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Couple kabyle : Akila et Nadir (2)

Couple kabyle : Akila et Nadir (2)



Nous en restions-là suite à cette discussion. En revanche la suite des évènements
allait laisser apparaitre une Akila goinfre de sexe. Elle s’était juré qu’avant ses
règles, elle allait être déchainée. Elle baisait avec Abdelkader sans aucune
protection. Ce dernier y trouva son compte, mais moi, elle m’épuisa. C’est à ce
moment-là, en l’imaginant sans protection, qu’une idée tout aussi bizarre que les
autres me trotta dans la tête. Avec le recul, ce fut sans doute malsain, mais notre
couple était hors norme et l’avenir me montra qu’il résista à tout. Elle prévint
Abdelkader, et arrêta la pilule. Je la pris tous les jours la première semaine. Si
j’avais oublié (et comment aurais-je pu oublier !) elle m’aurait violé. La posséder
ainsi, arroser ainsi son ventre sans protection décuplait mon désir.
Un soir j’ai reçu au travail un appel de mon frère qui allait tout précipiter. Nous
sommes rentrés ce soir-là ensemble, et au fond du bus nous échangions à voix basse.
— Je ne t’ai pas dit un truc, dis-je. Lounas (mon frère aîné) part comme tous les ans
passer trois semaines à Lyon chez des cousins, avec ses amis. Il part dans une
semaine. Mon frère est technicien supérieur dans une ville arabe, Sidi Belabbes. Il y
vit, seul dans son appartement, puisqu’il n’est pas marié. Cette année, il me proposa
de passer des vacances avec mon épouse dans ce pays arabe que nous ne connaissons pas.
Il mettait, à cet effet son appartement à notre disposition.
__Vous allez pouvoir faire des visites à Oran qui n’est pas très loin. Me dit mon
frère
__Akila va être très heureuse, merci beaucoup. Ai-je répondu
— Tu as accepté j’espère.
— Evidemment ! Ça m’a fait penser à un truc… coquin…
— Dis-moi, chuchota-t-elle l’œil brillant.
— Eh bien voilà… tu sais que les premiers mois tu ne risques rien, mais pour être sûrs
disons le premier mois…
— Tu vas me faire des propositions pas très honnêtes… chuchota-t-elle
— Il habite en plein centre, tu sais. C’est un quartier un peu chaud la nuit…Et pas
loin de làil y a le fameux village left.
— C’est quoi ce village left ?
__La légende dit que les hommes de ce village, de Bel abbes, offrent leurs épouses,
voire leurs filles contre de l’argent. Mais qu’à un temps reculé ils le faisaient par
pur pratique sexuelle qui s’inscrivait dans un rite, celui de l’échange. A Djidjel
aussi existent de telles pratiques, notamment celle qu’on nomme « lilet lghalta » la
nuit de l’erreur.
__Ah bon ? Et de quoi il retourne exactement ? Tu aiguises ma curiosité et tu me fais
saliver espèce de cochon.
__Cette nuit-là, dit-on car de moins en moins on évoque de telles pratiques honnies,
est attendue pendant toute l’année. On s’y prépare avec boissons, victuailles et
parures. Aux confins de la nuit quand la fête bat son plein on éteint les lumières.
__Pourquoi donc ?
__Les hommes et les femmes dansent ensemble et finissent la nuit ensemble, à la seule
différence, c’est que les connections sont aléatoires.
__Tu veux dire que …
__Oui, ses hommes qui auraient tué pour leur honneur pendant l’année, acceptent de
perdre leurs femmes l’espace d’une nuit et de se perdre dans les bras et les cuisses
d’une autre.
__Et ils peuvent savoir qui est avec qui ?
__Surtout pas, il vaut mieux ne pas savoir qui a baiser la femme de qui !
__tu me rends dingue Nadir, je n’avais jamais entendu parler de cet épisode. Ainsi
nous appartiendrions à un peuple plus permissif qu’il n’en a l’air ?
__Il faut le croire …
__Dis… tu ne vas pas me mettre sur le trottoir ?
— Hi hi ! Je ne suis pas devenu maquereau ! Non… mais on aura les clés de son
appartement, on sera libres, tu ne risques rien… et tu aimes jouer à te prostituer,
alors j’ai pensé…
Elle me fixa intensément.
— C’est maintenant ou jamais, dis-je. Juste une fois ou deux, en bas de l’immeuble,
par jeu, par défi ! Tu utiliserais l’appartement. J’y serai caché, et je te verrai de
la fenêtre…
— Tu es fou !
Elle baissa la tête et leva les yeux vers moi pour continuer à me regarder.
— J’ai arrêté la pilule… dit-elle.
Le soir venu, elle fut particulièrement excitée. J’avais changé de sujet dans le bus,
ce n’était pas le lieu, et l’idée audacieuse et perverse avait dû faire son chemin.
— Mon Dieu, chéri… ça m’excite ton truc…
— Et moi donc !
— Mais j’ai peur pour le bébé…
— Il n’est pas encore là, et tu ne risques rien, je t’assure…
— Et si je n’avais pas mes règles dans trois semaines, que ferais-tu d’une épouse
enceinte d’avoir peut-être joué… En plus avec « I3raven »
— Cinq ans de pilule. Il n’y a pas de risque. Et puis, je respecte tes envies
bizarres, j’en ai aussi de bizarres. C’est violemment excitant de te savoir coucher
avec d’autres alors que tu n’es pas protégée. Quand tu seras enceinte, dans six mois
ou dans un, tu porteras notre bébé, voilà tout, je me moque tu restes.
— Vraiment ??
Il a fallu trois jours pour vaincre ses dernières réticences. Elle était très excitée
à l’idée de jouer à se prostituer, avec deux ou trois clients qu’elle choisirait comme
elle les aimait, mûrs, ni jeunes, ni noirs ou exotiques, comme les chinois ou autres,
comme certaines en ont le fantasme. Elle m’affola à essayer ses tenues.
Elle opta pour une tenue sage et courte, ouverte sur un imperméable, elle n’aimait pas
l’outrance, toujours ses dehors sages même dans ces circonstances, et un petit sac
rouge pour lever le doute des clients potentiels.
Nous avons fait une visite au village left. Les hommes racolaient réellement pour
leurs femmes qui, aux seuils des portes paraissaient languissante. Si ce n’est pas la
vulgarité, bien connu des gens de l’ouest, qui sortait de leur bouche on aurait cru à
une fête de mariage aux confins du Venezuela.
Ragaillardie, Akila semblait accepter l’idée de se f aire prendre en pute puisque
toutes les femmes qu’elle voit autour l’étaient sans brancher.
Nous avons choisi un soir de semaine. Et tout se réalisa comme dans un rêve.
L’appartement, la rue pas trop animée, Akila éblouissante de beauté qui s’est fait
accoster dans les cinq premières minutes, les refus discrets en série, les hommes
repoussés croyant sans doute s’être trompés sur son personnage ambigu. Mon cœur battit
à tout rompre lorsque je la vis traverser accompagnée d’un homme d’une bonne
quarantaine d’année, genre militaire à la retraite, tout à fait dans son genre. Elle
aime les vieux.
Bouffée d’excitation, paralysie de l’acte irréversible. Où en était-elle dans son
cycle ? Elle ne devait pas être loin, si elle n’y était pas en plein dedans, de son
sommet. Comment avait-elle pu me croire quand je disais cela sans risque ? Elle était
éduquée pourtant. Et que faisais-je là, à vouloir faire engrosser ma femme, pourquoi
ces outrances ? Je me suis ressaisi et me suis caché comme prévu dans le placard du
couloir faisant face à la porte de la chambre de Lounas (s’il savait à quoi on
l’utilisait !). Je voyais mal, mais j’entendais bien, et cela suffit pour vivre là,
dans l’ombre, le moment sans doute le plus intense de ma vie. L’argent qui change de
main, les compliments du gars, son étonnement en voyant son alliance.
__Nti mzewdja ?
__Ih, radjli andu ddin. N3awnu bhetchuni.
__Lukan yesma3 bik yeqqutlek
__Manqulluch, bessah ki na3tilou ddrahem isseqssini mnin djaw…hi hi hi
__Qbayliya nti ?
__Ih, nekt qbayliyat qbel lyum ?
__3emri ma raht ledzayer ma na3rafch leqbayliyat.
__lyum tnik qbayliya wetkhellasha
l’histoire inventée en réponse d’un mari aimé et criblé de dettes, me rendit dingue.
Elle se déshabilla rapidement, l’homme aussi, et ils s’allongèrent. Ce fut rapide, en
missionnaire. Peu de caresses, mais d’étonnants baisers à pleine bouche dont Akila ne
savait se passer pendant l’amour. L’homme devait être ravi et il le lui dit. Il l’a
possédée avec fougue, ignorant que son ventre était fertile. Comme il n’a pas été
étonné de l’absence de préservatif, j’ai pensé qu’elle avait dû conditionner son
accord à cela lorsqu’il l’avait abordée, avançant son allergie, réelle.
Il ahanait et elle gémissait sous lui, ses bras serrant son large dos, ses cuisses
relevées et ses jambes serrées sur ses reins. Ouverte, offerte, elle fut prise à la
hussarde et jouit un peu avant lui. Il se libéra en rugissant, expulsant son sperme
dans le vagin étroit de cette jeune prostituée qui l’affolait, puis s’affala sur elle.
J’ai serré dans ma poche sa plaquette de pilules devenues inutiles. Une minute après,
le temps pour lui de reprendre son souffle, il se retira et sans même s’essuyer le
membre que je voyais pendre luisant et encore gonflé, s’habilla et disparut. Je me
suis précipité et elle me tendit les bras.

— Oh qu’est-ce que j’ai fait !… Que c’était bon ! A yemma a3zizen ughalen tsqqun iyi
wa3raven… Yelli-m tughal d lqahba bwa3raven…
Paradoxe là encore.
— Aimes-moi, chéri
— Attends ! On a le temps encore… après tu ne pourras plus, tu devras rester sage…
Joue le jeu, tu m’as raconté mille fois comment tu ferais… Laves ton sexe, il coule de
sperme (oh, ce spectacle !) et retourne une dernière fois si tu ne veux pas plus…
Elle m’embrassa, puis soudain me repoussa et se leva. Je l’ai entendue se laver
rapidement, puis elle est revenue prendre son petit sac, m’a souri avec des lueurs
dans les yeux, a déposé une bise rapide sur ma bouche.
— À tes ordres mon « cocu » chéri. Ay atehhan, a3ettay a chmata …
Elle savait que ce mot me fouettait. Elle disparut avant que je la ratt**** pour la
prendre sur place. Elle monta encore deux fois, toujours avec le même type d’homme,
naturellement. Elle jouait divinement la comédie. Si elle était sincère en se disant
inexpérimentée et en demandant de ne pas être brutal avec elle, elle varia sa
justification vis à vis d’un mari criblé de dettes, et réclama ne grande discrétion
car elle n’était pas chez elle mais chez un ami en vacances dont elle avait subtilisé
la clé. Qu’elle était convaincante ! Les hommes, attendris par cette débutante belle
comme un ange, semblaient convaincue par son histoire.
Après le dernier, elle me dit qu’elle n’en pouvait plus. Je me suis déshabillée et me
suis allongé contre elle, ma tête posée sur son ventre. Des tas de pensées perverses
s’entrechoquaient. Avec mes doigts, je jouais à étaler le sperme abondant qui coulait
de son vagin sur ses poils. J’adorais la sentir souillée, engluée sous mes doigts.
Elle m’a ce soir-là dit les mots les plus tendres, les plus doux, un contraste
étonnant par rapport à ce qu’elle venait de faire. Puis elle me dit :

— Et si je tombais enceinte…

J’ai mis mon doigt sur sa bouche, lui ai souri et l’ai embrassée. Après une courte
nuit de sommeil, nous avons repris la route le lendemain très tôt pour arriver,
épuisés, à notre travail. Sur la route, elle était radieuse, enjouée, n’en revenait
pas de son audace, me piquait avec des mots crus, plaisantait en disant avoir trouvé
là un nouveau job agréable et bien payé, en exhibant les 15000 DA gagnés. En arrivant,
j’ai réalisé avoir oublié de donner à manger aux poissons
rouges… Ils allaient crever d’ici le retour de Lounas. J’ai pensé avec ma bite, pas
avec ma tête, m’étais-je dit. Nous avons recommencé le vendredi soir suivant. Là, mon
adorable petite femme s’est à nouveau prostituée et a monté trois clients pour 15000
DA. L’extase, pour elle, comme pour moi dans un rôle étrange de voyeur en état de
surexcitation.
Les quinze jours qui suivirent, Akila fut comme à son habitude la parfaite épouse,
tendre, attentionnée. Il est vrai que je le lui rendais au centuple. Si elle a
beaucoup commenté ses six passes, comme elle les appelait, elle ajoutait chaque fois
que désormais on allait devoir être sages. Elle a abordé plusieurs fois sa grossesse à
venir, le bébé à recevoir, en me regardant étrangement, cherchant à susciter une
réaction de ma part. Elle finit par l’évoquer plus ouvertement, alors que nous étions
tendrement enlacés après l’amour (nous faisions beaucoup plus souvent l’amour
tendrement que comme des fous).
— Ce week-end, je dois avoir mes règles… dit-elle
— …après avoir reçu le sperme de tes clients…
— Tu as voulu que ça se passe comme ça chéri… tu m’as dit que c’était sans risque.
Rappelles-toi, je ne voulais pas. Et puis, je me suis peut-être trompée sur ce que tu
voulais réellement, sur ce qui semblait t’exciter si fort. On n’en a parlé
ouvertement. Tu crois que…
Elle a posé sa main sur ma joue.
— … que j’ai pu tomber enceinte en me prostituant ? J’ai cru que ce que tu voulais,
c’était de jouer sans protection, avec le risque, même lointain, tout ça…
— Ce mois-ci, je t’aurais prise bien plus que ces six hommes réunis. Alors, quoi qu’il
arrive, c’est notre bébé, mon bébé… on n’en parle plus, veux-tu ?

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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