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Un amour d’esclave – Ch3 L’asservissemen

Un amour d’esclave – Ch3 L’asservissemen



Eloïse me rappela dès le lendemain. Vers midi, j’ai entendu mon téléphone sonner, et j’ai vu avec surprise son nom s’afficher à mon écran. J’ai laissé passer quelques sonneries, puis dissimulant mon excitation tant bien que mal, j’ai décroché.

« -Allo ? Eloïse ? »

A l’autre bout du fil, j’ai entendu sa voix brisée me parler doucement

« – David ? J’ai… J’ai besoin de vous parler.
– Je t’écoute ? Qu’est ce qui ne va pas ?
– Est-ce que je pourrais venir chez vous ? Ça sera surement plus facile…
– Oui tu as raison. Je t’attends.
– Merci… J’arrive tout de suite ! »

Elle a raccroché sans un mot de plus. Je l’imaginais en train de prendre ses affaires et s’habiller pour sortir à toute vitesse pour venir chez moi. Qu’est ce qui pouvait lui tenir à cœur comme ça ? Un problème pour son mémoire ? De nouvelles questions ? Je n’arrivais pas à imaginer qu’elle abandonnait déjà notre bataille.

Elle arriva chez moi à peine dix minutes plus tard. A l’interphone, sa voix sembla plus calme, et quand je lui ouvris ma porte, elle se tenait debout devant moi, tout souriante avec son beau visage entouré par ses cheveux orange de feu. Son sourire semblait néanmoins un peu forcé… Je voyais ses yeux encore un peu rouge, et je pouvais deviner quelques traces de maquillage qui avait coulé sur ses joues.

Je l’ai invitée à entrer et nous sommes allés au salon. Elle s’est assise sur le canapé, moi dans mon fauteuil face à elle, de l’autre côté de la table basse en verre qui ornait mon salon. Elle a profité de mes œuvres d’art un petit moment, passant ses yeux de mes Rembrandts à mon Manet, l’air aussi béat que la dernière fois. Je sentais qu’elle ne regardait qu’à moitié, qu’elle se répétait en tête les phrases qu’elle voulait me dire, mais sans oser le faire. Je la laissais faire, je lui laissais le temps de se préparer, pour qu’elle se livre à moi sans pression, tout en douceur.

Je profitais de ce moment pour l’admirer comme jamais elle ne m’en avait donné l’occasion. Le faisait-elle délibérément à ce moment-là ? Je ne sais pas, je n’ai jamais su, et je préfère ne pas savoir…

Ce jour-là, elle portait un jean. Comme la dernière fois…et comme la fois d’avant. Elle avait opté pour un chemisier cette fois ci, abandonnant ses T-shirts habituels pour quelque chose que je devinais plus confortable. Mais comme toujours ses vêtements étaient amples, et ne laissaient pas deviner ses formes. Je n’avais toujours aucune idée de ce qui pouvait se cacher sous ses vêtements. Un corps de jolie jeune fille en accord avec son visage, ou bien quelques défauts qui la complexaient et la mettaient mal à l’aise face aux autres ?

Mes yeux ont couru le long de ses bras, devinant un léger duvet sur ses avants bras… Ses poignets fins étaient ornés par des bracelets en tissu, comme ceux que l’on donne aux étudiants pour faire de la publicité et qu’ils choisissent de garder une fois les écritures effacées… Quelques bagues ornaient ses doigts… Je ne les avais jamais regardées… Une au majeur et à l’index droit, une à l’index gauche… aucune bague a aucun des annulaires.

Etait-ce ce qui m’amenait Eloïse ? Avait-elle rompu avec son fiancé pendant la nuit ? A cause de moi ? Soudain je me suis senti très mal à l’aise. Heureusement pour moi, son regard a quitté mes murs et ses yeux bleus vert se sont posés sur moi.

« – Je n’ai pas dormi de la nuit…
– Tu as l’air fatiguée.
– J’ai pensé à vous…
– Désolé de t’empêcher de dormir. »

Elle m’a donné le premier sourire de notre rencontre à ce moment là

« – J’ai pensé à ce dont nous avons parlé hier soir… Je… Je crois que je suis en train de devenir folle.
-folle ? Allons Eloïse…
– Si, je vous assure… Quand je me suis couchée, j’avais l’impression que vous étiez là dans la pièce, à me regarder.
– Je t’assure que j’étais chez moi toute la soirée.
– Oui, je sais ! Et puis après…non, je ne peux pas…
– Qu’y a-t-il ?
– Non, je ne peux pas en parler
– Eloïse, si tu veux que je t’aide, il faut que tu sois honnête et franche avec moi, comme je serai honnête et franc avec toi »

Elle a pris son courage à deux mains et s’est lancée d’une traite. Je ne l’avais jamais vue rougir autant de toutes nos discussions, elle ressemblait à une grosse tomate…

« – Je me suis caressée…
– Tu avais encore l’impression que j’étais là ?
– Oui. Je…je suis désolée.
– Il n’y a pas de quoi, allons… On dirait que notre discussion t’a un peu échauffé l’esprit, cela t’a fait du bien. Tu y as pris du plaisir ?
– Non…
– Mon double imaginaire a dû être bien déçu…
– Je n’ai jamais eu… d’orgasme… »

Je l’ai regardée rougir encore un peu plus en me demandant comment une fille aussi jolie pouvait être délaissée par les hommes et ne pas être capable de se donner du plaisir à elle-même.

« – Jamais…Jamais ?
– Jamais Jamais.
– Tu es vierge ?
– Non !!! Mais mes copains n’ont pas pu me donner de plaisir…
– Ni ton fiancé ? »

Mes mots m’ont échappé, je ne voulais pas parler de cela au risque de rouvrir une blessure trop récente. Son regard s’est perdu dans le vague, et j’ai immédiatement regretté

« – Je te demande pardon…
– non Monsieur, c’est moi… Je n’ai pas été honnête avec vous depuis le début… Je n’ai pas de fiancé… ni même de copain. Je l’ai…inventé…pour me protéger. Quand un maitre me proposait des choses, je lui parlais de mon fiancé, qu’il n’était pas d’accord, et tout et tout…
– très bonne idée jeune fille, félicitations, ça aura marché jusqu’au bout !
– non pas vraiment… Quand nous nous sommes quittés hier, vous m’avez parlé de « lui »… Je l’avais oublié en arrivant chez vous »

Voilà qui expliquait l’absence de bague de fiançailles. Pas de rupture douloureuse, simplement un fiancé imaginaire dont elle parlerait aux maitres trop aventureux pour les calmer dans leurs ardeurs…comme elle l’avait fait avec moi. L’histoire de la rupture écartée, il ne restait plus qu’une explication pour sa visite.

« – Je vais être honnête avec vous… Je vais me lâcher, ça ne durera pas plus de trente secondes mais…ça me fera du bien
– veux-tu un verre d’eau avant ?
– non merci. J’ai eu trois copains dans ma vie : aucun d’entre eux n’est arrivé à me donner du plaisir, et je n’ai pas su comment leur en donner moi non plus. Je me trouve nulle à ça, c’est…j’arrive pas à me l’expliquer. J’en ai envie bien sûr, j’ai envie de leur donner du plaisir, j’ai envie d’en avoir, mais je peux pas… Un blocage psychologique peut-être, mais je sais pas… Et puis vous le savez, je me trouve moche… Mes cheveux sont roux, l’horreur quand je suis avec des gens « oh regardez, elle a pas d’âme, gnagnagna », mon nez est difforme, j’ai pas de seins mais ce qui me manque à la poitrine je l’ai autour du ventre, j’ai des grosses fesses, je fais pas de sport, je…je suis nulle a tout… »

Et elle s’est effondrée sur le canapé en sanglotant. Je lui ai servi un verre d’eau qu’elle a refusé de nouveau, et je me suis levé pour aller m’asseoir à côté d’elle.

« – en fait ça ne va pas mieux du tout… Mais pourquoi je vous ai raconté ça !!!
– peut-être parce que tu me fais confiance ? Eloïse, calme toi…regarde-moi, regarde-moi dans les yeux : tu n’es rien de tout ça
– vous dites ça pour me faire plaisir
– non, je le pense et tu le sais
– oui…
– Eloïse, pourquoi es-tu revenue aujourd’hui ?
– vous le savez très bien… Depuis le début vous saviez que ça finirait comme ça, non ?
– je veux t’entendre me le dire »

Les yeux embués de larmes, elle s’est levée face à moi. J’étais assis dans le canapé, elle me dominait de toute sa hauteur, puis lentement, elle s’est agenouillée devant moi, de plus en plus bas, rougissant de plus en plus. Elle a joint ses mains en prière, puis essayant de garder la voix aussi calme que possible, elle m’a parlé

« – Prenez moi à votre service monsieur, je vous en supplie… je veux devenir votre esclave, je veux que vous me dressiez à vous plaire, s’il vous plait ? »

A ce moment-là, la voyant si faible, si soumise et si offerte, j’ai savouré ma victoire… La pauvre Eloïse tremblait de tout son corps en attendant ma réaction et me lançait des regards aussi suppliants que ses paroles. Pour la calmer, j’ai posé ma main sur sa joue et je l’ai caressée délicatement.

« – Alors maintenant tu es sûre de vouloir te lancer ?
– oui monsieur… Avec vous… Vous me connaissez mieux que personne, mieux que moi-même… J’ai besoin de votre aide, je ne peux plus avancer seule
– tu sais ce qui t’attend si tu deviens mon esclave ?
– oui monsieur… Vous serez dur, mais vous serez juste. Je ne serai peut-être pas aussi résistante que les autres, mais je vous promets que j’endurerais tout ce que vous voudrez me faire subir
– approche Eloïse »

Elle s’est avancée en marchant sur les genoux, et s’est arrêtée juste en face de moi. Elle me regardait encore avec ses yeux suppliants, et n’a pas cessé de me regarder quand j’ai appuyé sur ses épaules pour la faire asseoir sur ses talons. Il y avait quelque chose d’infiniment respectueux dans ses yeux levés vers moi, et quand j’ai passé ma main dans ses cheveux, Eloïse a couiné de bonheur sous la caresse.

« – Si c’est ce que tu veux vraiment, alors je serai heureux de te prendre pour esclave Eloïse…
– c’est mon vœu le plus cher monsieur
– alors à partir de maintenant tu peux m’appeler Maitre »
Son visage s’est illuminé, et elle m’a souri, l’air comblée… Elle a pris ma main qui était sur sa joue, et a déposé ses lèvres sur la paume pour un tendre baiser. Quand je me suis dégagé de son étreinte, elle a compris que les caresses et les douceurs viendraient en temps voulu, et elle a repris sa position bien droite.

« – Ecoute-moi Eloïse… Tu vas rentrer chez toi, et terminer ton mémoire. Une fois que tu en auras fini avec ça, je pourrais me consacrer pleinement à ton éducation et tu reviendras me voir.
– d’accord Maitre
– Autre chose : je veux que tu écrives un blog sur internet, pour dire à tous ce que tu es devenue. Tu es ma chose désormais, et je veux savoir ce que tu penses… Tu écriras sans rien vouloir me dissimuler ni me mentir, est ce clair ?
– Oui Maitre
– Bien… Relève-toi maintenant… Tu as eu une dure nuit, tu as besoin de te reposer avant de pouvoir travailler. J’en ai fini pour aujourd’hui ma toute belle.
– Merci Maitre »

Je me suis levé, elle m’a regardé, sans oser se lever. Ce n’est que quand je lui ai pris la main qu’elle s’est mise debout, et elle m’a suivi jusqu’à ma porte. Elle est sortie et une fois dehors, elle s’est retournée toute souriante.

« – Passe une bonne soirée Eloïse.
– Vous aussi Maitre. Au revoir »

Ce soir-là, je me sentais bien… Loin le stress du travail que je faisais retomber par des séances ponctuelles avec des inconnues. Maintenant qu’Eloïse était à moi, je sentais que cet état de bonheur dans lequel j’étais allait durer. Et en me remémorant son visage radieux en sortant de chez moi, j’ai su que ma nouvelle esclave pensait de même.

Eloïse commença son blog dès le lendemain et m’envoya le lien par mail. J’explorais rapidement ses quelques pages pour tomber sur son premier post. Elle avait choisi « aLui » comme pseudonyme de blog master… Sa soumission et sa motivation ne laissaient plus aucun doute. J’ai cliqué sur son commentaire et j’ai commencé ma lecture, assis dans mon fauteuil, un verre de vin à la main.

« J’ai rencontré Maitre alors que j’effectuais des recherches pour mes cours sur la domination et la soumission. Dès notre première entrevue, Il m’a subjuguée, mais j’ai été trop lâche pour le Lui montrer, et –je le regrette tellement maintenant, j’ai haussé la voix et je L’ai insulté en Le quittant.

Mais le mal était fait, et je ne pouvais plus Le sortir de ma tête. Sa voix résonnait dans mes oreilles, je Le voyais partout autour de moi. Quand Il a accepté de me revoir une seconde fois, Il a su que j’étais vaincue d’avance, que ce n’était qu’une question de temps. Et aujourd’hui, je me suis offerte à Lui… Je suis tombée à genoux face à Maitre, et je L’ai supplié pour qu’Il accepte de me prendre comme Son esclave.

Je n’attendais que du mépris après le comportement que j’avais eu avec Lui, mais Maitre a simplement posé sa main sur ma joue, et Il m’a acceptée. Je Lui en suis très reconnaissante, et je ferai tout ce que je peux pour Le satisfaire jusqu’à ce qu’Il décide de se passer de moi.

J’attends impatiemment notre prochaine rencontre… J’espère être à la hauteur et Le rendre fier de moi. En attendant, voici un extrait de mon mémoire :
« Je tiens à remercier Maitre David, la perle rare que j’ai rencontrée dans ce monde étrange qu’est le BDSM. Il a su répondre à mes questions mieux que quiconque et a su attiser ma curiosité pour ces pratiques que je pensais autrefois insensées »

Je ne remercie aucun des autres maitres que j’ai rencontrés. Ils ne voulaient que se servir de moi, faire de moi leur jouet et me jeter une fois qu’ils m’auraient assez utilisée, comme le ferait un enfant. Maitre est différent et je sais que grâce à Lui je me sentirai heureuse quoiqu’Il me demande de faire pour Lui. »

A propos de l'auteur

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