantasme naissant, elle en avait ras le bol des hommes profiteurs, des menteurs, des queutards n’en voulant qu’à son sexe, sans aucun sentiment…
Lorsqu’elle vit Garance, avec son amie, monter dans le car, leurs regards échangés, leurs mains qui se frôlent, un éclair dans leurs yeux, elle sut que ces femmes étaient particulières et ce qu’elle recherchait au fond d’elle, venait se présenter…
Au milieu de ces fleurs, ces arbustes aux senteurs capiteuses, Garance lui sourit et effleura sa main.
Elles se comprirent tout de suite, échangeant des sourires, des compliments intimes, des regards très tendres, elle montra Pauline ressortant des WC, d’un geste sans équivoque.
Manon ressentit dans son ventre, le fruit de ses sourires, de cette complicité.
Elle sut que c’était elle, elle aimait une femme, elle en avait rêvé…
Elle prit aussi conscience qu’elle venait de séduire un couple de libertines…
Les journées qui suivirent furent très difficiles. Son travail en premier, les journées éreintantes, leur première nuit, ce premier flirt lesbien, gâché par les voisins…
La seconde ne fut pas plus enivrante, un voile de levé, mais Manon voulait rester seule avec Garance…
Elle prit son parti, d’attendre quelques jours, elle lui glissa son numéro perso…
Quelle ne fut pas sa joie de l’avoir au portable, l’invitant à dîner…
Elle lui ouvrit les bras, la serra contre elle en lui redisant combien elle en était heureuse, qu’elle ait téléphoné…
– Mais ton amie Pauline ?
– Partie vers d’autres cieux, tu sais nous étions libertines et avions juré de garder notre liberté. Elle a trouvé une autre femme, plus en rapport avec ses goûts, sorte de nymphomane dominante, qui la met genoux au propre et au figuré…
– J’ai pensé à toi en revenant ici, nous n’avions pas pu être seules, sauf ce premier baiser, mais elle nous a vues, a voulu partager, je ne pouvais lui dire que j’avais flashé, comme un coup de foudre, sur ton visage de madone…
– J’ai eu ce coup de cœur qu’on nomme coup de foudre… Je ne connaissais pas cette attirance subite, surtout pour une femme… J’ai tellement eu pas de chance avec les mecs que je voulais tenter cette expérience, et tu es arrivée…
Quand tu as posé ta main sur la mienne, en contemplant les fleurs, Pauline était aux WC, que tu m’as fait des compliments sur ma robe, ma douceur, ma sensualité que tu as ressentie dès que ton regard a transpercé le mien, j’ai senti mes jambes flageoler, je venais de trouver mon rêve féminin, un coup de baguette magique, j’étais tétanisée…
Le soir, j’ai essayé de me libérer, mais il était trop tard.
Mais je ne pouvais pas m’endormir, alors j’ai osé descendre vers votre chambre, quand la porte s’est ouverte et que c’était toi, en petite tenue, j’aurais crié de joie, je t’ai embrassée tendrement par réflexe…
Ce petit flirt intime avec ton amie ensuite, ces échanges divins m’ont mis l’eau à la bouche, jusqu’au lendemain soir…
Mais Pauline était trop, trop là, trop envahissante, excitée, impatiente, jalouse, presque méchante…
Moi, je ne sais rien de votre monde, de vos amours lesbiens…
J’aimerais découvrir, cet amour tendresse, et que tu me guides dans cette découverte. Je me donne à toi, je t’aime déjà, je sais que je suis folle, mais je te fais confiance…
Garance, les larmes aux yeux comprend ce désarroi. Elle repense à elle, à ses quelques amies qui ont fui un mari, dégoûtées par les hommes… Elles aimaient leurs sexes, se donnaient sans complexe, mais à un moment, elles ont déchanté… Cocufiées, trompées pour des catins, je leur ai apporté de quoi se révéler, oublier leur chagrin et reprendre goût à la vie. Pas être lesbienne, juste bisexuelle, pour regoûter un soir aux plaisirs d’un membre bien réel…
– Oui, sans doute plus tard, je regoûterai au sexe d’un homme, car j’aime jouir, partout dans mon corps…
– Alors viens ma chérie, viens contre moi, nue et sans peur, viens et oublie ton ancienne vie. Le monde que je t’offre ce soir est un monde entre femmes, où le plaisir est roi. Amour, désirs, fantasmes enfouis, gestes érotiques, mais d’abord bien connaître la femme. Tu crois que tu sais, parce que tu en es une, mais la femme, est complexe, multiple, sensuelle, changeante et lunatique, coquine, et cruelle. Tu n’en n’es qu’une composante, tu vas adorer les autres quand tu les connaîtras…
Etendues au salon, sur un tapis de laine, par ce froid mois de mars, la cheminée crépite, demain c’est samedi, tu ne travailles pas, nous avons toute la nuit pour faire tes premiers pas…
Manon, est un délice, ce baiser scelle notre contrat, oui j’ai envie d’elle, elle a envie de moi…
Lentement je la déshabille, découvre son corps de rêve, sa peau blanche et laiteuse son visage encadré par ses longs cheveux noirs, ses yeux noirs d’italienne, ce regard envoûtant… Je tombe dans le piège…
Je découvre ses cuisses, son pubis taillé en cœur, lorsque ma main s’infiltre, elle est tétanisée…
Je tête ses seins menus, la cambrure de ses reins, ses fesses adorables, sa vallée bien cachée, par des lèvres parfaites, qui s’ouvrent lentement, sous mon souffle ardent…
Elle commence à comprendre, commence à vouloir me le rendre, mais je calme son ardeur, lui conseille d’attendre…
Ma langue l’électrise, elle allait rater ça, les deux mains sur ses seins, je nage de plaisir, entre ses belles cuisses pleinement écartées… Elle m’offre son pubis, soumise, obéissante, et se met à gémir lorsqu’elle sent ma langue vient la lutiner…
Son clitoris excité, grossit en un clin d’œil, ma langue le soulève, elle râle de désir…
Je parcours sa vallée, ses deux lèvres exquises, et commence à saliver son nectar sensuel, un parfum suave, de vanille envoûtante, de fruits naturels…
Je la porte au supplice, goûtant tous ses délices, mes doigts viennent en secours, libèrent sa source, la porte est entrouverte, mon doigt ouvre sa voie…
Ses gémissements montent, se mélangent aux crépitements du feu, je sublime sa chatte, léchant délicatement, qui s’ouvre comme une huître, luisante de désir, j’y goûte sans attendre, mes lèvres s’en repaissent, elle jouit sans complexe, de tout son corps offert…
Elle cherche ma bouche, se courbe vers moi, un baiser d’amoureuse, plein de tendresse, de salive, de désirs et d’amour…
Elle repart en arrière ; je monte sur elle, me cale entre ses cuisses, lui offre mon pubis…
Elle me rend ma caresse, sa langue effleure mes charmes, attise leur ardeur…
Je m’ouvre à ses caresses, elle goûte ma chatte, mes lèvres écartées, pleines de désir et ma vallée offerte, la porte de ma source, qu’elle titille d’un doigt, puis entre avec délice, me portant à l’extase…
Elle se niche dans mes bras, nos sexes ruisselants, je caresse son ventre, mon sexe contre son sexe, ouvertes en ciseau, nous sentons ce plaisir, envahir notre ventre, nous frotter plus fort, communier ensemble en feulant comme des chattes…
– Que c’est bon, que tu es douce, que tu m’emportes loin, plus loin que mes amants…
– Ces délires de femmes sont bien plus enflammant, ils partent de nos organes qu’on excite très fort, puis transmettent le plaisir au reste de notre corps…
J’aime cette tendresse, ces gestes très doux, tu es comme une plume qui vient réveiller mes sens comme jamais je n’ai senti…
Je lui montre autre chose, elle reprend la pause, ouverte comme un calice… Un sein dans sa chatte, glisse son clitoris, le bout surexcité rentre dans sa grotte, elle se cambre de désir, s’ouvre à la caresse, se masturbe en râlant, jusqu’à un orgasme qui l’emporte vraiment…
Elle rampe sur moi, prend mes lèvres dans les siennes, le baiser est torride, je coule moi-aussi…
– Viens ma tendre et douce, viens me donner ce bonheur, viens me faire crier, comme je te l’ai fait…
Sa langue me tyrannise, ses doigts trop impatients se glissent dans mon jardin, une main sur mes seins pincent mes tétons, je râle mon plaisir et lui abandonne mon corps…
Je caresse ses seins, ma langue dans sa chatte, elle jouit contre moi, pleure, elle veut mes doigts…
Alors je la pénètre, jusqu’au fond du vagin, tournant mes doigts en elle, la faisant délirer.
Tandis qu’un autre doigt pousse sa porte dérobée, activant mutuellement un délire exalté, une jouissance pure, d’orgasmes combinés…
– Oh, chérie, je n’ai jamais joui comme ça… Tu sais avec mon corps, jouer de la musique, comme un trompettiste joue avec ses doigts…
Je veux apprendre encore, dis-moi tous tes secrets, guide-moi dans ton corps, pour te faire ce qu’il te plaît…
Cette première nuit, apprentissage de la femme, marquera un tournant dans sa sexualité.
c) Manon et mes amies
Manon devenait accro au sexe féminin, elle venait le soir, en plus de nos week-ends quand elle avait besoin de sexe, besoin d’amour…
Elle n’a plus rien à apprendre, en ce qui concerne la femme, nous avons fait le tour, nous faisons l’amour comme deux lesbiennes accomplies.
J’ai même ajouté en dernier, ce jouet intime, complément salutaire pour soirées solitaires, un godemichet High-Tech, piloté par portable…
On a rit comme des folles, en l’inaugurant, chacune à notre tour, découvrant ses vertus…
Un ultime supplice : Le gode dans le derrière et mes doigts dans la chatte, jusqu’à la fister toute entière, en accompagnant son orgasme…
Il fallait lui apprendre toutes les facettes de l’âme féminine, dans la recherche de leur plaisir, des femmes perverses et cruelles, des femmes qui aiment souffrir, des femmes soumises, vouant obéissance à leur maîtresse en noir…
Je commençais par un coup de téléphone à une ancienne amie, avec laquelle j’avais initié à l’époque des rendez-vous coquins entre femmes délaissées…
Manon, apprit à se diversifier, des partenaires multiples, des sentiments nouveaux, que du sexe pour sexe. Elle s’offrit sans complexe, sut se faire une place, être très demandée, grâce à sa sensualité attirante et féline… Elles adoraient la partager avec moi, certaines me connaissaient, et durent m’envier…
Ensuite l’une d’entre-elle me conseilla un club, ouvert aux femmes en couples, aux femmes libérées, mais d’un niveau certain. Carte de membre après parrainage, tarif élitiste, mais lieux de délices, nouveau dans le quartier, tenu par une ancienne amie…
Après avoir bien réfléchi, je l’ai bien mise en garde… Ce que l’on va essayer ce soir, on ne l’a jamais fait… Libre dans la tête, on vient juste pour le sexe, tester de nouveaux trucs, voir si on a aimé…
D’accord pour elle, nous allons sur la plage, et après quelques kilomètres, un endroit perdu, un parking surveillé, un vigile à l’entrée, nous voici en terre inconnue…
– Tu crois que ce n’est pas un guet-apens ?
– Mais non, tu as vu les vigiles… Cela est rassurant…
– Vous dînez mesdames ?
– Pourquoi pas si vos prix sont corrects ?
– Voici nos menus…
A la première page figurent les plats qui se mangent, qui se boivent, qui sont à la carte, mais pas prohibitifs…
Sur la troisième page, je vois inscrit :
« Cpl F Cpl F »
« Cpl F 1 F »
« Cpl F 1 H »
« Cpl F x FH »
« Cpl libre ? open»
Puis des symboles faciles à comprendre, et je pense, des niveaux :
SM, BDSM, GAD, BON, DOM
Init, Soft, Hard, Exp
Après la fin du repas, n’y tenant plus, on doit choisir un salon privé ou l’on peut rester ici, dans l’espace commun, mais rapports sexuels ou attouchements y sont interdits, juste des contacts…
– Que veulent dire ces lignes ?
– La première vous désirez un autre couple de femmes, pour échanger à 4…, la seconde avec une seule autre femme… La 3ème vous invitez un homme, la 4ème un couple mixte, et enfin, vous et puis les autres, une orgie organisée, couples mixtes et couples lesbiens ou femmes seules, en nombre total sans vous de 6 à 10 personnes selon les soirées… Nous avons à votre disposition, SPAS privés dans les salons à 4, piscine pour l’open…
– Quels sont les tarifs ?
– Cela dépend de votre abonnement. La première soirée est offerte… Nous vous remettrons un tarif particulier puisque vous êtes déjà abonnées…
Nous nous concertons, pas question d’hommes encore, une F SM init
Le reste on verra, commençons doucement…
On prend notre commande, il revient avec un plateau, serviettes, peignoir, sac pour nos portables et bijoux, un badge magnétique décoré avec un numéro, un listing de consignes en cas d’incendie, de malaise, et divers autres éléments…
Le salon est sympa, décoré moderne, musique douce, grand lit central, table avec boissons, biscuits, énergisants divers, préservatifs à foison…
Une jeune femme arrive en tenue de maîtresse, nous nous déshabillons…
– Qui a dit de vous dévêtir ?
– Heu… Personne…
– Bon on met les choses au point. Je suis votre maîtresse pour ce jeu entre femmes. Je peux devenir votre pire cauchemar, si vous n’obéissez pas à mes demandes.
– Qui est qui ?
– Bonjour maîtresse, je suis Manon, et suis l’amante de Garance…
– Garance pour vous servir, maîtresse…
– Garance tu es sa directrice, tu l’as formée au lesbianisme ?
– Oui, parfaitement, et je la sens prête pour suivre le chemin…
– Oh, c’est bien dit, Garance tu es intelligente et vive… Mais sauras-tu m’obéir ?
– Oui, madame, pardon maîtresse… Que doit-on faire pour vous être agréable ?
– Miam… Je vais vous conduire sur la voie de la soumission… Lorsque vous faites l’amour ensemble, l’une prend le dessus, lui enseigne les pratiques usuelles. L’autre écoute, se plie aux décisions, aux caresses, aime se laisser guider, et prendre le plaisir qui lui est donné. Juste ?
– Oui, madame… Oui, je suis madame, pour l’instant du moins. Toi, la fille soumise à Garance, viens près de moi… Je veux te découvrir, faire de toi mon esclave, profiter de ton sexe, exciter ton désir, en te rendant folle… Voilà, je te vois maintenant, tu es belle, aux formes excitantes, tu es sensuelle, bien proportionnée, tes fesses rebondies, tes hanches pleines prêtes à enfanter, tes seins un peu petits pour certaines… Mais bon, je vais m’en contenter, je ne peux les refaire…
Déshabille Garance, doucement, sans hâte, dévoile-moi ses formes, et plie ses habits. Mon costume dévoile mes charmes, seins, chatte, cuisses, tout est accessible… Garance tu vas lui dire de commencer le bal, danser avec elle, enlacées, puis tu l’emporteras vers le plaisir lesbien… Je regarde vos gestes, vous pouvez parler, crier, gémir, Manon, laisse-toi faire, prend ton plaisir avec elle comme si je n’existais pas…
Manon contre Garance, leurs visages face à face, leurs bouches se rencontrent, elles ondulent en rythme, en commençant à s’aimer sans tricher… Manon est caressée, s’ouvre tendrement, ressent son sexe frémir, son ventre se gonfler, ses seins durcir…
Le combat est mené, Manon s’électrise, offerte sur le lit, complétement offerte, les cuisses écartées… La langue de Garance va-et-vient dans sa chatte, ouvre toutes les portes, excite ses délices… Manon se laisse faire, tremble de désir, veut rendre les caresses, mais Garance ne veut pas, et la porte à l’extase, sans que rien ne soit fait, juste d’être soumise et excitée…
Elles continuent ce jeu inégal et cruel, Garance s’est ouverte, s’est allongée contre elle et subit ses caresses en jouissant aussi, mais les doigts de Manon, sa langue et tout son corps lui apportent le plaisir, entier et enivrant. Elle délire son orgasme, intime Manon à continuer à la porter encore vers un autre palier… Manon, est douce et câline, dispense ses caresses, s’occupe de tout son corps, obéit à Garance, la porte à l’extase… Manon est épuisée par ce premier corps à corps, mais n’est pas allée dans son jardin secret…
Garance est rayonnante, elle est délivrée de ses désirs premiers, son corps se détend…
– Garance, viens ici, excite et lèche-moi, prends mes seins dans tes mains, frotte toi contre moi, je veux ressentir le plaisir que Manon t’a donnée… Je veux que tu me fasses délirer comme toi, je veux sentir ton souffle, ta langue, puis tes doigts dans ma chatte, dans mon intimité, je veux que tu me prennes comme jamais on m’a prise…
Le combat est bestial, Garance impose sa loi, mais Maîtresse est là, la remet à sa place, elle n’arrive pas à la faire jouir… Langue, mains, caresses, clitoris, rien ne s’excite, maîtresse est impassible… Elle sort un fouet…
– Tu vois Garance, tu es inefficace, tu es une moins que rien, tu ne sais rien me faire, rien me donner, ni m’emmener comme elle te l’a fait… Je veux jouir, j’ai mal de désir dans mon ventre… Je vais devoir sévir, te donner la première punition, tu dois m’obéir, donc tu dois réussir à me faire partir, sur mon nuage d’amour…
Maîtresse claque son fouet, le cuir déchire une feuille de papier…
– Tu vois j’ai le pouvoir de te défigurer, la moindre atteinte sur ta peau, la fend, et la coupe, tu saignes, tu cries de douleur, tes charmes sont atteints… La courbure d’un sein, un de tes plis intimes, tes fesses adorables, Manon aura du travail pour en atténuer la trace et espérer une guérison totale…
– Mais je ne peux pas, vous êtes résistante, vous refusez de vous soumettre, de vous donner à moi…
– Voilà ce que j’aime entendre, oui, je refuse ta loi, c’est moi la dirigeante, c’est moi qui doit choisir, quelle sera ma servante ?
Manon, essaie de réussir, là où elle a échoué !
Après quelques minutes, Manon est déchaînée, se frotte et enlace, se colle à son corps, embrasse, suce, lèche, passe ses doigts partout, pince sans réserve, puis elle trouve la clé de ce corps insondable, elle a eu comme un râle, alors Maîtresse jouit de sa langue insolente, après avoir crié sous les pincements tendres sur ses tétons délicats…
Ouverte, frémissante, Maîtresse est comme Garance, s’envole vers le plaisir et un premier orgasme, lorsque les doigts agiles viennent délivrer ses ardeurs…
Manon se complais dans son rôle, accompagne maîtresse sur l’autel du plaisir, elle aime tellement qu’elle se met à jouir, partageant ses caresses avec sa tutrice…
– Tu es douée Manon, tu n’as pas mis longtemps à découvrir la clé… Pour te récompenser de m’avoir fait jouir, Garance va te rendre tout ce que tu nous as donné…
La suite est torride, intense, déferlante de sexes enchevêtrés, maîtresse les a rejointes et a participé à ce feu d’artifices…
– Vous savez mes amies que Manon est bouillante, elle vient d’exprimer ses plaisirs comme j’aime. Ces mots que les femmes distillent dans leurs ébats, ces mots de plaisirs assouvis, de demandes brûlantes, de rêves à partager, et de regrets aussi.
Garance est bluffée, Manon est heureuse, Maîtresse est contentée…
– Tu vois, sublime Garance, tu n’as pas eu ma clé, mais tu n’es pas en faute.
Je sais me contrôler… Tu as des atouts supérieurs à bien des femmes, tu aimes notre corps et le connaît par cœur. J’aime ce que tu donnes, j’aime tes caresses, dommage que je sois ta tutrice, sinon tu pourrais devenir comme moi, devenir animatrice…
Garance a regoûté aux charmes de cette femme, dans ces moments intimes elles échangent leurs secrets… Oui, j’ai eu des amants, oui, j’aime aussi les hommes, oui, Manon s’est fait les griffes, elle apprend les plaisirs générés par d’autres pratiques…
Mais elle apprend très vite, elle est très féminine et très imaginative, elle sait réinventer ce qu’elle vient de vivre, à ses amantes d’un soir…
Elles changent de salon sur les conseils de Madame qui invite nos amies en salon libertin…
– Il va y avoir des hommes ?
– Certainement, chérie, et cela te fait peur ?
– Mais ma Garance, j’ai viré ma cuti pour mon apprentissage, mais il me manque l’accès au nirvana suprême, sentir la chaleur d’un membre dans ma chatte…
– Alors nous nous sommes comprises et demain tu seras libre de prendre ton envol, mais sache que je t’aime et que tu pourras revenir, quand tu auras besoin de moi pour revivre ces moments divins…
A l’issue de la nuit, drapées dans leurs souvenirs, ces moments passionnés, ces échanges saphiques où les femmes soumises s’offrent à leurs amants et regoûtent sans fin à ce qui les conduit, le sexe masculin, le seul qui les délivre de leurs tourments intimes, lorsqu’ils le font bien…
FIN
Marika842010
Février 2018
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