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Eté 1939

Eté 1939



« Dis Papi, pourquoi tu regardes toujours comme ça dans cette direction? »
« C’est parce que je connaissais déjà cet endroit quand j’étais plus jeune .
Tu vois là bas, ces ruines c’était le domaine d’un vigneron, je faisait les vendanges pour lui, avec les autres gens du village. »
« Oui mais tu connaissais tout ici, et tu t’arrête toujours pour regarder là bas et tu souris . »
« Tu as une petite copine à l’école? Une fille avec laquelle tu t’entend bien? »
« Oui Papi, il y a Manon, mais je ne l’aime plus quand elle se moque de moi avec ses copines! »
« Et qu’est-ce qui t’arrive quand tu n’est pas fâché avec elle et que tu pense à elle? »
« Je crois bien que je souris »
« Et bien je vais te raconter une histoire, celle de ton grand père et de la fille du vigneron »

Les souvenirs du vieille homme remontent à la surface, comme à chaque fois qu’il pense à cet été si particulier. Soixante et onze années n’ont pas réussies à effacer cette période de sa vie.

« Je devais avoir vingt et un ans, tout juste la majorité à l’époque, et ce n’était pas encore la guerre.
Nous étions au mois d’aout et nous faisions les vendanges sur le domaine qui existait là bas tu vois.
Nous étions tous copains et j’avais des ex petites amies dans les rangs des employés saisonniers, toutes plus jolies les une que les autres. Tu sais j’étais pas mal à mon age et je ne laissais pas les filles indifférentes. »
« C’est quoi indifférentes? »
« Disons qu’elles voulaient souvent être mon amoureuse »
« Ah oui pour te donner la main et te faire des bisous! »

Le petit garçon rigole de s’imaginer la scène entre deux enfants, à l’age de la gêne dans les rapports entre fille et garçons et des rires niais étouffés.

« Oui, voilà, pour se faire des bisous.
Mais il y avait cette fille qui était encore plus jolie que les autres et qui ne travaillait pas avec nous.
C’était la fille du propriétaire. On ne la voyait pas souvent, elle n’habitais pas au village. Elle passait de temps en temps sur les terres de son père et ne se mêlait pas à nous. Elle était belle, c’était la plus belle des filles du monde, tous les gars s’arrêtaient de travailler pour la regarder tandis que les copines nous mettaient des coups de coudes dans les côtes en nous disant d’arrêter de rêvasser.
Moi j’aurais bien voulu être son amoureux, mais je n’avais aucune occasion de la rencontrer.
Et puis un jour, je fus convoqué par son père, il avait un travail à me proposer disait-on. »

Celui qui n’était alors qu’un tout jeune homme se rendis sur le domaine et, pour faire bonne figure, mis ses habits les plus beaux et les plus adaptés à la chaleur de l’été. Chemise et pantalon de lin blanc, tous les deux, la chemise laissant apparaître son torse halé par le soleil et musclé par les travaux agricoles.

« Il était contant de mon travail et désirait me confier un poste dans la vinification. »

En fait, ce fut à la demande de la belle inconnue qu’il fut convoqué, celle-ci prétextant qu’il était le plus sérieux des ouvriers qu’elle avait pu observer durant ses courts passages sur les terres de sa famille.

« Et c’est comme cela que j’ai rencontré la fille du patron. Il lui demanda de me faire visiter les différents postes de travail et de me décrire quelle serait ma future tâche. Elle était encore plus jolie de près tu sais, et nous étions habillés presque pareil, tous les deux, en blanc, cela nous à fait rire. »

La jeune femme, dans la fleur de l’age elle aussi portait une courte robe de lin blanc. Chose impensable en ville à l’époque, mais sans conséquences à la campagne. Cela témoignait toutefois d’un certain esprit libre. D’autant que la petit taille de sa tenue laissait apparentes aux regard des forme, certes généreuses, mais harmonieuses, agréables à l’œil, gorgées de vie, à faire chavirer le cœur de n’importe quel homme.
Son visage et le son de sa voix restaient intact dans les souvenirs de l’ancêtre malgré le temps passé.

« Et vous vous êtes faits des bisous? »
« Non, non, pas tout de suite. Elle m’a demandé mon nom et ma donné son prénom et nous avons parlé de ce que nous faisions, de nos vie, elle à la ville et moi ici. »
« Après alors, vous vous êtes fait des bisous »
« Euh oui, oui, pleins de bisous même! »
« Ahhh, Papi, t’était amoureux, t’était amoureux…. »
« Si tu savais mon petit, oh que oui je l’ai été et je te souhaite de l’être autant un jour! 
Donc elle m’as fait visiter tout ce qui sert à fabriquer du vin, tu sais les tonneaux, les cuves, etc.
Et nous nous sommes bien amusé à cache cache dans les caves.
Nous avons même fouler le raisin! »
« Qu’est-ce que c’est fouler le raisin? »
« Tu met le raisin, plein de raisin, dans une grande bassine, tu enlève tes souliers et tu va dans la bassine pour l’écraser. »
« Beurk! C’est dégoutant! »
« Non, c’est très rigolo et les romains faisaient déjà comme cela.
Qu’est-ce que l’on s’est, euh,……. amusé…… »
« Vous deviez être tout couverts de jus de raisin? »
«  C’est vrai, oui, nous avons finis couverts de la tête aux pieds! »
« Moi, si je me salis, je fais me faire drôlement gronder! »

La version du vieux monsieur à son petit fils est très édulcorée, les souvenirs, si longtemps gardés, témoignent d’un jeu beaucoup plus animé, que les oreilles d’un enfant ne sauraient entendre.
La demoiselle papillonnait autour du jouvenceaux et fière de la réussite de ses intrigues auprès de son paternel, elle jouait avec sa proie comme un chat avec une souris. Elle avait pris soin de dégrafer quelques boutons de son corsage et le début de ses seins apparaissait entre les deux bords de l’étoffe. Sautillant gaiement autour du jeune homme elle faisait ballotter sa poitrine ferme et droite et cela n’échappait pas à la vue de celui-ci. Par le frottement du tissu, la pointe de ses seins dardait ferment et déformait le tissu.
Les sous-vêtements n’étaient pas courant en ce temps, en milieu rural, et l’effet d’une telle danse et d’un tel spectacle sur un homme se constataient aisément au niveau de son entrejambe.
Il bandait ferme, effectivement, et elle s’en félicitait.
Arrivés dans la partie où on presse le vin, elle lui décrivit le processus, et lui proposa de s’y essayer.
Il accepta, évidemment, et elle lui demanda de s’assoir pour qu’elle lui lave les pieds.
Agenouillée devant lui, penchée en avant, elle imaginait l’effet sur lui de la vue de ses seins, et ressentait, elle aussi, un effet entre ses cuisses, tout à fait agréable.
Elle lui demanda bientôt de lui rendre la pareil, et pris sa place. Elle dû le sortir de sa torpeur en l’appelant « gros bêta » et en lui demandant s’il n’avait jamais vu un fille de sa vie. Le pauvre ne pouvait que rester bouche bée, agenouillé devant cette créature, assise lascivement, les jambes écartées laissant deviner qu’elle ne portait rien, elle non plus, sous la robe remontée vers sa taille.
Elle lui demanda s’il se déciderait un jour à s’occuper de ses pieds, puis le questionna sur leur apparence, s’ils lui plaisaient, lui demanda d’aller ici plus doucement, là plus fermement. Elle l’éclaboussa du bout de l’orteil en riant joyeusement et cela le fit rire aussi malgré le feu qui commençait à brûler dans son bas ventre.
Elle saisit un grain de raisin qui trainait à portée de main et le croqua à belle dents, si bien que du jus coula le long de sa lèvre inférieure et descendit sur son menton pour goutter sur la naissance de sa poitrine. Il regardait la scène et était subjuguée par ce qu’il avait sous les yeux.
Elle essuya du bout du doigt la perle de jus de fruit roulant sur sa peau et la porta à sa bouche.
Ses mains, à lui, s’étaient figées sur ses pieds. Il semblait tétanisé.
Elle se releva et le pris par la main pour l’entrainer vers la cuve remplie de grains de fruits fraichement cueillis. Elle lui montra comment écraser ceux-ci, les mouvements de grande ampleur qu’ils faisaient firent glisser la bretelle de sa robe et un de ses seins fut bientôt découvert.
Elle ne se revêtit pas pou autant et son sourire invitait le jeune à aller plus loin dans le jeu. Ce qu’il fit en tendant la main vers cette partie du corps découverte. Ses doigts rugueux massaient fermement la peau délicate, ne rencontrant pas d’opposition il tenta un baisé. Elle lui répondit en se serrant à lui. Sa langue se mit à chercher l’autre et se mit à aller et venir fougueusement. Il lui pris la main et l’entraina vers sa queue en pleine érection. Elle ne se fit pas prier et la parcouru sur toute sa longueur pour juger de la vigueur de ce qu’elle recevrait bientôt en elle. Excité par la scène précédente il ramassa un grain de raisin et lui mis dans la bouche. Elle compris son geste et le fis éclater en le pressant de ses dents. Il ne laissa pas le liquide sucré parvenir jusqu’à ses seins car il embrassa son menton puis ses lèvres pour boire ce qui en dégoulinait. La queue toujours en main il décida de lui rendre la pareille en descendant sa propre main sur les cuisses de sa complice. Là, il remonta sa robe et se dirigeât vers son sexe. Elle écarta les jambes pour lui laisser le passage libre et il rencontra une fente toute mouillée. Un de ses doigts s’aventura en elle et la fouilla. Il savait qu’elle appréciait cette initiative aux ondulations de son corps contre le sien et à ses soupirs langoureux.
Il ôta sa bouche de la sienne, son doigt d’entre ses cuisses, puis poussa sur sa tête pour diriger son visage vers le bas de son corps. Elle s’agenouilla dans les végétaux à demi broyés, s’y enfonça un peu, du liquide courrait sur ses mollets. Elle défit son pantalon et porta à sa bouche la queue de son amant. Après quelques sucions dessus, elle passa sa langue tout du long et saisit à pleine main des fruits qu’elle pressa juste au dessus de la verge. Elle but le jus ruisselant sur la branche de chair à mesure qu’il roulait dessus. Une fois sa poignée de grains juteux vidées, elle repris à pleine bouche son travail précédent. Il gémit un bon moment avant de lui demander de se relever. Elle se redressa, mais sur le sol instable, avec les jambes engourdies d’avoir trop longtemps garder la même position, vacilla et tomba à la renverse. Elle profita de sa position, sur les fesses, les jambes en l’air, le sexe offert, pour reprendre du raison et le presser au dessus de ses cuisses. Il comprit que c’était pour la lécher et s’exécuta. De ses genoux à son aine il lapait le ruisseau qu’elle dirigeait selon l’endroit où elle voulait qu’il passe sa langue et ses lèvres. Elle dirigea immanquablement la fontaine vers son sexe et se retrouva bien vite à se faire brouter le minou. Elle se caressait le ventre et l’intérieur des cuisses avec du raisin écrasé tandis qu’il tétait son sexe, si bien qu’elle dressa le bassin vers lui dans un ultime spasme et dû se mordre les lèvres pour ne pas ameuter tout le voisinage des ses cris de plaisir.
Elle se releva ensuite, le déshabilla complètement, en s’attardant sur son bas ventre, se dévêtit elle-même et s’allongeât complètement nue dans la cuve. Elle l’invita à la rejoindre et ils s’enivrèrent un bon moment à s’embrasser le corps enduit de fruits et de jus.
Ce jeu eu duré longtemps encore si ils n’avaient pas entendus du bruit dans le chais. Ils se dépêchèrent de sortir du lieu de leurs ébats, récupérer leur habits disséminés autour et allèrent se cacher entre deux tonneaux. Là, serrés l’un contre l’autre, pouffant de rire entre deux baisés, ils se blottirent, tout collants, l’un contre l’autre. Lorsque l’ouvrier à l’origine du dérangement, fut passé, ils restèrent là car l’endroit s’avérait idéal pour ce qu’ils avaient à y faire. Elle s’était adossé au mur, légèrement surélevée par rapport à lui, chaque jambe en l’air, appuyée sur un tonneau. Il faisait face à ses cuisses ouvertes et se fichât en elle avec la plus grande des aisances lorsqu’elle l’attira contre elle. Il ne lui fallut que quelques mouvements profonds pour sentir son contrôle lui échapper. Elle le sentit, et ne voulant pas recevoir sa semence en elle, le repoussa vivement, se penchât en avant sur le membre turgescent, l’engouffra au fond de sa bouche et l’aspira jusqu’à ce qu’il émette dans sa gorge une crème chaude et onctueuse.
Elle se redressa et l’embrassa avidement pour lui montrer que son désir ne s’était pas éteins. Il le compris et glissa comme précédemment un doigt en elle. Elle lui saisit la main, et sans séparer ses lèvres des siennes, imprimât au doigt en elle des mouvements de va et vient pour lui donner le rythme.
Elle l’entoura d’une de ses jambes, repliée haut autour de sa taille, l’enlaçât d’un de ses bras et accélérât le mouvement de la mains qui la fouillait, jusqu’à devenir épileptique sous les assauts du plaisir.
Elle lui demanda de la suivre à la rivière, ils s’y baignèrent. Une fois débarrassés de tout ce qui collait leurs peaux, ils s’étendirent sur la berge et s’endormirent l’un contre l’autre. Il fut réveillé quelques minutes plus tard et le spectacle qui s’offrait à ses yeux le valait bien. Elle le chevauchait, accroupie au dessus de lui, elle s’était saisi de son mât pour s’y empaler. Une fois unis, elle descendit sa main vers leurs organes soudés l’un à l’autre et entrepris de se masser vigoureusement. Il pouvait observer son phallus disparaître dans le trou, celui-ci l’enduire de mouille et sa compagne du moment, une main caressante posée à plat sur la gorge, l’autre s’agitant sur un petit doigt de chair rose foncé, haleter en le regardant les yeux mi-clos. Elle finit par se jeter en avant, saisir les mains de son amant, les plaquer derrière sa tête à plat sur le sol, son visage penché vers le sien, ses cheveux en bataille le recouvrant et contracter les muscles de son ventre sur la tige souple plantée en elle pendant qu’elle s’abandonnait à l’extase.
Il lui signifiât qu’il était temps qu’elle se désunisse de lui, car il sentait le plaisir le gagner aussi.
Elle se leva et le bâton gorgé de sang retomba bruyamment sur le ventre de son propriétaire.
Elle s’en saisit, le pressa fortement entre ses doigts et déclenchât ainsi l’éjaculation. La verge comprimée tira de longs jets saccadés qui retombèrent en pluie sur le torse et le visage de l’homme.

« Papi, papi, tu rêve ou quoi? »
« Oui mon petit, je rêvais, je me souvenais de cette jeune fille. »
« Eh! Dis papi, tu vois là-bas? Il y à des gens là où tu m’as dit que tu avais travaillé, viens on va voir! »
« Pas si vite, attend moi, je n’ai plus des jambes de petit galopin! »
« Il y a une petite fille avec eux, je peux jouer avec elle? »
« Va mon petit, va, je reprend mon souffle ici ».

« Bonjour, je suis avec mon grand père ».
« Bonjour, moi je suis ici pour voir où habitait ma grand mère qui avait des vignes ici, tu veux qu’on joue? »

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