Il est 20 heures ; les rues qui grouillaient sous la chaleur de l’été se sont presque vidées. La circulation s’est appauvrie et je devine que dans les bâtiments voisins, les familles sont maintenant attablées. J’hésite encore à savoir si je sortirai dans cette tenue ou enfilerai un jogging pour rejoindre la forêt. Je ne tiens pas vraiment à être vue ou reconnue dans le quartier.
Lorsque je referme la porte de l’appartement, je sens tout mon être envahi d’une peur inconnue jusque-là. Je prie pour qu’aucun voisin ne sorte sur le palier et me découvre ainsi travestie. Mais c’est bien décidée, malgré tout, que je fonce vers les escaliers. L’ascenseur, généralement trop emprunté, me parait trop risqué. Je dévale les étages discrètement pour atteindre la porte qui donne sur l’entrée, derrière laquelle, je marque une pause stratégique pour écouter ce qui pourrait se trouver derrière. Le silence… La voie est libre !
J’ouvre, vérifie, hésite mais fini par rapidement sortir du bâtiment. Dernier coup d’œil aux alentours et je m’empresse à aller vers ma voiture. Je suis là, sur le parking, en femelle, parfaitement visible. Je sens l’air s’enfiler sous ma jupe que mon pas pressé fait voler, casquette et lunettes sombres comme dernier remparts. Les quelques secondes qui me séparent de mon véhicule me paraissent interminables. Sans me retourner, je me mets au volant et démarre rapidement pour m’éloigner au plus vite.
Les battements de mon cœur ralentissent tandis que je me rassure enfin. J’emprunte la rue qui m’amène à la départementale. Les quelques rares voitures que je croiserai sont loin d’imaginer ce qui se passe. Je me sens si bien maintenant, conduisant naturellement, genoux serrés comme le ferait une femme. Je relève la jupe sur laquelle je m’étais assise, comme pour ne pas la froisser. Les fesses au contact du siège, que le petit bout de tissu qui les fend ne protège pas, me procure une bien agréable sensation, jusque-là inconnue. En transe, j’avale les kilomètres…
Après presque 45 minutes, j’atteins enfin la forêt. Les premiers panneaux indiquant le parcours santé m’indiquent que je dois maintenant quitter la route principale. Le soleil est bas sur l’horizon. Sa lumière rouge feu inonde et réchauffe la cime des arbres. J’arrive sur la parking où trois voitures stationnent déjà dès l’entrée près des premiers panneaux pédagogiques sur lesquels sont dessinés les mouvements conseillés aux agrès. Un peu plus en retrait de la route, 2 autres véhicules sont garées comme à l’abri des vues. Un autre petit accès plus discret s’enfonce dans la bois. C’est certainement par là qu’il me faudra passer.
Je vais à mon tour me garer au fond de l’aire de stationnement en prenant soin de scruter les environs avant de couper le moteur. L’adrénaline circule dans mes veines, je suis fébrile au point d’hésiter m’arrêter. Je tremble. Mais il ne me faut pas renoncer; je suis allé trop loin pour abandonner si près du but. Après tout, ceux que je devine, tapis plus loin, sont ici pour les mêmes raisons que moi. Je resterai derrière mon volant encore un long moment à tenter d’apercevoir les propriétaires des voitures.
Le premier, un joggeur, apparaît dans mon rétroviseur. Sans faire attention à moi, il entreprend quelques étirements avant de quitter définitivement la zone. Aussitôt, devant moi, une ombre fugace se dessine sur le fond boisé pour disparaître lentement par le petit chemin. Un coquin, j’en suis sure! J’allais sortir quand une fourgonnette vient se garer tout près de moi. Un homme d’âge mur. Il me regarde, souriant, sors, passe à ma hauteur comme pour m’inviter et s’éloigne à son tour vers le chemin. Il se retourne, patiente pour finalement reprendre sa promenade.
Aller, il est temps de faire ce pourquoi je suis venue! Je prends le petit sac posé aux pieds passager et décide enfin de quitter mon véhicule pour, à mon tour, emprunter le sentier. Très vite, l’ombre réapparaît. C’est Sylvie qui est aux commandes maintenant! Le ventre noué, je continue d’avancer m’approchant ainsi inexorablement de l’homme. J’ai l’étrange impression de l’avoir déjà vu sans pouvoir en être certaine. Je sens son regard pesant sur moi mais n’arrête pas ma progression. Mon bassin ondule à chacun de mes pas faisant danser la jupe qui cache encore mon terrible secret. Il n’est pas dupe et me dévisage avec insistance quand je passe près de lui. Je distingue mieux le personnage maintenant, un homme assez grand et assez baraqué. Si je n’ose pas soutenir son regard, j’ai le temps de remarquer qu’il est plutôt beau mec ; son tee-shirt moulant dessine un buste de sportif aux épaules larges et son jean ne peut dissimuler la bosse qui ponctue son bas ventre.
• Salut ma belle, on se ballade ?
Je ralentis le pas, acquiesce en balbutiant quelques inepties sur le temps comme si je venais simplement prendre l’air. C’est la première fois que je viens dans un lieu de drague, à plus forte raison travestie, et dès les premières secondes, on m’aborde. Je ne me suis pas arrêtée, pressée de disparaitre à la vue de ceux qui viendraient au parking. Il peut voir maintenant ma croupe se balancer au rythme de mes pas. Je suis consciente d’avoir appâté le bel étalon quand il me propose :
• Tu acceptes que je t’accompagne ? On pourrait aller près du petit lac, le coin est sympa.
• Si vous voulez, je ne connais pas l’endroit.
• Moi, si ! Tu verras, c’est tranquille, on ne sera pas dérangé. Au fait, moi, c’est Michel.
Il est sûr de lui, comme si j’avais déjà accepté de passer un moment plus intime avec lui ce qui ne me déplaît pas.
• Sylvie… C’est la première fois que je fais ça.
• Que tu fais quoi ? Venir draguer ici ou tapiner en travelo ?
Il me désarçonne littéralement avec ses propos ; il ne perd pas de temps et finalement, tant mieux.
• C’est la première fois que je viens draguer, ici ou ailleurs et que je sors en fille. Je suis marié mais seul pour quelques jours.
• Ben ma jolie, tu commences fort ! Franchement, t’es canon pour une trav. Ne t’inquiètes pas, j’ai assez d’expérience pour deux… Et pour info, je suis moi aussi marié.
• Merci pour le compliment. J’avoue que je ne suis pas trop à l’aise.
• Laisse-toi aller alors, comporte-toi en femelle comme ta femme le fait avec toi. Ne pense à rien d’autre, on est entre adultes consentants et je ne suis pas ici pour te juger.
• J’ai la trouille
• Tu as déjà fait le plus dur, moi, je ferai de toi une femelle puisque tu en rêves
Sa main se pose sur mes reins pour m’indiquer le sentier de traverse qui débouche dans une toute petite clairière. Une table de camping aux bancs scellés, sur la berge de l’étang signe la fin de la promenade. Je vérifie que nous n’ayons pas été suivis et pose mon petit sac sur la table. Il s’assied, souriant et m’invite à le rejoindre en tapant sur le banc. Des deux mains, je tiens ma jupe sous mes fesses pour prendre place à ses côtés. Je garde les genoux serrés, jambes pliées, tournées vers lui. Il passe un bras dans mon dos pour me tourner vers lui, son autre main se plaque sur mes cuisses.
• Embrasse-moi !
L’ordre claque dans le silence de la soirée ! On ne fait plus semblant, les choses sérieuses vont commencer. Place à mon initiation… Timidement, j’accepte son baiser. Je laisse sa langue chercher la mienne et ferme les yeux tandis que sa main caresse mes jambes. Elles s’ouvrent, indécentes comme pour le prier d’aller plus loin. Je suis maintenant vraiment Sylvie.
Il relâche son étreinte, je pose ma tête sur son épaule. Je sens son parfum d’homme. J’apprécie le contact de sa main sur ma peau. Elle passe sous mon chemisier, remonte vers ma poitrine… Mon cœur se serre plus encore. Ses doigts viennent maintenant titiller mes tétons qui réagissent en durcissant et déclenchant en moi des frissons jusque-là inconnus. Il s’en aperçoit évidemment et le conforte à aller plus loin. Sa main redescend le long de mon ventre et glisse sous l’élastique de ma culotte. Seule Nadine m’avait fait cela. Je me redresse et laisse tomber ma tête en arrière. Je respire suffisamment fort pour qu’il sache que j’aime ce qu’il me propose. J’écarte plus les cuisses tandis qu’il plonge sous la dentelle.
• T’es épilée !? C’est bien, t’es toute douce ! Et tu veux me faire croire que c’est ton baptême du feu ?
• Oui, je ne suis pas trop poilue et ma femme n’aimant pas ça m’a proposé depuis toujours de l’être.
• Même le petit ticket ? ça fait très femelle ! Tant mieux… Et entre les fesses ?
• Aussi.
• Je vais aimer ta petite chatte ma chérie…
Les mots sont percutants. Personne n’avait jamais qualifié mon petit trou de chatte. Mais si chatte il y a, je n’en ai pas d’autre que celle située à cet endroit de ma personne. Je relève alors les fesses en relevant ma jupe pour lui permettre de parfaire son exploration. Sa main pousse ma culotte vers le bas, dégageant entièrement mon intimité. Son autre main la rejoint pour l’aider et m’écarter les cuisses. Il semble vouloir vérifier de lui-même ce que je viens de lui annoncer. Les mots ne suffisent pas à expliquer ce que je ressens tant l’érotisme de la situation me submerge. Je me sens vraiment femme.
• Montre-moi que tu es une gentille fille, j’aimerais me faire sucer…. Occupe-toi de moi
Je n’ai aucune expérience en matière de fellation si ce n’est ce que je rêve parfois ou vois sur dans films pornos. La peur me reprend mais il me faut essayer, surmonter le dégoût que m’inspire le fait de prendre une bite en bouche. Maladroitement, j’entreprends à mon tour de le caresser. Mécaniquement, je descends la fermeture éclair de son jean. Délicatement, son boxer suit le même chemin. Comme un diable sorti de sa boite, sa queue jaillit à l’air libre. La première bite, autre que la mienne, que je vois de si près malgré la pénombre qui commence à nous envahir. Pas encore entièrement décalotté, je vois le gland qui semble briller. C’est finalement très beau.
Ma tête descend inexorablement le long de son torse, mes lèvres vont à la rencontre de l’appendice qui m’hypnotise. Je dépose maladroitement un baiser sur la hampe de cette verge dressée pour moi. Ma langue passe doucement sur la peau soyeuse du gland, marquant un temps d’arrêt sur le méat et découvre que c’est agréable. Lentement, j’avale le membre suave de Michel. Je m’applique pour offrir une succion digne de ce nom, jouant de la langue pour mieux plaquer le gland à mon palais.
• Ouiiii. Suce-moi ma salope…
Le ton est moins courtois, le vocabulaire presqu’humiliant, ce qui n’est pas pour me déplaire.
• Prouve-moi que tu aimes les bites et applique-toi si tu veux que je te baise ensuite.
Il appuie alors sur ma nuque pour s’enfoncer plus, plus loin, plus fort. Je résiste à l’envie de rendre quand il se fige dans ma gorge, je bave comme jamais en découvrant que j’adore « tailler une pipe » !
Finalement, il me fait relever et m’embrasse goulument pour ne pas dire amoureusement. Pour une première, c’est une réussite me semble-t-il. Mes premiers pas réels en tant que femme se sont bien passés, comme si je venais de réussir ma première épreuve. Doucement, il me repousse et plongeant son regard dans le mien m’annonce :
• J’ai envie de te prendre… De te sauter… Je veux faire de toi une vraie femelle… Aller, demande le moi !
• Oh chéri, je voudrais que tu me baises, que tu me dépucelles répondis-je, bien surpris de mes propos
• Vas-y, tourne-toi que je vois ta petite chatte.
Une lune blafarde éclaire la scène. Une lumière suffisante pour que je puisse apercevoir du mouvement dans la lisière toute proche. Discret, un homme se masturbe en nous regardant. Peut-être celui qui s’est garé out à l’heure à côté de moi. Prise de panique, je me redresse en essayant d’att****r le petit dessous dentelle tombé à mes chevilles. Mais Michel intervient et m’enjoint de continuer sans m’occuper du voyeur.
• Laisse le mater. Il est là pour ça, nous, pour baiser… Alors on baise !!!
• Il va voir que je suis une trav.
• Il le sait. Et pas une trav mais une salope qui veut être engrossée !
• Mais je…
• Ferme là un peu et donne-moi ton cul, tu m’emmerdes !
Il me prend par la taille et me retourne. Vaincue, je m’agenouille sur le banc en remontant ma jupe sur mes reins et m’appuie sur la table. Debout sur mon côté, mon amant glisse sa main entre mes cuisses et du pouce, viens presser sur ma rondelle en dessinant des petits cercles. Michel se baisse et crache entre mes fesses dans un bruit qui me fait sursauter. La pression est plus forte, ma chatte cède. Je sens le pouce me fouiller agréablement.
Je constate que le voyeur s’est avancé pour mieux contempler le tableau. Je distingue maintenant l’homme d’âge mur qui m’a souri à mon arrivée. Il se branle sans vergogne en fixant mon cul offert. Indécente, je m’appuie sur le ventre pour venir, des mains, écarter mes fesses. Mon homme sort son pouce et se place entre mes jambes. L’excitation est à son comble. Je creuse les reins en me dandinant.
• J’ai des préservatifs dans mon sac.
• Pas trop envie de mettre ça ma chérie.
• Je ne voudrais pas chopper une maladie (je pense surtout au SIDA)
• Ne t’inquiètes pas, je suis sain, je t’assure… Tu ne risques rien.
• Je ne voudrais pas refiler une saloperie à ma femme… Tu comprends ?
• Bien sûr, c’est tout à ton honneur. Je suis marié moi aussi. Je suis sain et trop envie de faire de toi une vraie femme.
Joignant les gestes aux mots, Michel se plaque à mes fesses. Je sens sa queue posée sur le bas de mon dos. Je suis vaincue en acceptant finalement de laisser les capotes à leur place. Dans un simulacre de pénétration, celui qui allait devenir mon premier amant, jouait sur la croupe offerte. J’imaginais déjà, avec beaucoup d’envie, ce qui allait sceller définitivement mon statut de salope. Il savait y faire, le bougre. Quand je supposais qu’il allait enfin me prendre, il se contentait de m’exciter comme pour mieux me dominer. J’étais donc à sa merci, affichée malgré moi à notre spectateur discret, indécente comme je ne l’avais jamais été.
Michel était prévenant ; j’ai senti le froid d’un gel qu’il me passait sur l’anus. En réalité, il était prévoyant puisqu’il avait un petit berlingot de gel dans la poche. J’écartais plus les fesses !
• Tu vas devenir ma maîtresse, maintenant… Je vais te baiser comme tu en as envie… Et je sais déjà que tu vas tellement aimer que tu en redemanderas.
• Oh oui, S’il te plait… Prends moi !
J’ai sentis la chaleur de son gland presser sur ma rondelle.
• Tu veux être ma petite salope à moi ?
• Oui… Oui, oui !
Ma chatte s’ouvrait déjà.
• Demande-le alors !
• Je voudrais que tu me baises…
• Et…
• Que tu m’engrosses comme une vraie femme
Je n’avais pas fini ma phrase que la dernière résistance céda enfin. Je n’ai pas vraiment ressenti de douleur, probablement déjà habituée par mes fréquents jeux de godes ou vibros. Assez lentement, le membre s’enfonçait au grée des va-et-vient de son propriétaire entre mes jambes. Je me cambrais pour profiter plus encore de ce pieu qui labourait ma chatte. Je comprenais enfin ce qu’une femme pouvait ressentir. Je me surpris alors à gémir quand le rythme s’accéléra. A chaque fois que le gland s’enfonçait, il venait masser ma prostate, le point G des tapettes. Inondée d’un plaisir inconnu, je venais même à la rencontre de cette bite tant désirée. J’étais maintenant une vraie salope. Michel s’agrippant à mes hanches, grognait à chacun de ses coups.
Enhardi, toujours silencieux, notre voyeur s’est avancé. Il est maintenant sur le côté de la table à s’astiquer comme un fou. Je tourne ma tête plaquée sur les lames de bois vers l’inconnu. Investie par un sexe conquérant, exposée au regard vicieux d’un autre homme, je ne suis plus qu’une petite salope. Mes gémissements ne sont plus étouffés maintenant. Je suis parfois tirée par les épaules pour être mieux fourrée, d’autrefois, libre de mes mouvements pour je m’empale de moi-même. Les coups redoublent d’une agréable v******e alors que s’accélère le souffle bruyant de mon amant. Il n’y a pas de doutes possibles, il va bientôt jouir ! Je me tortille comme un ver sur un hameçon afin de profiter encore de cette bite qui me perfore divinement la chatte. Dans un baroud d’honneur, Michel sort alors pour mieux se replanter en moi, plusieurs fois, en maugréant des mots incompréhensibles… Pour finalement se figer au plus profond de mon intimité.
• Je jouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis
• Oui, oh ouiiiii
• Prends ça, salope !
• Vas-y mon chéri…
Je sens son sperme se rependre par saccades en moi, déclenchant une série de contractions dans tout mon bas ventre. Mon amant providentiel s’effondre sur moi. C’est une vague de sensations inconnues qui me submerge, de spasmes ininterrompus. Je suis aux anges. A aucun moment je n’ai pensé à ma propre bite tant j’étais dans mon personnage de soumise. Il me semblait même ressentir mon vagin enflé par le désir. Si sa rigidité s’estompait, je sentais encore le membre fiché dans mes entrailles, dégorger encore sa semence.
Quant à lui, notre voyeur, excité au plus au point par l’accouplement auquel il assistait, envoya plusieurs jets de sperme sur la table, près de mon visage. Je venais de faire jouir deux hommes. Après ce traitement mémorable, Michel se retira, me laissant une impression horrible de vide quand j’aurais aimé que ça ne s’arrête jamais. Je reste alors dans cette position, fesses à l’air, à savourer chaque seconde. Il me semblait que ma chatte n’allait plus se refermer, laissant s’échapper quelques filets du jus qui m’emplissait.
• Ben dis-donc, t’es vraiment faite pour ça… Je suis bien content que ce soit moi qui t’ai défloré, ma cochonne !
• Je n’aurais jamais cru aimé autant sentir une queue en moi et surtout quand… Enfin…
J’avais encore du mal à tout avouer. Michel se voulait rassurant mais avait déjà remonté son pantalon.
• Quand quoi ?… Dis-moi, Sylvie !
• Quand tu as jouis, que je me suis sentie inséminée. Je me suis vraiment sentie femme.
• Pardonne-moi d’avoir été aussi vite, mais ton cul est tellement bon que je n’ai pas pu me retenir plus. Je voudrais bien te revoir, si tu veux.
• Oh oui ! Mais ce sera plus compliqué quand ma femme sera rentrée. Je ne pourrai plus sortir travestie.
• Si tu veux, on prendra une chambre d’hôtel. Je te ferai l’amour dans un lit.
Entre-temps, l’autre homme s’était lui aussi rajusté et sans un mot, s’éloigna discrètement comme il était arrivé. Mon mec (ça me plait de l’appeler ainsi), me proposant de me raccompagner à ma voiture me demanda de le suivre. Je me redressais enfin, les jambes molles, les cuisses dégoulinantes de son nectar. Je redescendais ma jupe et ajustais mon chemisier lorsqu’il me demanda… Ou plutôt, m’ordonna, de ne pas remettre ma culotte. Celle-ci fini alors dans mon petit sac et nous reprirent le chemin inverse de l’aller. Comme un couple, nous nous tenions par la taille. Je m’appliquais encore à avoir cette démarche caractéristique de la gente féminine pour qu’il me sente onduler à ses côtés.
Promesse de discrétion, quelques caresses interdites, échange de numéro, baiser « amoureux » et nous repartons chacun de notre côté. Je suis comblée et honteuse. Comblée d’être devenue femme, et honteuse d’avoir trompé la mienne avec un homme, de surcroît. Il fait nuit, je rentre directement chez moi ; le sauna, ce sera pour une prochaine fois, peut-être.
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