S’égarer, c’est s’écarter des voies de la raison, c’est perdre toute notion de morale le temps d’un instant. On peut appeler cela une folie passagère. Mais lorsque cette folie est réalisée une deuxième fois, est-ce toujours un moment d’égarement ?
Il y a quelques temps, je vous ai raconté comment, moi, Madeleine, femme blonde de 48 ans, j’ai couché avec le fils de ma meilleure amie. Il a été le seul et l’est encore aujourd’hui à me donner un orgasme par derrière.
Pendant quelques temps, j’ai eu honte de cette aventure, surtout vis à vis de mon amie, mais je ne regrette rien, tellement j’y ai pris du plaisir.
Après en avoir discuté avec Christophe au téléphone, on s’est fait la promesse qu’il n’y aurait pas de seconde fois. Mais trois mois plus tard…j’ai craqué.
Tout cela s’est produit lors du réveillon de la Saint-Sylvestre.
Depuis une quinzaine d’années, nous célébrons le nouvel an à huit, enfin sept depuis que je suis veuve. Il y a trois couples et moi. Tous les ans, nous opérons une rotation concernant la réception de cet événement, ce qui nous permet d’organiser ces festivités qu’une fois tous les quatre ans.
Cette année, c’est au tour d’Yves et Hortense de nous recevoir. J’appréhende un peu car je n’ai pas remis les pieds chez eux depuis ma nuit érotique avec leur fils. D’un autre côté, je suis plutôt soulagée de savoir que Christophe ne sera pas là. Non pas que je n’ai pas envie de le voir, au contraire ça me ferait plaisir, mais je ne l’ai pas revu depuis cette fameuse sodomie orgasmique et je ne sais pas quelle sera ma réaction, ni la sienne, lorsqu’on se retrouvera face à face.
Cela arrivera sûrement le lendemain, puisqu’il fait le réveillon chez des amis qui habitent pas très loin de chez ses parents et Hortense m’a averti qu’il rentrerai sûrement dormir chez eux. Il ne vit plus chez eux, mais ça lui évitera de conduire pour rentrer chez lui.
Le 31 décembre, j’arrive la première avec deux heures d’avance. Après les salutations d’usage, j’aide Hortense aux derniers. On confectionne les derniers hors-d’oeuvre, on dresse la table et on décore un peu la salle à manger. Puis mon hôte m’indique ma chambre. C’est la même que la dernière fois, l’ancienne chambre de Christophe. En entrant dans la pièce, je revois le petit lit une place sur lequel j’ai joui intensément. Cela me trouble un instant de repenser à ce moment divin. Je me reprends rapidement, pas le temps de tergiverser. Je me change entièrement. Je mets des dessous chics, une longue robe élégante et des escarpins à talon. Je file ensuite dans la salle de bain. Maquillage, coiffure, parfum. Je suis prête à m’enjailler.
La soirée est fabuleuse. L’ambiance est conviviale autour de ce grand festin. Fruits de mer, foie gras,, épaule de veau/sauce forestière, gratin dauphinois, fagots d’haricots verts lardés, fromages divers et salade. Tout cela accompagné de vins délicieux.
Nous n’avons pas encore pris le dessert, qu’il est déjà minuit. On fait péter le champagne au milieu des embrassades de rigueur.
Après la bûche glacée, place aux cafés, aux digestifs et à la musique. On déplace chaises et tables et nous dansons. J’ai une forme olympique avec l’envie de m’amuser jusqu’au petit matin.
Il est 3h, je suis ivre d’alcool et de joie de partager ce moment en si bonne compagnie. Chapeau pointu sur la tête, accroché par un élastique sous le menton, une clope dans une main, un verre de champagne dans l’autre, je suis en sueur et je ne ressemble plus à grand chose, mais je m’en fous. Je m’égosille avec les copines sur un vieux tube disco.
C’est à ce moment-là que Christophe choisit de faire son apparition. Il est un peu déçu de sa soirée. Il fait le tour des convives pour nous saluer et nous souhaiter la bonne année. Mon coeur s’emballe lorsqu’il se dirige vers moi et me fait la bise. Il me fait un grand sourire.
– Ca va Madi? Tu passes une bonne soirée?
– Ca va super, on rigole bien.
– Je vois ça, j’ai l’impression que tu n’as pas bu que de l’eau, dit-il pour me taquiner.
– Non mais oh, petit con, tu t’es regardé? Tu n’as pas l’air frais non plus.
– J’avoue, on a pas mal picolé.
Il poursuit son tour de civilités, se sert un verre, discute un moment avec son père et finit par nous rejoindre sur la piste de danse improvisée.
Soudain il m’att**** par la hanche et me plaque fermement contre lui. Il m’a fait peur, j’ai bien cru qu’il allait m’embrasser devant tout le monde. Mais non, il fait ça sans arrière pensée, juste pour me faire valser. Mes seins sont compressés contre son torse et cela m’émoustille. Je commence à imaginer des choses auxquelles je ne devrais pas, en tout cas pas avec lui. Je sors vite cette idée de ma tête.
Il est temps pour moi de faire une pause. Je m’assoie seule, dans un coin de table. Ma tranquillité est de courte durée. Le jeune homme se place en face de moi avec une bouteille à la main.
– Je te ressers une coupe de champagne ?
– Volontiers.
– Je n’ai pas osé te le dire avant, mais je te trouve très sexy ce soir.
– Merci.
Il me fait rougir, mais j’ai du mal à le cerner. Me flatte-t-il par gentillesse ou par intérêt ? Cela me fait tout de même plaisir.
Il prolonge la conversation en me questionnant discrètement:
– Comment ça va depuis la dernière fois qu’on s’est vu ?
Je comprends aisément où il veut en venir.
– Tu veux dire depuis notre nuit ensemble.
– Oui, tu sais j’y repense souvent.
– Moi aussi, ça m’arrive.
Je lui mens volontairement car à vrai dire j’y pense très souvent.
– J’ai adoré faire l’amour avec toi.
– Moi aussi j’ai apprécié, mais on aurait pas du faire ça.
– Tu regrettes?
– Non, absolument pas, mais je suis gênée par rapport à tes parents.
– Ne t’inquiètes pas, ils n’en sauront jamais rien.
– T’imagines s’ils nous avaient entendu…
– Je ne préfère pas, heureusement que tu as joui discrètement.
C’est vrai qu’il m’a fait jouir comme une folle. Reparler de tout ça avec lui les yeux dans les yeux éveille mes sens. Ce charmant charmeur me déstabilise. Je suis divisée. Ma tête essaye de retrouver la raison, mais toute le reste de mon corps le réclame.
C’est alors que je commets l’irréparable, je lui fais du rentre-dedans. Sous la table, j’ai enlevé une chaussure et je lui fais du pied en le fixant avec un regard de biche.
D’abord surpris, il me sourit ensuite en me regardant l’air de dire »qu’est ce qu’il te prend ? »
Il y a deux raisons à ce rapprochement tactile. La première est l’absorption excessive d’alcool. Je n’y peux rien, dès que j’ai un peu trop bu, j’ai des idées coquines.
La deuxième raison est que depuis trois mois, et malgré les innombrables parties de jambes en l’air que j’ai eu avec mon amant régulier, je n’ai pas retrouvé la jouissance qu’il m’a procuré. Je veux savoir s’il est capable de réitérer cet exploit. Mais en a-t-il envie lui aussi ? Il ne laisse paraître aucun signe de désir pour moi. Pire, il vide son verre et me balance:
– Bon je te laisse, je retourne danser.
En me laissant en plan comme ça, seule sur ma chaise, je me sens super conne d’avoir cru qu’un beau jeune homme comme lui s’intéresse à moi. Il m’a baisé une fois et ça lui a suffit.
Les âmes s’endorment, assise sur mon lit en nuisette rouge, je réponds à quelques textos de bonne année avant de me coucher.
Christophe entre dans ma chambre discrètement. Il est en boxer uniquement. Ma lampe de chevet toujours allumée, j’examine son corps d’athlète.
– Toujours d’humeur coquine ?
J’hésite un instant.
– Non plus maintenant, il ne fallait pas me jeter tout à l’heure.
– Désolé, mais j’ai eu peur qu’on se fasse griller, vu comment ça partait entre nous. Laisse-moi réparer cet affront.
– Et tu penses t’y prendre comment ?
– Comme ça…
Debout sur le côté du lit, il baisse son caleçon.
– Et maintenant, toujours pas envie ?
Son audace m’excite complètement et je ne peux que succomber à cette magnifique verge juvénile, lisse et si appétissante. Je ne suis pas en train de m’égarer, je suis totalement consciente de ce que je m’apprête à faire.
Je me mets à quatre pattes, avance vers lui et je le prends immédiatement en bouche. Je lui octroie une savoureuse fellation durant laquelle je le sens grossir au fur et à mesure. D’une main, je le branle en suçant son gland, puis je glisse ma langue en dessous pour lécher ses bonnes grosses couilles. Il soupire de plus en plus vite. Puis il s’exclame:
– Miam, quelle vue magnifique…
Pensant qu’il me regarde le sucer, je lève les yeux vers lui. Mais il regarde tout droit devant lui, tel un marin scrutant l’horizon. Je tourne la tête et aperçois dans la porte-miroir de l’armoire que ma nuisette ne cache plus rien. Ce jeune vicieux de 24 ans mate mon petit trou légèrement ouvert dans la glace, pendant que je le pompe. Je me sens un peu honteuse et humiliée, mais j’adore ça. Pour l’exciter encore plus, je saisis mes fesses à deux mains et les écarte en continuant ma lipette. Mon astuce fonctionne, la folie le gagne.
– Oh Madi, tu m’excites, j’ai trop envie de t’enculer.
Il retire ma nuisette et s’occupe de mes seins. Il les pétrit habilement en suçant mes pointes. Puis il monte sur le lit et me retourne pour s’occuper de mon oeillet. Toujours à quatre pattes, bien cambrée, joue écrasée contre le matelas, il pose ses mains sur mes fesses et ouvre la boîte de Pandore. Je mouille abondamment et pousse mes premiers gémissements lorsque je sens sa langue voyager sur le pourtour de mon anus. J’ai envie qu’il goûte également ma minette, mais ça ne l’intéresse pas. Pardonnez-moi l’expression, mais il me bouffe littéralement le cul. Successivement, il enfonce sa langue et son majeur pour me faire perdre la tête.
Je ne tiens plus, je l’appelle pour qu’il passe aux choses sérieuses:
– Viens, je veux te sentir en moi.
Il introduit son dard en douceur, ses premiers va-et-vient sont lents et profonds. Il est tendre, mais je le veux plus hargneux.
– Vas-y, prend-moi plus fort.
Il y met plus d’entrain. Il me sodomise plus vite avec plus de puissance. Je miaule timidement car ses parents dorment juste dans la pièce à côté. Mais que c’est bon.
Je décide de prendre les rênes. Il s’allonge sur le dos. Je me place au dessus de lui, m’accroupie, saisis sa queue à la base pour bien l’aligner à la verticale et je m’empale dessus jusqu’à sentir ses bourses contre mes fesses. Le rectum bien remplit, j’ondule sensuellement. Je monte et descends sur cette obélisque sacrée. Je suis en transe, j’ai chaud, mes seins bondissent dans tous les sens et mes cuisses me brûlent. Je suis sur le point de changer de position, mais une vague de chaleur m’envahit. La même qu’il y a trois mois.
Incroyable !!! Je vais avoir un nouvel orgasme par derrière. Je lance mes dernières forces dans la bataille, je m’active quelques secondes sur sa tige…j’explose. Le temps s’arrête, je jouis en silence en mordant mes lèvres pendant qu’il m’achève à grands coups de rein dans le fion. J’ai des spasmes, des étoiles dans les yeux, je jubile, mais ma frustration de ne pouvoir hurler mon bonheur est aussi forte que le plaisir de goûter à nouveau à cette délivrance.
Je m’écroule, mais mon partenaire ne me laisse pas reprendre ma respiration car il veut jouir aussi.
Je suis sur le côté, il se colle derrière moi, soulève ma jambe et vient se ficher de nouveau dans mon petit trou. Sa jeunesse l’avantage. Il me pilonne encore et encore, je poursuis mes vocalises inaudibles en serrant le drap entre mes doigts. Et soudain, il éjacule en moi. Sa coulée de lave me fait fondre de plaisir.
Je suis épuisée mais heureuse car une nouvelle fois il a réussi à me donner ce qu’aucun autre ne parvient à faire. Pour qui, pour quoi, je ne me l’explique pas.
Il se lève, remet son boxer et s’assoit près de moi avant de regagner sa chambre. Il me demande alors:
– On pourrait peut-être se revoir de temps en temps si tu veux ?
Il est touchant, mais pour seule réponse, il ne reçoit qu’un dernier baiser.
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