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Réveillon de Noël

Réveillon de Noël



Je n’aime pas les fêtes…

Il est certain que si on considère Noël dans sa tradition, c’est la fête des enfants, pour les enfants, mais aussi une fête de famille, fête qui rassemble traditionnellement les membres éloignés, les enfants disséminés, les parents parfois reconstruits, les anciens et aussi les ex, et aussi, les amis.

Noël c’est aussi la crèche, la messe de minuit, on y symbolise la naissance de Jésus-Christ.

Pour la fête, le repas, les traditions pleuvent. Dinde, 13 desserts, foie-gras, huitres, les excès sont légion et le champagne coule à flot.

Quand la famille, comme la mienne, est disséminée, ma fille à Annecy, mon mari je ne sais où, Noël est souvent triste. Fi de Papa Noël, auquel je ne crois plus depuis bien longtemps…

Donc, je n’aime plus Noël pour être plus précise.

Mais parfois, on dirait que…

A l’époque, je venais de divorcer après 15 ans de contrat respecté pour ma part, ma fille en train de pouponner, mon ex-mari en train de peloter…

Je me sentais laissée pour compte, dans mon petit village, la piscine bâchée ajoutait au tableau, rendait mon lieu de vie sinistre.
Il faisait froid, de surcroît, en cet hiver venteux.
J’avais envie de chaleur, de contact et rêvais de rencontres…

J’aime autant les hommes que les femmes en ce qui concerne le sexe, et depuis ma séparation. Les unes pour la tendresse, les autres pour la virilité, la fougue…

Je suis franche, quand je suis dans cet état genre sevrage, c’est le premier rencontré…
Mais j’ai des principes.
Ici, dans mon quartier, je suis connue.
Après mes déboires conjugaux, j’ai suffisamment tiré sur la corde pour garder une morale, vue de l’extérieur, et un respect qui allait avec ma fonction en ce temps.

Donc, je décide simplement de partir au hasard, loin… De forcer le destin, de provoquer…

Froid, chaud, montagne ou mer ?
La magie de Noël c’est la neige. Je me souviens être allée à l’église dans mes jeunes années sous la neige, excitée comme une puce, car on retrouvait les copines et les copains…

Plus tard, la neige c’était pour moi une manière de me faire draguer et de passer des soirées merveilleuses aux bras de Dom Juan de rencontre, de passage dans nos solitudes de jeunes filles de la grande ville…
De discothèques en cours de surf, de piscines très chaudes en bains à remous ou même à la patinoire, coincée contre la rambarde, par des mains pas très innocentes, qui en profitaient largement pour établir un premier contact direct, en me remettant sur mes patins…

Va pour la neige.

Internet me permet de cibler des destinations pas trop éloignées, hôtels ou gîtes, stations de moyenne montagne.
On peut voir l’enneigement, le nombre de pistes ouvertes, etc…
Le choix s’imposait, une semaine en pension complète, avec locations, bus, remontées mécaniques, animation le soir, etc…
Seule, le budget est conséquent, mais je sors rarement…

Je tombe sur une affiche en mairie, voyage séjour, tout compris, 450 euros…
Bien moins cher que ce j’avais vu jusqu’alors…
Le trajet se fait en car, hôtel 3 étoiles, station réputée, mais pas luxueuse, ce que je cherchais, du terroir, les mains caleuses des perchistes, agriculteurs et éleveurs en période hivernale que l’on dit en repos végétatif…

Une place, oui. Mon portable, voilà…
La dame me rajoute à la longue liste… Chambre simple ? Et oui, ma caille…
A moins que vous ne connaissiez une des clientes ? Les couples sont à majorité de notre village et des environs…
Elle ne commet pas un acte interdit en me confiant la liste quelques minutes…
Je cherche par le nombre de personnes par réservation…

Je trouve Simone MARIN, Aline VERSOIS, Camille LANGEAIS, Sylvette JULES…
Ce sont les seules avec 1 réservation, chambre single…
Aucune ne me parle, je note tout de même les noms sur un calepin avec les téléphones…

Je laisse un chèque caution, et rentre chez moi, ce serait drôle de trouver une ancienne collègue de travail, ou une voisine, une de celles que mon mari reluquait…

En rentrant, je m’attèle à la tâche… Après un chocolat…

– Allo, Mme MARIN, Simone ?
– Oui, bonjour, je suis Monique VERSOIS, je me suis inscrite au séjour ski organisé par l’office de tourisme et la région à Pra-Loup…
– Oui, je suis aussi du voyage, oh, juste pour prendre l’air, j’ai passé la cinquantaine, bientôt retraitée, mais si seule… Et vous désirez ?
– Je pensais avoir reconnu une de mes anciennes collègues, Melle Simone LARDES, ce n’est pas vous ?
– Ah, non, désolée…
– Excusez-moi, on aurait économisé chacune quelques euros précieux en prenant une chambre à deux…
– Ah, non… Je ne vous connais pas, votre voix ne me dis rien non plus et je suis nouvelle dans la région…

Bon, la première n’est pas une réussite. Je peaufine mon discours et appelle la seconde, la troisième… Cela glisse mieux, les gens sont sympas…

La quatrième est retorse… Elle se demande pourquoi cet appel, dès le début de la conversation…

– Jules c’est mon mari, oui, mais il est en vie et je suis avec lui. Cependant il n’aime pas le froid, ni la neige… J’ai demandé à ma fille, mes voisines, mes connaissances, personne ne veut m’accompagner, Noël, c’est la fête, la famille, les enfants… Mon mari est chez sa mère que je déteste et elle me le rend bien, ma fille est mariée, enfin, tout comme, ce sont des jeunes et Noël en tête à tête avec moi…
– On pourrait se rencontrer et voir si nous nous entendons, car en prenant une chambre à deux, ça paie la location de rien car je ne ferai pas de ski…
– Ah, j’allais te le proposer… Je te tutoie car j’ai bientôt 40 balais et je sens que tu n’en es pas loin… Moi non plus, pas de ski ! Mais raquettes pour rire, calèche, traineau, et surtout disco !… Et plus si affinité, tu vois ce que je veux dire…

Elle me botte…

Notre entrevue est déterminante, assez jolie, simple, mais correcte et bien élevée… Ce que je cherchais… Une alter-ego…
Je paie les consommations et on quitte le bar en se donnant rendez-vous au téléphone, après correction de notre statut et du tarif de ce fait…

D’habitude, je ne suis pas au sou près… mais je ne sais pourquoi, cette fois, cela me gênait… Et puis quelques coups de fil et un coup en ville… Enfin, un coup à boire… Ce n’est pas très compliqué… Je suis heureuse en rentrant chez moi, d’avoir trouvé une copine pour cette sortie…

Son appel me rassure, son rire,…

– La femme de la mairie m’a dit qu’on s’est mariées très vite, un véritable coup de foudre ! »

Enfin crise de rire et rendez-vous…
Pour ma part c’est aussi simple de corriger ma fiche, et de me mettre avec Mme JULES pour une semaine… L’employée m’a reconnue et me dit :

– Ah, voici la mariée ou le marié, on ne sait plus maintenant…
– Oh je suis comme les escargots, je fais les deux, et j’aime être douze…
– Eh bien, vous avez gagné deux fois 50 euros, à mettre dans la corbeille…
– Papa Noël existe, grâce un peu à vous…
– Oh, merci. D’habitude sur moi, on passe…
– Ne me tentez pas, je suis jeune mariée…
– Je serai avec mon mari, il aime les plaisanteries et les jolies femmes…
– Alors il faut nous réserver deux places avec vous… Autant rire en mangeant…
– Avec plaisir… Surtout qu’on ne fait pas de ski, alors on ballade et on fait les vitrines.

Celle-là au moins, elle aime plaisanter et sans façons…

Le car passe à 6 heures, 3 heures d’autoroute et on s’arrête pause-café…
Ensuite 2 heures de routes enneigées…

La chance nous a réunies, nous sommes devant la municipale qui porte le doux prénom de Marlène. Son mari Roger, bon vivant, se montre agréable et serviable, avec des yeux perçants et coquins…

Ainsi, chemin faisant, le temps passe plus vite et nous faisons connaissance.
Ma nouvelle copine Sylvette se détend de plus en plus, elle adore notre voisine de derrière, avec laquelle elle commente le paysage…

Pendant la pause, nous prenons un café tous les 4, puis le mari s’échappe, fatigué sans doute par nos bavardages et nous rions comme des bossues en commentant les habits de nos copains de classe de neige…

Lorsque nous arrivons dans la station et que l’on découvre la féérie de la neige, un émerveillement général nous emporte, puis des cris de joie, comme des enfants !…

Les chambres sont grandes et confortables, grande salle de bains, Sylvette est ravie.
Il y a un lit chacune, c’est encore mieux que ce dont je craignais… Mais bof, à la guerre comme à la guerre, je n’aurais pas fait la tête, car elle est mignonne et sympa…

Au diner, les rires fusent, chacun y va de sa remarque… Il fait frais, quasiment froid, très vite, et j’ai bien fait de prendre bonnet, gants, pull et anorak… J’ai aussi emporté mes après-ski, fourrés, très appréciés en sortant pour une promenade digestive…

Nous ne rentrons pas trop tard, la fatigue se fait sentir, et nous nous couchons vers 23 heures…

Nuit de rêve, d’un trait jusqu’à 08h00…

Je prends la salle de bains en premier, puis m’habille, nous devons nous retrouver en ville à l’Office du tourisme pour décider de nos ballades et sorties accompagnées.

Nous sommes le 23 décembre, la station se remplit, les locations de studio sont complètes jusqu’au 2 janvier.

Notre hotte de divertissements sera complète aussi, chiens de traîneau, scooter des neiges, et calèche du Père Noël le 25, tour de la station et visite des Rennes…

Il y a des animations tous les soirs, près de la salle des fêtes, avec un petit marché…

La station offre 4 télécabines pour nous propulser entre 2500 et 2800 m environ.
Comme il fait beau, nous décidons de commencer par le plus haut…
Sylvette est d’accord, notre couple d’amis aussi, alors nous prenons les billets.

C’est féérique le matin, les montagnes sont éclairées par un soleil blanc, le ciel bleu et quelques brumes montantes créent une carte postale de Noël…

Nous visitons les quelques spots marqués, vues magnifiques, expositions de peintures rupestres, puis nous nous entrons dans le restaurant-self pour dîner.
La terrasse nous offre une vue superbe sur le village, il fait chaud, pourtant nous sommes à l’extérieur, protégés par une véranda mobile. Nous décidons de nous y installer…

Plateaux repas simples, bière et verres de vin, eau des montagnes…

Petit tour aux alentours pour digérer, certains descendent à VTT neige avec de gros pneus, c’est marrant…
Les skieurs s’en donnent à cœur-joie, nous les regardons évoluer dans les pentes, pas mal de chutes, mais pas de casse, juste l’amour-propre pour certains frimeurs…

– Qui a dit : Et si on descendait à pieds ?
– C’est moi, ta copine… On a toutes des chaussures, de l’eau, un téléphone, des biscuits, j’en ai pour 4, nous sommes bien couverts et on a le temps. Voyons le plus simple…

Nous regardons le dessin et les explications des pistes pédestres, ça a l’air sympa, pas de difficultés, à part les 1000 m de dénivelé, en près de 10 km en moyenne… Soit 10 pour 100 ?

Nous sommes d’accord, notre homme fort aussi, alors on prend la piste…

C’est sublime de descendre, on voit des animaux, oiseaux, renard, marmottes, aigles…
Nous faisons une pause vers le tiers environ, beau spot sur la vallée, un banc assez grand pour 4, super et déneigé…

Je ne transpire pas, nous marchons régulièrement, mais sans forcer…

Marlène et Sylvette s’entendent bien et les blagues fusent avec Roger.

Nous reprenons la descente, le sourire aux lèvres… Sauf que Mère nature ne l’entend pas de cette oreille, Sylvette a une envie pressante, d’un seul coup…

Je dis aux autres de ne pas attendre, nous les ratt****rons s’ils ne marchent pas comme des fous…
Nous trouvons un espace où elle peut se libérer en toute sécurité…
J’en profite aussi…

Nous reprenons notre descente, plus gaies et plus légères…

– Ça fait du bien…
– Tu as raison…
– Tu étais mariée depuis longtemps quand tu as divorcé ?
– 15 ans… Je l’ai trouvé dans notre lit avec une de mes amies…
– Oh… Salaud… Tu avais beaucoup d’amies, femmes ?
– Oui, je faisais des réunions de ventes à domicile, vêtements, cuisine, maison, puis produits de beauté et accessoires de mode et enfin lingerie et sex-toys…
– Oh, du changement… Et cela marchait ?
– Oh, oui ! Surtout les derniers… J’étais connue et le bouche à oreille fonctionnait, j’attirais les femmes seules, déçues, épouses délaissées entre 35 et plus… Je devins un centre pour après-midis coquines…
– Tu es lesbienne alors ?
– Mais non, je suis tout en une… Et toi tu as franchi la ligne ?
– Oui, l’an passé… Après 20 ans de fidélité à la gente masculine, enfin à mon mari… Il m’a trompée aussi…
– Mais pas divorcée, c’est ça ?
– Oui… J’ai une amante, enfin j’avais, elle est partie avant les vacances rejoindre son ami… Bref, je suis seule. Mon mari et moi sommes séparés. Il vit chez lui, je vis chez moi. Mais on reste en bons termes…
– Tu as peur de te retrouver seule ?
– Oui, un peu et aussi j’ai peur de tout devoir recommencer avec un autre à 40 ans. J’ai été déçue. Avoir une femme dans mon lit m’a fait du bien, le sexe est nécessaire pour moi, je n’avais plus que mon Michel auquel je cédais parfois…
Avec Sandra, ce fut sublime. Mais elle était en stage à l’hosto pour deux ans… Son ami était en instance de séparation, il l’attendait… J’aimais vraiment Sandra, je m’en suis rendue compte quand elle est partie…
– Oui, très dur à vivre… Bravo… Tu as quelqu’un maintenant ?
– Non, je vis ma vie… Je sors parfois, parfois je m’aventure, un coup d’un soir…
– Il le faut pour le moral…
– On est pareilles… Et toi, tu as quelqu’un ?
– Oui, mais il est épisodique. Je fais ma vie, je suis libre. Il est là proche et loin à la fois. On s’entend bien et on aime le sexe et parfois le même… Il vient chez moi, mais n’y vit pas, on part en vacances, on adore se faire des amis, des couples souvent…
– Ah ! Vous échangez ?
– Oui, on fait de belles rencontres…
– C’est bien ? Tu prends ton pied avec les deux ?
– Oui. On choisit, on ne le fait que lorsque nous sommes d’accord…
– Tu trouves des gens bien ?
– Oui, super… On se revoit parfois…

Le chemin passe dans un hameau, trois fermes, des cheminées qui fument, de la vie…

Le soir, nous mangeons dans la grande salle avec tous les pensionnaires. Superbe journée, et ensuite, danse dans la cave… Mais notre couple d’amis est fatigué et préfère se coucher de bonne heure pour récupérer de leur descente…

Sylvette est d’accord pour écouter de la musique un moment…

Ce n’est pas mal, un groupe joue, anime, en offrant un panel de danses pour tous âges et tous horizons. L’ambiance monte, nous dansons, puis on nous invite pour les slows et pour une salsa torride… Ensuite je fais un rock avec un jeune homme surprenant…
Pas mal, et très bon danseur, on nous regarde, on nous applaudit…

– Je suis Jean, le gérant de l’hôtel, d’où ces applaudissements… Mais vous les méritez…
– Merci, mais vous aussi…
– Je suis danseur professionnel, enfin, j’ai été…
– Oh, pardon… Merci alors…
– Je vous en prie…

Sylvette est scotchée par ma démo…

– Mais tu es sensas ma caille, quelle classe, quelles envolées et tu le comprends sans hésiter, il était bon ce jeune…
– C’est le patron d’ici et il était danseur pro…
– Oh chapeau, tu as du bol de tomber dessus…

La série de disco nous ramène sur la piste et nous nous éclatons avec quelques danseurs et danseuses… Mais je ressens la fatigue, il est minuit passé…

Sylvette aussi déclare forfait et nous rejoignons notre chambre.
Debout devant la fenêtre, en chemise de nuit, je pense à cette journée en contemplant les lumières du village et les quelques fermes et chalets disséminés dans la montagne….

Elle se déshabille à son tour, pour passer sa chemisette, longue chemise comme autrefois…
J’aperçois son corps en entier pour la première fois, elle est vraiment bien foutue…

– Tu penses à quoi ?
– A ma journée sublime, et à toi… Tu es très belle…
– Tu es magnifique, tout le monde te regarde quand tu entres quelque part…

On se regarde, face à face…

– J’ai repensé à ce que tu m’as dit… Tes amours déçus, le fait que nous soyons très proches en tout, avec les mêmes goûts et les mêmes fantasmes… Et puis nous sommes venues pour ça, je crois…
– Tu es en manque ? Je te plais ?
– Oui, tu me plais… Tu me plais et j’en ai envie…

Je retire ma nuisette qui tombe sur la moquette.
Elle fait pareil, juste en culotte…

Ses seins sont fermes comme les miens et ma main les souligne, puis les caresse…
Nos lèvres se joignent, et son baiser est tendre…
On se serre alors l’une contre l’autre, nos ventres se fondent, elle recherche encore mes lèvres…

– J’ai envie de toi…

Je plaque mes mains sur ses fesses et l’attire à moi, son pubis tape contre le mien, moment de pure excitation…

– Oh !… Oui…

Elle se frotte contre moi, déclenchant mes premiers émois…

Je l’écarte légèrement pour masser ses seins à pleines mais, elle peut faire la même chose aux miens… Nous devenons sonores, exprimant notre désir…
Des doigts tâtent, furètent, pincent… Nos culottes sont parties, je suis écartelée, elle s’offre aussi…
Je découvre son intimité, qu’elle ouvre pour ma main et feule mes caresses, augmentant mon désir, en soulevant une jambe…
Que de douceur et de complicité entre nous…

Mes doigts sont trempés, les siens aussi maintenant et elle ouvre mon puits, tourne mon tendre bouton, celui qui déclenche le reste…

Je n’en peux plus, je l’entraîne sur le lit…
Allongées, offertes l’une à l’autre, nos mains découvrent l’étendue de notre désir…

Elle s’offre, se soulève, je plonge la tête entre ses cuisses, et goûte son abricot ouvert et trempé…
Je me soulève et lui offre aussi ma vulve…

Je sursaute à chaque coup de langue, câline et coquine, perverse car si intime, je gravis les échelons du plaisir et mes râles emplissent la chambre…

Son minou est adorable, un abricot géant, fendu, avec des grandes lèvres dissimulées…
Quand on l’ouvre, les ailes se déployent comme de grandes feuilles qui se couvrent de rosée et la vallée scintille ses trésors…

Ma langue goûte à tout, lèche, suce, excite et elle aussi devient lyrique…

Je l’emporte, je la conduits, elle me suit… Jusqu’à ce qu’elle jouisse d’un bel orgasme, complet, envahissant en tremblant de plaisir…

Je n’attends pas longtemps pour subir le même sort et doit contenir mes vocalises, sous ses doigts explorateurs de l’extrême….

Nous changeons souvent de posture pour mieux apprécier, mieux dominer, mieux profiter…

Enlacées, bouche à bouche, ventre contre ventre, on se sépare et on s’ouvre de nouveau, nos sexes s’emboîtent par magie, on commence alors une valse lente, passionnée, ondulant l’une contre l’autre et recherchant le plaisir d’une masturbation mutuelle très féminine…

Elle atteint la première le nirvana, et s’offre un nouvel orgasme, tétanisée par l’excitation de cette position et de nos caresses, je la suis de près, emportée par son plaisir, et me donne à elle sans travers, ressentant son sexe contre le mien venir enflammer mon ventre, mon clitoris électrisé, ma chatte pleurant comme une source…

Je sens ses doigts me pénétrer pour parfaire le tableau et j’ouvre mes cuisses et crie ma délivrance…
Elle me serre dans ses bras, et je viens à mon tour, l’emporter dans un autre océan de douceur, gravissant les pentes du plaisir, ses geignements emplissent la pièce, elle feule, se donne, ondule…
Je trouve son point G elle convulse, les yeux révulsés…

Rassasiées, en sueur, enlacées, nos lèvres se joignent sans cesse, nos baisers sont divins…

Je surprends son regard…

– Tu es magique… J’avais envie de toi sur le chemin, quand je me suis arrêtée… Je fantasmais déjà…
– Moi, j’ai senti ton corps me frôler dans le car, j’ai ressenti ton émoi, j’ai su que tu aimais le contact des femmes, tu m’en parlais si bien, j’ai pensé cela possible… Viens contre moi, viens dans mes bras, viens m’emporter dans tes secrets et tes fantasmes de femme….

La nuit est douce, calme, nous sommes sereines, jusqu’au matin, dans ce petit lit…

– J’aime ton regard amoureux…
– Je ne le sais encore… Mais j’ai apprécié cette nuit et j’ai retrouvé des sensations perdues, autant entre femmes qu’entre les bras d’un amant d’un soir…
– Je n’ai pas tous les arguments…
– Il faut garder un certain mystère, entre nous… L’homme arrivera un jour ou une nuit, il nous portera à la jouissance totale, venant couronner nos extases lesbiennes…
– Je suis d’accord, ce soir on se met en chasse ?
– Oui, volontiers… Un ou deux ?
– Le sort décidera, pour l’instant je n’ai pas trouvé mon rêve de princesse…
– On n’a besoin que d’un morceau du prince…

Rires, embrassades, caresses, complicité, et nuit douce pour nos deux corps épuisés…

Nous déjeunons avec appétit, souriantes et enjouées.

Ce soir c’est le réveillon de Noël.

Les offres des restaurants sont nombreuses à l’office de Tourisme et sur les panneaux d’informations, mais nous avons notre réveillon à l’hôtel inclus dans le forfait…

Une sortie en boîte après ne me déplairait pas…

Nous retrouvons nos compagnons de voyage, puis nous nous changeons, et direction la vallée des cerfs pour un circuit en motoneige et découverte de la flore et de la faune en 4×4.

Son visage est radieux ce matin, elle plaisante avec nos copains de la mairie en allant vers le lieu de rendez-vous.
Nous sommes une dizaine à avoir répondu à cette offre.

Le vrombissement des scooters, suivis par un 4×4, nous signalent leur arrivée…
Un grand type genre blond, barbu, à bonnet rouge et jaune nous demande de nous installer, une personne par scooter et le reste dans le 4×4.

Sylvette prend le premier, moi je saute sur le second, nos amis font trois et quatre… Roger hilare, se voit drivé par une jeune femme ou jeune fille, il a peur de l’étouffer lorsqu’il passe ses bras autour de sa taille…

Sylvette est installée derrière un jeune homme et elle semble apprécier, et je fais connaissance du blond barbu, qui nous distribue casque et gants, et nous rappelle les principes de la moto et de la neige…

Bon, on doit s’accrocher, voire bien serrer le pilote si les mouvements de la machine nous épouvantent…

C’est parti dans un vacarme incroyable, puis nous prenons des chemins enneigés et la machine glisse sans trop de bruit, mon pilote évite les bosses et les creux, je m’habitue à la position de second. J’ai eu un scooter que j’utilisais pour me rendre en ville, c’était super…

On s’arrête, il coupe le moteur, et le 4×4 nous rejoint.

5 scooters, 10 personnes…

Il nous demande de prendre un passager, nous allons piloter à partir d’ici, les chemins sont larges, balisés, il fait beau cela devrait être plaisant. Les duos s’inverserons à mi-parcours… Nous allons monter jusqu’où nous étions hier, par les sentiers spéciaux… Nous ferons un peu de hors-piste plus loin… Le 4×4 fera l’ascension par le chemin forestier, s’arrêtant pour lire les traces des animaux sauvages…

Sylvette enfourche son scooter, un jeune homme la rejoint.
J’hérite de Marc qui est indépendant et solitaire comme un loup…

Je prends le premier relais et tout se passe bien, je joue un peu des gaz, la machine répond au quart de tour et c’est plaisant, il serre ma poitrine…
Après quelques bosses, c’est mon ventre qu’il appuie… puis retour sous mes seins dès les premières secousses…

Dommage que nous soyons si habillés, je sens son pubis se coller à mes fesses, les selles sont larges, mais pas longues…

J’ai même l’impression qu’il y prend plaisir…
Il écarte les doigts sur mon ventre, je ressens sa chaleur et je trouve cela vachement agréable…

Lorsqu’on s’arrête pour regarder la vue, il descend le premier, il me sourit en me tendant la main….

– Merci…
– Vous conduisez bien, douce et précise…
– Tu n’as pas trop exagéré comme cela…
– Quoi ?
– Pour te tenir à moi…
– Oh, vous êtes si harnachée que je ne sens rien…
– Cela veut dire que tu as testé ?
– Il faut savoir où on met les mains pour ne pas faire mal à la personne…
– Je te l’accorde… Enfin, je plaisante, ce fut plutôt agréable comme contact, ça réchauffe deux bras d’un solide gaillard sur les seins…
– Ah, vous voyez… Oh ! vous vous moquez !…

Il a la trentaine, le regard coquin, sympathique et rieur…
Nous repartons quelques minutes plus tard en inversant les pilotes…
Il cale en démarrant, la machine est froide. Je serre mes genoux contre lui, et le tiens aux hanches, parfois je l’enserre lorsque je sens le chemin bosseler…

On s’arrête pour visiter une chapelle perdue dans la montagne…
Quelques traces d’animaux, renard, lapin, et des oiseaux.

– Pas mal, je n’ai pas peur…
– Tant mieux, je fais attention, je ne voudrais pas égratigner votre beau visage.
– Je me tiendrai mieux alors… Je sais à quoi me tenir si tu fais l’idiot !

Nous repartons et il fait l’idiot, jouant avec le guidon, et prenant les virages serrés…
Mes mains descendent, descendent, plongent dans l’amas de couches de vêtements…

A l’arrêt suivant, il me sourit…

– Cela t’a calmé ?
– Trop de couches… A refaire…

Et il le refait dans la descente, semant nos coaches…
Je passe la main droite entre ses cuisses et là, je caresse…

Je sens alors une main venir entre les miennes, véritable acrobate, et je perds la raison…
Je les écarte et la main s’infiltre pour atteindre son but, à travers le tissu rembourré de mon pantalon….
Je deviens toute chose, caressée par un jeune homme sur une motoneige en pleine montagne…
J’ondule contre lui, ne voulant pas crier au viol !…
Il est gonflé, on pourrait nous voir…

Il a ralenti et nous sommes toujours en tête ce qui nous permet ce jeu…
J’ai pu atteindre aussi mon but, et je sens sa bosse grossir au fur et à mesure…
Il va trouer ma culotte, à force de gratter !
Il va jouir si j’insiste…

J’entends un engin nous ratt****r, je me ressaisis, je le reprends aux hanches, mon cœur a repris un rythme de croisière, lui aussi conduit des deux mains et on rentre au bercail en suivant notre guide…

Nous retrouvons le 4×4, on change de machine, je m’assieds contre lui sur la dernière rangée, contre la portière gauche, il est au milieu, Sylvette à droite… Roger est devant, Marlène à droite de Marc, le grand blond conduit et pendant que l’autre groupe fait le même circuit, nous montons au sommet par les chemins forestiers, les paysages magnifiques s’enchaînent.
J’ai passé discrètement ma main gauche sous son pantalon, et il est à ma merci pendant toute la montée…

Il est tout rouge quand je retire ma main en apercevant les chalets du sommet…

Personne ne semble s’être aperçu de mon manège, je souris sous cape, il est tout gentil d’un coup…

On bavarde, Marc attend des copains pour ce réveillon de Noël, ils arriveront dans la soirée…
Ils ont prévu raclette, puis sortie dans les bars et discothèque du pays.
Il est tendu, mais se détend au fur et à mesure que je lui parle de moi, de mon amie, de notre groupe, etc…

– C’était bon au moins ?
– Délicieux Marika… Dans la descente, c’est à moi…

On échange nos places pour pouvoir me dissimuler à la vue des autres passagers, et sa main prend place se faufilant sous ma culotte par mon pantalon dégrafé. Personne ne peut me voir, surtout en-dessous de la ceinture…

Le regard tourné vers la vitre, incapable d’affronter celui des autres passagers, je suis trempée et à sa merci et le lui fait comprendre…
Il me pénètre avec un doigt, je vais gémir, je le sens tourner et ouvrir ma voie royale…

Je n’ai plus de volonté, juste celle de subir… Je me bats avec moi-même… Mes cuisses s’ouvrent toute seules… Il entre plus profondément, avec deux doigts…
Je retiens mon souffle et mes râles.

Je vais atteindre le point de non-retour, là où je ne pourrai que savourer et m’ouvrir encore en gémissant mon plaisir, en le désirant au plus profond de moi…

Je retire sa main, et serre mes cuisses… Je ne sais plus où je suis, si on me regarde, si on m’a entendue, si….
Je suis troublée, j’ai chaud… Je tremble encore, il était temps…
Je me rajuste discrètement, ma culotte est coincée…

Mais ma voisine qui regarde par l’autre portière, le village et les magasins ne prête pas attention à mon trouble…

Qu’est-ce que j’avais envie de lui, envie d’aller plus loin, de le sentir en moi… De me mettre à califourchon sur lui et me pénétrer avec ce que j’ai pu toucher sur le scooter des neiges…

Lorsque nous descendons, il me sourit de nouveau, je m’approche de lui et lui glisse ma carte sur laquelle figure mon portable…

Je retrouve Sylvette…

– Tu as aimé ?
– Oh, oui, un réel délice que de tâter ces nouveaux engins, j’ai eu des frissons partout…
– Tu gigotais encore dans le 4×4…
– Oui, ce fut « coup de foudre à la Combe aux cerfs »…
– Il t’a inspiré ton pilote ?
– Il n’a pas fait que ça…
– Raconte, je me suis ennuyée avec le mien… Un jeune malandrin coincé !… Il n’a cherché qu’à peloter mes seins lorsque j’ai conduit…

En prenant la seconde télécabine, nous montons vers 2100 m, je lui raconte mes exploits, puis nous dinons à une terrasse, en plein soleil, d’un plateau repas et d’un thé pour moi, et elle un verre de blanc de Savoie… L’excellente tarte aux myrtilles termine notre repas, avec un café.

– Tu veux redescendre à pieds ?
– Et toi ?

Elle n’en revient pas de mes attouchements avec ce jeune homme qu’elle a à peine vu…

– Tu lui as donné ta carte ? Il va te rappeler ce soir ?
– J’sais pas…
– Tu le reverrais ?
– Je pense. Il m’a émoustillée… Mais tu peux venir aussi, c’est juste pour un coup en vacances… Alors tu es invitée…
– Je ne dis pas non, c’est si rare pour moi… Surtout un beau jeune homme…
– Ses copains arrivent, ils feront le réveillon ensemble, ça te dirait ?
– Ils sont jeunes comment ?
– 25/33, ce ne sont pas des puceaux…
– Pourquoi pas ça me changerait des vieux cons…
– Cela veut dire aussi le risque de le faire à plusieurs…
– A mon âge, ce serait une aubaine d’en avoir plusieurs à la fois… Tu connais ça, toi… Moi, non, ce serait nouveau… Pas même à trois, mon mari était strict…

Nous échafaudons ne sachant rien sur ces jeunes… Pas même s’il téléphonera…
Nous redescendons par la même télécabine.

Vers 19h, après un shopping en ville, repérage de quelques bars aux alentours, nous remontons dans notre chambre pour nous reposer et choisir nos tenues pour le dîner.

Le repas est copieux, délicat, et dure longtemps, nous bavardons avec notre couple d’amis, et mon téléphone sonne…

– Allo ? Oui… Ah, non… Pourquoi ? Oh, je ne sais pas, je suis avec mon amie, je pense… Vers 23 heures ? Pourquoi pas, nous avons un orchestre ici, mais c’est ringard… Oui, on avait pensé ça…

Je transmets à Sylvette…

– C’est bon 23h00 au Delight… Bar, restaurant, et c’est là qu’ils habitent, le patron est son oncle… Pas trop chic, mais bonne ambiance et très correct…
– En prix ?
– Non, en tenue…

Vers 23 heures, après avoir bu un bon café et terminé le champagne, je me suis habillée pour ‘une fête entre jeunes’, jupe imprimée fleurie en base jaune, évasée et légère, chemisier noir à paillettes, boutonné sur le devant, soutien-gorge orange, dévoilé, idées en désordre…
Sylvette est très classe, Jean’s moulants, chemise garçonne, tennis bariolés…

On enfile parka et gants, et on se dirige vers l’hôtel en question…

Ils sont là, 4 jeunes, ils font plutôt nos âges, pour au moins deux d’entre eux…

Présentations, Marc est ravi, il m’embrasse sur les joues, poussant une chaise.
Sylvette fait le tour des convives et s’installe…

Nous discutons de nos goûts, de ce que l’on avait prévu, des groupes qui nous branchent, et de nos sorties, scooter compris, rires et sous-entendus…

On décide de nous rendre dans la discothèque attenante, et de nous laisser guider, il y aura un spectacle après minuit…

Sinon, il y a patinoire, bowling, cinéma, deux autres discothèques, dont une en haut des pistes…

Nous optons pour le spectacle dans un premier temps, c’est à côté…

L’accueil est sympa, une hôtesse prend nos vestiaires, nous guide à un espace avec fauteuils et table basse pour 6 personnes. Elle nous apporte la boisson traditionnelle, vin chaud cannelle, et nous commandons bières, alcools variés, vodka orange pour ma part et bloody Mary pour Sylvette…

La musique est variée, du très moderne, à la house, et je danse avec Marc, Sylvette avec son voisin, les autres ont invité leurs deux voisines, deux blondes la trentaine, genre Stockholm…

Puis la musique cesse, une estrade sort du sol et un rideau s’abaisse…

Nous nous serrons, les deux blondes semblent conquises et viennent s’installer avec nous…

Nous attendons la surprise…

Marc me parle de ses amis, Jean, étudiant en histoire à Lyon, Denis, est urgentiste à Lyon aussi. Fred est employé de banque, itinérant dans les communes rurales de sa Région Rhône-Alpes…
Marc est reporter, en stage pour un an dans un journal à Londres. Il revient d’Egypte, et sera lundi à Moscou…
Il aime les voyages, n’a aucune attache et vit au jour le jour autant son métier que ses amours…
Ses parents sont Lyonnais. Il connait et aime la montagne.

Ils sont tous sympathiques et les conversations vont bon train, les deux femmes sont en fait Irlandaises, sportives, en stage de biathlon pour la semaine…
Katy et Birgit ont 27 et 28 ans, amies dans la vie depuis que le sport les a rapprochées.
Elles adorent la France qu’elles découvrent trop rapidement, et cherchent à établir des amitiés dans ce beau pays.

Le rideau se lève et la musique commence, des danseuses, un ballet, magique, très belles séquences, des portés, ils évoluent sur de la glace…
Tout un pan d’un mur s’est relevé, remplacé par une immense vitre, on a l’impression d’être dehors, c’est féérique…
Le spectacle nous éblouit, nous sommes scotchés pendant une heure, puis le mur se ferme, et la danse reprend sous les applaudissements des spectateurs médusés…

Marc m’a invitée pour ce premier slow langoureux…

– J’aimerais savoir pour toi, tu es belle, tu es coquine, tu cherches à allumer ou aller plus loin pour t’amuser ?
– Oui, juste ça, j’ai un ami, mais pas ici, et j’aime la vie, plaire, séduire…
– Ça, je sais, et tu le fais bien. Ça t’a plu ce matin ? Tu veux continuer ?
– Alors aux deux questions je réponds… Pour la première… Oui ?
– Bof, je pense que oui, surtout dans le 4×4… Et la seconde
– Je vais réfléchir… Tu sais je n’aime pas écrire le livre avant d’avoir décidé de la fin…
– La fin…
– Je sais, pour nous la fin c’est demain… On a du temps… Ma copine de voyage est dans le même cas que moi, tu sais… Mais elle n’a pas eu la chance de tomber sur un coquin sympa comme toi, et elle attend la suite… Ils sont comme toi tes amis, ils viennent à la neige pour baiser ?
– Oui, absolument… Et pas seulement à la montagne… On ne va pas se mentir alors je suis direct… Mais de…
– Philosophe et journaleux…
– Qu’as-tu pensé de moi après le 4×4 ?
– Je t’ai donné ma carte, ce n’est pas assez comme indice ? Et je suis ici… Je continue ?
– Huit, ça fait du monde dans notre studio…
– Je ne suis pas pudibonde au point d’exiger une chambre, ni une exclusivité d’ailleurs… Le partage est aussi un acte d’amour…
– Oh… Coquine et aimant le partage dans le sexe…. Femmes et hommes ?
– Oui, on peut l’avouer, je suis moderne et aime goûter aux plaisirs du sexe, tous les plaisirs, tous les sexes… Tu l’as vu…

Son baiser est merveilleux, tendre, profond, long, mouillé, et sa langue douce vient chercher la mienne…. Instantanément, mon ventre se réveille, et commence à composer son récital ludique, animer mes centres intimes, déclencher les automatismes érogènes…

Sylvette parle en dansant, elle semble très prise…
Les deux blondes sont en train de découvrir la France, par les français, tendrement abandonnées entre les bras de leurs danseurs, parlant moitié anglais, moitié langage corporel direct…

S’ils ne s’aperçoivent pas qu’elles ont déjà dit oui à toute proposition, simplement dans leur attitude… Mais il est vrai que j’ai du recul et comprends l’anglais…

– Tes amis semblent être animés des mêmes idées…
– Oh, ils vont les embarquer, c’est sûr, d’ailleurs, elles sont venues à notre table pour ça…
– Tu crois qu’elles sont lesbiennes aussi ?
– Pourquoi, tu l’es ?
– Oui, j’aime l’amour, ça te dérange ?
– Ah, une soirée coquine ne te rebuterait pas ?
– Je t’ai dit que j’étais plurielle… Sylvette, elle, est en manque, elle m’a sauté dessus cette nuit… Ce qui m’a ouvert l’appétit… C’est pour cela que, sur le scooter…
– Ah… Je vais lui dire merci alors…
– Rassure-toi, on aime les hommes, elle était mariée aussi, la femme c’est la tendresse, l’homme c’est la folie, l’extase suprême, le nirvana…

Sa main glisse sur mes seins dans l’obscurité… La musique devient plus marquée, les slows vont se terminer et laisser place à plus agité et plus éclairé…

– Si tu veux, on bouge… Demande leur ?
– Oui… Je suis à point moi aussi…
– Oh, c’est pas ce que je disais !…

En fait c’était ça, mais il ne fallait pas le dire à haute voix… J’ai envie de lui, ce n’est pas possible… Je coule… Il a juste effleuré mes rondeurs, seins et fesses…

Sylvette a dit oui et est suspendue aux lèvres de son nouveau copain, les deux blondinettes ont trouvé de quoi parler toutes les langues, la déception de devoir casser le charme, semble les contrarier…
Nous regagnons notre zone et nous asseyons, je me trouve à côté de Katy…

– Le spectacle t’a plu ?
– Oh, oui, bien… Je ne parle pas trop bien français encore, juste peu… Tu connais les garçons avec nous ?
– Non, juste Marc, et seulement depuis ce matin…
– Et ton amie Sylvette, vous êtes ensemble ?
– Non, on partage une chambre c’est tout…
– Alors bien… On aime tout de la France…
– Vous logez où ?
– Oh, dans la gare. On était avec un stop, mais pas bien, on est parties de sa chambre, il voulait baiser nous 2, mais il était pas beau, sale, vicelard ? c’est correct ? On n’a pas voulu… Ici, c’est mieux, les copains sont bien, on aime… Tu as de la place dans votre chambre ?
– Oui, en se serrant un peu, rassure-toi, tu ne dormiras pas dehors, oui, on a un lit chacune…
– Elle dira oui ?
– Oui, elle est gentille.
– Alors je suis rassurée. Tu comprends nos sacs sont à la gare des cars.
– Mais on repart demain…
– Oh, nous aussi, on va dans le sud, voir la plage…
– J’habite à Montpellier… Enfin un petit village…
– Oh, chance !… On aime la mer, le soleil, le chaud…
– Je pense que l’on va aller chez eux maintenant, pour boire, flirter…
– Oui, je sais… Mon copain, là, il m’a demandé si je voulais sortir avec…
– Tu as dit oui ?
– Ma cousine avait commencé à embrasser son mec. On est venues pour connaître la France, c’est ça qu’on dit ?
– Oui… Par les français ? Mais vous allez sans doute rester avec eux toute la nuit, alors pourquoi nous 2 ?
– Oui, aussi, faire le sexe avec vous, on aime tendresse, après la nuit d’amour… Avec toi, j’aimerais faire tout…
– Je veux bien, tu es belle, j’aime aussi les femmes…
– Je suis venue vers toi pour te demander…
– Oui ?
– Avant de s’en aller, maintenant, se connaître ?
– Ah, tu veux voir la marchandise ?
– J’ai envie de toi, je regardais vous… Il caressait tes seins, et tes fesses, dans le nuit… Tu fermais les eyes… J’ai coulé… Tu aimais l’embrasser…

Je me lève et fais un signe à Sylvette qui se laisse peloter par ses deux voisins, son danseur et … Marc !

Katy me suit, on descend dans le sous-sol, une porte est ouverte, un réduit avec une douche, une table, un siège, de quoi se poser…

Ses lèvres sont aussitôt sur les miennes, et nos salives s’échangent, elle respire la santé, la jeunesse, le plaisir, et elle parvient à détacher ma robe, libérer mes seins tandis qu’elle est déjà nue devant moi…

Elle m’assied sur la chaise, m’offre sa chatte, rose, rasée, en soulevant une jambe au-dessus de mes épaules… Le grand écart !… Facile…
Cyprine doucereuse, elle coule de désir sous ma langue, se saisit de mes seins et masse avec douceur… Une main vient entre mes cuisses goûter mes charmes, pire qu’un amant, une pieuvre, des mains partout, je jouis dès que son doigt me pénètre et me donne le LA…

Elle semble aussi apprécier ma langue, que mes doigts remplacent, glissent son vagin, plongent dans un océan, tournent en cadence, la font vibrer en cherchant ses points chauds… Elle se donne en feulant, ondulant de plaisir…

Echanges lesbiens, échanges merveilleux, on change de position, elle est écartelée sur mon visage, puis vient entre mes cuisses, dans un 69 étrange et périlleux et nous sombrons dans un concert de chattes, en nous masturbant mutuellement, pour jouir ensemble…

Elle rit, m’embrasse, heureuse, libérée…

– Je veux faire encore sex avec toi, tu m’as joui… J’aime caresses, tes seins, ta chatte, your pussy, et je veux ton secret butt, je ne sais pas traduire, connaître aussi de toi… On retourne avec ?
– Oui, moi aussi j’ai aimé ton corps musclé, tes seins adorables et sensibles, et te faire jouir…
– Oui, c’est bon jouir avec autre femme…

Pas farouche et très libertine…

Sylvette me détaille, elle me cherchait…

– Ils nous invitent chez eux, c’est petit mais intime, petit salon, sofa, une seule chambre, salle de bain. Ils dorment à 2 sur le sofa et 2 dans la chambre, mais on peut faire de la place… Il y a des matelas dans un placard.
– Ils ont à boire et à manger car je vais avoir la dalle ?
– Ouais… Elle est bien la sportive ?
– Oui, sympa… Elle parle un peu français…
– Pas besoin de parler pour se caresser… Tu as aimé visiter sa chatte ?
– Oh, non !… Je t’ai vue avec les 2, dont le mien, que tu tenais intimement… Elles sont à la rue et m’a demandé si elles peuvent rester pour la nuit… Mais je pense qu’on va finir tous ensemble…
– Oui, c’est certain, ils m’ont presque violée, Jean avait une main dans ma culotte et commençait le travail, et ton Marc, la bite dans ma main quémandait de l’action… Tu sais le truc… Oui, Action – Fellation…
Et la copine blonde, elle n’était pas loin de se faire les deux autres, assise sur un, robe retroussée, embrassant l’autre, seins offerts… Elle les caressait tous les deux ensemble… C’était chaud…
La lumière est revenue à temps… Elle est restée toute bête, les seins à l’air…

Marc me coince sur la piste, un autre slow…

– Tu es d’accord pour finir la soirée avec nous dans notre studio ?
– Tu as demandé à Sylvette…
– Oui, et ?
– Elle t’a répondu…
– Oui, elle a été directe dans sa réponse… Et toi, un peu d’exercice après le spectacle…
– Un brin d’exotisme…
– J’ai envie de finir avec toi, ce que j’ai commencé dans le 4×4…
– Sylvette l’a fait non ?
– Pas eu le temps, et puis j’appliquais juste ton principe… Tu sais… De ces frottements pervers et aléatoires, peut naître autre chose, on ne décide de rien, l’amour se glisse parfois dans des dédales bien complexes, tu l’as dit libre et en train de réfléchir pour mon point numéro 2 auquel tu es restée ouverte…
– Je réponds ?
– Bien sûr, sinon je continue avec Sylvette qui a l’air d’aimer ça…
– Je ne suis pas jalouse, mais c’est oui, je désire continuer notre jeu… Tu devais la remercier au fait… C’est ce que tu viens de faire…
– On va se marrer… Viens, j’ai hâte de t’avoir à moi…

Le studio est au second étage, grand couloir, porte… On entre sur un espace cuisine, placard, chaussures, sacs, etc… Puis la pièce principale, assez grande, et une petite chambre au fond. Il y a un balcon, et la salle de bains est correcte au vu de l’ensemble… Bof, c’est pour quelques heures de folies…
Ils rangent, ferment, enferment, sortent un matelas, des oreillers, puis sur la table disposent leurs achats en vrac, bouteilles, biscuits, fromage, saucisson, et autres chocolats, ainsi que des capotes…

Je tiens à ma jupe jaune de marque connue, que je préfère préserver… Je retire mes chaussures à l’entrée et tout le monde m’imite, je baisse ma jupe et c’est pareil…
Les filles sont en tee-shirt culotte, Sylvette a rejoint l’ensemble en sortant des WC…
Je la regarde en ouvrant mon chemisier, tout aussi précieux…
Mon soutien-gorge leur en met plein la vue…

– Autant se mettre à l’aise, il fait chaud et on gagnera du temps…

Me voici en culotte, et tous me copient, et nous nous asseyons sur les matelas, soutenus pas des oreillers, traversins, couvertures et duvet… En se serrant, nous tenons dans la grande pièce, dont nous avons retiré table, chaises, télé, et poussé le sofa transformé en table d’appoint… Tout le monde est ainsi logé à la même enseigne, les filles se régalent, Birgit me dévisage, elle me fait OK avec le pouce… Ses seins sont comme ceux de son amie, petits, fermes, très blancs, les tétons roses, un peu dressé par le changement de température, après les avoir dénudés… Les aréoles discrètement rosées…

Marc qui fait le tour d’un œil expert, nous souhaite la bienvenue, tout est à discrétion, il reste des réserves de bière, on peut faire du thé et du café… On a au frais des œufs, des steaks hachés, des chips, des pâtes, et de quoi faire une soupe à l’oignon… On a des glaces en quantité réduite… Juste pour les gourmandes…

Les stores sont fermés, il me remercie d’avoir donné l’exemple, on dirait une soirée strip-poker…

Sylvette boit un verre de vodka-orange que lui sert Marc, Katy et moi l’imitont, les garçons sont à la bière, Marc au whisky-coca…

Nous trinquons, puis il éteint, la lumière filtre par un fenestron dans la salle de bains et par un oculus au-dessus de la porte d’entrée…

Nous y voyons assez pour nous repérer, il complète en allumant une grosse bougie et c’est super…
Nos mines réjouies, nos yeux brillants, les pommettes rouges, le nez des garçons rougi par le vent froid…
Je me pelotonne contre Marc, qui ajoute que nous ferons la fondue après l’apéro…

Sylvette arbore ses seins magnifiques, qui attirent les regards de son voisin, Jean, avec lequel elle dansait tout à l’heure.
Katy se laisse glisser dans les bras de Denis et Birgit parle avec Fred, son danseur de rocks…

Enfin, je sens les lèvres de Marc, qui m’embrasse, me renversant en arrière…
Ses mains jouent avec mes tétons, son boxer va exploser si il le garde ainsi…
Je me dévoue…
Ma main se faufile entre nous, passe dans le sous-vêtement…

– Hum… On en était où ? Dire que mon amie l’avait à sa portée, tout à l’heure…
– Nous n’avons pas pu…
– Je sais… Tu veux que je retire mon dernier vêtement ?
– Je peux le faire au besoin…
– La place est comptée, on ne pourra pas faire de prouesses…
– Une entrée en matière suffira avant la fondue…

Je me saisis de l’objet déjà bien tendu…
Il caresse mes seins, tète, mordille comme un jeune chien, mes tétons se dressent, fiers…
Personne ne s’intéresse à nous, chacun avec sa chacune, l’ambiance monte légèrement…
Je le prends en main, descend le slip, sa verge est douce, longue, chaude… Je la caresse, il se laisse faire… Sa main est glissée et tire sur mon tanga…

– Doucement, c’est fragile…
– Ce qu’elle cache aussi…

Sa main redécouvre mon intimité… Je m’ouvre à sa caresse, moite, mouillée, trempée… J’agite son dard plus vite, il grogne…

– Viens sur moi, on gagnera de la place…
– Et du temps ?
– Salaud !…

Il est venu, j’écarte mes cuisses, le dard est là, à ma porte… Sa main est dans ma chatte, perverse, il frotte, mon pubis, revient, effleure mon bourgeon… Je râle un peu, tout juste…

– Oui…

Ma voisine, Sylvette commence à gémir… Je pense que c’est bien parti et nous profitons de cette montée sonore…

Le gland touche ma vulve, je suis trempée maintenant, prête, je cherche ses mains, on croise nos doigts, il ne pousse pas alors que j’en crève d’envie… Je le sens parcourir ma vallée, il est à ma porte, mon vagin est ouvert, béant… Je respire fort, il cherche mes lèvres… Comme si on en était là… Sa langue fouille ma bouche, c’est délicieux… Il est pointé, collé, je monte mon bassin vers lui…

– Oh… Viens… Oui…
– Tu le veux ?
– Oui, arrête !

Il se dresse sur ses bras, me sourit… Son bassin m’effleure, sa bite avance millimètre par millimètre…
Je le tuerai…
Je plaque ses fesses avec mes mains pour qu’il me prenne…
Il s’arrête net…
Le salaud, le pédé !
Je n’en peux plus, je vais jouir sans lui…
Je sens un flot sortir de ma vulve, couler, inonder…
Il reprend son avancée… Je me mets à trembler… J’écarte mes cuisses, les relève, saisis mes chevilles, je le veux…

Je vibre de tout mon être, il avance, il vient !… J’ondule sous lui…
Il glisse encore, et encore, je jouis !

Je griffe, je le plaque encore, il est au fond, planté, ne bouge pas, il gonfle en moi, gonfle mon vagin, le dilate…

J’entends des râles, des bruits, des craquements…

C’est moi… Je pleure, il se retire, lentement, doucement…
Non… Je te veux !…
La marée commence et la vague arrive, il me baise d’un seul coup de reins, me plante son dard au plus profond !
Je crie, je râle, il continue il me prend en rythme, il est en rut, énorme, il avance et revient, je jouis encore, et encore et je me sens empalée, clouée, foulée, il a pris mes seins à pleines mains et les masse, et déclenche un orgasme… Je jouis de lui, des seins, de son bite qui me porte aux nues, qui me travaille toujours, qui me baise, qui me lutine, qui me fais chavirer de plaisir, de bonheur, qui me porte à l’extase…

– Oh, oui, encore, oui… Viens, lâche-toi, je te veux…
– On en est à l’apéro chérie…

Il se retire et se lève, constatant les dégâts, Sylvette offerte à son amant, épuisée d’un premier effort, les deux cousines empalées sur leurs amants, côte à côte, se donnent un dernier plaisir… puis s’allongent sur eux, comme deux chattes… Toujours empalées…

Aucun de nos garçons n’a joui… Mais nous si…

Nous décidons de passer à table, nous trouvons de quoi nous vêtir avec des draps, et autres duvets, les hommes restent en short ou sous-vêtement.

Nous refaisons surface après ce moment d’abandon, où chacune a fait connaissance avec son partenaire, des flirts poussés, certes, mais jouir, n’est pas jouer, et sans la fin du coït, je me sens lésée…
Sylvette, à mon côté est d’accord, nous nous activons, les filles coupent le pain, Marc et Jean préparent la fondue sur le réchaud gaz. On dispose d’un réchaud de table à alcool pour que nous puissions manger assis et en toute sécurité.
On trouve des chaises, des caisses, on vole deux chaises chez nos voisins qui sont seuls, une planche fait office de banc. Nous serons serrés, mais sans s’en plaindre….

La table est mise, le vin blanc servi, nous trinquons, chacune avec son mec, puis nous croisons nos verres, mais en ordre… J’ai une cuisse contre celle de Jean à droite et l’autre contre Marc, Sylvette est coincée entre Marc et Fred, puis Birgit et Jean, puis la boucle par ma droite avec Katy et Jean…

Marc apporte le caquelon brûlant, recommandant de faire très attention, d’attendre son tour, ne pas croiser les fourchettes…

En respectant ses directives, nous mangeons tranquillement, la charcuterie est délicieuse et tout le monde apprécie cet instant festif…

Nous vidons le plat petit à petit, plus de quoi casser un œuf ou deux… Les bouteilles se sont succédé, je me sens un peu lascive…

Jean apporte la glace, des biscuits, du café, de la tisane, et nous bavardons, chantons, dans cet espace pour poupées… Sourires, yeux brillants, Katy embrasse son voisin, Jean, en me souriant…

Je sens la main de Marc dans mes reins, mais avant que nous ne fassions une bêtise, Jean se lève et nous conseille de ranger la pièce que nous retransformons en espace détente, au sol, avec matelas, coussins, oreillers, duvets, couvertures, plaids, pour donner libre court à nos désirs…

Nos poitrines se dénudent, nos draps s’envolent, nos culottes vont les rejoindre… La lumière est éteinte et nous reprenons nos ébats, dans une obscurité complice///
Je reconnais les lèvres de Katy, puis celles de Sylvette qui sont tour à tour emportées vers d’autres lèvres, d’autres bras…

Marc vient m’embrasser, prenant mes seins dans ses mains et les câlinant, puis il vient sucer mes tétons, et mettre le feu partout…
Cette fois, je sens que je vais y avoir droit…
Il me caresse, et ses baisers deviennent délices, il ouvre mes cuisses, mais j’ai sauté sur son dard et l’ai pris dans ma bouche, pour une fellation profonde, avec toute ma douceur, mes mains comme un calice, il grogne en se tournant sur le dos, le sexe offert, dardé vers les étoiles, et ma bouche gourmande le porte doucement vers l’extase…
Mais avant, il me veut aussi…

Nous avons la place et la prenons, je m’installe en levrette, j’écarte mes cuisses et il vient sucer mon abricot ouvert, déjà dégoulinant de cyprine… Il me lèche avec application, débordant sur ma rondelle, je râle ses caresses et sa langue me fouille…
On se remet en 69 et on échange nos fluides, ses doigts me masturbent comme dans le 4×4, je suce sa hampe, caresse ses bourses, il est aussi prêt que moi…

Cette fois, il n’attend pas, ne minaude pas, et me pénètre lentement, amoureusement, délicatement…
Je jouis dès ses premiers allers-retours, son sexe m’emporte, gonfle en moi, je feule mon plaisir, tant il est doux, et le monde bascule…
Il m’emporte plus loin, soumise, offerte et impudique dans cette pénombre magique où les râles fusent, les gémissements se confondent, les femmes jouissent, en faisant durer leur plaisir, et les hommes, combattent comme des dieux, les pénétrant, à la recherche du plaisir suprême, pour les conduire à l’orgasme, avec tendresse et passion…

Je sens le studio basculer, mes yeux se ferment, mon esprit vagabonde, je jouis…

Je jouis simplement, de ce sexe puissant, qui me possède et j’inonde mes cuisses de sécrétions bizarres, je sens des lèvres sur mes seins, des doigts dans ma chatte, et j’explose d’un orgasme merveilleux, emporté par un doigt qui tournoie sur mon bouton d’amour, et ce sexe qui me perfore comme un TGV sans freins…

Je crie et sombre dans un trou noir…

J’ai été violée… Je le sens !

Ma chatte est trempée, poisseuse, de sa crème, son jus d’amour…
Je sens un corps bouger à mon côté, Sylvette, qui jouit aussi…
Jean, un beau ténébreux, la prend avec fougue et elle atteint des sommets, râlant son plaisir, se donnant sans réserve, et le reçoit aussi, écartelée lorsqu’il s’écroule sur elle…

– Oh, oui… Que c’est bon…

Marc s’est enfui, je ne le vois plus…
Il me retourne, me caresse, m’ouvre les cuisses et sa bouche vient me lécher…
Ses doigts s’en mêlent et caressent mon petit trou d’amour…
Je vais aussi connaître le plaisir total ? Je suis venue pour ça, baiser jusqu’à plus soif !

Il me couche de côté, son dard reprend ma chatte lascive, encore ouverte, il entre de nouveau dans mon écrin, pousse, va et vient lentement, ses doigts fouillent et pincent mon clito et je délire de nouveau…

– Oui, viens, prends-moi, toute entière, fais-moi l’amour macho, tout l’amour que tu aimes, je suis tienne ce soir…

Je monte sur lui doucement, m’empale sur son dard, mes fesses s’ouvrent, offertes…

Je sens d’autres mains sur mes seins, un autre sexe vient pénétrer mon anus…
Il glisse, détrempé par les soins de Sylvette, il s’enfonce en moi et me possède et je râle mon plaisir de le sentir planté en moi…

Sylvette me sourit, cherche ma bouche, m’offre ses cuisses, et je la caresse en jouissant des deux sexes qui se complètent, se fondent dans un même rythme et m’envoient au paradis du plaisir…

– Oh, oui… Venez… Jouissez de moi, j’aime, j’adore, je vous sens, défoncez-moi…

Je ne sais plus, ni qui, ni comment, ni quoi, j’ai des sensations partout, des vibrations, je sens le sperme dans ma bouche, une langue, des cheveux longs et sans doute blonds… Katy !…

Douce et féline, dédoublée par sa cousine, elles me mangent la chatte, les seins, je les masturbe avec mes deux mains, jusqu’à les fister, offertes, leur bouche suçant chacune un des acteurs de nos ébats…

Puis tout recommence…. Des cris, des râles et des craquements, des feulements de louve, et des coups de rein rageurs, jusqu’à la dernière goutte et un cri de plaisir, plus rauque, des cris d’homme, jouissant…

Je les ai connus tous les quatre, chacun m’a portée à l’extase, possédée avec fougue, et moi, j’ai griffé leurs épaules lorsqu’ils me prenaient ensemble, ou lorsque je me suis pénétrée sauvagement avec un dard solitaire, un énorme sexe, délaissé… Et pour me satisfaire jusqu’à la folie, je me suis sodomisée avec ce mâle attribut, juste de lui à moi, écartelée, et ses doigts fureteurs se sont glissés dans ma pleureuse chatte délaissée, pour conclure mon action solitaire…

Birgit est venue ensuite me sucer longuement, me caresser, remplacée par Sylvette, qui sortait d’un rêve, où elle était sodomisée par un loup solitaire…

Quand je me suis levée pour aller aux toilettes, j’ai rencontré un autre loup qui m’attendait à la sortie…
Il m’a baisée dans les toilettes et j’ai joui comme les autres louves, sans capote, heureuse et détruite, entre ses bras, assise sur lui, en amazone, éreintée par ses coups de boutoir sauvages et craquants, épuisée et sans force…
Il m’a accompagnée dans notre espace, entre les corps enchevêtrés, et je me suis endormie en rêvant de scooter des neiges et de repas à la bougie dans un chalet de montagne…

Je n’ai pas vu le père Noël qui retournait vers son pays lointain, j’ai entendu vaguement les clochettes de ses rennes, et le bruit de leurs sabots dans la neige, à moins que ce ne soient les trépidations incongrues d’un couple faisant l’amour dans le studio voisin…

Quel réveillon ! Quelle nuit de folie, et quel cadeau je me suis offerte !

Je vous en souhaite autant, toute l’année, mille facettes de l’amour, en cadeau de Noël, pour toute une année de sensualité, de rencontres érotiques, des passions et de la tendresse, qui vous fera oublier ce monde de brutes et vous emportera dans le livre du plaisir…

FIN

Marika842010
janvier 2019

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

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