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2 divorcées se racontent – Collection histoires vé

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2 divorcées se racontent – Histoires vécues

A. Michèle, divorcée

Cette semaine-là, j’ai perdu les clés de mon appartement, embouti ma voiture, reçu une engueulade de mon patron…

A 33 ans, je suis svelte, blonde par choix, quelquefois auburn, d’autres fois rousse.
J’aime changer, me changer, sans trop d’exubérance, juste ce qu’il faut pour une secrétaire commerciale avisée… 10 ans de boîte bientôt, cela va se fêter…

En tous cas, si je les fête, ce sera sans lui, il m’a lâchée après cinq années de vie peu commune, soirées foot chez les copains ou ici, devant sa télé géante, avec bières et pizzas, du classique…

Je ne regrette pas d’avoir passé ces années avec lui, juste que l’on y mette fin, torts partagés…
Ses copains venaient me tenir compagnie pendant les matches, dans la cuisine, on parlait en rangeant la vaisselle, on se moquait d’eux, des footeux et quelquefois je remettais en place une main un peu leste, qui venait effleurer mes fesses, lorsque je me penchais vers un tiroir…

La bière a des effets notoires, je me méfiais des effets « buts », des bouteilles débouchées sous des cris perçants, les accès de joie, qui débordaient jusque vers moi, dans l’action, sans autre raison qu’un partage de leur passion…

Si Rémy était trop absorbé dans son canapé, j’étais en arrière, tranquille, et m’occupais à calmer certains, dont les cellules s’échauffaient me prenant à témoin par leurs débordements sonores, mais pas que…

Cela avait du bon, de la camaraderie bon enfant, parfois une caresse volée, une main qui s’attarde, sous couvert de l’obscurité et de la joie, un sein caressé, un bisou, limite sur les lèvres…
Certains en firent un jeu… Me tenir compagnie, et tester ma résistance….
Rémy avait regardé, et haussé les épaules…

Finale de la coupe du monde, ils étaient tous là, nos 2 canapés pleins, d’autres assis par terre sur des coussins, entre les tables basses, et les plateaux de chips, pizzas de tous poils, servies chaudes par ma pomme…

B. Michèle – Freddo

Le plus marquant, le dernier en date, ce fut Freddo, un copain de travail de Rémy…
Beau gosse, sportif, il aimait la vie, prenait femme de temps en temps, et il les aimait trop pour s’attacher à une seule….

Freddo est un artiste, bon vivant et nature…
Il est venu s’asseoir avec moi, sans l’air de rien ce soir-là…
Il me regarde en souriant…

– Qu’y a-t-il ? Le match te déplait ?
– Bof, ce qui me déplait c’est de te savoir ici, seule, dans la pénombre, et que tu supportes nos soirées sans rien dire…
– J’ai pris l’habitude…

Là, il s’est rapproché, les yeux sur robe d’intérieur courte et sexy…
Bref, après dix minutes, il est tout contre moi sans l’air de rien, suivant d’un œil le ballon, de l’autre, regardant dans mon décolleté…
Mais je le sais dragueur et peu fidèle, sa copine actuelle en sait quelque chose, elle s’est confiée à moi…

– Tu ne devrais pas nous servir habillée comme ça…
– Cinq ans qu’on se fréquente, tu me découvres ? Tu t’es engueulé avec ta copine ?
– Un peu… Mais… Tu es si belle ce soir…

Le coquin me fait une cour de folie, une drague de malade…
Ses yeux bleus reviennent à la charge, et au premier but, une main prend la mienne sous la table…

– Calme, tu cherches quoi ?
– Un peu de chaleur, elle est si distante en ce moment, elle a quelqu’un, c’est sûr…
– Elle ne te fait plus l’amour ?
– Non… Malade dit-elle… Elle bosse trop, trop dur…
– Sors là…
– Je lui ai payé un resto, bof, pas mieux, couchée et hop, dodo… Pas même la reconnaissance du ventre…

La main glisse le long de ma cuisse, remonte ostensiblement, il se tourne vers moi…

– J’ai envie de te caresser…
– Non, on nous voit…
– Pas sous la table… Laisse-toi aller, viens, laisse-toi faire, ça va te changer les idées et je serai honnête…

Sa main glisse entre mes cuisses…
Le fin tissus est malmené, je me saisis de l’intruse, la remet à sa place, entre nous…

– Tu es cruelle, je veux juste te remercier pour ton accueil… Te dire combien je suis heureux d’être ici, avec toi, si proche… En ami… Je sais que Rémy te délaisse parfois…
– Quoi ?
– Je le sens… Tu es distante avec lui ce soir… Moi, je ne pourrais pas faire de soirée sans toi contre moi…
– Je suis là, avec vous, je vous sers, lui aussi, ses amis, ses copains… On pique-nique souvent, en campagne, à la mer… Tu ne m’as jamais draguée comme çà…
– Ce soir je suis malheureux… Elle parle de me quitter…

Il cherche mes lèvres, là c’est trop, si un des copains se retourne…

– Arrête !
– Viens dehors… J’ai chaud…

Les yeux sont délicieux… Implorants, tendres, brillants, au bord des larmes…

Je me lève de ma chaise…

– Je mets une veste et te rejoints pour fumer…

Dans ma chambre, j’enfile un cache cœur, doux, en mohair… Je sors par la porte-fenêtre…

Il est là, m’attend en fumant…
Qu’est-ce que je vais faire ? Il est si prenant…
C’est vrai que l’on a toujours eu des relations amicales, avec un petit plus, d’entente, de complicité, comme une amitié amoureuse…
Je l’aime bien, mais rien de sexuel dans mes pensées… Jusqu’à ce soir…

Je lui montre le sentier menant au jardin, il me suit dans la pergola, un coin secret, discret, sans vis-à-vis, vase clos entouré de verdure…

Arrivée-là, je me tourne vers lui… Il me prend dans ses bras, et me serre contre lui…

Je sens une onde m’envahir, pour être serrée contre lui, si vite, ressentir sa force, ses bras sportifs qui m’entourent les épaules, me pressent contre son torse, sa chaleur, une bosse significative…

Je reste là, tête baissée, n’osant pas bouger, ni le repousser, ni me regarder…
Ses larges mains glissent sur mes hanches, dans mon dos, reviennent, frôlent mes seins.
Il embrasse mes cheveux, ses mains descendent jusqu’aux cuisses.
Elles remontent lentement, soulevant ma robe, me déshabillant presque, au point de sentir l’air s’engouffrer dans mon intimité… Il cherche mes lèvres…

Je coule de désir. Il le sent, il le sait, je suis moite, pantelante, hypnotisée comme un a****l traqué…

Poupée de chiffon entre ses bras, il me soutient. Il me parle pour me rassurer, ressentant mon émoi…
Je relève la tête, ses lèvres s’écrasent sur le miennes…
C’est la première fois que j’embrasse un autre homme que Rémy, depuis cinq ans…

La main remonte entre mes cuisses, glisse sous ma culotte, … Je suis trempée…

– Tu as envie de moi… Moi aussi…
– Non, pas ici, on…

Sa langue a plongé dans ma bouche, sa main s’est étalée dans mon antre…
Ses doigts font fi de ma frêle Sloggi…

Il me masse… Je tremble… J’ai envie de lui…
Je me relâche…

Son baiser est si torride que je m’ouvre pour lui, contre lui, je m’offre à lui…

Il me soulève et m’assoit sur la table, comme une poupée… Il retire mon rempart…
Il écarte mes cuisses, caresse ma vulve, je me laisse aller en arrière…

Il me masturbe longuement, tendrement… Je monte les degrés, grogne souvent, respire fort…

Puis sa bouche arrive, il me lèche, me délire, me suce, m’aspire…
C’est chaud, tendre, torride, délicieux…

Sa langue est un démon, elle savoure mon bonbon qui se liquéfie pour elle, grossit, rosit…

Ma grotte devient fontaine, entrouverte, rosée de désir…
Ses doigts subliment sa caresse, tournent mon bouton d’amour, je me mets à gémir, je le veux… je me laisse aller, il a gagné, je suis sa chose…

Il se penche vers moi, m’embrasse, me calme…

Il va me prendre…
Sa main à plat sur ma chatte, me donne le LA… Tout mon corps lui obéit…

Je désire que ses doigts viennent en moi, me jouent la passion du plaisir, me foudroient sur place, que son sexe me cloue sur cette solide table…

Je sais que Rémy me trompe, je ne demandais pas l’exclu, juste sa tendresse, son amour des premiers mois, son empressement, mais il est volage…
Je ne désire pas me venger, tant qu’il entretient ma libido…
Depuis quelques mois, la passion est tombée, rejoignant en ce cas, les affres de Freddo…

Le tourment du cocufiage, celui qui marque la fin de l’histoire d’amour…

Oh, oui !…
Je sens son sexe frotter ma cuisse, il remonte vers ma grotte…
Je n’ai pas d’état d’âme… Je suis en manque… Juste de sexe…

Il est à la porte, il se dresse en pliant mes genoux, je mets mes cuisses en V, l’autoroute du plaisir est grande ouverte… Je fonds de désir…

Je le fixe, il me nargue…

Je souffle, je gémis doucement… « Viens »…

Viens mon doux amant, viens dans ma chatte, fais-moi jouir à la place de Rémy qui va sortir de ma vie…

Je le sens investir mon calice et je frissonne… « Oui ! »…
Il glisse en moi, et je me soulève d’impatience… « Prends-moi ! »…
Un petit coup de rein pour glisser jusqu’au fond… « Hou ! Oui !… »

Il me possède, je jouis, je suis heureuse, je revis !

Je griffe la table, me donne, m’écartèle, je veux le ressentir comme jamais, trop longtemps trop vite, trop longtemps bâclée…

Il m’empale d’un coup sec… Je le ressens comme jamais, je suis remplie par ce sexe…
Puis il me laboure, s’arrête, me reprend, plus fort, plus long, plus dur, plus macho…

Il me défonce, se calme, change de position, me prend en ciseau, longuement, accélère, s’arrête, tantôt douceur, tantôt macho… Et m’abandonne sur la plage… La chatte ouverte, trempée… Il boit un verre, puis revient écarter mes cuisses, il me tient par les chevilles et reglisse dans mon fourreau, me porte vers un sommet, m’entraîne loin, me conduisant comme un navire, et je jouis, je m’exprime, je délire, je suis vaincue…

– Oh, oui… Baise-moi… Prends-moi comme une chienne…

Il est lancé, comme une machine, il me baise jusqu’au bout, il va décharger sa rage, il veut m’imprégner de son sperme, en inonder ma chatte, les poils épars de mon pubis châtain clair et bouclé… Il veut marquer son territoire…

Sa longue verge durcit encore, puis se libère enfin…
Je râle mon plaisir, l’enroulant de mes cuisses et le bloquant avec mes jambes, il tombe sur moi, ma robe à la taille, mes seins libérés…
Il se couche sur moi…
Il me possède toujours, planté comme un chêne, enraciné en moi…

Je suis heureuse…
Libérée de Rémy dans ma tête, je viens de jouir de mon nouvel amant…

Quand ils repartent, après la prolongation, les tirs au but, la remise de la coupe, le débriefing, les interviews, je suis morte, assise à ma place, Freddo, à la sienne, on n’a pas échangé une parole depuis…
Rémy est parti dans la semaine, il savait que c’était l’heure…

Je me retrouve seule dans mon appartement, divorcée d’un ami et de cinq années d’habitudes, de joies, de partage, d’amour, de tendresse…
Tout ça à mettre au passé, aux orties, tout à refaire, à 35 ans…
Et je veux un enfant… J’ai encore du temps…

Michèle tu déconnes…
Rémy n’affichait pas son plaisir sur son visage, comme tu le fais, quand il venait de baiser…

Mais qu’est-ce que c’était bon, cette baise fortuite, cet élan de nymphomane, ce relâchement des sens…
Me laisser couler entre ses bras, pour une première immersion en cinq ans, le sentir te vouloir, le sentir de désirer, et toi qui t’ouvres…
Tu voulais son sexe depuis le premier but de l’équipe de France, celui qui l’a amené vers toi, à ton côté cherchant à te caresser dans la folie de ce but magique…
Tu le savais déjà, tu l’avais compris…

C. Amélie entre dans la danse

– Allo ? Ah, c’est toi !
– Oui, c’est ton amie… Et tu lui caches des choses Michèle…
– Oui, je sais j’ai été vilaine, mais pas ma faute… Je suis seule ce soir aussi, demain soir aussi, et tous les soirs ensuite… Ah ? Toi aussi ? Pas possible ! Le jour de tes trente-quatre ans ! Mon dieu, ils sont cruels avec nous… Ah, tu avais… Ah, tu ne m’avais rien dit !… Au bureau ? Tu me raconteras ? Oui, viens… J’en ai marre de pleurer seule… Non, juste des mouchoirs…

Elle sonne…

– Salut Amélie !
– Dans mes bras Michèle, on va se remonter le moral, on ne se connait pas très bien, surtout sur le plan sexe. On va faire connaissance, voire devenir amies…

On s’assoit sur le canapé, bière, jus de fruits, biscuits, vin rosé… On papote une heure pour ne rien dire, juste pour savoir qui a largué l’autre…

Chez moi, c’est moi qui ai fauté, mais il avait commencé en douce.
Pour elle, c’est elle, elle l’a trompé au bureau, elle me raconte, je fais de gros yeux, c’est chaud, elle ajoute les détails, reviens sur la soirée, puis repart jusqu’à l’instant divin…
Baise de première, comme moi, un festin de reine, avec chacune un beau spécimen…

Elle non plus, ce n’était pas prévu, ni voulu, le printemps sans doute, l’usure, l’habitude, le désir de changement, l’inconnu qui attire…

– Et il t’a attirée !
– Attirée et tirée… Oui… Mais toi aussi, raconte encore, le reste, les détails, tu as joui ?

Voilà, nous dinons de trois fois rien, nous nous soutenons, les récits sont chauds, brûlants, encore frais…

Je commence, et elle écoute…

Nous sommes retournées dans le canapé, on se connait depuis dix ans ou plus, on ne se gêne pas, on se raconte, sans orner, sans tricher, en essayant d’être dans la justesse de l’instant, en n’omettant le moins possible le reste, les autres, lui, moi…

Ses yeux noirs me ravissent, elle prend ma main quand je lui raconte le jardin et ma partie de jambes en l’air avec Freddo, cet abandon qui m’a enveloppée, ce plaisir que j’ai pris, ce désir qui venait me tarauder jusqu’à ce que j’explose en le sentant me pénétrer enfin…

– Oui, il m’a tout mis, j’ai ressenti sa rage, il m’a baisée dans les grands longueurs, inondée de sperme, après avoir feulé mon plaisir pendant de longues minutes… Une chienne je te dis, en chaleur, salope car je l’avais chauffé au début, et j’ai su dès le premier but, quand il m’a rejointe, qu’il venait pour moi…
– Et dehors ! C’était génial ?
– Oh, super… Le pied… Allongée sur le dos, sur ma table de jardin, il m’a offert un récital, une machine à baiser !… Son sexe est parfait, en taille, en longueur… Je n’ai pas eu le temps de le sucer… La prochaine fois sans doute…
Et puis j’aimerais qu’il me prenne aussi par derrière… Rémy ne le faisait plus…
– On est pareilles, Michèle, on aime les mêmes plaisirs…

D. Michèle – Ses émois, ses cousines

– Ouais, mais c’est marrant Amélie, car dès qu’on a un mec, on ne se voit plus, on se respecte, on se téléphone parfois, on se donne des nouvelles, mais on ne se mélange pas…
– Non, j’ai toujours respecté ce que tu as dit. On est trop bien ensemble pour gâcher notre amitié avec des mecs… Donc pas de coucheries, on n’a jamais fait l’amour ensemble, on se respecte l’une et l’autre, on ne mélange pas nos histoires. J’aime savoir que tu es heureuse, et c’est pareil pour toi…
– Evidemment, tu restais secrète aussi, je t’imaginais parfois…
– Nous ne sommes jamais sorties ensemble avec nos mecs Michèle, restaurant ou ballade…
– Peur de casser quelque chose… Risque de s’intimiser ? Des milieux différents ?
– Non Mimi, respect simplement. C’est depuis cette année que l’on parle d’eux au tél, depuis qu’ils nous trahissent, nous n’étions pas très intimes avant, on parlait fringues surtout…
– Oui, c’est vrai Amélie, je n’en ressentais pas le besoin…
– Donc ce soir Mimi, on peut sortir comme avant, en mode lionne ?
– Voilà… On drague, et si la pêche est bonne, on repartira chacune de son côté…
– Et s’il est tout seul ?
– Je ne sais pas, on verra, je n’ai jamais partagé…
– Tu as déjà regardé un couple faire l’amour Mimi ?
– Euh… En vrai ? Non… Se caresser oui, à la plage, en dansant, je me souviens de mes cousines… Elles étaient deux, proches en âge et délurées… Elles ne se gênaient pas… J’étais plus jeune qu’elles… Elles se laissaient embrasser dans les fêtes de village, dès que les parents étaient sortis… Ça frottait dur comme on disait à l’époque… Les ados boutonneux leur tournaient autour… Moi je m’emmerdais alors je les regardais… Je les voyais se trémousser, sous les caresses de leur mec… Mais ça n’a jamais dépassé le stade d’un flirt poussé…
– Qu’est-ce que tu entends par poussé ?
– Baisers tendres, caresses sous la robe, cherchant les seins, puis main dans la culotte, c’est du normal, c’est graduel, ensuite c’est le point de non-retour, un flirt à la limite, chaud, on sent notre ventre s’ouvrir, on en a envie à crever…
Les seins qui pointent, qui font mal, la chatte qui coule entre les doigts coquins, la fellation pendant ce temps, pour se donner bonne conscience et évaluer le produit, la masturbation réciproque, et l’orgasme final, c’est du chaud, du flirt poussé, mais sans rapport intime, juste un échange…
Après c’est la baise, le sexe qui entre dans le fourreau, et qui t’emporte bien plus loin, pendant des heures et tu jouis en devenant femme…
– Oh, oui… Déjà bien comme vision… Tu avais quel âge Mimi ?
– 15 / 16…
– Tu te masturbais en les regardant ?
– J’avais commencé à le faire sous la douche et dans mon lit, pressant sur mon pubis, puis cuisses ouvertes, effleurant mon clitoris, glissant dans ma chatte, en évitant la pénétration pour préserver ma virginité, dixit les copines et maman… Cela m’arrivait surtout ensuite, quand j’en surprenais deux sur la plage le soir, parfois dans un réduit, une grange, un hall d’immeuble, au ciné aussi, et le pied, en voiture sur le parking de la discothèque…
Je regardais leur visage, y voyait leur désir, leur plaisir, les gestes aussi… Une main sur le sexe du garçon, elle le branlait en même temps qu’elle jouissait de ses doigts…

Elles n’étaient pas restées vierges longtemps mes cousines, mais ne franchirent pas ce cap cette année-là, car pas de pilule…
Et moi je n’étais plus vierge non plus, mes doigts avaient dépassé la ligne magique, cet hymen si précieux, mais je n’avais rien senti en voulant aller plus loin, car rien ne me calmait devant le spectacle…

Justine, une des cousines, était sortie nourrir les poules, Mamie était trop occupée avec Papy qu’il fallait faire manger…

Je l’ai suivie, car elle ne revenait plus…
Au fond de l’ancienne étable, il y avait le grain pour les volailles…
J’entendis des bruissements, une conversation à voix basse…
Elle était là… Son copain aussi, je reconnus le petit voisin, le coquin…

Ils s’embrassaient… Elle vivait ses caresses, soupirant profondément.
Il souleva le tee-shirt, et ses seins apparurent…
Il les lécha, mordillant les bouts dressés, elle le désirait, riant, cherchant à ouvrir son pantalon de travail…
Il déboucla la ceinture, et elle fit le reste…

Dévoyée et presque experte, elle libéra le sexe, se pencha et l’emboucha sans complexe, il doubla de volume par miracle…
Elle le prit en main, tout en savourant les caresses qui se précisaient…
Il avait une main qui farfouillait dans sa chatte et elle lançait des « heu ! » torrides et envoûtants…

Je ressentis les mêmes caresses qu’elle, un appel de mon corps, et ma main passa sous ma culotte… Mes doigts s’ouvrirent, j’étais déjà trempée, je tournais mon bouton, j’eus des frissons, puis une chaleur intense, mais le couple avait progressé…

Adossée au mur, robe retroussée, il léchait sa chatte blondinette avec passion et elle s’écartelait en jouissant de la langue qui la fouillait…
Je vis son dard énorme, pointé pour rien, alors il se releva, elle s’en saisit et le masturba…

Puis comme elle était très souple, elle souleva une cuisse… Elle fit le grand écart, posant sa jambe sur l’épaule de son amant… Il put pointer sa bite vers l’intimité offerte et il la pénétra avec passion et ardeur, la faisant délirer…

Je n’en pouvais plus, j’explosais, et c’est là que mes doigts entrèrent dans mon vagin, resserrés, formant un sexe, pour me libérer de ce désir qui ne passait pas…

Elle jouit, se tenant à ses épaules, ondulant son bassin en cadence, marquant chaque coup de reins de son partenaire, avec des onomatopées diverses et variées…

Je crois que j’en fis autant, perdant la sens de la réalité un instant, quand je sentis une onde merveilleuse, mes doigts plongés au fond de mon vagin pour la première fois qui provoquèrent mon extase, tandis qu’elle jouissait elle aussi…
Elle essuya le sperme qui coulait sur sa cuisse, avec un peu de foin, l’embrassa, et sortit, me passant à côté en souriant…

Par la suite, mes cousines se firent plus discrètes, je n’étais plus admise, réservé aux adultes…
Elles partaient en voiture, passaient la nuit dehors, revenaient crevées, dormaient ensemble pour ne pas réveiller la maisonnée…
Elles ne me racontaient rien, ni l’une, ni l’autre…
Les parents se doutaient, laissaient faire… Mamie haussait les épaules…
Elles prenaient la pilule et moi j’en rêvais…

E. Amélie – Son cousin

– Oui, moi c’est la même chanson Mimi, j’avais un cousin avec lequel je passais les vacances. On se rejoignait avec d’autres jeunes dans le village de mes grands-parents… On était bien, à la campagne et on découvrait les joies de la sexualité…
– Les granges ?
– Oh, oui… Il aimait ça mon cousin, emmener les filles dans la grange pour les peloter sous prétexte d’écouter le transistor, surtout quand il était le seul garçon…
Je voyais leurs mains se rejoindre, échanger des caresses, les robes se retrousser, les soupirs, les baisers, l’impatience…

J’ai assisté à une fellation une fois, ils m’avaient oubliée…
Je voyais la tête de la fille dodeliner, mon cousin fermait les yeux de plaisir…
Elle jouit soudain, un bon gros orgasme l’envahit…. Il la masturbait sans doute tandis qu’elle le pompait avec ardeur… Elle lui parla à l’oreille…
Ils s’embrassèrent longuement, heureux, riant et soupirant…
Elle était nue dans ses bras…

Vers la fin des vacances, j’étais allée lire dans la grange, je m’endormais presque, quand ils sont entrés, s’installant juste en-dessous de moi… Juste deux, lui et elle…

Ils se sont embrassés, ils se caressaient, dégrafant, libérant leurs vêtements…
Elle était très belle, le même âge que lui, la vingtaine…

Ses tétons pointaient déjà, elle avait envie de lui, son regard rivé sur le sexe qu’elle découvrait sans doute…
Je crevais de chaud soudain…

Je l’entendis soupirer, ils parlaient doucement, je ne comprenais pas…
J’ai pensé qu’elle ne voulait pas, ou qu’elle lui demandait d’être tendre et doux pour sa première fois…
Je n’y tins plus quand elle ouvrit ses cuisses et se mit à gémir sous la langue…

J’était trempée de désir, comme elle sans doute… Mes doigts titillaient mon clito quand elle se mit à pousser des râles…
Mon cousin la prit dans ses bras… Elle se laissa faire…
Il suçait ses seins, sa main bougeait dans sa chatte, comme la mienne…

Elle s’est écartelée, le regardant dans les yeux, lui offrant sa chatte…
J’ai entendu « Viens ! ».

Il l’a pénétrée lentement, je voyais le sexe blanc, turgescent, entrer avec douceur, elle était tendue et attendait, il prenait sa virginité, calmant son ardeur, je jouissais aussi….
Elle a baisé comme une reine, accompagnant les assauts très doux de mon cousin, il lui a fait l’amour tendresse, prenant en cadence ce corps magnifique, elle feulait comme une lionne…

Puis elle est montée sur lui, et elle s’est empalée sur le membre dressé, énorme…
Cette position m’a surprise… Un fantasme sans doute ou internet…
Je me suis copieusement masturbée en masquant ma respiration…
Mes seins me faisaient mal, je les massais, rassasiée…

Elle s’est fait jouir longtemps, je voyais le membre entrer et sortir de son vagin…
Du pur plaisir pour moi… Une leçon de sexe en live…

Ensuite, elle s’est mise à genoux et lui a offert ses fesses…
Il l’a reprise en levrette. Il la pilonnait, elle délirait sous son joug, il l’a emmenée au bout, elle arrachait le foin des bottes avec ses doigts à chaque pénétration, jusqu’à ce qu’il retombe, épuisé…

Ils sont restés un long moment enlacés, dégoulinant de semence et de sueur…
Ses cheveux longs autour de son visage, recouvraient ses seins blancs, elle était heureuse, elle venait de faire l’amour…

J’ai eu envie du sexe de mon cousin moi aussi, de le lécher et goûter leur jus d’innocence…

Quand ils furent partis, je me suis rhabillée, un peu ivre de m’être déflorée avec mes doigts, de rage, de désir, de jalousie, je ne sentais plus la paille piquer mes fesses, à les rougir…
Mes seins étaient couverts de poussière de fleurs fanées, ma culotte chiffonnée sur mes genoux, je venais de vivre ma première fois seule, une masturbation explosive, j’avais ressenti deux ou trois orgasmes, vite réprimés, la chaleur avait envahi mon ventre, un flot de liquide s’échappait encore de ma chatte, j’étais heureuse…

Désormais, je voulus à tous prix, connaître ce plaisir de sentir un sexe à la place de mes doigts…

F. Amélie – Premier amant, JL

Lors de la fête suivante, je suis revenue dans cette grange, j’avais fait mon choix pendant le bal, j’avais comparé et testé, une dizaine de boutonneux…
Mais c’est un copain de mon cousin qui obtint la palme, gentil, il parlait bien, ni trop, ni pas assez et savait écouter aussi, et j’ai fait l’amour pour la première fois…

JL avait 23 ans, et passait pour un sacré bon coup selon les copines…
J’ai joui bien plus fort qu’avec mes doigts, baisée par ce pro comme une fille de la campagne pour qui les occasions sont rares…
J’ai ressenti toute la passion, le désir, l’inquiétude, les vagues, puis le déchainement du coït, la chaleur qui inonde mon ventre, la plénitude après la jouissance…

J’ai connu ce bonheur de devenir femme, et d’être inséminée par du vrai sperme…
Son sexe a ouvert ma voie, c’est vrai que j’étais crispée, et cela a sans doute freiné mon plaisir… Mais c’est ma faute si ce fut un peu terne par rapport à la suite…

Il ne m’a pas sodomisée, car je lui avais dit que j’étais vierge et qu’il fallait être très doux…

C’est la seconde fois, le samedi suivant, qu’on a baisé comme des bêtes, chez lui.
J’ai connu la sodomie. J’ai aimé aussi.
Il m’a fait découvrir des positions érotiques, je l’ai ressenti comme un tremblement de terre, son dard me pourfendait, il a joui plusieurs fois, je ne savais pas que c’était possible…

J’ai vraiment joui, cette fois, longuement, me donnant, cherchant à améliorer, à lui faire plaisir aussi, pour partager ces instants.
Je me souviens, j’étais à bout de souffle de l’avoir sucé, en apnée… Il m’a montré, m’a détendue, j’ai alors savouré sa bite énorme, ouvrant enfin les yeux, détaillant la chose, m’aidant de mes doigts pour aller honorer les coucougnettes et lui arracher des spasmes de plaisir…
Il a éjaculé dans ma bouche, et j’ai avalé…
Acre, pas dégueulasse, un acte de partage que je refais parfois selon mon humeur…

Cela m’avait mise en joie, et donné des ailes, je ressentais mon nouveau statut, je n’avais plus peur d’être godiche…

Je devenais même salope sur les bords, aguichant maintenant sans vergogne les garçons, mettant mes seins en valeur, portant des jupes courtes, comme mes cousines, allant même à en sucer dans les toilettes du Lycée ou les bars, pour défier et claquer le bec de certaines filles, afin de me faire une réputation et d’autres expériences…

On disait alors de moi, que je n’avais peur de rien, et qu’il n’y avait que le bus qui ne m’était pas passé dessus…
C’était faux pour deux raisons, d’abord je ne couchais pas, et secundo, le chauffeur du car, je me l’étais payé au terminus, un soir d’orage, en travers de la dernière rangée de sièges… Ce fut ma première expérience avec un black…

– Et alors ?
– Non, sans commentaire, j’en ai connu de bien plus grosses après…
– Bon, je prends le relais, j’en étais aux vacances et aux découvertes avec mes cousines…

G. Michèle – Premier amant, Marc

J’ai connu mon premier, un mec du village, un beau gars que je voyais passer sur son tracteur… Je fantasmais sur lui, surtout quand il montait sur sa machine, enjambant largement le siège et prenant le volant, cuisses écartées, comme s’il allait le faire, là…

Je m’imaginais à la place du moteur, qu’il me montait ainsi, en m’enjambant et me prenait comme son volant, et me tournait dans tous les sens, faisant trembler le matériel autant qu’il emballait son moteur…

Une après-midi, il m’a emmenée sur sa machine dans un champ, en pleine nature, dans un bosquet, j’ai chanté Manon et d’autres airs, il avait une bite extraordinaire, un truc de folie qui grandissait au fur et à mesure que je la suçais, je pouvais juste la prendre dans ma main, alors ma bouche léchait le gland comme un cornet de glace, descendait, revenait… Je la sentais dans ma gorge, il exultait…

Il était heureux de m’apprendre l’amour, et me guidait voyant mes hésitations…
On a fait mon premier 69, j’ai fondu sous sa langue, des orgasmes de folie…

J’ai senti le moment arriver, celui où je ne peux que le vouloir en moi à en crever…
Je me suis offerte à lui comme une catin, allongée dans le foin, cuisses repliées, genoux fléchis, ouverte pour le recevoir…

Je tremblais un peu, de froid, de peur, de l’inconnu, je massais mes seins…

Il m’a attrapée par les hanches, m’a soulevée, a écartelé mes cuisses dans une position indécente… Il m’a pénétrée, j’ai hurlé de douleur, mais sans aucun son…

Puis très vite le plaisir m’a emportée, appréciant cette chose qui entrait en moi, jusqu’au fond de mon vagin, butant contre mon utérus, et quand il s’est mis à me lutiner en cadence, je ne sentis plus rien, tant j’étais crispée, offerte, jusqu’à ce que je ressente son dard qui me remplissait, m’apercevant que c’était délicieux et que la nature nous avait faites pour profiter de toutes les tailles…

Je m’exprimais alors, disant ma joie, gémissant, soulevant mon bassin pour mieux le ressentir…
Je revoyais les images de mes cousines, de la dernière fois avec le voisin, sa joie d’être embrochée, de vibrer sous les coups de reins du garçon…
J’ai joui des heures dans cette meule de foin, dans toutes les positions, dans ce bosquet qui cachait mes premiers instants de femme, ma première séance de baise intense…

Il s’arrêtait par moments, reprenait son souffle, m’embrassait, jouait avec mes cheveux, caressait mes seins, venait lécher mon minou, le calmait…
Puis il remettait ça, me prenant en levrette, écartelée, agenouillée, pistonnée par son mandrin ou c’est moi, qui le titillait, me délectant de cette verge qui reprenait vie entre mes lèvres trempées de salive…

J’ai même osé me prendre, avec ce sexe lové à ma porte… Il somnolait…

Je me suis ouverte, j’étais encore trempée, je l’ai guidé en moi, et j’ai poussé, il était dur, énorme, et j’ai tout ressenti, chaque centimètre, et j’en jouissais en même temps qu’il se réveillait, le sourire aux lèvres…

« Putain, tu aimes ça ! »
« Qu’est-ce que tu es bonne ! »

Puis, je me suis allongée, et j’ai ondulé mon bassin, allant et venant, mes fesses délicieuses accompagnaient le mouvement, mes grandes lèvres glissant sur la hampe, le masturbant avec ardeur et hardiesse, jusqu’à ce qu’il me saisisse par les hanches pour me ralentir, me soutenir et que l’on jouisse ensemble dans un concert de « Han ! » et de « Oui »…

J’ai mis des années à retrouver cette sensation de plénitude avec un homme, d’être remplie, et que dire de la quantité de liquide ambre qui s’échappait de mon vagin tuméfié par nos assauts titanesques…
Il a même rajouté en nous séparant :
« Pas possible que tu étais vierge, tu sais tout faire avec les hommes »…
« J’ai appris sur internet, regardé des vidéos de sexe, beaucoup de vidéos, parfois avec mes cousines qui m’expliquaient… »

On se regarde en soupirant, plongées dans nos pensées intimes, le verre vide à la main, on a soif, et même chaud en évoquant ces souvenirs de jeunesse…
Elle me sourit…

– On sort où on continue nos confidences ?
– Tu sais Michèle, on n’en est qu’au début, ensuite cela est devenu la routine. Je m’éclatais de toutes parts… Et je me suis dévoyée un peu au lycée, voulant toujours plus, connaître d’autres plaisirs…
– Oui, raconte, Amélie ; on sortira demain… Tu restes dormir ici ?
– Oui, je veux bien… On s’arrêtera quand on aura sommeil…
– OK, allez, raconte-moi tes moments intimes, j’aime comment tu les vis, avec tes mots, on dirait que tu les ressens encore, et que tu cherches à me les faire ressentir…
– C’est vrai… Et ça me fait plaisir de te les confier, tu deviens une véritable amie, je me mets à nu devant toi…

La nuit est tombée et nous sommes dans la pénombre, nous avons préparé du café, Amélie voulut un peu de whisky dans le sien…

Finalement on sera mieux au lit, c’est la première fois que je vais dormir avec une femme dans mon lit… Je lui raconterai mes expériences de la fac…

H. Michèle – Soirée perfectionnement, Marc

Bien installées, calées dans des oreillers, en sous-vêtement, avec un simple drap, en ce mois d’été… La fenêtre est entrebâillée, je commence…

– Puisque j’avais commencé par la fin, je t’ai narré mes premières fois, mes premières amours. Ces étés étaient divins, j’ai passé mon oral de français, puis mon bac l’année suivante, et venais me réfugier chez mes grands-parents tandis que mes parents travaillaient. Le grand-père était déjà bien vieux, usé, il sortait très peu et restait autour de la ferme.

Mamie me laissait toute ma liberté, juste « Fais attention au loup, ne tombe pas dans son piège, garde la tête froide, c’est ta foufoune qu’ils veulent. »
Elle savait que je couchais… Elle y était passée il y a longtemps, avait eu un enfant jeune, un accident de grange… On riait… C’était Papy le père, mais elle ne l’avait pas gardé…

Je faisais leurs courses avec leur voiture, je n’en avais pas à moi. Je les emmenais au bourg, à la messe parfois, elle rencontrait ses copines, celles qui restaient… Je regardais les garçons au bar, pensant les revoir le soir à la fête…
Je revis le tracteur, son conducteur me fit un signe et s’arrêta…
Oui, je venais ce soir à la fête… Seule, oui… Tu viens me chercher au village ? Tu sais où je suis ?

En retournant, Mamy me demanda pourquoi j’avais l’air béat…
Je ne pouvais lui dire que cela faisait un an que je n’étais pas sortie avec un garçon…

Le soir, Marc passa me prendre, Mamy le connaissait… Il lui dit de ne pas s’en faire si je ne rentrais pas, la fête va se finir à la ferme, elle restera dormir avec nous, c’est mieux que de reprendre la route…
Elle avala la ligne, l’hameçon, et le reste…

Pas de tracteur ce soir, mais la voiture de ses parents…
Le bal était lancé et il me faisait virevolter, un rock des années d’antan, je montrais mes cuisses sans vergogne, et même ma culotte… Il m’embrassait, fier de sa conquête…
Plus tard les slows mirent le feu aux poudres, il me conduisit dans une maison de village… « Tu vois, c’est chez moi depuis cet hiver ».
Ses parents lui avaient donné sa liberté, récupérant l’ancienne ferme des grands-parents, Marc l’avait retapée. Ce n’était pas fini, mais habitable…

Fini le garçon pressé, son dard n’avait pas changé, et je me mis à l’ouvrage, en le déshabillant… Il m’effeuilla avec tact, en connaisseur, et le canapé du salon se transforma en ring, sa bite m’emmena au sommet des sommets, je me lâchais, criant mes orgasmes, il se régalait de m’entendre, de me sentir vibrer sous lui, en me donnant comme sa maîtresse attitrée…
Je m’assis sur lui, et fis glisser son dard en moi…

Ces instants devinrent des moments premiums de mon expérience…

Je me surpris à me servir de son sexe comme d’un vibromasseur, ondulant mon bassin en tous sens, le sollicitant avec hardiesse, sautillant sur ce mastodonte de chair qui m’emportait dans un état second….
Il m’aida, m’assista, me porta, me caressa les seins, le reste…

Je me fis jouir jusqu’à un sublime orgasme qui m’arracha des râles inattendus, princiers, le genre de sonorité qu’un amant adore…
Il adora et voulut le refaire toute la nuit…

Il me prépara avec délicatesse, et je connus ma première sodomie…
Le sexe qui prend sa place après une entrée douloureuse, mais si vite passée…
Un délire des sens, ma chatte qui pleure, désertée, ouverte, et mes doigts qui viennent la calmer tandis qu’il me pénètre avec la passion du mal en rut…

J’ai aimé le sentir avec mes doigts, à travers la fine paroi qui sépare le bien du mal ?
Non, tout est bon en amour, pourvu qu’on jouisse ensemble, qu’on partage le plaisir et les expériences…
Que de sexe cette soirée, que de nouveautés pour moi…

Je me fis liane autour de lui, la tête en bas, sucée, léchée, écartelée, il me posa droite, tête contre terre, pour planter son dard entre mes cuisses écartées, et je vécu ces instants en délirant de plaisir, de trucs bizarres, secouée de spasmes…
Avilie ? Non si heureuse de le faire avec lui, pour lui, avec sa tendresse, ce partage des émotions, cette plénitude que je ressentais à chaque instant, dans chaque position qu’il m’offrait…

Mon sexe était béant à force d’être pénétré, mon anus était ouvert, et je jouissais encore si fort, qu’il ne baissait pas les bras…

On prit une douche et ce fut le délire…
Lavée, doigtée, sucée, baisée par terre, baisée à califourchon sur lui, puis lui offrant ma chatte à sucer et finissant en 69 sous le jet puissant de la douche, ivres de rires et à satiété de caresses…

Il restait lucide et ménageait mon intellect, évitant les positions trop scabreuses, les pipis cacas, les liens, les avilissements, bien au contraire, il me sublimait, ode à mon corps dont il lécha chaque centimètre de peau, faisant le tour de mes parties intimes, en se délectant particulièrement de ma vulve, et de mon clitoris qu’il lapait comme un chat, et me portait au supplice d’un nouvel orgasme tonitruant…

Il bandait comme un cerf, je ne pus résister à me prendre une dernière fois, me pénétrant de cet organe plaisir, puis je me donnais en levrette, car il adorait me fourrer les deux trous par alternance…
Il me ravagea, éclata ma rondelle en me percutant comme un taureau, en m’inondant de semence, comme s’il savait qu’on ne se reverrait plus…

La fin se profila, je dus me rhabiller, quitter ce sanctuaire qui abrita l’une de mes plus belles aventures de sexe…

Mamy regarda mes yeux, ma façon de marcher, juste une réflexion…

« Ben mes aïeux, tu as du prendre cher, tu es ravagée… »

Je répondis juste que c’était divin, et que je ne risquais rien à me faire du bien…

Je dormis jusqu’au lendemain soir…

I. Michèle, Rémy entre dans sa vie

– Eh bien !… Quel pied… On ne s’endort pas avec tes récits Mimi… Tu l’as revu ce Marc ?
– Papy est décédé très vite, Mamy est venue chez mes parents quand j’ai quitté la maison pour la fac… Non, je ne l’ai pas revu…

Et puis la vie m’a apporté autre chose, d’autres horizons, d’autres rivages, de nouveaux nuages sur lesquels me faire les griffes…

Entre mes 18 et 19 ans, j’abordais des périodes de stress, partiels, bac blanc, puis après une année, le Bac.
Je l’ai passé et réussi, je crois que c’est là que l’on s’est croisées pour la première fois ?
– Oui, en effet, je passais aussi le mien, et c’est dans cette ambiance de folie que j’ai fait ta connaissance, même tablée de filles en goguette, alcool, etc. On a un peu parlé, sympathisé, en buvant nos verres, ou fumant dehors… Puis les garçons nous ont séparées, et nos hormones nous ont entraînées chacune de notre côté…
– Oui, tu as raison, je ne t’ai plus vue sur la piste, tu venais de danser un rock et j’ai pensé que tu étais dehors…
– Oui, avec Rémy…
– Déjà !
– Oui, mais là ce fut juste le premier contact… J’explique :

– Il me plaisait bien ce jeune diplômé, comme nous il était soulagé, il avouait avoir fait des efforts, surtout dans sa vie affective.

Un peu plus âgé, sportif, des yeux clairs et il adorait la danse, la musique, il en jouait, je tombais dans ses bras au premier rock et dans sa voiture…
Plus d’un an sans flirt moi aussi, je ne prenais encore pas la pilule, inutile.
Ça se passa gentiment entre nous, il comprit et me respecta.

Alors je lui ai tout fait, et même, j’avalais le sperme pour la première fois…
Délurée, internet me donnait de quoi fantasmer, j’ai voulu marquer le coup…
Je me laissais prendre par derrière le lendemain, chez un ami à lui, on était dans un studio bonbon rose… Une garçonnière…

Il était adorable Rémy, il savourait mon corps nu, massait mes seins qui grossissaient, j’en étais fière…
Il avait joui dans mon derrière, j’étais si anxieuse que cela se transmette…
Mais tout se passa bien.

J. Michèle, vacances en Espagne

On se quitta pour les vacances, j’avais décidé de partir avec deux copines en Espagne pour me relaxer… Ce fut un mois de rêve, java tous les soirs et surtout les nuits, pilule activée… J’enchaînais les expériences, oh, pas de quoi s’y arrêter, je rentrais dans la tente avec celui qui me plaisait, elles aussi, et on rugissait nos maigres orgasmes de concert, dans cet espace de toile, ouvert à tout le camping…
On se fit jeter une nuit, on dut changer de place, pour aller vers un endroit plus discret, éloigné de la plage hélas…

On décida de baiser plutôt en journée, chacune à notre tour, 13 à 15, 15 à 17 et 17 à 19 pour moi…
Elles se déchainaient aussi, j’en vis sortir une de la tente avec deux mecs baraqués, elle avait du mal à marcher…
Elle me raconta, j’en fis un fantasme…

– Ouh, raconte ! Cela ne m’est pas arrivé souvent à cet âge…
– Elle ou moi ?
– Elle d’abord, si c’était vrai…
– Bon, la journée on se prélassait au soleil, le matin on rangeait, on achetait pour la journée, partageant une cagnotte. Vers 11h00 on allait se baigner, on était nous, 3 filles en vacances, cherchant l’aventure…
– Tu m’excites…
– La plupart du temps, vers midi, nous étions entourées d’une cohorte de mecs… Blonds, bruns, roux, français, anglais, allemands et autres…
Marie ne put choisir ce jour là et donna rencard à son heure (17 heures) à 2 allemands… Elle attendit avec un certain stress, elle était avec moi, sur la plage, on se baignait, tandis que Julie, notre copine, était dans la tente… Un italien noiraud, yeux verts délicieux, je l’enviais…
Quand ce fut mon tour, j’arrivais, un gars m’attendait, Julien, je crois…
On vit sortir Marie, puis deux rougeots essoufflés…

Quand on s’installa dans la tente pour boire un verre avec Julien, j’y trouvais 12 capotes fraîchement utilisées…
Il me regarda avec concupiscence, me déshabilla, le sexe pointé vers les étoiles, en rut…
Il me sauta dessus littéralement, passionnément, un tendre… Je le trouvais sympa, actif, je jouissais en comparant, presque en évaluant…
On se sépara et le soir Marie me raconta…

– Oh, oui, vas-y…
– Quand elle est entrée dans la tente, il faisait chaud et elle avait du mal à parler avec eux, leur anglais très scolaire était mêlé de mots allemands… Elle s’allongea entre eux et ils s’occupèrent d’elle, en la déshabillant, enfin le peu qu’elle avait laissé, et la caressant des pieds à la tête…

Marie avait de l’expérience, des trios et de biens d’autres situations, elle les suça longuement, alternativement, tandis qu’ils caressaient ses seins, l’embrassaient, elle se tournait vers l’un, puis vers l’autre et enfin se laissa prendre…
Le premier la perfora d’un membre puissant, énorme et elle se mit à gémir…
L’autre se masturbait, elle le prit en bouche en jouissant du second qui la baisait avec fougue, heureux de cette situation et de cette fille facile et belle, une baise gratuite inespérée…

Elle changea de partenaire avant la fin, et connut l’extase d’un membre qui la remplissait, un brin tendresse, un brin macho…
Elle jouissait sans trop se libérer…
Elle invita le premier à revenir par derrière et lui offrit sa voie royale…

Ils la prirent ensemble et ce fut un concert de râles…
La musique couvrait à peine ses onomatopées, elle parlait français, elle orgasmait français… Ils la baisaient allemand, fort et fiers…

Elle se déchaîna, profitant des deux sexes en elle, faisant durer son plaisir, les calmant, puis les invitant à la prendre en même temps, pour lui apporter un nouvel orgasme, elle fermait les yeux, s’écartelait, sentait les deux sexes augmenter de volume, puis se libérer en elle dans un instant magique, ils la pilonnaient, jusqu’à expulser leur semence ensemble…

Elle rayonnait, heureuse, ils l’embrassaient, un des deux vint la lécher, recueillant le sperme abondant, qu’il lui apporta sur sa langue…
Elle a adoré cet épisode…
Enlacée par le second, après une bière sortie de la glacière, elle vint les sucer, à quatre pattes…
Elle sentit un sexe prendre son derrière, ce fut magique, violent, il la baisa un long moment, détruisant son anus, plantant son dard démesuré, jusqu’à ce qu’elle orgasme une nouvelle fois, délirant son plaisir…

Elle se planta alors sur l’autre bite, de nouveau opérationnelle et se masturba avec ce godemiché géant, jusqu’à jouir de nouveau, son vagin ouvert, l’autre gars massait ses seins, et caressait sa chatte, tournoyant son clitoris, l’amenant à un degré de plaisir rarement atteint, elle se laissa tomber, vidée, pleine de sécrétions, heureuse et ils vinrent partager ses bras pour un repos mérité…

– Oh quel pied ! Et toi tu l’as fait ce genre de truc ? Avec deux garçons en rut ?
– Oui, vers la fin des vacances, en fait, c’étaient les mêmes qui avaient aimé leur séance avec Marie, mais comme elle les snobait, ils ont flashé sur moi, et m’ont demandé si je voulais bien, dans un franco-anglo-allemand très écorché, dîner un soir avec eux…

Alors, friande d’aventures croustillantes, et d’expériences sexuelles internationales, je suis allée les rejoindre dans leur bungalow de plage, la mer à 5 mètres…
– Alors ? Tes sensations ? Raconte, je bous…
– Calme-toi…
– Ça fait longtemps que c’est fait, mais ça ne passe pas, tant je suis excitée…

K. Amélie et Michèle – Interlude

Elle me regarde dans la pénombre je vois ses yeux fixes, au plafond.
Je sens ses mains bouger sur son ventre, ses cuisses sont écartées… Elle se masturbe sans doute, sous le drap qui la recouvre, j’entends ses soupirs discrets…

Je reprends mon récit, pas choquée, mais interloquée par son attitude…
Se masturber dans mon lit, à mon côté… Elle est lesbienne aussi, ou aime tant le sexe qu’elle partage parfois… Elle me donne une occasion de coucher avec une femme, de faire l’amour avec elle…

De l’entendre se raconter, raconter ses moments intimes, ses amants, ajouter les détails, se dévoiler dans son intimité de femme, d’amante et revivre ces instants de délire, de plaisir, d’abandon que l’homme nous procure… Mais aussi sans doute, la femme, l’autre… Lesbienne ? Je ne l’ai jamais été à proprement parler, attouchements discrets sous les draps ou la douche, échanges de caresses intimes, pour ressentir le même plaisir qu’avec la main d’un homme, mais pas d’envolée lesbienne, avec échanges passionnés, baisers de feu, tendresse qui troublent notre libido jusqu’à la convertir…

Elle continue à se faire du bien, je m’endors, le lit bouge, elle respire fort, elle jouit…

Le soleil nous réveille…

– Oh, j’étais fatiguée… Je me suis endormie comme un bébé…
– Moi aussi, ou presque… Tu m’avais enchantée avec cette fille et ses deux mecs…
– Toi aussi, entendre ta voix douce raconter les détails, m’intimiser à ta place, et vivre ce que tu as vécu, tes mots qui pénètrent, et me donnent le tournis, et mon ventre qui demande, mon sexe qui s’ouvre, que de plaisir tu m’as donné…
– Ou, je ressentais tout ça, je vivais ton plaisir, je ressentais le sexe de tes amants me prendre, me porter à l’extase, je ressentais jusqu’à la chaleur du sperme qui jaillit dans mon vagin et m’emporte dans un orgasme ravageur, venant assouvir ma libido… J’étais en sueur, ivre de désir… Je me suis masturbée avec force… Je ne pouvais me calmer autrement, je n’ai pas de jouets…

Pardon si je t’ai choquée ou dérangée… Je me suis levée pour boire, j’étais dans un état second, comme si je venais de faire l’amour vraiment…
Tu dormais profondément, je t’ai embrassée pour te remercier de ces moments intimes entre amies…
– Le risque existait… On n’est pas de bois et les images que notre cerveau invente, s’impriment au fur et à mesure du récit, je vis l’instant avec toi… Oui, j’ai senti que tu te laissais aller… Tes soupirs, un tremblement révélateur, et un moment de transe, de libération des sens…

Elle me sourit, j’adore sa simplicité, elle est nature, on est un peu pareilles…
On s‘est séparées de nos compagnon en même temps, on se ressource avec nos souvenirs, avec nos images, avec nos souvenirs intimes qui remplacent nos rêves, viennent percuter notre libido et font en sorte de nous amener à vivre le récit, à échanger nos places, à vivre les fantasmes de l’autre…

J’ai peur de franchir une étape avec elle, je me sens bête, après avoir parlé de sexe ouvertement, employé des mots crus, pour décrire mon corps, celui de mes amants… Je suis entrée dans les détails de ma pensée dans mes récits, essayant de revivre avec elle ce que je ressentais, mon bonheur, mon abandon, cette richesses d’étapes pour arriver à l’extase, le dernier orgasme, puissant, envoûtant, celui qui libère de tout désir et me calme…
Celui qui me fait le regarder autrement, comme un prince charmant, un roi de la baise, un expert de la foufounette, un macho si tendre aussi dans ses instants de relâchement après l’amour… Ses chatouilles sur mes seins aux tétons rosis et pointés par le désir, resté en l’état…

Que de sentiments mêlés… Elle vient de se masturber devant moi, vivant mon récit accompagnant mes extases avec ses doigts, provoquant sa jouissance, en même temps que je décrivais la mienne…

J’imagine ses doigts, plongés dans son minou, frottant son clitoris comme j’aime à le faire, appuyant aussi sur son pubis pour freiner son désir, puis le doigts qui tourne et plonge, entrant comme un prince attendu, dans son vagin détrempé… Puis ce doigts si pressé, plongeant dans le fond du vagin, pour déclencher des ondes traitresses, vivantes, diffuses, et si jouissives…

Et un second, puis un troisième, et elle monte les degrés du plaisir solitaire, pour arriver ensuite à provoquer un orgasme, un relâchement soudain, une havre de paix, avec une onde qui la submerge, et qui la fait délirer, par des soupirs incontrôlés, une vague de chaleur, son corps qui tremble et se relâche aussitôt, épuisé par cette chose qui vient de la calmer en un instant…

C’est là parfois qu’un vrai sexe me manque, cette sensation d’être envahie, ce mécanisme si complexe, qui fait que la femme jouit de ce bout de chair dans son intimité, son cerveau qui fantasme, son corps qui s’agite, le sperme qui coule en elle, la féconde…

Sa main prend la mienne…
Non, je…
Je regarde le plafond…
Elles se posent, plaquées toutes les deux, sur mon ventre… La sienne me guide, descend entre mes cuisses qui s’ouvrent…
Sa main se plaque sur ma vulve…
Un doigt frotte à la bonne adresse…

Je soupire, je dis non. Elle continue son jeu, la main passe sous la culotte…
Je fonds déjà…
Mon cœur s’arrête de battre, ma respiration se bloque…
J’entends les battements de son cœur, elle est contre moi, sa main bouge, descend le frêle rempart de mon intimité…

J’attends, ouverte, écartelée, sa main frotte, ses doigts s’ouvrent, glissent dans ma vallée, frôlent le clitoris, effleurent l’entrée du vagin, puis deviennent leurs complices…

Je frémis, je sais que vais le faire…
Le doigt tourne et virevolte sans cesse, entraînant la chambre, la maison, la ville…

Il commence à découvrir la moiteur qui s’installe, les premières gouttes, il se délecte par petites touches de ce liquide féminin, et s’en repais… Il pousse alors, imbibé de nectar, droit comme i et ouvre la porte…

Je délire… Il est entré, il a pénétré ma grotte, il est si fin, si discret, si léger, que tout mon ventre semble le remercier…
Je tourne la tête vers elle, nos bouches se touchent presque, je lui souris…
Sa caresse me donne le tournis, la fièvre, comme un aimant qui attire son contraire, un espace intime qui se creuse, mon vagin qui s’est ouvert pour elle…

Il joue avec moi, glisse et ressort, revient, je suis trempée de mes sécrétions intimes…
Je ressens cette onde qui suit le mouvement de cet intrus si doux…

Mes cuisses se sont ouvertes, la main a pris sa place, et le doigt continue sa ronde, je sens… Oui… Première vague, j’ai joui de lui, je n’ai rien dit, juste relâché l’air de mes poumons…

Maintenant, ce n’est pas juste… Insidieux, il augmente sa course, comme un dard, comme Rémy, ou Jean, ou Pierre, ou d’autres…
Petit sexe, il devient évidence…

La seconde vague c’est le cercle qu’il décrit en moi et déclenche trop de choses…
Je feule ce plaisir de le sentir tourner, s’inviter dans mes plus intimes recoins, m’emporter dans ce manège, ma tête éclate, mon ventre ondule, je jouis…

Je le veux, je le désire, plus loin, plus total, plus gros, plus nombreux…

Elle le sait, il y a la place pour d’autres doigts qui pourront envahir tout mon espace, ce que certains appellent la salle de jeu…

Sa bouche se pose sur mes lèvres…
Je les ouvre au moment où deux doigts rejoignent le premier… Et viennent y faire la fête…

Je ne résiste plus et explose… Je râle, je gémis, je l’embrasse à pleine bouche, nos langues complices se joignent, jouent, subtiles, refaisant la danse de l’amour dans ma bouche et la sienne…
Un baiser torride, plus que ça, un baiser si sensuel, que mon vagin explose, ressent cette liesse et déverse un nouveau nectar entre ses doigts de fée…

Ma main glisse entre ses cuisses, et arrive à sa porte…
Elle y trouve une rivière, un torrent, et n’a aucun difficulté à venir la remercier…
Dès que j’atteins son clitoris, elle vagit, s’écartèle, se soumet à mes doigts qui la pénètrent…

Nous voici en concert… Aucune ne veut arrêter, et nos masturbations nous emportent en dehors de tout contexte, le drap s’envole, nos corps se tordent, cherchent à profiter encore de ces instants… On se doigte avec candeur, en cherchant l’inaccessible point magique, ce point G si convoité, qui procure l’extase divine…

Je suis la seconde, j’ai joui sans complexe, lui disant de continuer, et elle aussi, peu après, quand mon doigt la fait délirer, un long gémissement de chatte, et son bassin qui ondule…
Elle s’est cambrée, s’est bloquée ainsi, morte de plaisir de ressentir ce tsunami…

Je suis en sueur… Elle aussi. Nos bouches se refondent et nos lèvres échangent des baisers d’une douceur infinie, un élan de tendresse, de pureté, de partage…

– Je ne savais pas que cela pouvait être aussi bon, aussi, doux, aussi tendre, mais aussi profond, brutal, soudain, merveilleux…
– Je n’ai jamais connu un tel niveau de jouissance…

Et nos mains continuent de fouiller nos intimités assoiffées de plaisir, jusqu’à ce que son doigt, passe sur mon derrière et insiste, s’y enfonce, me prépare, et me fait crier de plaisir…
Elle réagit en retenant mon doigt sur son anus, en implorant mon consentement…
Elle explose alors un sublime orgasme, tout son corps en transe, les yeux révulsés, ses cuisses à 180 degrés, elle se masturbe en même temps que je la sodomise avec trois doigts…

On atteint des sommets de la masturbation mutuelle, un moment sublime entre deux lesbiennes de fait, réunies par les circonstances, le désir, le besoin d’amour, de tendresse, de passion, entre deux épouses délaissées au sommet de leur maturité sexuelle, avec cette plénitude qu’impose cet instant…

– Je suis devenue tienne cette nuit, je me suis donnée à toi après t’avoir prise… J’ai ressenti tant de sentiments pour toi, un élan irrésistible pour te remercier de m’avoir faite vibrer, et même jouir par tes récits si réels… Oui, on a couché ensemble, mais avec tant de passion, de franchise, de naturel, que je ressens de l’amour pour toi ce matin, un souffle qui m’entoure et me porte…
– Je ressens la même chose… Tu m’as assaillie et j’ai failli t’arrêter, m’enfuir, mais j’étais perturbée, et tu as franchi ma porte avec une infinie douceur… Alors tout c’est éclairci d’un coup, quand j’ai joui, je me suis libérée de cette chappe morale, de mal faire… J’ai tout envoyé balader quand tu m’as entraînée dans ce paradis lesbien et tes doigts sont devenus un sexe qui me donnait le plaisir dont j’avais besoin, ce plaisir plein d’amour, de sensualité, de perversité aussi, quand il a franchi mon anus… J’ai su que j’étais en train de vivre un grand moment de ma sexualité et j’ai joui au-delà de mes espérances, au-delà de ce que j’ai connu, au-delà de mon plaisir du moment car j’ai su que je devenais ton amante, et que je me donnais à une femme, pour la première fois de ma vie et que j’aimais ça…
– Merci… Oh, oui, merci pour ces mots qui me bercent de plaisir, tu es magique et je t’aime à en crever de t’avoir prise cette nuit, et tu m’as rendu mes caresses au centuple… Je suis tienne, tu es mienne, on se comprend, on se complète…

Son baiser est merveilleux, on s’allonge, on se frotte, sa cuisse remonte entre mes cuisses, et vient frotter ma vallée… Sensation spéciale, troublante, de sentir une autre peau. Je me frotte alors contre elle et ma vulve coule, et je me fais plaisir, ressentant cette autre masturbation, cette fois, mécanique, ma vulve s’ouvre et mes lèvres s’écartent comme pour embrasser sa cuisse…

Je ressens cette caresse qui m’enivre, elle fait monter mon désir, elle bouge et je sens sa chaleur contre moi, vulve contre vulve, caresse ultra lesbienne au plus profond de notre intimité…
On échange un plaisir intense, je découvre cette façon de jouir…
Oui, je jouis pleinement, nos sucs se mêlent, et je sens une onde me libérer, je viens d’avoir un orgasme rien qu’en frottant ma chatte contre la sienne…

Divin !…

On mange ensemble, nues, sur le canapé, alanguies, elle est si belle que je crève d’envie…

– C’est délicieux, tu fais une bonne cuisine, et ton vin est parfait, frais et fruité… J’ai envie de toi maintenant…
– Moi aussi, viens dans la chambre…

La pièce est baignée de lumière, et nos corps s’allongent côte à côte et je découvre le sien, sa chatte rasée, un pubis lisse, quelques poils bruns et longs… De la soie…
Ma bouche se promène sur son ventre, revient goûter à sa source, ma langue la fait délirer en frôlant son clitoris, et je commence une danse avec lui, tendre, humide, décrivant des cercles, elle pleure de désir déjà…

Le reste est classique et nous refaisons l’amour après qu’elle m’ait envoyée au paradis du plaisir avec ses doigts et sa langue, en pleine lumière, suçant mes tétons excités, et plantant ses doigts dans mon vagin insatiable, intime fourreau pour nos caresses complices…

Ecartelées, face à face, chatte contre chatte, seins contre seins, puis de nouveau partageant cette plénitude dans le contact de nos doigts venant exprimer nos désirs, nos convoitises, nos intimes pulsions… Elle se tord sous moi, suppliant de la prendre, de la masturber jusqu’à ce qu’elle jouisse encore et encore…

Elle veut un gode, un sexe, quelque chose de plus gros, elle veut se faire jouir, exploser…
J’ai une bouteille achetée l’an passé, que j’ai gardé car petite, un tiers de litre, fine, avec un bouchon de limonade… Je la passe sous l’eau, savonne, rince à l’eau chaude… Je reviens dans la chambre, elle est écartelée et se masturbe…

– Je n’en peux plus… Tu m’excites tant, je t’aime…

Je me glisse entre ses cuisses ouvertes, et approche la bouteille…

– Oh, oui… Fais-moi jouir avec ce sexe de verre… Prends-moi, que je me rappelle mes années de lycée…

Le goulot s’enfonce sans problème et le col écarte son vagin, la bouteille entre sans souci, elle se laisse faire en jouissant… Elle la prend sauvagement et la pousse au fond en criant…
– Oui ! Voilà… A fond ! Je suis chienne

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