Initiation d’une jeune bourgeoise – 14 –
Les relations avec ma belle famille se distendirent davantage quand, peu de temps après,
Camille arriva en fredonnant un air connu, » Do, Re, Mi » , devant sa mère.
— Qu’est que tu chantes ? Lui demanda t elle ?
— Tu ne reconnais pas ? C’est tiré de la » Mélodie du bonheur » , lui répondit elle en insistant sur le mot » Mélodie . Quelle pépite ce film ! Quelle maîtresse femme cette Julie Andrews ! Poursuivit elle en la fixant.
Gilberte saisit le message, rougit beaucoup et nous ficha la paix pour de bon.
Par ailleurs, les semaines qui suivirent cette expérience , heureuse et malheureuse, furent emplies de sérénité et de galipettes de plus en plus osées .
Camille prit un vif gout à me soumettre et je la laissai découvrir ses pulsions tout en prenant bien soin que la réciproque fût vraie.
Ainsi nous alternâmes avec bonheur les séances pendant lesquelles l’un jouait avec le corps de l’autre.
Elle révéla des talents et des perversions qui, parfois, me laissèrent un brin pantois.
Lors d’une soirée par exemple, elle invita une de ses amies qui , elle le savait , avait un faible pour moi.
La dame, fervente catholique, célibataire, était, comment dire….. moche. C’est le terme le plus approprié si l’on veut rester élégant..
Non seulement son visage était ingrat, mais le reste de son allure était à l’unisson. Une légère moustache décorait le dessus de ses lèvres et de ses rondeurs excessives se dégageait, comme parfois chez ces personnes, une exhalaison de graisse rance qui rebutait ses prétendants.
Elle demeurait, malgré son physique déplaisant, une personne fort agréable à fréquenter tant elle était souriante et vive d’esprit.
Apres lui avoir fait jurer sur la bible , et réellement sur le livre sacré, que tout ce qu’elle allait lui relater devait rester secret, mon épouse, un sourire narquois aux lèvres , lui révéla que nous étions libérés sexuellement , libertins et que je lui étais soumis.
Gracieuse, puisque tel était son prénom , ne parut même pas étonnée par ces révélations, habituée qu’elle devait être aux turpitudes de notre milieu commun.
Mielleusement, Camille poursuivit en racontant, sous le sceau de la confidence, que j’avais ressenti quelques penchants coupables envers elle parce que, allez donc savoir ou se joue la libido masculine, j’appréciai les formes callipyge des dames de Rubens.
Notre invitée, je crois, fit semblant de la croire et elle lui demanda ou tout cela pouvait nous mener.
— C’est simple, si tu es d’accord , et si tu n’es pas choquée par ma proposition, j’ordonne à Marc, pour qui, tu l’as bien compris, ce sera un plaisir, de t’en apporter.
Deux secondes de réflexion plus tard et voulant surement profiter de l’aubaine, la dame accepta l’offre.
Je doute fort qu’elle fut totalement dupe mais elle joua le jeu. Je dus m’y résoudre à mon tour, plus amusé qu’excité.
Si Camille voulait jouer , elle en aurait pour son argent, j’en avais vu d’autres.
Je tendis la main à Gracieuse et l’aidait à s’extirper du canapé profond . Je portai sa dextre à me lèvres comme un galant doit le faire puis ma bouche s’empara de la sienne nos langues se mêlèrent.
Passant derrière elle, je baissai la fermeture éclair de sa robe et eus un peu de mal à la déshabiller tant il fallut qu’elle se contorsionna pour faire passer ses bourrelets.
Elle m’apparut en soutien gorge blanc, retenant ses imposantes mamelles lourdes qui ne surent se retenir de tomber quand je le lui dégrafai.
Une énorme , je ne sais trop comment la qualifier sinon de gaine culotte, lui remontait presque jusqu’au nombril cachant une touffe naturelle qu’un sapeur n’eut renié.
Nue à présent, je lui repris la main et l’entrainai dans notre lit conjugal ou je la fis s’allonger.
Riant sous cape, je vis Camille décontenancée. Surement s’était elle attendue à jouer les Maîtresses de maison, à me donner des ordres mais mes initiatives la surprirent.
Après tout , n’avait elle pas déclaré que j’avais envie de notre amie ? Elle était prise à son propre jeu.
Je me déshabillai promptement sous le regard concupiscent de l’ hétaïre alanguie qui crut que je lui devais mon érection .
Bien sur ce ne fut pas elle qui me fit bander, c’est l’excitation issue de la situation dans laquelle mon épouse nous avait placé.
Il me fallut assumer et assurer . Je me noyai entre les cuisses cellulitées pour atteindre , après avoir écarté la barrière velue, les chairs roses et leur excroissance.
Ma langue entra en action autour de ces endroits sensibles et je fus surpris de leur gout agréable, légèrement iodé, aux antipodes des odeurs âcres du reste de la personne.
Mon épouse voulut intervenir et je sentis sa main s’emparer de mon sexe.
— Excusez moi Maîtresse, mais je me dois entièrement à votre invitée. Lui dis je en la repoussant.
Ses yeux me jetèrent des éclairs mais elle s’éloigna.
Mes attentions linguales et manuelles firent jouir Gracieuse une première fois en un flot de paroles inintelligible. Son corps s’arqua au moment de son orgasme et , à la retombée, je crains pour le lit qui, heureusement, couina mais tint bon.
Je la laissai quelque peu reprendre ses esprits et partir le rouge de ses joues en cajolant ses seins qui se révélèrent plus fermes qu’espéré.
Elle fut secouée de petits frissons encore , avant que, m’étant encapuchonné, je lui demande d’écarter les cuisses et la pénètre hardiment.
Si elle n’était plus vierge, son vagin se révéla curieusement étroit et agréable à travailler.
Voir la tête de mon épouse alors que je besognai son amie me fit sourire et le donna plus d’ardeur encore.
Mon sexe ne manifesta aucun signe de faiblesse et il me fut totalement impossible d’être dans le laisser aller ,m’empêchant de jouir à mon tour.
Cet état me laissa donc tout loisir de limer quasi bestialement une Gracieuse qui eut orgasmes sur orgasmes pendant d’interminables minutes.
Toutes les positions que permirent sa corpulence furent testées et elle ne me refusa rien si ce n’est son petit trou qu’elle ne voulut pas que j’investisse.
Elle finit par crier grâce et je lui demandai poliment la permission me finir dans sa bouche. Elle accepta avec gourmandise mais, même là, je dus m’aider de ma main pour enfin pouvoir accéder à mon plaisir.
Elle n’en laissa pas une goutte, les yeux fermés, reconnaissante de ces moments .
Camille dut se contenter d’un rôle de voyeuse et elle en fut totalement contrariée d’autant que Gracieuse, de retour seule de la salle de bain dans laquelle je l’avais accompagné la remercia chaleureusement du cadeau lui disant qu’elle avait bien de la chance d’avoir à sa disposition un homme si doué pour les choses de l’amour.
» J’espère que tu me le reprèteras, lui susurra t elle, l’haleine chargée de sperme. J’ai l’impression que je lui fais beaucoup d’effet ! «
Mon épouse me retrouva douché, étendu sous les draps, faussement somnolent, et voulut avoir sa part de tendresses.
— Excusez moi Maîtresse , votre amie m’a épuisé. Lui dis je perfidement
— Tu es un enfoiré !
— Je sais. Lui répondis je avant de me tourner et de m’endormir pour de bon.
Le lendemain matin je me fis pardonner….
Nous continuâmes avec bonheur nos expériences libertines avec Sandra et Eric, bien sur , à qui nous fîmes connaître Clélia, Véro et les Bruno mais les soirées au club de la belle Dominatrice ne furent plus les mêmes quand elle disparut , sans explications, imitée vite après par son homme inconsolable.
Véro m’expliqua qu’il y avait eu un problème au cours d’une soirée SM et nous n’en sûmes pas beaucoup plus jusqu’à ce que, des années plus tard, nous apprîmes le fin mot de l’histoire en les retrouvant au bout du monde.
Camille, épanouie, sure d’elle, de son charme, de mon amour aussi, fit table rase du passé.
Elle se réconcilia avec » Marie couche toi là » qui semblait vouloir se caser et fréquentait un jeune homme de bonne famille, François , pas très beau , pas très malin mais sympathique et fortuné.
Le jour de leurs noces arriva et ma femme fut le témoin de la mariée , assise , lors du repas, en face du marié.
Idéalement placé, je m’amusai du manège de mon épouse qui flirta de manière discrète avec un François qui sembla horriblement gêné par son comportement.
Au moment du dessert, je le vis gigoter sur sa chaise et devenir écarlate.
Je laissai tomber ma serviette et ,jetant un coup d’oeil sous la table en la ramassant, je pus apercevoir le pied dénudé de Camille frottant la braguette de son vis à vis.
Quand vint le temps de la soirée dansante , elle s’absenta quelques instants et , quand elle revint vers moi, elle me mit un bout de tissu blanc dans la main en souriant.
Je portai ma main fermé à mes narines et n’eus aucun mal à reconnaître ses odeurs intimes si particulières .
Je glissai son string dans ma poche.
Elle s’approcha de François, lui murmura quelques paroles au creux de l’oreille et quitta la salle en me décochant un magnifique sourire et un clin d’oeil coquin.
Je vis le jeune homme hésiter, visiblement indécis et puis, brusquement , il se décida et sortit à son tour.
Quelques minutes plus tard elle fit sa réapparition, la robe un feu froissée, les cheveux décoiffés , le rouge débordant de ses lèvres.
Elle se planta devant moi, me prit la nuque et m’attira vers sa bouche.
Son baiser avait le goût de sperme.
Je sus alors que l’initiation de ma jeune bourgeoise était finie……
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