Que dire…
Que la soirée avait bien commencé ??
Dehors il fait un temps de chien : il pleut, il vente, il fait froid. Un vrai temps d’hiver alors que le printemps vient juste de commencer.
Un temps à se mettre au chaud et faire des galipettes.
Un tchat avec un contact. Passer le temps en discutant et en regardant, dépitée, dehors le temps gris qui défile.
« – … et en plus Chris vient d’appeler Véro. Il est sur le chemin du retour, et comme il n’a rien a voir ici il rentre directement à la maison. Une soirée en famille. »
« – C’est chouette !! »
» – Je vais passer acheter de la feuillade de jambon et des trucs à grignoter. Un petit verre donnera une bonne ambiance. » »
« – Et moi ? Ceinture ? »
» – …Et ça dans un bon bain chaud moussant !!!! »
Bref: l’Idée avec un grand « I », presque à l’heure de l’Angélus du soir.
Et tout aussi bref : « salut, j’y vais, ciao, bisous «.
A la maison, préparation d’un plateau «bain » (d’autres diraient « télé »). Véro prépare le bain moussant et une grosse bougie parfumée.
Préparation des épouses : nues dans des kimonos de soie beige.
Arrivée de Chris. Bisous à chacune. Haussement interrogateur du sourcil.
« Hhhhhmmmmm ?? »
Véro le défait de son blouson. Il avance. Je lui défais sa chemise et lui ôte. Il avance. Il fait sauter ses chaussures. Il avance. Véro défait la boucle de sa ceinture. Il avance. J’ouvre le pantalon et la braguette. Il avance. Il sort son pantalon tombé sur ses chevilles. Il s’arrête. Véro baisse le boxer et lui enlève. Entièrement nu, cet homme nous plaît énormément.
Avec un sourire, Véro et moi nous nous regardons. Pensée à l’unisson : »hhhhhhmmmmm !!!! ».
Le prenant par la main, nous le dirigeons vers notre chambre et la salle de bain en faisant partie. A la vue du bain moussant, de la bougie parfumée et du plateau « bain », il sourit.
« je vois !! un traquenard !! mais quel traquenard !! »
Une tape sur les fesses par deux mains féminines.
« aller ! Dans l’eau ! N’att****s pas froid ! »
Véro et moi nous défaisons nos kimonos qui glissent de nos épaules à nos pieds dans un léger bruissement. Et nous entrons dans la baignoire main dans la main et nous asseyons cote à cote, face à Chris qui croque déjà une rondelle de saucisse sèche.
« Ô notre seigneur et maître, tu ne servirais pas un verre à chacun par hasard ?! »
« tchin tchin mes chéries. A nous ! »
Mangeant, papotant, sirotant, nous racontant nos journées, nous passons un moment. En famille.
Sous l’eau, mon pied caresse une des jambes de Chris. Je glisse le long de son mollet, de sa cuisse. Et tout en haut, un pied déjà occupe la place. Un pied qui n’est pas le mien.
« c’est à toi ma chérie ce pied étranger ? »
« oui ma chérie c’est le mien. »
« et que fait-il donc là ce pied ? »
« a peu près la même chose que ce fait le sien entre mes jambes ma chérie. Et le tien que fait-il là ?»
« a peu près la même chose que ce fait le sien entre mes jambes ma chérie. Et c’est très agréable. »
« je confirme, très agréable. »
Orteils masculins inquisiteurs. Véro et moi leur offrons nos entre-jambes et apprécions la caresse en sirotant ; pendant que deux pieds féminins, à l’unisson, massent entre les jambes de notre compagnon. Sous nos pieds, l’objet charnel de nos désirs prend petit à petit du volume, se redresse, durci.
« hhmmm !!! c’est bon ! ». Toute à son plaisir, la tête posée sur le rebord derrière elle, Véro savoure la caresse prodiguée par le pied. Et comme il n’y a pas l’une sans l’autre, je prends aussi plaisir à ce que pratique l’autre pied entre mes jambes.
Véro se tourne vers moi. Je m’approche. Nos bouches se joignent. Nos langues se mêlent. Les yeux dans les yeux. Sous l’eau nos doigts s’entremêlent. Amantes amoureuses sous la caresse d’un amant amoureux.
Et dans un souffle, dans un emportement de nos ventres, de nos bas-ventres, le plaisir envahit nos corps. Nos lèvres sont scellées par l’orgasme qui nous emporte. Nos doigts sont indéfaisables. Nos cuisses se resserrent sur les pieds de Chris. Nos corps sont parcourus par des vagues de contractions ; des vagues électrisant jusqu’aux pointes de nos seins, flashant dans la tête, arquant nos corps.
« quel pied !!! ».
Tendre reprise de nos esprits avec une grand sourire malicieux et satisfait de Chris.
« fais le malin !! »
Et nous le rejoignons de son coté. Sous ses bras, chacune d’un coté, trois bouches s’embrassent. Deux mains jointes sous l’eau se font caresses. Deux mains massant délicatement cette tige qui semble ne pas arrêter de grossir, accompagné d’un souffle rauque et saccadé de Chris qui savoure l’instant les yeux fermés.
Pensées de belles promesses a venir.
Regard coquin entre Véro et moi.
« nous on passe sous la douche pour se rincer et on va sur le lit. Qui aime nous suive. »
Et en riant nous sortons de la baignoire pour entrer sous la douche. L’une rince l’autre. L’autre rince l’une. En riant. Chris dans la baignoire regarde. Véro et moi nous nous séchons.
« bonne soirée notre chéri, nous on y va … »
Sourire masculin.
En courant nous traversons la pièce. Véro plonge sur le lit. Plus sagement je me couche sur elle. Elle enroule ses bras autour de mon cou, et m’enserre la taille de ses jambes. Nos lèvres s’unissent, goulues. Nos langues se mêlent avides d’aimer. Son entre-jambes est collée contre mon pubis. Je bouge, branlant son clitoris. Ses mains caressent mon dos, massant ma chute de reins, imprimant par petites pressions un rythme à mon bassin. Son souffle est saccadé. Ses yeux sont clos ; toute à l’instant, toute à son plaisir.
Par petits baisers dans son cou, sur sa gorge, et descendant sur ses seins, son ventre, je me défais de son étreinte. Je passe mes bras sous l’ouverture du compas de ses jambes. Je suis a genoux, la croupe relevée, devant son intimité entièrement offerte. J’embrasse ce pubis entièrement épilé, je passe la langue dans sa fente. Mes lèvres prennent possession de son petit organe érectile ; je l’aspire, je le lèche, je le suce. Son sexe s’humidifie, j’y passe la langue. Divin nectar.
Derrière moi, deux mains se posent sur le creux de mes reins. Chris vient de nous rejoindre. Avec douceur il caresse mes reins, mes fesses. Ses doigts se perdent dans la raie fessière, descendent encore, se font explorateurs de mes lèvres, se mouillent à la source de mon sexe, plonge dans la fontaine, continuent leur chemin vers mon clitoris. Un doigt mouillé se pose dessus, bouge, tourne autour, le masturbe.
« continues ! C’est si bon ! »
Ma bouche continue sa sarabande entre le jambes de Véro, qui souffle , râle, gémit ; une main posée sur ma tête agrippant mes cheveux, l’autre caressant sa poitrine, pinçant les tétons.
Derrière moi, Chris s’est approché. Il pointe son dard à l’entrée de ma vulve et avec douceur pousse en avant. Le gland pénètre lentement, le mouvement s’arrête.
« non ! Continues ! »
Ses mains agrippent mes hanches et, tout en poussant son bassin, me tirent a lui. Je sens glisser ce pieu de chair dur et raide dans l’écrin lubrifié de mon sexe. Lentement, longueur, grosseur, vibrations, amour, désir, ; je ressens tout.
Je tête le clitoris de Véro qui gémit. Un de mes doigts pénètre son sexe. Et pendant que je suce son petit bouton, je vais et je viens dans son sexe, arrachant d’autres gémissements. Sa prise dans mes cheveux s’affermit.
En moi, le mouvement de va et vient commence. Il sort pratiquement entier de mon corps pour, revenir entier avec lenteur, me faisant ressentir une bonne dose de plaisir. Et la fréquence des mouvements s’accélère, m’arrachant des petits cris, alors que je suce encore Véro.
Pendant qu’il me laboure, ses mains sont caresses. Ses doigts entre mes fesses massent ma petite rondelle. Tout à mon plaisir et à mon œuvre entre les jambes de Véro, je mets un temps à réagir. Il a cette manière si discrète pour demander…
Je me tourne vers lui, et dans un souffle.
« si tu as envie. Oui, viens ! »
Je devine son sourire. Je replonge vers la fontaine de jouissance de Véro.
Quelques mouvements dans mon sexe. Les pouces de Chris qui s’immiscent entre mes fesses, massent mon petit trou, l’humidifiant avec le jus coulant de ma vulve.
Je sens le dard lentement sortir. Puis une sensation contre l’entrée de mon anus. Et comme avant, une poussée et le gland qui pénètre. Entre les jambes de Véro, je gémis dans un souffle. Mes mains agrippent les cuisses de Véro. Mon visage est enfouie dans l’entre-jambes mouillée.
« mon dieu ! Que c’est bon ! Viens ! Pénètres moi jusqu’au fond ! »
Et la poussée reprend. Lente. Douce. Comme il sait si bien le faire. Je devine son visage, jouissant du spectacle, les yeux braqués vers mes fesses, regardant son vit qui pénètre enserré par l’anneau de mon cul.
Je sens son corps butter contre mes fesses lorsqu’il arrive au fond de moi. Ses mains agrippent mes hanches et il entame le mouvement, m’arrachant des cris.
« viens ! » me dit-il. Et il m’attire à lui, me faisant me relever et mettre a genoux devant lui.
Je cambre les reins pour mieux le garder en moi. Ses bras m’enlacent, ses mains malaxant mes seins, pinçant les tétons durcis par le plaisir.
Véro se relève, observe le spectacle. Elle s’agenouille à coté de moi, faisant face à son mari. L’embrasse d’un long baiser. Ma tête est basculée en arrière et repose sur l’épaule de Chris.
« que c’est bon ! »
La main de Véro, après avoir caressé mon ventre descend et prend possession de mon sexe. Ses doigts branlent mon clito, me pénètrent. Je coule littéralement. Je fond. Je sombre dans les limbes du plaisir qui monte.
Une des mains de Chris m’a abandonnée et a pris position entre les jambes de Véro. Le traitement est le même que celui en vigueur entre les miennes. Véro m’embrasse à pleine bouche. Nous sommes toutes les deux à la merci de l’orgasme que nous sentons monter. Nos bas ventres ne sont qu’un foyer sous pression prêt à l’explosion.
Le piquet entre mes fesses accélère le mouvement. Quelle grosseur !!
Et sans crier gare, en même temps, Véro et moi crions notre plaisir. Le ventre emporté par l’orgasme que des doigts agiles ont déclenché. Nos corps vibrent, contractent, relâchent. La tête en arrière, la bouche grande ouverte, je n’en peux plus, retenue par le chibre en moi et un bras de Chris qui m’enserre..
Véro s’affaisse sur le lit, le corps parcouru de spasmes, soufflant, criant, les mains entre les jambes serrées. Sa respiration est lourde.
Chris me pousse et je tombe a plat ventre sur le lit, les reins encore cambré. Il est toujours en moi. Son corps est chaud, et dans de grands assauts, il me punaise sur la couche. A grands coups de bite il va et vient en moi. Je crie, je souffle.
Et dans une dernière poussée, je le sens s’immobiliser bien enfoncé en moi. Dans un cri, il lâche sa semence à longs jets.
« ce n’est pas bon ! C’est divin ! »
Son corps tremble, ses muscles se contractent, se relâchent. Il me cloue au lit. Mes mains agrippent le dessus de lit de toutes mes forces, le visage enfouie dans un oreiller qui assourdit mon hurlement je crie mon orgasme. Mon corps est inondé de sueur. Je ne sais plus très bien ce qui se passe, je ne commande plus rien. L’abandon total aux vagues qui se succèdent.
Chris tombe sur moi, son souffle court et chaud dans mon cou.
« bon dieu mon chéri ! Que c’est bon ! Bouge encore ! »
Et il recommence à onduler du bassin, son sexe massant mon anneau. Je ferme les yeux et je savoure. Cette tige qui me remplit, comme j’aimerais qu’elle ne dégonfle jamais. Qu’elle reste là…
Mais la nature est ainsi faite que…
« je reviens, je vais me rincer à la salle de bain. »
Tournant la tête sur la droite, je vois Véro, couchée sur le coté, face à moi, en chien de fusil, les mains coincées encore entre ses jambes. Elle reprend ses esprits, les yeux encore vagues.
« ça va ma chérie ? »
« oui ! Je me rappelle plus de tout… et toi ? »
« oui, ça va. Ça a été intense… Il est à la salle de bain .»
Je me redresse et m’approche d’elle. Je la prend dans mes bras. Je l’embrasse. Je me couche sur le dos l’attirant sur moi et nous poursuivons notre tendre baiser. Mes mains entourent sa taille, caressant son dos.
Chris revient et dépose des baisers le long de la colonne vertébrale de Véro. Ce qui déclenche des frissons dans le corps de son épouse, fait hérisser les poils. D’une main il caresse le dos, descend sur les fesses… Véro le regarde.
« Hhhhhmm ,,,, »
Sourire, mouvement d’épaules, hochement de tête… sous entendant « ben oui !!! mais…». Ses yeux regardent vers le bas. Le regard de Véro fait de même…
« ah oui ! Je vois ! Évidemment il faudrait une autre consistance !! » et se tournant vers moi « tu m’aides ma chérie ? A deux c’est mieux !! »
Chris se met sur le dos, et chacune d’un coté, nous nous penchons sur lui. Honneur à la première épouse, à coups de langue elle lèche la verge, la prend dans la bouche. De mon coté je me glisse entre les jambes, et prends les testicules dans ma bouche. La tête de Véro a entamée ses mouvements masturbatoires. Je fais rouler les couilles sur ma langue, je les aspire.
Les doigts de Chris s’affairent entre les jambes de Véro. La bite a tôt fait de prendre une belle forme, raide, dure, érigée. Un magnifique pal.
« j’ai trop envie de toi. Viens mon chéri, fais moi l’amour.. »
Et elle s’installe a quatre pattes. Chris se redresse et prend position derrière elle, entre ses jambes. Il pointe son dard et, d’une longue poussée en avant, il pénètre ma chérie jusqu’à la garde. Véro souffle « Oooouuuuiiii « Chris la prend par les hanches et à grands coups de bassin lui fait l’amour. Véro vibre. Véro crie. Véro gémit. Je me penche vers elle et l’embrasse.
Ses yeux embués. Dans un souffle elle murmure.
« comme toi. Je veux comme toi. Par derrière. »
Je me redresse, caressant le dos vers ses fesses . Je regarde Chris, je glisse un doigt entre les fesses de Véro, tourne autour de la rondelle, fais pénétrer mon doigt. Chris remarque, l’air interrogatif. Je lui fais comprendre le désir de Véro. De la main je repousse son bas ventre et il sort du vagin inondé. Je prends le pénis d’une main, de mes doigts de l’autre main j’écarte les fesses. Chris pointe le gland à l’entrée divine, pousse en avant toujours dirigé par ma main.
Il reprend ses mouvements de pénétration, faisant crier Véro à chaque poussée, la tenant par les hanches.
« comme j’aimerais être à sa place ma chérie, et te faire l’amour… avec un vrai sexe masculin… que ne suis-je un homme … comme j’aimerais !!!! » pensais-je.
Flash. L’Idée avec un grand « I ».
Je bouge et vais me poster derrière Chris. Je me colle à lui, le tenant par les hanches, mon pubis contre ses fesses. Et poussant du bassin contre son cul, j’imprime une fréquence et une longueur aux intromissions. Avec au fond de mes pensées : « je te fais l’amour par amant interposé ma chérie… »
Je pousse tout le monde en avant, et nous nous aplatissons sur le lit. Un mille feuilles de trois corps étroitement imbriqués. Et je continue a donner le rythme à Chris, qui sodomise Véro, qui crie dans l’oreiller, comme moi avant.
Contre moi, je sens le plaisir de Chris monter. J’accélère mes pressions. Ses fesses se contractent et tout à coup, il s’arrête, enfoncé au plus profond entre les fesses de Véro, et dans une cri rauque, il prend son plaisir, se déversant dans la caverne de Véro. Ma chérie a le corps parcouru de soubresauts, ses jambes sont contractées et raides.
Je suis heureuse. J’ai fait l’amour à ma compagne. Avec un vrai sexe d’homme. Nous qui n’utilisons plus de ceinture et autre justement parce que nous avons un vrai sexe d’homme à la maison.
Alors que les choses se calment, nous restons inertes les uns sur les autres.
« Sylvia, tu peux te pousser. Je voudrais aller à la salle de bain me rincer »
Je roule simplement sur le coté et tombe contre Véro. Chris se lève et va sous la douche.
J’attire Véro contre moi. Elle sourit.
« c’est moi qui ai donner le rythme. C’est moi qui t’ai fait l’amour, si j’ose dire »
Sourire de ma compagne.
« tu crois qu’il recommencerait, là, maintenant ! »
Rire.
« faut pas exagérer, il doit recharger les batteries. Deux fois de suite, c’est bien ! Non ? »
Petite moue.
« dommage. Tiens moi dans tes bras, embrasses moi et dormons un peu.. »
Chris s’est recouché, nous ne l’avons pas vu faire. Le sommeil nous a pris, enlacées, Véro blottie contre moi.
Le réveil nous trouva dans la même position un peu plus tard. Juste le temps pour elle de changer et se coller à Chris. On ne change pas les vieilles habitudes.
Et moi de leur tourner le dos, me rouler en position du fœtus et de sombrer dans un sommeil réparateur.
« bonne nuit les amoureux !! a demain au café !! »
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