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Un chien qui s’ignore 15

Un chien qui s’ignore 15



Une main vint me nettoyer l’anus d’un chiffon humide. Aussitôt ce qui semblait être un plug vint m’obstruer mon œillet distendu. J’entendais qu’on installait quelque chose derrière moi.
Puis de nouveau du bruit dans l’escalier, des voix qui s’interpellaient.
Je m’inquiétais, m’agitais et craignais le pire.

‘Je vois que tu es impatient de faire connaissance avec la 2éme fournée. Cette fois ils ne sont que six, mais tu vas sentir une grosse différence. (Rires) Eux leur truc c’est baiser les putes comme toi dans ta bouche ! Juste ta bouche !
Tu vas te régaler, ils prennent leur temps et te ramonent pendant des heures !
Je sais que tu vas y arriver !
Pour te motiver, je t’ai apporté une belle bite infatigable qui va te faire monter au ciel ! Imagines : 30 cm de courses, 6 bons centimètre de diamètre, 40 coups à la minutes. Gouttes moi ça ! Allé 2éme séance, je vais accueillir tes enculeurs’.

Un ‘clic’ devança l’amorçage de la bite qui s’insinua dans mon cul dilaté. Un vilebrequin électrique, amenait et reculait cette bite énorme qui m’enculait doucement mais surement.
La porte s’ouvrit et mes tourmenteurs arrivaient. Des bites prenaient place dans mes mains encore gluantes de sperme.
La bite gigantesque accéléra dans un doux ronronnement, sa course augmenta. J’étais empalé par cette machine. Ma bouche ouverte reçu sa première bite. Je compris vite la différence. Le gland remplissait presque quasiment ma bouche. L’homme faisait doucement aller et venir son sexe démesuré, sachant quel massacre sur son passage il pouvait provoquer. Il finit par arriver comme tous les autres dans ma gorge. Il ne pouvait rester longtemps et chacune de ses sorties de ma bouche s’accompagnait d’un flot d salive démentiel.

J’entendais les autres discuter entre eux sur le canapé, comme si leur ami attendait le bus.
Puis il décida de s’enfoncer encore et encore. Il me félicitait comme un bon chien quand il gagnait inexorablement des centimètres dans ma gorge. Sa bite était gluante, ma bouche débordait de bave et lui arrachait des soupirs de plaisir. Chaque plongée de sa bite gigantesque m’emplissait et m’étouffait. J’étais en apnée, la bouche écartelée. Ses mains placées derrière ma fausse chevelure et son bassin décidaient de la cadence, de la durée de son exploration. Je ne représentais qu’un étui de chairs autour de son sexe tout puissant. Ma respiration reprenait quand il le désirait, quand il le permettait. Sous la cagoule étanche, mes yeux pleuraient, mon nez coulait, mon crâne ruisselait de sueur.
Après l’expulsion d’un flot de bave, j’inspirais en urgence, reprenant une bouffée d’oxygène. Et le sexe revenait me pénétrer, raclant ma langue, mes dents, gonflant ma gorge. Derrière, la bite de latex me possédait en rythme de ses 30 cm. Je n’existais que par ces deux trous explorés, possédés, remplis.
Soudain j’éclatais d’un orgasme inattendu qui me secoua violemment. Ma gorge fut secouée d’un spasme de plaisir alors que le gland le pénétrait encore plus loin. Ma petite bite tressauta brièvement contre sa grille pendant qu’un flot régulier semblait couler de sa cage..

‘Continue comme ça, ça lui plait à cette pute’.

L’homme, imperturbable dans son seul plaisir, continua à me ramoner en me traitant de pute à bites.
Hébété, je perdis finalement le cours du temps présent. L’homme finit par me traiter de tous les noms et expulsa son flot de sperme en se reculant dans ma bouche, son sexe grossissant encore. Le sperme sortit en bullant de ma bouche et mon nez. Un goût acre me remplit tout entier. Son collègue prit rapidement la suite, plongeant dans ma bouche remplie de sperme. J’en étais inconsciemment à comparer ses dimensions, le gout de sa bite, la forme de son gland, pendant qu’il me ramonait. Puis vint un autre. Cela faisait des heures que ma bouche servait de réceptacle à plaisir. Chacun avait son style mais tous prenaient possession de moi, faisant durer leur plaisir.

Ils finirent par tous passer dans ma bouche. Du moins je le pense. Et surement plusieurs fois.
Aveuglé par ma cagoule, mes sens étaient centrés sur mon palais et les sons même filtrés par leurs mains. Il me semblait reconnaitre les gémissements et les caractéristiques des différentes bites avalées.
Le gout de leur sperme était différent aussi. J’eus un deuxième orgasme, si j’ose parler d’orgasme plutôt que de vidange de prostate ramonée par la bite infatigable. Il passa inaperçu pour eux, centrés uniquement sur ma gorge profonde et docile.
Je devais rester efficace et concentré sous peine de recevoir des claques. Je devais aussi tout avaler jusqu’à la dernière goutte. C’est ce qui m’était le plus difficile. Retrouver l’action de déglutir en fermant la bouche alors que mes mâchoires étaient si douloureuses.
Mais en bon chien obéissant, j’avalais les litres de sperme, la bouche pleine et dégoulinante.

La nuit devait être bien avancée quand ils finirent par partir.
Je restais bouche ouverte, langue pendante, à demi conscient.
La bite de latex finit par être arrêtée.
Sensation de vide.
Mon anus n’existait surement plus, un liquide suspect s’écoulait.
Ma cagoule fut retirée.
Air frais.
Je fus détaché. Nolwenn me parlait. Je ne comprenais pas.
Des coups de pied me dirigèrent vers un radiateur. Ma chaine y fut attachée. Je me roulais en boule, la bouche collante de sperme. Je m’endormis.

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