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Corse 2017 – Une suite non prévue (Part 2)

Corse 2017 – Une suite non prévue (Part 2)



VIII. Corse 2017 – Une suite non prévue (Part 2)

A. MAGDARIKA

On en discute dans le train avec Danièle… Mes amis sont vraiment des gens bien…
Thierry, que je lui dépeins comme un homme d’une droiture exemplaire, un mari exceptionnel pour Magda, un bon amant (si, si !).
Il se montre tenace et habile dans l’acquisition de la villa. Avec son ami Marc, qui entre aussi dans notre cercle, célibataire divorcé et cœur à prendre… Danièle me mange des yeux…

Nous arrivons chez eux, chambre d’amis agréable, Magda nous fait les honneurs de sa maison. Danièle attend d’être seule avec moi…
– Elle est magique cette femme… Mon dieu… Quel corps superbe… Elle a un regard qui m’est allé droit au ventre… Exceptionnelle… Je te comprends ma chérie… J’ai hâte d’y goûter…

Thierry nous rejoindra vers le soir. Nous avons fait un point rapide avec Magda, Danièle trépigne en la dévisageant, elle s’est permis quelques allusions, Magda l’a regardée comme à son habitude. Danièle m’a pris la main en douce…

Installées et reposées du trajet, nous buvons toutes les trois un bon thé vert au salon, en devisant maintenant sur la vie, la Corse, dont Magda ne se lasse plus et cette villa de rêve qui hante désormais ses nuits, leurs nuits…
– J’ai hâte de la connaître, cette Magdarika…
– On peut y aller, j’ai les clés… J’ai même le code « master », pour éviter aux agents de sécurité de se déplacer…
– Pourquoi pas…

Aussitôt dit… Nous voici en chemin, ce n’est pas très loin, la vue est magique, le temps s’y prête, en cette fin octobre…

Le portail lui obéit… Nous descendons… Elle ouvre le garage, je jette un œil triste sur la Mercedes, nous montons à l’étage. Elle ouvre tous les volets d’un seul coup… Le jour se fait découvrant la somptuosité de cette demeure de rêve… Danièle est émerveillée par le choix des matériaux, des couleurs, de la décoration, du mobilier…
– Ils laissent les meubles ?
– Je ne sais pas, je crois, non ?
– Oui, le mobilier est compris, et il n’y a rien à jeter, tout est parfait, neuf pratiquement…
Nous arrivons à l’appartement du propriétaire, avec la vaste terrasse, la piscine à débordement, la vue extraordinaire sur le golfe, les îles…
Nous rentrons à l’intérieur, l’air est bien frais pour la baignade…

Le salon avec le tapis, Magda me jette un œil…
Je m’assieds sur le grand sofa, ôte mes chaussures et savoure l’épais tapis…
– C’est intime malgré les dimensions… Quelle art… Ce tapis est exceptionnel…

Danièle s’y retrouve allongée, nous l’imitons, l’après-midi va être intense…

Magda se jette sur moi, son baiser met le feu à mon ventre, Danièle ne peut attendre, et elle lui vole un baiser identique, que Magda semble apprécier…
– Tu m’as manqué, Marika… Thierry est impatient… Danièle, tu fais partie de nos amis maintenant, viens contre moi et fais-moi l’amour…

Le ton est donné et nos vêtements s’envolent petit à petit, les premiers râles montent, Magda découvre les trésors de Danièle, que je lui dévoile délicatement… Nous formons un trio de choc, trois libertines dans la fleur de l’âge, rouées aux charmes féminins, Magda s’ouvre sous la langue experte de mon ancienne amie, feulant son plaisir… Je la seconde, apportant mes mains expertes, ses seins merveilleux dansent sous mes doigts, les pointes s’érigent, un orgasme la surprend, déclenché par la langue et les doigts de Danièle…

Magda a compris, elle se laisse emporter par nos fantasmes lesbiens, deux femmes qui envahissent son corps de rêve et le propulsent au Nirvana…
Chacune est honorée à son tour par les deux autres… Comme des panthères, puis des lionnes, des déesses de l’amour, des sirènes dans la profondeur de l’océan…
Nos ébats résonnent de nouveau dans la bâtisse, le soleil est enfui, ses derniers rayons viennent éclairer nos corps dénudés…

Magda, belle comme le jour se lève pour se rendre aux toilettes…
Danièle, le visage souriant, le cheveux tourmenté, me sourit…
– Tu as de la chance… Je ne la connais pas encore totalement, mais c’est une gagnante, elle est bien foutue et doit être un volcan avec les mecs. Elle doit les allumer grave, et les exploser… Que du bonheur !…
– Tiens, à propos de mec…

Le nouvel arrivant ne m’est pas inconnu et son regard non plus… Passant de Danièle à moi-même, il semble peser la bête avant d’acheter…

– Mon dieu, Thierry, j’ai oublié de leur dire que tu venais nous rejoindre…
– Ah, merci, c’est super !… Se faire retapisser de haut en bas, ça fait longtemps…
– Je m’excuse, mais je pensais à Magda et Marika… Je ne pensais pas à vous, Danièle ! Mais ce que je découvre, vaut le mal que j’ai eu à traverser la ville… Donc bonjour ma chère, je suis Thierry, le partenaire de jeu de Magda avec laquelle vous venez de passer quelques bons moments il me semble…
– Je suis Danièle une amie de longue date de Marika, et j’en profitais pour faire plus ample connaissance… A ce propos, bravo pour votre épouse, elle est merveilleuse…
– Merci… Nous parlerons affaire plus tard, continuez votre discussion, je vais me servir un verre…
– Si j’osais…
– Oui ?
– Plus on est de fous… La gente masculine étant absente et je vois un de ses représentants digne de la représenter… Nous feriez-vous l’honneur de nous tenir compagnie ? Je sais que nous sommes trois…
– Que trois ? Ah, les effectifs sont en baisse…
– Tu as fini chéri ? Je sens que tu vas me tromper encore…
– Avec grand plaisir cette fois, invité par une inconnue couverte de bonnes intentions…
– Allez viens, grand fou !…

Nous reprenons notre place sur l’épais tapis, il donne un long baiser à sa femme et commence par elle, qui lui accorde son pardon et une fellation divine…
Nous papillonnons autour de lui, cherchant une ouverture vers ses atours masculins… J’ai la chance d’être la première, mes lèvres glissent sur la hampe délaissée par Magda…
Il s’intéresse aux seins de Danièle, puis à sa bouche, son membre s’érige de plus belle dans la mienne, je lui laisse sa liberté…
Nos jeux diffèrent de tout à l’heure, chacune cherchant dans l’homme de quoi exploser sa libido…

Danièle est la première à être pénétrée, préparée par nos soins, écartelée, offerte, nous guidons le sexe vers la grotte magique, encore humide de la langue de Magda…

Je coule en voyant le sexe investir mon amie, pour la première fois depuis 10 ans…
Elle explose dès les premiers centimètres et se met à l’unisson…

Elle avait confié son manque de pratique, elle ratt**** son retard en quelques minutes…
C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas… Et disons que nous avons contribué, avec Magda à sa résurrection…

Les baisers de Thierry m’enchantent, ses caresses dans l’intimité de sa femme me font délirer…

Danièle veut conduire le bateau, il comprend et se met sur le dos, elle l’enjambe et s’empale vivement en criant son plaisir, dans toutes les postures provocantes possibles…

Magda se colle à moi, affolée par les râles de son mari, et ceux de sa partenaire…

Nos sexes s’emboîtent, pour un accouplement lesbien, je l’accompagne longuement, tandis que Danièle enchaîne ses orgasmes sans retenue aucune, délivrant des mots crus…

Il vient vers nous et prend sa femme…

Un élan sauvage, elle le reçoit écartelée, il plonge en elle comme un piston, elle en jouit comme une panthère… Criant son plaisir, les doigts de Danièle me font jouir aussi, longuement, pleinement…

Sentant l’homme prêt, je relève mon bassin et lui présente ma croupe…
Thierry aime posséder…
Il s’engouffre dans mon vagin largement détrempé, att**** mes hanches et me ravage sans détour…

Tandis qu’elles font l’amour devant nous, comme deux chattes excitées, je sens le membre se raidir pour une délivrance proche…

Je ne suis pas égoïste, je me retourne et le prends en bouche, mais avant, je les invite à me rejoindre… Langues sorties, nous sommes trois furies attendant le messie…

Je le masturbe ardemment, il ferme les yeux, il gicle sur les yeux de Danièle, ceux de Magda et atterrit sur ma bouche… Le sperme coule doucement, nous le léchons toutes les trois, elles m’embrassent, recueillant la liqueur chaude sur mes lèvres, il embrasse sa femme avec passion pour partager ces instants de délire…

Que de sexe !…

B. La villa
C’est le lendemain que nous formalisons la vente dans un office notarial.
Tout a été préparé, et s’il reste des ombres dans le processus qui doit entraîner le remboursement des actionnaires, Magda et son mari deviennent propriétaires, je reçois une partie des parts, Danièle n’apparaît pas.

Nous fêtons cela au restaurant, Magda est lumineuse, Thierry et Marc détendus et heureux, Danièle s’est mise en valeur, et moi toujours simple, mais…

Après les desserts, Danièle cherche mon regard, nous nous retirons vers les toilettes…
– Marc m’a caressée…
– Et ?
– Je voulais savoir avant de craquer…
– Tu peux… Il est seul et c’est un volcan, vous allez bien ensemble…

De retour dans la salle :
– Si on inaugurait la villa ?
– Il n’y a rien, ni boissons, ni affaires…
– Nous n’en avons pas eu besoin…
– Oh !…

Evitant d’aller plus loin dans les sous-entendus, nous prenons une seule voiture, celle de Thierry, spacieuse et confortable… Je monte derrière, au milieu, Marc à droite, Danièle à gauche, Magda devant…
La route est encombrée, nous discutons tandis que la nuit tombe. Je vois Magda changer de visage… Je cherche… Marc a un bras passé dans sa robe et lui pelote discrètement le sein droit…
Une intimité érotique qui la fait réagir, par de petits rires, des remarques, elle remue souvent…

Le bras libre de Marc, est venu sur ma cuisse qu’il prendrait pour un accoudoir ?
Non, c’est bien un acte d’agression réfléchi qui se précise…
Je ne me gêne pas alors pour glisser ma main vers la bosse que j’entrevois…

Magda sourit dans son rétroviseur de courtoisie, elle a compris en suivant mon regard…

J’ai sorti l’objet délicatement, au moment où je sens une concurrence… Une autre main se referme avec expertise sur la hampe dressée…
Danièle est allongée contre moi pour réaliser cet exploit…
Magda sursaute… Thierry lui demande pourquoi… « Juste une pensée intime »…

Marc me caresse sans vergogne, la main dans ma culotte se fait velours, tendresse, et ses doigts délicats osent tous les outrages…
Que du bonheur !…

Danièle se penche vers lui, sa bouche se referme sur la hampe dressée…
Je ne résiste pas, je défais son chemisier et libère ses seins que j’empoigne à pleines mains…

Elle se met à feuler son plaisir, Thierry fait une embardée, nous allons nous tuer…
– Thierry !
– Pardon, une absence…

La tête dodeline, il respire fort, Magda se retourne, les seins de Danièle à quelques centimètres de son visage… Je passe ma main entre les cuisses de mon ancienne amie, qui n’attendait sans doute que ça…
– Oh oui… Un flirt avec toi, comme avant…

J’explose sa libido, sortant son clitoris, elle écarte ses cuisses sans s’occuper de l’extérieur…
Marc passe ses mains entre les jambes ouvertes… Elle se met à délirer de plaisir, se retourne pour mieux s’offrir…

– Vous allez nous faire avoir un accident… Magda, chut…
– Chut, conduit, regarde la route…
– Magda !… Non, Magda !…

Elle s’est résolue à honorer son mari, une main a libéré le dard et s’active de haut en bas… Elle se fait jouir, largement écartelée sur son siège en nous regardant…

Danièle offre son anatomie, prête à être pourfendue, Marc s’allonge vers elle, mais je ne peux m’enlever du milieu, c’est trop court, trop loin, alors ils se masturbent réciproquement…

Deux malades de sexe !…

Elle crie sa jouissance, il ahane son orgasme….

Je reconnais le portail qui obéit et s’ouvre largement lui aussi… La voiture pile devant le garage dont la porte se relève.

– C’est bon, continuons à l’intérieur, les caméras vont rougir…
– Non, attends, c’est bon… Vas-y Danièle… Oui !…

On descend de voiture tant bien que mal, sans les attendre…

Danièle a du mal à récupérer sa belle robe, Magda nous regarde en riant :
– L’une un sein à l’air, l’autre les fesses, le troisième c’est le membre qui a eu du mal à rentrer !

On se regarde les uns, les autres… Effectivement, robe de travers, un sein échappé pour Danièle et braguette mal refermée pour Thierry…

On explose de rire, un hoquet nous gagne, on pleure devant le garage qui s’est refermé… Marc a inondé son pantalon en jouissant des bienfaits de Danièle…

Ma robe s’est coincée dans ma culotte dans mon dos, et elle y dévoile largement mes bas-quartiers…

– Montons, et reprenons nos esprits… Messieurs et mesdames, le salon nous attend !…
– Je vais chercher des boissons, j’en ai vu dans le garage. J’ouvre les rideaux, il n’y a pas de vis-à-vis…

Magda redescend l’escalier, nous prenons place sur le sofa, Danièle est assise tout contre Marc, Thierry se glisse contre moi, face à eux…

Lorsque Magda remonte avec un panier de bouteilles diverses, le salon est envahi de râles, et nos vêtements jonchent déjà l’épais tapis…

Elle ôte sa robe, libère sa poitrine, puis sa culotte descend sur ses chevilles…

Nue comme un beau ver, elle s’allonge à nos pieds, entre les deux sofas, comme pour s’offrir en récompense…

Marc qui est en train de goûter aux trésors cachés de Danièle, et dont le sexe témoigne de son intérêt, la regarde et lui fait un signe de tête… Magda se déplace, puis embouche le membre turgescent, Danièle caresse ses seins en sentant monter le plaisir créé par la langue fouineuse et experte de leur compagnon…

Thierry regarde sa femme, il m’assied sur lui, ce qui me dévoile la vue magnifique sur la rade et la mer… Je bouge, je salive, il est là, il avance, il passe sur mon bouton d’amour…
Je fonds, remue, m’excite encore plus, jusqu’à ce que son sexe rencontre le mien.

Je me soulève pour en profiter pleinement, lui laissant le temps de jouer avec mes lèvres humides et de s’imprégner de ma chatte…
Puis je me liquéfie en m’abaissant, je ne peux retenir un petit cri en le sentant s’engouffrer…

Il enserre ma poitrine, empaume mes seins, pince les tétons… Il me cloue contre lui…

Il est niché en moi, en butée, droit comme un « i ».

Je me frotte comme une chatte entre ses bras, bouge mon bassin d’avant en arrière, écarte mes cuisses pour que mon sexe berce le sien dans mon fourreau…

Je le sens grossir, je le sens durcir encore… Je serre mon vagin…

Sa femme est en train de lécher la chatte de Danièle qui lui rend la caresse, en un parfait 69…

Marc est subjugué par leurs râles, aux premières loges, rivé dans le dos de Danièle qui s’ouvre pour lui…
Son membre glisse entre les cuisses écartelées, ouvre les grandes lèvres, pénètre lentement dans la vallée, vers la source, elle crie de surprise et de plaisir, ils commencent une escalade, comme deux ados excités, jouissant, s’offrant, changeant de position, Magda les accompagne, change de partenaire, revient assister Danièle lorsqu’il la sodomise, atteignant le sommet de leurs ébats…

Thierry surexcité par le tableau, me prend violemment en levrette, je jouis en contemplant leur spectacle, Magda vient s’écarteler devant moi, pour m’offrir sa chatte…
– Lèche-moi, je crève d’envie de toi…

Ma langue survole ses trésors, mes doigts savourent sa féminité, tournent sur son bouton.
Je la pénètre doucement, elle est écartelée, pantelante, elle se tourne et se retourne, râlant de plaisir.
Thierry me fait jouir encore en me pilonnant, puis il m’abandonne, il s’agenouille entre les cuisses de sa femme et la sodomise avec tendresse et passion… Elle râle de bonheur…

On se mélange, on se croise, on s’embrasse, on se caresse, on jouit, on se donne…

Offerte sans pudeur aux yeux de l’autre couple, je sens soudain un sexe glisser doucement sur ma vulve.

Magda feule de plaisir, écartelée et pénétrée par Danièle qui se laisse aller dans les bras de Thierry.

Marc me prend d’un seul coup de rein et me pilonne profondément en ponctuant ses assauts.
Il m’allonge sur le ventre, me met à genoux, relève mon bassin et recommence en levrette, tapant de toutes ses forces ses attributs contre mes fesses…

On jouit ensemble de cette envolée divine, il déverse sa chaude semence dans mon vagin épuisé… Un orgasme me submerge, je lance un cri d’amour…

Nous sommes tous les cinq enchevêtrés, des mains partout sur nos corps, des chattes alanguies et béantes, des membres bandés changeant de partenaire chaque minute, on me fiste, on me triture les bouts des seins, on me les pince, on me les suce…

On me sodomise encore, je suis sur un nuage, m’ouvre au nouveau venu… Puis l’autre investit ma chatte ouverte à en crier… Ils me font jouir ensemble, comme un concert improvisé, un même élan… Je pleure de bonheur !… Ils me délaissent… Epuisée…

Magda subit le même traitement quelques minutes après…

Puis au tour de Danièle, prévenue par nos râles, de nouveau excitée, sentant les sexes en elle, parcourue de spasmes, ivre de caresses, tous les quatre autour d’elle, qui nous supplie de continuer…

Du sperme gicle sur moi, Danièle devient fontaine avec Magda qui a trouvé son point magique et la berce dans ses bras…

Le silence revient doucement.

Imbriqués tous les cinq, dans des positions obscènes, parfois gémissant de nos rêves, nous calmons nos ardeurs, reprenant pied dans le réel…

Je savoure la tendresse de Thierry, puis c’est Marc qui vient me dire qu’il nous adore, tandis que Magda et Danièle font l’amour dans notre dos, enlacées tendrement, feulant comme des chattes…
– Je ne m’arrêterais pas de te faire l’amour…
– Qui te le demande Magda ?
– Justement personne…
– Ah, tu es comme moi, tu as besoin d’amour, de liberté, de tendresse, de passions…
– Comme des inconnus qui viendraient nous enlever toutes les trois, pour nous conduire dans un monde de douceur, nous caresser, nous faire l’amour, nous faire jouir encore et encore, nous porter aux nues du plaisir en nous souriant, puis nous ranimer avec des verres de champagne, découvrir nos points sensibles, nos envies, partager nos fantasmes les plus profonds… Nous rendre encore plus femmes…
– Eh bien, tu es en manque on dirait Danièle…
– Non, je me souviens de certaines de nos nuits avec Marika, nos soirées fabuleuses, entre gens du monde, hommes et femmes, avides de libertinage, avides de changement dans leur vie monotone… Que de plaisir, que de soirées magiques, où nos corps longuement désirés, se retrouvaient meurtris d’être trop caressés, d’avoir trop profité, trop voulu donner et prendre…
Je me souviens de ces nuits d’exception, dans des ports inconnus, sur un bateau de luxe, enveloppée de douceurs, de mains câlines, de membres érigés glissant entre mes lèvres, des chattes de miel, des langues enivrantes, bercée par mes râles, oubliant mes principes, devenant infidèle plusieurs fois dans la nuit, aimant sans relâche, savourant d’être prise, emportée maintes fois sur de nouveaux rivages, sur d’autres nuages bien au-delà des miens, puis épuisée, sans force, marquée par mes orgasmes, et d’étreintes si sauvages, mais si exceptionnelles que je demandais à revivre cette frénésie, éperdue de luxure, ivre de dénature, je me retrouvais au matin, les cheveux en désordre, blottie contre un inconnu, parfois encore soudée avec un autre corps, le dernier ou la dernière à m’avoir épuisée…

Ses yeux nous regardent alors, des larmes coulent sur ses joues…
– Jusqu’à ce soir maudit où le sort m’a frappé, lorsque je suis tombée dans des mains assassines, savamment inhibée par des substances immondes, dans un monde pervers où la femme perdue, en quête d’aventure, se retrouve soumise, comme une marchandise, et devient en un instant un objet sexuel, avilie à jamais…

Nous la regardons… Eberluées, avec Magda qui m’interroge du regard…

Soudain, je comprends et tout devient clair pour moi…
Tout ce temps…
Ce qu’elle vient de nous confier à travers ses mots, cette rage…

Je n’étais pas dans cette soirée, la dernière que l’Entreprise de Philippe organisait pour ses clients…

La Danièle de ce temps était forte, femme de tête ayant réponse à tout, elle ne se laissait que rarement aller… Elle était lesbienne depuis sa séparation avec son époux et passait souvent du temps avec ses secrétaires, en privé…
J’ai appris à la comprendre dès mon arrivée et lorsque je suis devenue sa secrétaire, nous sommes devenues amantes.

Lorsque le projet de soirées pour adultes pour nos client huppés avait pris forme, elle s’était investie avec moi.
Philippe étant revenu vivre chez elle, nous vivions tous les trois…

C’est comme cela qu’elle est tombée enceinte le premier soir où il nous a partagées, une soirée mémorable de tendresse, d’amitié, d’amour…

Je la remplaçais très rapidement dans les soirées où elle ne pouvait plus apparaître et tout alla très vite… J’étais séparée de Paul, ma fille Anne et son fils Willy furent élevés comme frères et sœurs dans la grande villa.

J’embauchais deux de mes anciennes amies alors au chômage.
L’Entreprise gagnait les parts de marché espérés, et tout allait bien…

Mais quelques mois plus tard, il y eut un incident qui nous sépara. Lors d’une soirée anniversaire, j’eus un rapport sexuel involontaire avec Willy que je traitais comme mon fils… (vu dans mes textes précédents).

Elle disparut peu de temps plus tard, sans autre explication qu’une dépression…
Je dus aussi prendre quelques mois de recul…

Danièle passa deux années en voyages, en retraite spirituelle, puis revint en France….

Elle avait de nouveaux projets, mais se sentant seule, elle m’appela pour participer à nos soirées… Je comprenais et demandais à Amandine et Marine de la programmer. Elles étaient devenues responsables depuis l’incident Willy.

Nous devions donc nous revoir lors de la prochaine soirée du samedi, mais j’eus un empêchement le soir même en allant au bateau, Anne avait accouché, ça se passait mal et je pris immédiatement la route pour Annecy.

– C’est ce soir-là, justement… J’avais tant envie de te retrouver… Alors je me suis laissé aller en t’attendant… Nos clients appréciaient, le repas était délicieux… On a débuté le spectacle avec Amandine et Marine. Elles étaient au top, on éblouissait les mecs, on les vampait, ils nous mangeaient des yeux en nous regardant mimer l’acte d’amour devant eux… La soirée Entreprise était lancée. Tous étaient venus pour ça… Il y avait deux femmes aussi ce soir-là, des ladies en goguette. Elles étaient excitées autant que nous, leur première orgie… Elles nous ont sauté dessus, véritables furies en lesbiennes averties, se sont offertes sans calculer, attisant les passions des hommes déchaînés. Femmes et hommes enchevêtrés, s’offrant avec passion à chaque partenaire, savourant tendrement toutes nos féminités en lesbiennes averties, puis se laissant transporter, dans leur soif de délices, vers les plaisirs suprêmes, échanges partagés, amour communautaire, jusqu’à épuisement, jusqu’au lendemain…

Au matin, tout le monde était parti, je suis restée sur le bateau pour me reposer et finir de nettoyer. J’avais dit à tes amies de partir, que je ferai le reste…

Vers le soir, des gens qui nous avaient entendu la veille ont appelé du quai.
J’étais seule sur la bateau…
Ils disaient vouloir se joindre à notre petite fête. Ils nous avaient entendus la veille…
Ils riaient, n’étaient pas moches, pas menaçants, pas saouls, mais je doutais de leurs intentions cachées.
Je les ai fait monter tous les trois en restant sur mes gardes, et j’ai apporté des boissons… Ils se sont mis à raconter des histoires, surpris, mais enchantés que je sois la seule rescapée… Puis ils m’ont invitée à danser…
Un des trois a mis des slows, je passais de bras en bras, j’étais sans volonté, et ils ont commencé à me caresser, à m’embrasser, me déshabiller, après m’avoir fait boire copieusement, mais je n’ai rien dit, j’étais venue pour ça, je payais l’addition…

Au matin, droguée, avilie, des bleus partout, le visage tuméfié, j’étais tombée dans la nuit…

J’ai porté plainte…
La police n’a rien trouvé à part leurs empreintes. Elle ne les a jamais rattrapés, pour l’instant…

– Tu as mon portable, celui des filles, pourquoi prendre sur toi, tu as vu qui ils étaient, tu t’en doutais… Et ensuite, pourquoi te cacher ? Pourquoi n’avoir rien dit…
– Je… Je voulais oublier très vite. Etre sortie vivante de cette aventure m’était déjà un cadeau. J’avais voulu me griser comme avant, te retrouver, retrouver cette frénésie, ce partage entre nous, entre femmes… J’espérais un peu Philippe aussi… Mais tout a raté, j’ai été punie de vous avoir laissés tous les trois, Phil, Willy et toi. Voilà… je te demande pardon….
C’est pour cela que je suis venue t’apporter mon soutien, un rêve où tu m’entraînes de nouveau… Je suis heureuse et je viens de rencontrer d’autres amis, les tiens, que tu me fais partager… Merci Marika…

Elle tombe dans mes bras et je pleure de tout mon être… Ils viennent nous consoler, nous chérir, Danièle est rivée à moi, m’embrasse sans arrêt…
On se retrouve, enfin… Elle me pardonne, elle me sourit…
– L’argent que j’ai ne compte pas, je veux vieillir avec toi, tu te souviens qu’on voulait vivre ensemble pour toujours…
– Oui, le temps a passé, et moi aussi j’ai eu besoin de vivre ma vie. Maintenant j’ai retrouvé des amis, Paul est parti vers d’autres bras, toi tu reviens … On m’offre une autre vie, avec Magda et Thierry, j’adore…

Nous convenons de dîner au restaurant du port pour le soir, Danièle a besoin de me retrouver, nous rentrerons demain…

A l’apéritif, je prends la parole….
– Les amis, nous venons de fêter cette villa, entre nous, dans cet esprit de liberté qui nous a amené à nous connaître, à nous apprécier. Danièle vient de refaire son apparition dans ma vie, elle participe au projet anonymement, mais avec force. Marc, est venu apporter ses connaissances dans ce monde financier, et qui lui aussi est entré dans notre cercle, nous voici à l’aube d’un enjeu.
Un enjeu financier, un enjeu entre des hommes et des femmes, ce groupe que nous formons, mais aussi nos investisseurs, représentés par Marc, pour lesquels nous devons faire de ce projet un modèle de rentabilité, afin que Magda et Thierry dorment à poings fermés.

Dès Janvier, dans un mois, nous devrons proposer un calendrier.
Je devrais sans doute, avec Danièle si elle le désire, déménager au moins pour la mise en place, et la définition de nos objectifs premiers. Ensuite lancer le réseau, prospecter, fixer nos règles dans un cadre juridique stricte, pour que nous n’ayons rien à nous reprocher.

Magda et Thierry peuvent vivre désormais chez eux, profiter de ce havre de paix.

– Merci Marika. Il va sans dire que vous serez aussi chez vous désormais, ici, lors de votre prochaine venue. Thierry et moi avons adoré ta façon de fêter notre accord et de le mettre en pratique. Marc ?
– Oui, merci Marika, merci Magda, merci Danièle. Je suis représentant des gens qui nous ont aidés à boucler cette affaire, pour vous, pour notre amitié entre Thierry et moi. Vous nous avez apporté, avec votre amitié, Marika et Danièle autant que Thierry et Magda, autant que moi, personnellement. Je suis merveilleusement récompensé, émerveillé par votre façon de nous verser nos premiers remboursements… Je ne pensais pas que cela se faisait dans ce milieu… Si j’avais su, j’aurais anticipé… Plus sérieusement, nos investisseurs privés, sont des amis aussi, mais pas du même monde. Celui des affaires et de la vie. Je porterai un point d’honneur au respect de leur calendrier…
Je voulais ajouter que viens de trouver une famille. Je m’étais séparé depuis quelques temps, j’avais oublié combien il était bon d’être avec des personnes que l’on apprécie et qui nous sont chères.
– Je pensais que toi aussi, Marc, tu viennes vivre avec nous, il serait idiot que tu restes seul chez toi, lorsque nous serons tous les quatre ici…
– Je… Je te remercie Magda, et j’apprécie ton offre à laquelle je n’avais pas pensé. Il est vrai que la propriété est grande et que l’on peut en faire notre chez nous…
– J’ai donné mes pouvoirs à Marika, je ne serai peut-être pas dans l’aventure, car je n’ai pas de qualification, dans un premier temps, à fournir à l’équipe…
– Danièle, je t’ai interrogée dans la voiture, et tu viens de m’expliquer ton CV pendant plus de trois heures… Tu crois vraiment que tu es sans compétences ?

Ils se mettent à s’embrasser à pleine bouche, sans s’occuper de nous, il est temps que nous allions dîner, j’ai faim !

Marika842010 Décembre 2017

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