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suis je une salope 6

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Ah, ça y est, la semaine est finie et c’est enfin le week-end. Quelle invention merveilleuse. Ne plus penser au boulot pendant plus de 48h, c’est le pied ! Le samedi, par exemple, y en a qui vont voir des amis ou de la famille, d’autres qui travaillent, d’autres qui bricolent, ben moi, mon sport préféré ce jour la, et quand mes comptes me le permettent, c’est le shopping ! J’ai essayé d’inviter ma soeur, mais hélas, sa petite est tombée malade, donc, en bonne maman responsable, elle est restée s’en occuper. La plupart de mes amis ne sont soit pas disponibles soit ils ont des obligations. Qu’importe, puisque je fais ça très bien toute seule. Lors de mes emplettes, je m’habille souvent d’un legging noir et d’un tshirt long avec des chaussures ouvertes. Je flanais dans une des innombrables rues marchande de la capitale à regarder les vitrines qui me donnent envie d’entrer ou pas dans le magasin, lorsque à travers la vitrine de l’une d’entre elles, j’eus la suprise d’y appercevoir mon patron qui regardait les habits disposés sur les présentoirs. Lorsque nos regards se sont croisés, il m’invita à le rejoindre d’un signe de la main, et débordante d’enthousiasme, j’acceptais.

-Bonjour, Salomé. Me dit il souriant en tendant sa bouche vers la mienne pour m’embrasser.
-Attends, est ce que t’es seul ? Demandais je en balayant le magasin du regard à la recherche de sa copine que je n’ai d’ailleurs jamais vue.
-Oui, ma copine bosse le samedi.
-Tant pis pour elle… Dis je en l’embrassant tendrement. Ca va ?
-Quand tu es avec moi ça va toujours mieux.
-C’est gentil. Dis je rougissante. Et c’est réciproque.

Oups, cette phrase est sortie toute seule, je me sentais un peu bête de l’avoir dite, même si je la pensais sincèrement.

-Moi aussi je suis seule, mon fiancé est avec des potes, donc, voilà. Déclairais je en haussant les épaules.

-Acceptes tu qu’on fasse les magasins ensemble ? Me demandait il.
-Evidement, avec plaisir. Répondais je avec joie.

Nous regardions un peu chacun de notre coté et je voyais une robe bi-colore noire et blanc qui serait parfaite pour le boulot ou pour recevoir à la maison. Je la pris et décidais de l’essayer après avoir verifié ma taille. Je choisis une des rares cabines vides, et ferma l’épais rideau qui me séparait désormais du monde exterieur. Je retirais mon tshirt, voulus enfiler la robe et constatais avec regret qu’elle disposait d’une fermeture éclair dans le dos. Je commençais à l’enfiler, mais impossible d’atteindre la fermeture, quelque soient mes efforts pour y parvenir. Je me décidais de sortir la tête de la cabine afin de chercher mon patron du regard lorsque je le vis enfin.

-Frantz, tu peux venir, s’il te plait ? J’ai besoin de ton aide.
-J’arrive !

Au bout d’un instant il me rejoingais dans la cabine.

-Qu’est ce qui se passe ? Chuchota t il.
-Tu peux m’aider à fermer la robe, s’il te plait ? Lui demandais je en me tournant et en relevant mes cheveux afin qu’ils ne se coincent pas dedans.
-Et voilà ! Madame est servie ! Me dit il en ayant joint le geste à la parole. Elle te va super bien, tu es toujours aussi belle. M’informa t il en me toisant de la tête aux pieds. Regarde toi dans la glace.

Je me regardais dans le miroir, ajusta certains details, vérifiais qu’elle ne me boudinait pas, étant donné qu’elle était plutôt près du corps. Me retrouver seule avec lui dans un endroit très exigu avait un je ne sais quoi de troublant. Il a dû le sentir, parce qu’il mit ses mains sur mes hanches, et de nouveau, je rougissais, et, comme pour accompagner les papillonnements se faisaient encore ressentir.

-Surtout ne dis rien. Me chuchota t il au creux de l’oeille.
-Quoi ? Chuchotais je comprenant pas de quoi il parlait.

Doucement, à travers le miroir, je voyais sa main relever le bas de ma robe, et il la dirigea sur mon legging, en direction de mon minou.

-Frantz, non, je t’en prie, pas ici ! On va nous surprendre ! Suppliais je à moitié paniquée en chuchotant et lui attrapant la main balladeuse.
-Ne t’inquiète pas, avant de te rejoindre, j’ai donné un petit pourboire à la vendeuse pour ne pas qu’on soit dérangés. Me sussura t il. Et puis, t’en fais pas, je suis sûr qu’elle en a vu d’autres.

Il avait gagné, brisé toute résistance, et mon entre jambe devenait rapidement trempé. Sa main plongea sous mon legging pour me caresser tendrement. Lorsque la pulpe de son doigt toucha mon clito, je me raidis, mes mains lui saisirent les fesses pour l’attirer encore plus contre moi, ma tête roula sur son épaule, mes yeux se fermèrent et j’épprouvais à ce moment toutes les peines du monde à étouffer un feulement de bien être et de surprise mélangés. Peu à peu, le bonheur me submergeait, le monde n’existait plus, mon amant me procurait trop de plaisir. Sa main libre me caressait le sein gauche, par dessus la robe, sa bouche me couvrait le cou de baisers, l’orgasme montait, j’étais stimulée d’une façon divine. Je me sentais mouiller ses doigts qui glissaient facilement sur mon petit bourgeon d’amour. J’avais mal tellement j’étais devenue excitée, les clients autour de nous savaient peut être ce qu’il se tramait en cet instant, ils pouvaient discuter et continuer leurs achats, je m’en fichais. L’orgasme arrivait, il allait être fort, et je ne pourrais pas m’empêcher de crier.

J’attrapais sa tête pour l’embrasser comme une folle, je soupirais, haletais, j’avais le regard dans le vide, il me caressait toujours par derrière, l’orgasme me gagnait, et lorsqu’il plaqua sa main sur ma bouche, je me lachais sur ses doigts dans un râle qui n’a pas pu etre complètement étouffé. Mes jambes flageollaient, j’étais en sueur, halletante, je ne savais plus ou j’étais, il me retenait dans ses bras un moment pour m’empecher de tomber. Il me lacha lorsque mes jambes pouvaient de nouveau faire leur travail, je lui donnais un mouchoir pour qu’il s’essuie les doigts, lorsque d’un coup, on entendait la vendeuse s’adresser à nous derrière le rideau.

-Heu… Excusez moi, mais si vous avez terminé votre essayage, pourriez vous sortir de la cabine, s’il vous plait ? Des clients attendent leur tour.
-Euh… Oui, oui, j’ai fini. L’informais je en remattant mes affaires. Je prends la robe, de toute façons, je sors tout de suite.

Je sortis de la cabine avec mes affaires et la robe sur le bras suivie de Frantz et à cet instant, toutes les conversations se sont stoppées. Je sentais les regards dirigés vers moi, regards que je n’osais pas affronter, tant j’étais rouge de honte, malgré ma satisfaction. Je payais la robe à la caissière qui était aussi pivoine que moi, et nous sortions du magasin à toute vitesse. Je crois que je vais devoir attendre un petit moment avant de remettre les pieds dans ce magasin, moi. Nous marchions avec Frantz lorsque mon portable se mit à sonner. C’était Denis qui m’appelait. Qu’est ce qu’i veut, encore ? Bon, quoi qu’il en soit, je devais répondre pour le savoir.

-Tu m’excuses une minute ? Demandais je à mon accompagnateur.
-Je t’en prie.

Je m’éloignais un peu de lui en décrochant.

-Oui, mon coeur ? Dis je machinalement.
-Salomé, c’est moi, il faut que je te parle immédiatement ! Me dit il d’un ton grave. T’es chez toi ?
-Oh la, une minute, qu’est ce qui se passe ? Lui demandais je. Et non, je ne suis pas chez moi.

Tout à coup, une grande inquiétude m’envahit. Etait il au courant de mon adultère ? Avais je commis une imprudence ? Savait il ce que je venais de faire dans la cabine d’essayage ? Non, impossible, nous ne sommes pas dans le même quartier, et surtout pas dans la même ville.

-Je suis en route pour chez toi, tu peux y être dans peu de temps ? Il faut que je te parle.
-Attends, calme toi, qu’est ce t’as à me dire ? M’impatientais je.
-Je ne peux pas le dire au téléphone, j’ai besoin de te voir au plus vite, s’il te plait.
-Bon, ok, j’arrive. Soupirais je, décue de devoir interrompre ma séance shopping. Je t’aime.
-Je t’aime.

Je raccrochais, et retourna voir mon patron.

-Navrée, mais je dois rentrer chez moi au plus vite, j’ai une obligation qui vient de me tomber dessus.
-Ok, alors à Lundi.
-A Lundi, et merci pour… Enfin… Merci. Dis je en souriant tendrement, faisant allusion à ce qu’il venait de se produire.
-De rien. Me dit il en souriant.

Nous nous embrassons tendrement et je le quittais à contre-coeur. Des tas de questions se bousculèrent dans ma tête sur le trajet du retour à propos de mon fiancé. Lorsque je montais les escaliers pour rentrer dans l’appart, je le vis attendre devant la porte, le visage fermé. Il a dû se passer quelque chose de grave pour qu’il fasse cette tête la, et si il savait qu’il estt cocu, j’aurais surement déjà été traitée de tous les noms.

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