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La maman dévergondée, 9° partie

La maman dévergondée, 9° partie



Le lendemain, Myriam m’a laissé dormir jusqu’à midi, puis, après un bon petit-déjeuner, m’a donné un peu d’argent et demandé de faire quelques courses pour elle, un service que je lui ai rendu de bon cœur sans oublier de l’appeler Maman, comme elle le désirait. Pour elle, j’étais Stéphanie avec laquelle elle avait des relations que l’on ne considère pas comme correctes entre une mère et sa fille. Son mari les laissait s’étreindre dans le salon, impudiques sous son regard dans leurs gestes lesbiens.
Catholique, cette famille fréquentait l’église avec assiduité. Certes, Myriam et Stéphanie étaient dans le péché parmi les plus mortels qui soient, mais le curé absolvait généreusement ces débordements d’amour, avec d’autant plus de complaisance que la maman et sa fille lui offraient l’une et l’autre de leurs charmes avec générosité, notamment dans le secret de l’alcôve, lorsqu’elles allaient à confesse.

– Par une nuit d’horreur, Dieu m’a punie pour avoir osé ce que les filles de Lot ont fait avec leur père dans le livre de la Génèse, m’a-t-elle confié. Me voilà damnée sur la Terre, et sans doute aussi pour l’éternité.

Pendant qu’elle a lavé mes vêtements, je n’en avais pas d’autres à mettre sur moi. Elle m’a donné ceux de Stéphanie, qui m’allaient plutôt bien. Bien-sûr, j’étais un peu serré dans la petite culotte noire, mais pour le reste, c’était plutôt confortable : j’ai revêtu un soutien-gorge rempli de coton hydrophile, une courte robe à fleurs, et des bas de nylon noirs qui ont nécessité que je me rase les jambes. Comme je n’avais pas l’habitude, Myriam m’a aidé à enfiler tout cela. Elle en profitait pour me tripoter ; je la laissais faire.
C’est dans cette tenue que je suis allé (allée ?) faire les courses au supermarché. Les gens se retournaient sur mon passage à cause de mon aspect peu conventionnel, et certains se sont moqués de moi en se chuchotant à l’oreille, mais en dépit de cela, tout s’est bien passé. J’étais quand même soulagé de revenir à l’abri avec mon sac de provisions.
Le soir venu, à la demande de Myriam qui restait présente et me regardait, j’ai retiré tous mes vêtements à l’exception du soutien-gorge et des bas noirs, et je me suis assis sur la moquette de la chambre de Stéphanie. J’ai ouvert les boites de jouets, choisi une poupée Barbie et deux Ken, et je me suis amusé comme une petite fille jouait au même endroit quelques années auparavant. Alors, j’ai décidé de dérouler le scénario de mon rêve de la nuit précédente.
Barbie-Jésus était flagellée par Ken-légionnaire, tandis que Ken-centurion regardait sadiquement la scène en se branlant. Certes, les Ken n’ont pas de pénis, mais je leur en ai fabriqué un, bien gros et bien droit, avec de la pâte à modeler.
Les poignets liés avec un lacet de chaussure, Barbie-Jésus était complètement nue : comme dans l’Évangile, les soldats s’étaient partagés les vêtements, en tirant robe aux dés – le centurion avait gagné : il comptait la donner à sa femme qui l’attendait à Rome. Puis, sans y opposer de résistance, et même tendant ses poignets et ses pieds avec complaisance, elle a été crucifiée.
Pour cela, j’ai décroché le crucifix du mur de la chambre, et j’ai retiré le Christ de plâtre afin faire de celui-ci un personnage de cette Passion spéciale, après lui avoir arraché son pagne et construit, pour lui aussi, un imposant phallus de pâte à modeler rouge, avec de lourds testicules. Le résultat était plutôt étrange, mais sympathique. Des trois, il était le mieux monté, et les autres étaient jaloux. Il avait fière allure, ainsi bandé et couronné d’épines. Comme les autres, il a enfoncé son membre dans la fente de la sainte condamnée à la peau striée par le fouet, aux marques visibles que j’ai su dessiner au feutre rouge d’une manière réaliste. Pauvre Barbie-Jésus, livrée aux perversions masculines les plus inhumaines ! Mais, de même que ma mère lorsqu’elle était attachée sur sa table de torture, elle aurait pu y échapper d’un simple mot, et tout cela n’était qu’un jeu insane qui ne lui faisait même pas perdre son légendaire sourire et son maquillage impeccable.
Avant d’enfoncer les clous, double pénétration virile. Alors que la lourde croix pèse sur son épaule meurtrie par le fouet, Ken-centurion la sodomise, Ken-légionnaire lui impose une fellation profonde et Jésus-le-décloué la transperce vaginalement à grands coups de reins, avant de la gratifier d’une éjaculation interne. Lorsqu’elle ressuscitera, elle portera dans ses entrailles le nouveau fils de Dieu, le fruit des couilles du Messie. D’autres Barbies, élégamment vêtues sur le bord du chemin de croix, assistaient à la scène en huant leur sœur de plastique, tout en se pelotant entre elles (car les poupées d’une jeune lesbienne le sont aussi, souvent).
Barbie-Jésus avait les pieds cloués sur les côtés de la croix, afin qu’elle ait les cuisses largement écartées et que la vulve que je lui avais dessinée au feutre rouge sur son entrejambe lisse soit bien visible, à la hauteur de la bouche de toutes celles et tous ceux qui s’approchaient pour la sucer et la faire jouir en dépit de la douleur, ou bien pour y mordre à pleines dents afin d’amplifier le supplice.
Barbie, c’était Maman : Muriel et Myriam en même temps. Elle était crucifiée avec toutes les mamans dont un enfant est parti trop tôt, pour parcourir le monde ou bien dans l’autre monde. Barbie était la femme de mon rêve avilie par des soudards aux bites dressées de désirs orduriers, par la perversité de tous les hommes aux rangs desquels je m’incluais, et je m’inclus toujours. Mais, sur sa croix, elle gardait la tête haute, altière dans sa féminité, les deux bras ouverts pour étreindre ses bourreaux et forniquer avec eux.

– Maman, tu peux me passer un marteau et de tout petits clous, lui ai-je demandé ?
– Bien-sûr, ma chérie. Elle est excitante, ton histoire. J’ai hâte de connaitre la suite. Lorsque tu fais la voix aigüe de ta
Barbie-Jésus, tu imites très bien celle de Stéphanie. Continue : fais comme si je n’étais pas là. Si tu veux, on aura du sexe après.

Effectivement : tout en me regardant jouer avec les poupées, elle se masturbait, la braguette ouverte, avec un petit vibromasseur qui bourdonnait à mes oreilles. De temps en temps, elle me passait tendrement une main dans mes cheveux, sans aller plus loin pour ne pas me déranger dans mon jeu. Je bandais comme un jeune cerf et j’écartais les jambes pour qu’elle voie bien mon sexe, abasourdi par les obscénités que je mettais en scène avec ces personnages de plastiques qui me semblaient réellement vivants.
J’ai cloué Barbie-Jésus sur le crucifix. Les poignets et les pieds transpercés saignaient d’une encre rouge en filets qui parcouraient la peau. Après l’avoir pénétrée en une dernière partouze, Ken-centurion, Ken-légionnaires et Jésus-le-décloué on fait un joli travail. Toutes sortes spectateurs étaient venus l’admirer au sommet du Golgotha : Winnie l’ourson en peluche, Nounours, quelques petits Playmobils sanglés dans leur uniforme de pompiers, et ils étaient tous très excités. Une cartouche d’encre rouge, ouverte avec des ciseaux, a représenté le sang versé par la fille du Dieu silencieux, au vendredi du sacrifice de l’agnelle sacrée. Après sa longue et magnifique agonie, juste avant d’expirer, Barbie-Jésus a pardonné à ses bourreaux dont des salves de sperme ont salué le décès. Alors que, pour moi aussi, je sentais venir irrésistiblement l’orgasme de ma masturbation, Myriam s’est accroupie derrière moi et, comme la veille, m’a chatouillé les bourses, tout en murmurant à mon oreille des paroles obscènes qui me rappelaient que j’étais une fille et qu’elle était devenue ma mère. J’ai éjaculé sur la crucifiée, baptisée dans l’eau de ma virilité.

– Je t’aime, Maman, ai-je murmuré à son oreille.
– Moi aussi, Stéphanie. Tu as giclé beaucoup de cyprine, aujourd’hui : c’est bien. Tu es ma fille chérie. Je suis tellement heureuse que tu sois revenue ! Promets-moi que tu ne me quitteras plus jamais.

Elle disait cela entre deux sanglots de bonheur.

– Non, jamais. Je te le promets, Maman chérie.
– Met-toi à quatre pattes. Voilà, comme ça. C’est bien, ne bouge pas. J’adore ta façon de jouer à la poupée Barbie. Avec moi, tu seras heureuse, et tu ne manqueras jamais de rien. De rien, et surtout pas de femme, a-t-elle répondu tout en me sodomisant, d’abord avec son index lubrifié de salive, puis au gode-ceinture. Hmm, allons, Stéphanie, ma puce adorée, détends-toi, ouvre ton sphincter, laisse-moi entrer jusqu’au fin fond de toi. Souviens-toi que tu es une lesbienne, comme moi.
– Tu m’écartèles tellement que tu me fais saigner. Mais continue quand-même : j’aime ce que tu fais.
– C’est normal : toutes les filles saignent, tu ne le savais pas ? Je te donnerai un tampon, et si tu veux, je t’aiderai à l’introduire. Il y en a une boite de ta marque habituelle dans ton placard : coquine, tu es partie sans la terminer.

Myriam a raccroché le crucifix au mur, en y laissant Barbie-Jésus crucifiée, maculée de mon sperme autant que d’encre rouge, qui veillait sur nous, pauvres pêcheurs. Notre nouvelle religion me plaisait bien.

Les jours suivants ont passé dans un ouragan de folies sexuelles. Cependant, les promesses sont faites pour être bafouées. Noël approchait, et je ne voulais pas laisser plus longtemps ma véritable mère seule et sans nouvelles de moi. Myriam a été triste quand je lui ai annoncé cela, mais sans discuter, elle m’a rendu mes vêtements masculins que je ne portais plus depuis que je vivais chez elle. Elle m’a emmené en voiture à la gare, où elle m’a donné de l’argent pour que je puisse prendre un train et rentrer chez moi.

– Merci pour tout, Stéphane. Merci en particulier pour avoir accepté de tenir ce rôle. Ta présence m’a fait du bien dans
mon travail de deuil : tu m’as aidé à aller de l’avant. Tu devrais céder aux désirs de ta maman, m’a-t-elle dit juste avant que nous nous séparions. Essaie, au moins, de la rendre heureuse au travers de son corps et du tien. Toi et moi, nous nous moquons bien du jugement des autres gens.

Dans le hall de la gare, j’ai rencontré une prostituée qui se faisait appeler Calpurnia. Elle aussi ressemblait à Maman, en plus jeune. Elle officiait librement, sans maquereau, dans sa camionnette garée à proximité. Je lui ai donné le billet de banque que j’avais en mains et nous avons baisé dans son véhicule. C’était plus fort que moi. En montant à bord, j’ai vu que Myriam n’était pas repartie et me voyait suivre cette femme au lieu de prendre le train.
Après avoir fait ce pourquoi je la payais, Calpurnia et moi sommes parlés, et elle était sensible à mon histoire. Nous avons sympathisé. C’est elle qui m’a ramené jusqu’en bas de l’immeuble où habitait ma mère. En chemin, nous nous sommes racontés nos vies. Elle m’a souhaité bonne chance. Et moi, le fils prodigue parti vagabonder trois mois dans les robes des femmes, j’ai poussé la porte de l’appartement. Une sacrée surprise m’attendait.

Amis lecteurs, voulez-vous encore de mes fantasmes extravagants ? Vraiment ? Si oui, dites-le-moi en commentaire, et accrochez-vous.

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