Chuchotements, cris et confidences
A la découverte de ma tante 1
Je m’appelle Sylvain et je viens d’avoir vingt ans. Après une rupture avec une fille dont j’étais vraiment mordu, j’ai décidé de passer une partie de mes vacances chez le frère aîné de mon père, proche de la soixantaine qui vit avec « sa jeune épouse » de trente-huit ans, dans une superbe propriété du Lubéron.
En vérité je n’avais pas revu mes oncle et tante depuis que j’étais enfant, car ils étaient partis de longues années vivre en Australie pour raison professionnelle. Ils bossaient dans une de boîte de com’ dont il était le patron et elle, était l’une des conseillères, d’après ce que j’ai compris. Le fait est que lui, prenant sa retraite, il avait pu, avec tout l’argent amassé, s’acheter une superbe propriété.
J’ai pris contact avec eux, non par un soudaine envie de les revoir – le souvenir que j’en avais était un peu flou – mais parce que, pratiquant le triathlon, je pourrais m’adonner à ma passion, grâce à la vaste propriété au milieu de laquelle se trouvait un lac, et qui était bordée de routes pas trop encombrées par les voitures et idéales pour faire du vélo.
Lundi 27 juillet 2015
Je suis arrivé en fin de matinée, après une longue route, avec du matos et pas mal de lecture pour occuper mes longues journées. Ils sont tous les deux venus m’accueillir chaleureusement sur le perron « émerveillés » – du moins c’est ce qu’ils ont dit – par ma transformation physique. Il faut dire que je mesure près d’1,90 m et plus de 90 kg, et je peux dire sans me vanter qu’avec mes yeux verts et mes traits de visage plutôt réguliers, je plais à pas mal de femmes.
Anaïs m’a un peu déstabilisé en me disant, selon la formule convenue, que j’étais devenu « un beau jeune homme » et mon oncle Jean-Pierre, qui n’est pas un spécialiste des blagues légères, en a rajouté une couche et disant à son épouse qu’il ne savait pas s’il pourrait la laisser seule avec un « tel athlète ». Mais ce qui m’a le plus troublé, ce n’est pas cet échange de compliments, mais l’effet qu’a produit sur moi ce premier contact avec ma tante.
Très éloignée de l’image des filles sportives avec lesquelles j’avais eu des aventures, elle était toute mince et plutôt menue, sans être vraiment petite. Il y avait en elle quelque chose de troublant dans l’association de l’image d’une femme-enfant au visage angélique et de cette prestance un peu sévère, très classe, et terriblement féminine.
Durant notre bref échange, j’ai croisé un instant son regard bleu et intense. Elle était vraiment belle. Sa robe d’azur s’accordait de façon troublante à la couleur de ses yeux et moulait magnifiquement ses formes harmonieuses.
Sincèrement, dans ma déception amoureuse, je n’avais pas imaginé une telle relation à ma tante. Mais cette femme racée dégageant une indéniable force intérieure et pourtant d’apparence si fragile, fit s’effondrer ma détermination sur l’unique objet de mon séjour. J’étais venu pour faire le vide et me ressourcer et j’étais dès le premier jour, empli, envahi par son image.
Lorsqu’ils m’ont devancé en gravissant l’escalier extérieur, je n’ai pu m’empêcher d’être fasciné, à côté de la silhouette massive et déjà vieillissante de son mari, par sa silhouette à elle, à l’allure féline mais sans excès, d’une démarche pleine de délicatesse contenue et d’assurance. Ses petites fesses si fermes, ondulant gracieusement sous le chaste voile de sa robe légère, finirent d’emporter mon peu de résistance à ses charmes.
Une fois dans la chambre qui m’a été conviée, enivré encore par son parfum « bourgeois », c’est à dire capiteux, mais sans vulgarité, je me suis retrouvé encore plus seul que je l’étais avant même de franchir le portail de leur propriété.
Il fallait absolument me défaire de ces pensées malsaines, parce que je n’étais pas venu pour poignarder la confiance de mes hôtes, si sympathiques, en jouant je ne sais quel mauvais vaudeville. Et aussi, parce j’étais là pour me défaire d’une passion tourmentée qui avait mal fini, et certainement pas pour me replonger dans une autre.
Heureusement, ils m’avaient tous les deux assuré que j’aurais une entière liberté de mouvement, et qu’ils seraient le plus souvent absents en dehors des heures du petit déjeuner et du repas le soir, étant très impliqués, depuis leur retraite en France, par leurs engagements dans diverses associations. Je n’ai pas posé davantage de questions et cela me convenait parfaitement.
Le soir même, alors que j’avais pu m’organiser idéalement : activités physiques, farniente, piscine, lecture… J’ai pu constater que les choses prenaient une tournure plus « rassurante ».
J’étais toujours impressionné par la beauté singulière de mon hôtesse. Ses cheveux détachés, châtain foncé, ondulaient maintenant avec souplesse sur ses belles épaules dénudées. La clarté de sa peau était magnifiée par l’éclairage rasant de cette fin de journée, alors que nous étions sur la terrasse, et par un joli décolleté qui laissait malicieusement deviner avec gourmandise les contours de sa poitrine menue. Mais je l’observais ce soir plus comme un esthète que comme un amoureux transi.
D’autant plus que son attitude cordiale, mais assez distante, ne me laissait rien présager d’un intérêt en retour autre que celui que l’on accorde normalement à son neveu. Je soupçonnais par contre, qu’elle avait perçu une attention de ma part un peu trop appuyée vis-à-vis d’elle, car elle semblait désormais m’éviter le plus possible du regard… Mon oncle, quant à lui, terriblement bavard, occupait largement l’espace, ce qui avait l’avantage d’éviter toute gêne qui aurait pu s’instaurer dans un tête-à-tête entre sa femme et moi.
Mardi 28 juillet
Je les ai rejoints pour le petit déjeuner. Ils étaient déjà tous les deux prêts à partir. Comme la veille, cordiale, souriante, je ne croisai son regard d’émeraude qu’un instant, celui où elle me demanda si j’avais bien dormi.
Elle était cette fois encore vêtue d’une robe légère, toute simple qui galbait superbement son joli corps. Je la trouvais décidément très belle, et cette beauté contrastait avec l’apparence presque vulgaire de mon oncle, bedonnant, au visage sans grâce et à la peau flétrie par l’âge et une trop longue exposition au soleil.
C’est seulement alors que j’ai remarqué qu’il portait les parfaits attributs du beauf de base : chevalière, collier massif au cou surplombant un corps trop velu et surtout propension aux propos lourdingues et aux calembours moisis.
Il y avait pour moi quelque chose d’irréel à voir la réelle tendresse qui unissait ce couple improbable, au moment où ils s’embrassaient sur la bouche, alors qu’il enlaçait sa fine taille de son bras massif et trop poilu.
J’aurais aimé rester plus longtemps avec elle, mais elle me gratifia d’un bref et chaste baiser sur la joue, pour finalement s’éclipser aussi rapidement que son mari.
Je me retrouvais donc seul et j’étais bien obligé de constater qu’elle me trottait à nouveau plus que jamais dans la tête. Elle ne faisait rien pour m’allumer, mais ayant eu jusqu’ici pas mal de succès avec les filles et ayant déjà multiplié toutes sortes d’expériences sexuelles, je me rendais compte que sa relative froideur ajoutait à mon excitation. Ma volonté de m’accorder ici une retraite sereine et abstinente était déjà mise à mal…
Un peu plus tard dans la matinée, je courais sur le parcours que j’avais repéré la veille et qui menait au lac, lorsque j’entendis un cri qui venait d’une cabane à l’orée de la forêt. Après une brève hésitation, je déviai de mon chemin pour me diriger vers cette maisonnette que je n’avais pas remarquée jusqu’ici. En m’approchant, j’entendis des chuchotements, puis des mots assourdis qui me firent stopper net.
Il y eut d’abord une voix d’homme, plutôt grave :
• — J’ai cru entendre un bruit…
Et puis celle d’une femme pour moi reconnaissable entre toutes :
• — Ne vous inquiétez pas, mon mari ne reviendra que vers 18 h et mon neveu est bien trop occupé à entretenir sa forme, pour venir se promener dans les bois…
Sa voix était essoufflée. Je l’entendis encore :
• — Prenez-moi dans vos bras, c’était tellement bon !
Je restais là, tapi dans un fourré et plutôt stupide. J’aurais voulu m’approcher, mais je craignais d’attirer l’attention et, malgré quelque chose qui ressemblait déjà en moi à de la jalousie, je n’avais curieusement aucune envie d’interrompre leur intimité.
Je voulais être certain de ne pas rêver : tante Anaïs trompait mon oncle dans sa propre propriété alors qu’elle avait laissé croire qu’elle partait ce matin !
J’entendis d’autres échanges qui finirent par aiguiser ma jalousie et mon excitation ; venant d’elle d’abord :
• — Oh oui, prenez-le dans votre bouche et tétez-le, vous êtes mon gros bébé !
Après un long silence, elle poussa des gémissements. En entendant de sa jolie bouche ses râles de jouissance, je me mis à bander !
• — Oh, oui, continuez, … mordillez moi les tétons !
Sa respiration s’accélérait et bientôt ses soupirs se transformèrent en cri… le même petit cri qui m’avait détourné de ma course !
Un peu plus tard, c’est la voix grave de son amant qui se fit entendre et qui me révéla bientôt de qui il s’agissait :
• — J’adore vos jolis seins et vos tétons si fermes… jamais je n’ai fait l’amour à une femme aussi belle et aussi raffinée.
Et ma tante avec sa voix posée et plus que jamais reconnaissable :
• — Parlez-moi des femmes que vous avez baisées !
J’eus à peine le temps de m’étonner de ses propos.
• — Vous savez, pour moi ça toujours été compliqué avec les femmes… j’ai surtout couché avec des prostituées, mais la saison dernière… vous savez la fille de la ferme un peu grassouillette qui est venue m’aider pour le désherbage… eh bien elle s’est laissée faire…
• — C’était aussi bien qu’avec moi ?
• — Oh non, Madame, ça n’avait rien à voir… elle, c’était une goulue, mais elle était un peu brusque, et puis je savais que toute une partie du village lui était déjà passé dessus… Vous, vous êtes tellement douce, tellement fine, et si pure !
• — Vous me croyez toujours aussi pure, maintenant que j’ai couché avec vous ?
• — Je ne suis pas là pour vous juger, Madame. Je suis juste étonné que vous ayez prêté une certaine attention à moi, qui ai jusqu’ici si peu intéressé les femmes.
• — Disons que j’aime vous regarder au jardin en plein travail. Et ça faisait longtemps que je fantasmais… que vous me preniez là, brusquement sur la paille, sous la chaleur de votre corps tout en sueur… et je ne regrette pas ! C’était vraiment délicieux ! Venez et donnez-moi votre bouche que je vous remercie encore… après, je dois filer, sinon mon neveu va se demander ce que je fais là dans la propriété, s’il me voit.
La seule satisfaction que j’eus à ce moment-là, un peu bizarre, de ces amants se vouvoyant à l’ancienne, était que je sois encore dans ses pensées pendant qu’elle embrassait visiblement, longuement et langoureusement son amant rustique !
Si j’avais pu être à sa place !…
J’entendis à nouveau le son de la voix de celle dont j’étais en train de tomber amoureux :
• — Ce que j’attends de vous, c’est bien sûr une totale discrétion. Et ne vous attendez pas forcément à ce que cela se reproduise…
Il est sorti le premier. Je l’avais jusqu’ici à peine remarqué. Nous avions juste échangé un bref salut le premier jour. Mais là, je me mis à détailler du regard cet homme qui semblait presque aussi grand que moi, au visage un peu ingrat avec un grand nez, mais bien plus âgé, plus encore que mon oncle. Je fus frappé par la largeur de ses mains, massives, comme était massive sa corpulence générale. Il portait une salopette qui recouvrait en parti un marcel, en effet imbibé de sueur, mais il faut dire qu’il y avait de quoi, après l’activité inavouable qu’il venait d’accomplir !
L’objet de sa transpiration est sorti de la cabane comme un saisissant contraste à la vision qui s’était maintenant éloignée. La jolie femme gracile, en robe d’été, apparut avec la même beauté délicate et légère qui m’avait bouleversé dès le premier jour. On aurait pu croire qu’elle sortait de la messe, tant elle respirait la fraîcheur et l’innocence. Sa robe claire était immaculée, sans un faux pli, et j’en conclus qu’elle avait fait l’amour entièrement nue. Sans ce brin de paille accroché à la bretelle de sa robe derrière son épaule, j’aurais pu penser avoir tout imaginé.
Il a fallu un certain temps avant que je ne reprenne mes esprits et que je me remette à ma course, car j’avais les jambes coupées. En me plongeant dans l’eau du lac, je parvins à peine à me rafraîchir les idées. Ma tante trompait mon oncle avec une réelle gourmandise. Pourquoi n’aurais-je pas ma chance, moi qui physiquement avait bien d’autres attraits qui ce vieux jardinier mal dégrossi !
Après un restant de journée tranquille où je m’étais endormi avec un bouquin près de la piscine, j’eus le plaisir d’être réveillé par la plus charmante apparition. Elle était étendue sur un transat à mes côtés, prenant un bain de soleil. Je ne l’avais pas entendue venir. C’est la douce effluve de son parfum qui me tira du sommeil en caressant mes narines. Elle me gratifia d’un joli sourire.
• — J’ai vu que tu dormais profondément… j’espère que ce n’est pas moi qui t’ai réveillé ?
En vérité, je n’avais pas l’impression d’être réveillé, mais plutôt d’être plongé dans le plus ravissant des rêves. Ma tante était étendue à quelques centimètres de moi. Son maillot deux-pièces me révélait d’autres parcelles de sa superbe anatomie. Des cuisses délicieusement effilées mais fermes, des hanches à la courbure féminine sans excès. Un ventre plat et tendu, couronné d’un délicat nombril. Mais le plus beau spectacle, c’était sans doute de suivre le parcours de cette goutte de sueur, perlant sur sa tempe, puis glissant jusqu’à sa nuque, son épaule, son sein. En observant le plus discrètement possible cette goutte se lover finalement dans le sillon de sa poitrine, mon regard s’arrêta alors fasciné par le spectacle de ses mamelons tendus sous l’étoffe. Peut-être, alors qu’elle fermait les yeux, la bouche légèrement ouverte, se remémorait-elle cet instant où elle abandonnait comme une offrande, cette portion de sa chair délicieuse et sensible à la bouche vorace de son jardinier ?
J’aurais voulu tendre ma main, bien sûr, la caresser, embrasser ses seins moi-aussi, mais j’avais peur de tout gâcher de cet instant magique, et surtout de devoir interrompre mon excitant séjour par un acte inconsidéré. Je fis le choix de me baigner à nouveau pour dissimuler l’émotion qui commençait à darder sous mon slip. Quand je ressortis de l’eau, elle avait disparu.
Et puis très vite, ça a été le retour de Jean-Pierre. Je dois avouer que le baiser appuyé qu’il a échangé avec ma tante m’a troublé autrement que la première fois. J’imaginais celui qu’elle avait échangé quelques heures avant, avec son amant…
Puis, il y a eu les bavardages habituels de l’oncle qui commençaient à passablement m’ennuyer.
Le soir, le repas s’est déroulé identique à celui de la veille. Avec ma tante toujours polie et distante, et des échanges de regards bien trop furtifs à mon goût.
Le soir dans mon lit, je n’ai pu m’empêcher de me soulager en pensant à ma tante Anaïs, l’imaginant tour à tour, prise par son mari et par son jardinier.
Mercredi 29 juillet
Me levant à la même heure, je ne pus que constater qu’ils étaient tous les deux déjà partis… mais était-elle vraiment partie ?
Un mot de sa main à elle, imprégné de son parfum :
Bonjour Sylvain, tu peux te servir dans le frigo sans problème. Bonne journée. Anaïs
Rien de particulier donc, mais cette lettre j’ai voulu la garder, et elle est encore le seul témoignage matériel qui me reste de mon séjour là-bas.
Quand j’ai commencé à courir ce matin-là, je n’ai pu m’empêcher d’intégrer à mon parcours un détour par le cabanon… mais mon trajet n’avait plus grand chose à voir avec ma performance sportive. Je me suis approché cette fois, tout doucement, n’entendant aucun bruit, en glissant un regard par la fente entre deux planches. Je n’ai eu le spectacle que d’un espace vide, tapissé de paille, avec quelques outils posés contre le mur. J’en étais presque déçu. J’essayais de discerner par des traces sur le sol le lieu de leurs ébats, mais sans succès.
J’ai repris ma course, si l’on peut dire, car celle-ci revêtait maintenant quelque chose d’absurde, mais ça m’a fait du bien de quitter la propriété à vélo pour m’éloigner un instant de cette atmosphère devenue décidément pesante.
Quand je suis revenu, j’ai eu l’impression d’être toujours seul, et puis j’ai croisé le jardinier. Nous nous sommes salués, mais je l’ai regardé différemment.
Et puis, lecture, piscine, routine, puisqu’elle n’est pas venue me rejoindre…
Ils sont rentrés vers 19 h, ensemble dans la BMW de mon oncle.
En les voyant sortir du véhicule, pour s’embrasser et se cajoler comme de jeunes amoureux, j’ai mis leurs élans d’affection, vraiment incompréhensibles venant de la part de ma tante, sur le fait qu’il avait vraiment beaucoup d’argent et qu’elle s’accordait quelques petits plaisirs quand il n’était pas là…
Je m’en voulais un peu de prêter à ma tante des intentions vénales, mais j’avais finalement découvert une faille de sa personnalité. Qu’y aurait-il d’étonnant à en découvrir d’autres ? Et puis, il faut reconnaître que je commençais à avoir une certaine rancœur à son égard, relativement à l’indifférence dont elle me témoignait. J’avais presque envie de casser cette image d’une beauté parfaite qui m’obsédait maintenant jour et nuit.
J’ai essayé d’en savoir plus sur leurs activités bénévoles journalières. Ils m’ont répondu qu’actuellement, ils s’occupaient d’un groupe de réfugiés congolais pour qu’ils puissent être logés et subvenir à leurs besoins.
Le soir venu, j’ai entendu, venant de leur chambre, des râles et des soupirs qui m’étaient déjà familiers. Ma tante Anaïs savait être, avec d’autres, bien plus démonstrative qu’avec moi…
Jeudi 30 juillet
Lorsque je parle d’indifférence de ma tante à mon égard, c’est bien plus que cela qu’il m’a fallu bientôt affronter.
Je trouvais déjà étonnant cet abandon auquel ils s’adonnaient tous deux en s’embrassant le matin et le soir devant moi sur la bouche pendant plusieurs secondes. C’était comme s’ils s’étaient quittés depuis plusieurs jours.
Maintenant, lui n’hésitait pas, sans pudeur, à lui caresser les fesses sans qu’elle cherche de son côté à se défaire le moins du monde de son étreinte. C’en était à un tel point que ce matin-là, je détournai la tête et qu’agacé, j’allais quitter la pièce, quand elle tourna son joli visage vers moi :
• — Excuse-nous, nous avons l’habitude de nous embrasser ainsi à chaque fois que nous nous retrouvons, ça peut paraître un peu étrange après quinze ans de mariage, mais c’est aussi une façon de nous prouver que nous nous aimons comme au premier jour !
Et cela dit, devant mes yeux ébahis, elle reprit son étreinte, se lovant de plus belle contre lui et écrasant ses petits seins contre son torse, alors qu’il lui caressait maintenant les fesses de ces mains épaisses.
Elle n’aurait pas eu besoin d’un tel cinéma, si elle avait su ce que j’avais vu et surtout entendu l’avant-veille !
Lorsqu’elle me quitta, elle ne me gratifia que de ce furtif baiser sur la joue, presque glacial.
Il ne se passa rien ce jour-là, pas plus que la veille, et mon inspection de la cabane n’avait rien donné. Fou de rage contre elle autant que contre moi-même, j’ai réussi au moins à améliorer nettement ma performance sportive.
Rien de plus chaleureux le soir au dîner et pas d’autres effusions non plus avec son mari. Si ce n’est le soir encore après s’être couchés. J’entendais venir de leur chambre comme une longue plainte, et toujours à la fin ce cri de jouissance si aigu, qui maintenant m’obsédait tout autant que la vision de ma tante.
Vendredi 31 juillet
Petit déjeuner en solitaire. Pas de petit mot cette fois-ci. Que le vide de sa troublante absence.
Je me rendais compte que ma volonté première : vivre un séjour sans histoire pour me ressourcer, en se réalisant, me devenait désormais insupportable. Je ne m’imaginais pas rester plus longtemps, voulant prétexter un appel d’urgence pour retourner chez moi.
C’est dans ces pensées que je me décidai à continuer selon mon ancien parcours, sans passer par le cabanon… jusqu’à ce que je voie, masqué par un buisson à côté de celui-ci, la petite Austin mini qu’utilisait ma tante tous les matins où elle partait seule.
Hésitant tout d’abord, je n’ai pu m’empêcher de m’approcher plus discrètement encore que les fois précédentes. Il y avait un silence total. De mon poste d’observation habituel je ne distinguais rien d’anormal, et puis soudain mon regard a été accroché : sur une fourche, était suspendue avec application la robe d’Anaïs que je reconnus immédiatement parce que c’était celle qu’elle portait le premier jour ! Elle était donc là et probablement nue !
Il ne m’a pas fallu longtemps pour distinguer sur le sol l’amas de vêtements. Il y avait un short blanc, un maillot style club de foot, et un slip.
Mais si elle n’était pas seule et dans le plus simple appareil, pourquoi je n’entendais rien ? S’étaient-ils endormis, ou alors peut-être étaient-ils sortis de la cabane…
Au risque de me faire surprendre, j’ai contourné le bâtiment pour chercher un autre angle de vue. J’en ai trouvé un, grâce à un trou dans la paroi de l’autre côté, qui me permettait de mieux voir encore l’ensemble de la pièce. Et je n’ai pas été déçu, si l’on peut dire, car j’eus en même temps un pincement au cœur !
La femme de mes rêves était à genoux et s’appliquait, lentement, langoureusement, à sucer le sexe d’un jeune noir qui devait avoir à peu près mon âge. Sa belle chevelure ondulait superbement à chaque mouvement, alors qu’elle engloutissait le plus profondément possible la verge dans sa gorge. Le garçon mince, presque maigre, assis, adossé au mur, regardait ce spectacle avec fascination et il y avait de quoi. Voir coulisser cette superbe bouche de bourgeoise, avec son élégant rouge à lèvres qui ravivait la blancheur de sa peau, le long de ce sexe d’ébène aux proportions plus qu’honorables, était un spectacle envoûtant.
Lui, visiblement intimidé, n’osait tout d’abord pas même l’effleurer de ses longs doigts, puis il se risqua à glisser sa main dans sa nuque. C’est à ce moment que mon regard se porta sur ses jolis seins enfin dévoilés. Ma tante visiblement très excitée, avait ses charmants bouts de sein cernés de ravissantes aréoles brunes, plus érectiles encore que ce que j’avais perçu, lorsqu’elle était à mes côtés à la piscine. Quel ravissement que de voir les doigts fins de cet Africain se hasarder maintenant sur les contours de ses mamelons.
Elle eut un soubresaut lorsqu’il effleura ses tétons. Je crus alors que c’était un geste de recul, mais quand elle reprit sa main d’ébène pour qu’il la pose plus fermement sur sa poitrine laiteuse, je me rendis compte que c’était sous l’effet d’une trop forte excitation.
Je remarquais alors un détail insolite, mais qui allait parfaitement bien avec cette scène d’une bourgeoise dans toute sa maturité s’offrant à un jeune congolais. Ils avaient tous les deux gardé leurs chaussures : lui des tennis un peu usées, et elle de fins mocassins à talons, assortis à sa robe azur, dont la lanière enlaçait superbement ses fines chevilles. Tout cela ajoutait à l’érotisme de ce qu’il fallait bien appeler déjà un accouplement.
Tout en continuant à le pomper, elle se tourna un peu de côté, pour mon bonheur, ce qui me permit d’avoir une vue ravissante sur son sexe. Ses lèvres intimes discrètes et pudiquement lovées dans un ravissant sillon étaient surplombées d’une toison fine et soyeuse, à peine plus sombre que sa chevelure, taillée en un petit triangle. Celui-ci formait comme la pointe d’une flèche, telle une invitation à visiter son antre secret.
Mais bien vite, elle a changé de position. Quand le dard bien tendu est sorti de sa bouche, il était lustré par sa salive qui forma, un bref instant, un mince filet entre ses lèvres carmin et le gland turgescent. Essoufflée, sa charmante poitrine ondulait délicieusement.
Une fois repris ses esprits, elle lui parla tout doucement :
• — N’aie pas peur, je vais te montrer comment faire pour faire plaisir à une femme. Nous allons faire tout doucement tous les deux, comme si c’était la première fois aussi pour moi…
Je ne pus m’empêcher de sourire en pensant à la tante dévergondée que j’étais en train de découvrir, et en me demandant le nombre d’amants qui l’avaient possédée…
Mais même pour moi qui commençait à la connaître, en vierge effarouchée ou du moins en épouse un peu coincée et fidèle, elle restait étonnamment crédible.
Voyant qu’il était maintenant absorbé par la vision de ses jolis seins, elle l’encouragea :
• — Tu les aimes ? N’hésite pas… tu peux les embrasser si tu veux.
Il approcha lentement son visage, comme pour vérifier que tout ça était bien réel, puis posa ses lèvres charnues sur le pourtour de son sein. Il se lova alors contre elle, comme un bébé et commença à lui téter avec gourmandise le mamelon qui s’offrait. C’était puissant et tendre à la fois, de la voir ainsi soudain maternante, s’abandonnant doucement à sa jouissance d’être ainsi désirée au sens le plus charnel.
Il aurait voulu la boire, engloutir son petit sein charnu tout entier dans sa bouche. Elle se mit à chuchoter devant tant de voracité…
• — Tout doux, tout doux, tu sais, ils sont très sensibles…
Et, comme pour compenser la frustration de devoir retenir son geste, elle commença à lui caresser par en dessous les couilles, alors que son sexe était toujours fièrement dressé.
Après, elle émit de petits soupirs aigus qui me rappelèrent ceux de la scène du jardinier. Cet échange de caresses, désormais très tendre et apaisé, dura un certain temps, avant qu’elle ne se dégage de sa bouche. Elle se recula, la tête relevée, appuyée sur ses coudes, le bas du dos et les fesses au contact direct du sol rugueux et de la paille et écarta les jambes devant le visage sidéré du garçon.
• — Tu peux aussi m’embrasser entre les jambes, tu sais les femmes aiment beaucoup ça quand c’est fait avec délicatesse.
De la délicatesse, ce garçon fin, bien que maladroit, en avait assurément plus que l’homme à la salopette. Il était maintenant à genoux et approchait sa bouche de la fine toison. Il tira légèrement une langue d’un rose vif qui contrastait avec la noirceur de sa peau, et lécha son buisson comme un chat qui se toilette en lui lapant les poils.
Une fois le petit triangle humecté de sa salive, ce qui avait déjà eu pour effet de faire soupirer plus encore Madame, il approcha ses lèvres de ses lèvres intimes. À nouveau, elle eut un soubresaut, puis s’agrippa à sa tignasse crépue pour accentuer le contact de sa bouche sur son sexe. Puis paradoxalement, elle lui demanda à nouveau d’être tout doux, comme s’il devait boire son suc intime goutte à goutte.
Je pensais à la saveur nouvelle qu’il devait goûter pour la première fois, de ce fumet et de ce jus d’intimité féminine et de jouissance. J’aurais bien sûr tout donné pour être à sa place, mais en attendant, je devais me contenter de rester à la mienne et, faute de pouvoir savourer ses chairs exquises, je ne pouvais que déguster la scène qui s’offrait à mon regard. Pas seulement à mon regard d’ailleurs, car les soupirs de la belle devenaient de plus en plus intenses.
Elle replia ses jambes, comme une femme sur le point d’accoucher, tout en lui intimant d’une voix suppliante de ne surtout pas s’arrêter. Si elle accouchait de quelque chose, ce n’était certainement pas dans la douleur. Et puis elle poussa à nouveau son cri, si aigu, si singulier, et qui avait été si indéfinissable pour moi la première fois que je l’avais entendu.
Mais elle ne voulait pas en rester là, elle avait visiblement l’intention de dépuceler son jeune partenaire. Le sentant un peu emprunté, elle se dégagea à nouveau de la caresse de sa bouche, et cette fois, c’est elle qui l’allongea sur le dos.
Comme un élève appliqué, il se laissait faire, et durant ce mouvement, elle en profita pour appliquer un tendre baiser sur sa bouche. C’est à ce moment seulement que je me rendis compte qu’il perlait des lèvres du jeune africain un liquide légèrement laiteux. Elle avait donc bien joui dans sa bouche, mais cela ne lui suffisait pas !
Elle chevaucha alors son bel éphèbe dont la queue dressée n’avait rien à envier à celle d’un jeune étalon. Je la savais passionnée d’équitation, et je pus vérifier ses talents d’écuyère dans sa fougue à vouloir déniaiser « sa monture ». Elle coulissait sur le gros sexe de son partenaire, tout d’abord doucement, puis de plus en plus vite, l’engouffrant à chaque fois le plus profond possible dans son sexe. Quand son gland buttait contre son vagin, sortit de sa bouche comme un chuchotement d’abord, un souffle et puis finalement un cri d’encouragement :
• — Oh oui, oh oui, c’est bon, comme c’est bon ! J’aime ta queue, oh oui !…
Et puis ce ne fut plus que sa respiration accélérée, comme un râle continu de plus en plus fort et aigu. Elle se déchaînait maintenant comme une furie sur sa proie, s’agitant en tous sens, ses cheveux en bataille, dont quelques mèches, sous l’effet de sa transpiration, collaient maintenant à son superbe visage. J’avais du mal à imaginer que cette femme qui était en train de baiser avec une telle sauvagerie, était bien ma tante. Mais c’était bien sa jolie poitrine qui était en train de se trémousser délicieusement, c’était bien se sexe délicat découvert à l’instant qui pistonnait la verge noire et gluante, c’était bien son joli cul d’albâtre qui claquait bruyamment sur la chair sombre de son amant. J’étais d’ailleurs maintenant obnubilé par ce charmant grain de beauté, que j’avais remarqué dès le premier jour sur son cou, seule carnation de sa peau identique à celle de son éphèbe.
Lorsqu’elle poussa son cri libérateur, c’est toute une crème blanchâtre qui, débordant de son sexe, vint se répandre sur la bite de son amant. Tout en restant enfourchée, elle se lova contre lui pour l’embrasser à pleine bouche aussi passionnément qu’elle le faisait avec son mari !
J’en avait assez vu. Et la tension sexuelle devenant insupportable, je préférai reprendre ma course et vous pouvez imaginer que cette fois encore, ma performance ne fut pas à la hauteur.
Je me doutais qu’en fin d’après-midi, elle viendrait me rejoindre à la piscine. Je ne savais si elle avait eu l’occasion de se doucher, mais elle pouvait y trouver un moyen de se laver plus efficacement encore de son forfait.
Cette fois, après son habituel et furtif baiser sur la joue, j’eus le plaisir de la voir plonger devant mes yeux, tendant superbement, comme la corde d’un arc, son corps parfait. Revenue près de moi, elle s’allongea sur le transat et s’enduisit d’écran total pour préserver sa peau si claire et donc fragile, des morsures du soleil. J’aurais aimé qu’elle me sollicite pour que je lui enduise son superbe dos, mais encore une fois, je dus rester sur ma faim.
Je ne pus constater, encore une fois, que son application à éviter mon regard et cette froideur insolite que ne venait interrompre que la plus élémentaire politesse. Je ne peux pas dire qu’elle n’était pas aimable avec moi, mais elle ne laissait rien percer de ce que j’aurais pu prendre pour de l’affection, ou la moindre sympathie. Je me disais, qu’avec le mode de vie singulier qu’elle connaissait, j’apparaissais plutôt comme un obstacle à la réalisation de ses fantasmes, comme une gêne et que secrètement, elle aurait aimé que j’écourte mon séjour. De plus, elle savait forcément que je l’avais entendue avec mon oncle, et si elle ne pouvait refréner ses cris, il était normal qu’elle éprouve une certaine gêne à me revoir la journée.
C’est d’ailleurs une option qui me revenait en tête, car je n’avais rien résolu de ce qui me contrariait ici. Je dois bien avouer que je me sentais terriblement attiré par elle, et lorsque je la voyais ainsi allongée près de moi sur le transat, aux trois quart nue, cela n’arrangeait rien. C’était même plus que cela : aucune fille ne m’avait fait autant d’effet que cette femme à la maturité triomphante, pas même celle qui était la cause de ma venue et que j’avais fini par complètement oublier. J’étais tombé follement amoureux, et si je devais partir, ce serait comme j’étais venu, plus par dépits que par une réalité positive.
Perdu dans ces pensées, je me dis qu’il me fallait aller jusqu’au bout, qu’à un moment ou un autre, il faudrait au moins que je lui exprime mes sentiments, au risque de la rupture. Au moins, je saurais pourquoi je pars, sans regret.
Je ne peux pas expliquer pourquoi elle m’obsédait ainsi. Elle était superbe, mais mon court passé de séducteur m’avait déjà fait emballer pas mal de filles canons ! À l’exception de ma dernière rencontre, j’avais accumulé les aventures sans lendemain et expérimenté pas mal de pratiques sexuelles plutôt débridées : boîtes échangistes, partouzes, baise dans les lieux les plus farfelus…
Moi qui voulais faire une croix sur ce passé, qui satisfaisait mes sens mais me laissait avec un grand vide, je ne m’attendais pas à trouver chez ma tante – image par excellence de la femme élégante et fidèle – un tel degré de « déviance amoureuse ». La révélation de ses escapades, en cassant cette belle image, aurait pu me détourner d’elle… mais c’était tout le contraire ! Cette « faille » décelée en elle me troublait plus encore. Il y avait quelque chose dans sa relation à mon oncle, que l’argent ne pouvait seul expliquer. Je ne sais si elle était amoureuse de lui, mais d’évidence, devant le spectacle de leurs embrassades et des cris de jouissances qui émanaient de sa chambre et cela tous les soirs, elle continuait à avoir un profond désir pour lui !
Le soir, je me suis retrouvé à nouveau être le convive un peu infantilisé, qui aime sa tante et doit assister impuissant à son indifférence et à sa proximité physique avec celui que je considérais maintenant avant tout comme un vieux flambeur plein de tunes !
En l’entendant le soir, je me suis rendu compte que le cri qu’elle poussait chaque fois avec son mari, contrairement à celui provoqué par son jardinier, le jeune noir, voire quel qu’autre amant encore, m’était devenu insupportable au point de chercher à l’étouffer sous mon oreiller. Je vivais le fait qu’elle prenne son pied avec son « régulier » comme une trahison bien plus douloureuse que le fait qu’elle se fasse « sauter » par je ne sais quel amant !
J’avais de plus, la maigre satisfaction, en la voyant se faire prendre par des inconnus, de savoir qu’à son insu, cet abruti auto-satisfait était régulièrement cocu ! Et puis, je me disais que ce n’était pas possible, qu’elle continue à me résister, d’autant plus qu’elle venait de me démontrer qu’elle n’était pas insensible aux jeunes !…
Samedi 1er et dimanche 2 août
C’est sur ce fragile espoir, que moi aussi, en tentant quelque chose, je pourrais peut-être la posséder, que commença le week-end.
En vérité, ce furent deux jours d’horreur ! Ils étaient tout le temps collés l’un à l’autre. Très tactiles, ils se témoignaient mutuellement des gestes de tendresse. Plus encore, je pus mesurer la force de leur élan sexuel, l’un pour l’autre. Il ne fallait pas seulement que je subisse ses soupirs d’extase chaque soir, mais aussi, ces jours-là, à l’heure de la sieste !
Lundi 3 août
C’est la monotonie qui prédomina ce jour-là, et puis je n’avais même plus le désir de m’aventurer près du cabanon. Après tout, elle pouvait se faire sauter par qui elle voulait, mon orgueil me confirmait qu’elle avait plutôt mauvais goût : s’offrir ainsi si facilement à n’importe qui, plus encore à son mari moche et sans intérêt, alors qu’elle ne m’accordait toujours pas la moindre attention !
Mardi 4 août
Pour la seconde fois, je me retrouvai ce matin seul à prendre le petit déjeuner avec elle. Alors que nous étions silencieux, elle, les yeux baissés sur son bol de lait avant qu’elle n’y porte ses lèvres, moi la regardant fixement, je tentais le tout pour le tout !
Alors qu’elle buvait, au risque de lui faire échapper son bol, je posais ma main sur la sienne avec ce même geste habituel que faisait régulièrement son mari. Mais je n’étais pas son mari, et elle ne retira pas sa main ! Elle continua à boire comme si de rien n’était, puis elle posa son bol et, pour la première fois, planta intensément son regard d’azur dans le mien pendant quelques secondes qui me parurent une éternité. Avec toute l’audace dont j’étais enfin redevenu capable, j’approchai ma main de son visage pour effleurer d’un doigt la commissure de sa lèvre d’où perlait une goutte de lait.
• — Merci !
Voilà la gratification étrange qu’elle m’adressa, et je ne sais encore si c’était pour ce geste, pour ma main sur la sienne, ou pour l’attention générale qu’elle daignait pour la première fois observer chez moi… Puis brusquement, elle a baissé à nouveau les yeux, retiré sa main et a repris son attitude plus distance pour me dire d’une voix presque sèche qu’il était tard et qu’il fallait qu’elle parte !
En voyant sa sublime silhouette quitter la pièce, je me demandais cette-fois encore, si elle allait retrouver un autre amant…
Toute la journée, j’eus l’impression d’être empli du bleu de ses yeux, d’autant plus que le ciel totalement dégagé m’en offrait un éclatant rappel !
Mais le soir, qu’elle n’a pas été ma déception, de la trouver aussi distante que ces derniers jours. J’avais soudain peur de ne plus pouvoir prendre seul à seul, le petit déjeuner avec elle, qu’elle ne vienne plus me rejoindre sur le bord de la piscine !
Mercredi 5 août
Et c’est en effet ce qui se passa le jour suivant… D’un espoir fou, il ne me restait que le souvenir délicieux de la sensation de la peau douce et chaude de sa main contre ma paume, et de ce regard perçant et envoûtant qui m’avait enveloppé d’une chaleur plus intense encore !
Je n’avais, pour le reste, que la vision de cette sublime bourgeoise cajolante pour un autre que moi, et qui me désespérait, le soir, par ses cris qui ne seraient jamais pour moi !
Jeudi 6 août
Matinée et après-midi toujours emplis de son absence. Pas plus d’espoir pour le soir venu où je leur annonce que je rentrerai finalement chez moi, sans doute dès ce week-end. Pas d’autre réaction, si ce n’est d’une vague politesse de mon oncle regrettant mon départ précipité, ce qui ne l’a pas empêché à nouveau de plaquer sa large main sur les jolies fesses de sa femme en quittant le salon… et de s’éclater avec elle au lit toujours aussi bruyamment le soir-même !
J’étais plongé dans un profond sommeil, quand un léger bruit me réveilla. Juste le temps de voir qu’il était plus d’une heure du matin. Un craquement du parquet me fit tressaillir, mais plus encore la sensation de « son odeur » qui parvint à mes narines. Je n’avais pas encore eu le temps de m’habituer à l’obscurité que je savais déjà que la silhouette qui s’avançait près de mon lit était celle de ma tante Anaïs. Sans attendre ma réaction elle se faufila sous ma couette et je pus me délecter de son odeur désormais prégnante et de la chaleur de son corps si près du mien.
Le chuchotement que j’entendis de ses lèvres est le plus exquis que je n’aie jamais entendu :
• — N’aie pas peur, j’avais envie d’être près de toi ! Je ne veux pas que tu partes !… Je ne peux pas me passer de toi !
Je me disais que j’hallucinais, que j’étais en plein rêve, mais je fus rapidement ramené à la douce réalité. Elle avait blotti son joli petit corps contre le mien, seulement couverte d’une fine nuisette, et je sentais déjà la pression de ses petits seins fermes contre mon torse. Alors que j’entendais distinctement les ronflements de mon oncle de la chambre au fond du couloir, qui manifestait ainsi régulièrement sa plénitude béate après avoir joui de son épouse. J’entendis à nouveau sa si jolie voix qui tout doucement ne s’adressait qu’à moi :
• — Tu peux allumer la lumière si tu veux. Rien ne peut réveiller Jean-Pierre quand il dort, et j’adore quand tu me regardes comme l’autre jour … et puis je veux aussi voir ton joli corps.
J’étais aux anges, et après avoir hésité, par peur de me réveiller de ce doux rêve, j’allumai la lampe de chevet. Devant moi s’offrait le plus beau spectacle de ma vie, celui de ma tante qui venait de s’agenouiller en nuisette blanche et transparente, de son visage angélique qui me regardait fixement, de ses seins fièrement dressés à travers l’étoffe, de ses cuisse nues…
• — Chut ! Ne dis rien…
Elle posa son joli doigt sur ma bouche pour m’éviter de dire une banalité. Puis elle s’approcha de moi pour ce premier baiser, ce premier baiser sur mes lèvres.
Très vite, je sentis la saveur exquise et chaude de sa langue contre ma langue. J’étais complètement envoûté par cette femme, que je croyais connaître d’après mes vagues souvenirs, mais qui se révélait chaque jour si troublement étonnante ! Elle s’est ensuite dégagée pour me murmurer à l’oreille :
• — Laisse-moi faire et ne dis rien…
Elle a alors penché son visage vers mon sexe qui était déjà bandé.
• — Comme il est beau ! Je vais m’occuper de lui…
Au garde-à-vous, ma verge n’avait rien à envier à celle du noir qui l’avait fait jouir. Elle commença par de petits baisers sur mon gland, bientôt agacé par ses petits coups de langue. Sans plus de cérémonie, elle l’engloutit dans sa bouche.
Comment décrire ce qui ne peut pas l’être ? Elle était en train de m’offrir, la plus belle pipe que j’aie jamais connue. Elle était adorable avec le petit chignon qu’elle portait ce soir-là et que je ne pouvais m’empêcher de caresser.
Elle avait acquis une expérience de femme mûre dont je connaissais maintenant la cause, empreinte de douceur et d’application à donner du plaisir. Il y avait quelque chose de tendre et de passionné dans chacun de ses gestes et, tout en engloutissant ma verge le plus profondément dans sa bouche, elle me massait maintenant doucement les bourses. Et en même temps qu’elle me suçait, elle enveloppait mon sexe de sa langue exquise.
Elle se mit ensuite à laper mon nombril, après m’avoir supplié de lui caresser les fesses ! Il n’était pas difficile pour moi dans sa position, son vêtement ayant glissé sur ses hanches, d’atteindre ses fesses nues. Il y avait un tel contraste entre la fraîcheur de son joli petit cul et la moite chaleur qui émanait de sa bouche !
Je ne pus m’empêcher, à mon tour, de lui susurrer des mots tendres :
• — Tu es si belle, tu es si douce…
C’est alors qu’elle s’est redressée faisant glisser sa nuisette à sa taille pour placer sa poitrine à l’orée de ma bouche et me faire une suggestion pleine de malice :
• — Tu veux goûter à une autre douceur ? Déguste-le, il n’attend que cela !
Et je me mis à emboucher son petit nichon, comme la plus sublime des friandises… J’étais en train de téter ma tante ! Quel plaisir que d’entendre ses petits gémissements, comme autant d’encouragements à lui sucer les seins ! Elle continuait à me susurrer à l’oreille des mots doux :
• — Continue, mon Sylvain chéri, il y a si longtemps que j’attendais ce moment. Comme c’est doux, de sentir ta jolie bouche contre mon téton… si tu savais comme je t’aime !
En d’autres circonstances, j’aurais été transporté par de tels propos venant de la femme la plus élégante et désirable qui puisse être, mais après ce que j’avais vu, il m’était difficile de la croire totalement sincère !
Je m’abandonnais pourtant entièrement à ses caresses. Maintenant, elle avait glissé ses doigts si fins dans la raie de mes fesses. C’était un massage terriblement intime et émouvant. Bientôt elle s’attarda sur ma rosette pour me prodiguer de très légères pressions. Je pensais à ses petits ongles bombés, toujours superbement parés d’un rouge aussi intense que celui qui couvrait ses lèvres… c’est avec l’un deux qu’elle commença tout doucement à me griffer l’anus.
Alors que sa respiration s’accélérait sous l’effet de ses caresses buccales, j’étais alors terrorisé qu’elle ne pousse ce cri si familier au risque de réveiller son mari qui ronflait toujours bruyamment, et de mettre en l’air tous les délices qui semblaient désormais s’offrir à mon séjour. Anaïs était en effet en train de tout mettre en œuvre pour que je prolonge ma présence ici un maximum !
J’avais glissé ma main vers son sexe pour la remercier du double massage qu’elle prodiguait à mes couilles et à mon anus. À peine je sentis sous mes doigts la texture onctueuse de sa liqueur intime que je la sentis partir ! Je m’empressai de couvrir sa bouche de ma main libre. Ce cri qui tour à tour m’avait tant surpris, excité, agacé, révolté, il me fallait l’étouffer, au moment où j’aurais le plus aimé l’entendre !
Ce soir-là, nous ne sommes pas allés plus loin. L’un comme l’autre nous en avions terriblement envie, mais nous avions conscience du danger particulier à trop nous abandonner si près du lit conjugal. Elle m’a pénétré la bouche de sa langue une dernière fois puis s’est éclipsée après m’avoir glissé à l’oreille ce délicieux message :
• — Nous avons tout notre temps pour mieux nous découvrir…
A suivre…
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