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Les vacances de Mia – 6

Les vacances de Mia – 6



Un rendez-vous d’affaires.

Le lendemain, on a rendez-vous à 11 h aux éditions Millevertus qui publient mes livres. C’est la première fois que je reviens ici. Les hôtesses d’accueil sont toujours déguisées en chattes sexy. C’est moi qui ai rendez-vous avec « mon » éditeur, mais Emma voulait voir une maison d’édition. Elle est donc là et mon mari aussi!
L’hôtesse chatte nous conduit à une salle de réunion, je regarde ses fesses remuer sous sa queue. On est reçu par le directeur et Bruce Morgan. On s’embrasse, je présente mon mari et Emma (Ggrrr!).
Le directeur me dit:
— Ma chère Mia, vos livres se vendent bien et nous allons publier les tomes 5 et 6 de « Mia sans dessous ». Pour la suite, il faudra vous renouveler.
— Euh… oui pas de problème.
— Il faut intéresser plus de gens.
— Oui…
Bruce intervient:
— On avait parlé de faire des histoires qui se passeraient au Magdalénien, ça me brancherait de faire des dessins de cette époque.
Le directeur répond:
— C’est une bonne idée, mais ça ne toucherait pas d’autres lecteurs. Mia, que proposez-vous?
— Oui… euh… je dois réfléchir…
— Pour renouveler votre contrat, il nous faudrait des idées, de bonnes idées.
Emma, qui n’a rien à foutre ici, y va de son grain de sel:
— Ce n’est pas la bonne façon de prendre Mia.
Elle se tourne vers mon mari, en ajoutant :
— Hein chéri?
Il me dit :
— Va attendre dans le couloir.
Non mais il est malade! Je suis chez « mon » éditeur avec « mon » dessinateur.
Il dit nettement plus fort
— MIA! Dehors!
Je vais attendre dans le couloir. Y en a marre! Je dois faire un gros effort pour ne pas pleurer. Quinze minutes plus tard, Emma vient me dire:
— Tu peux revenir.
Oh, que j’aimerais la balancer par la fenêtre. Quand je suis dans la pièce, ils continuent à discuter sans faire attention à moi… Enfin, le directeur se tourne vers moi en disant :
— Mademoiselle Emma, qui est charmante, nous affirme qu’il n’y a qu’une façon de faire avec vous : la carotte et le bâton. Alors, pour le bâton, allez vous mettre là!
Il me désigne un des coins de la pièce. Emma en remet une couche :
— Allez Emma, au coin!
Je suis passée dans une 3e dimension! Je vais me réveiller. Emma ajoute:
— Réfléchis très, très fort. On te laissera là jusqu’à ce que tu trouves une idée. À ce moment-là, tu auras la carotte, c’est-à-dire quartier libre pour aller voir tes nénuphars.
Mes nénuphars? Ah, oui, il s’agit des Nymphéas, le chef-d’œuvre de Monet à l’Orangeraie… Je rêve de les voir depuis des années, mais ça n’intéresse personne. Emma me dit:
— Mets-toi à genoux, le nez contre le mur et les mains croisées sur la nuque!
Au point où j’en suis, j’obéis, ça fait rire les hommes. Il y a de quoi, je le reconnais. Bon, comment me sortir de cette situation ridicule et m’échapper?? Trouver une histoire! Je veux aller voir les Nymphéas et puis je… Stop! Trouve une histoire. Gnnnnn! Je pousse… et une idée vient. Je leur dis:
— J’ai trouvé.
Emma y va d’un petit commentaire à sa façon:
— Vous voyez? Avec Mia, il n’y a que le bâton qui fonctionne.
Mon mari abonde dans son sens:
— Tu avais raison, ma chérie.
Puis, à moi:
— Vas-y Mia et sans «euh…» dans chaque phrase!
— Oui… euh… pardon! Une jeune Rom se fait draguer par un homme. Elle… euh… pardon…
Je leur raconte mon histoire. Il y a un silence à la fin. C’est Bruce qui le rompt en disant:
— Ça me plairait de dessiner ça… Je suis partant.
Le directeur trouve, lui aussi, que c’est une histoire intéressante. Il me dit:
— Cette histoire va plaire à plus de gens et du moment que Bruce est d’accord, je vais vous faire établir un contrat.
Yeeessss! Je me relève et frotte mes genoux. Emma me dit:
— Maintenant la carotte : tu es libre, mais sois à l’hôtel pour 22 h.
Le rouge aux joues, je réponds:
— Merci, Mademoiselle Emma.
Après avoir salué Bruce et le directeur, mon mari et elle, s’en vont. Le patron me dit:
— Tu acceptes vraiment tout!
Je me mets à pleurer d’humiliation et… de frustration. Bruce me console un peu en disant:
— Tu es dépassée par ce qui se passe, c’est ça?
— Ouiiiii… c’est ça et j’en ai marre!
— Alors agis, Mia.
Le directeur demande par téléphone qu’on lui apporte les contrats. Nous signons des avenants pour une nouvelle histoire nommée provisoirement nommée « Alpha et Omega ». Je lui demande:
— Je pourrais avoir une petite avance sur les droits d’auteur?
— Ça ne se fait pas à la signature.
— C’est que mon mari ne m’a rien donné. Je n’ai que 20 e.
— Passe à la compta, je leur dirai de te donner un peu d’argent.
On prend congé du directeur et je vais chercher mon avance, 100 e. Je ne vais pas aller loin avec ça ! Bruce me dit:
— J’ai un service à te demander.
— Oui, tout ce que vous voulez.
— Je dois faire un dessin d’une pute et de son client au Bois de Boulogne. Je voudrais qu’on y aille, tu fais la pute et moi le client. Ça me permettra de faire des croquis proches de la réalité.
Moi, je voulais aller voir les Nymphéas! Mais bon, c’est Bruce et puis, je dois bien avouer que faire la pute au Bois de Boulogne, c’est comment dire…
***
– Un fantasme ?
Oui, merci, la Voix.
***
Alors, je réponds:
— D’accord.
On va au bois. Il y a quelques filles et des travelos. Bruce s’arrête à côté d’une belle fille. Il sort de la voiture et discute avec elle. Il lui montre des dessins et lui donne de l’argent. Il revient à la voiture et me dit:
— Voilà, elle va faire les photos. Sors de la voiture.
La fille vient m’embrasser, ensuite, elle dit à Bruce:
— Elle n’est pas assez aguichante. Je vais prendre des vêtements dans ma voiture.
Sa petite bagnole est garée pas loin, elle revient avec une large ceinture en tissu rouge, qu’elle me tend. Oh, c’est une mini-jupe, mais alors vraiment mini! Elle me donne aussi un top, qui m’arrive juste sous les seins et des chaussures à hauts talons. Ça plait à Bruce qui lui dit:
— Parfait. Elle peut se changer un peu plus loin?
— Oui, venez.
On pénètre dans la forêt. Derrière un buisson, il y a le baisodrome de la fille. Le lit, c’est une couverture posée sur l’herbe et le lavabo, une bouteille d’eau. Sommaire, le baisodrome… Je me déshabille. La fille me dit:
— Tu es mignonne, t’as pas envie de travailler avec moi?
— C’est que… je dois rejoindre mon mari.
— D’accord. Mais c’est dommage, tu aurais du succès.
Ça me fait plaisir. Je veux dire, le compliment. Bruce a sorti son cahier de croquis et il dessine…
Je veux bien croire que j’aurai du succès, la mini cache à peine mes fesses! La fille lui dit:
— Il ne faut pas qu’elle aille près de la route, des clients vont s’arrêter et si elle refuse, ça va les faire râler.
Bon, je me balade un peu dans le bois, je m’appuie contre un arbre. Bruce fait plein de croquis, puis il dit à la fille:
— Je voudrais qu’elle me suce.
— D’accord. Ici, on n’est pas vu de la route.
Bien sûr, je ne peux rien refuser à Bruce. Je me mets à genoux. Il a déjà sorti son sexe. Je le prends à deux mains et je tire pour dégager le gland. Je commence à le lécher en montrant bien ma langue.
Au-dessus de moi, j’entends le « kricch krichh » de son marqueur sur le papier. Je le suce consciencieusement, tandis qu’il continue à dessiner. Au bout de quelques minutes, il me dit:
— Mets-toi à quatre pattes et offre-toi.
Pas de problème, d’autant plus que je suis vraiment excitée. Je vois qu’il se protège. Il me pénètre d’autant plus facilement que je suis plus mouillée qu’un mois d’octobre en Belgique ! En relevant un peu la tête, je vois des yeux dans un buisson plus loin: un voyeur. Je sais, c’est bizarre, mais j’aime les voyeurs. Alors, Bruce qui me baise à grands coups de reins, la pute et le voyeur qui nous regarde, ça fait beaucoup. Je me mets à gémir et me tortiller. Bruce me donne une claque sur les fesses en disant:
— Bouge pas trop, je dessine.
Ouch?! Ça va être difficile. Je sens que ça vient et je jouis… discrètement. Enfin, j’essaie! La fille rit et me dit:
— Ça, c’est pas très pro…
Bruce continue un moment, mais il a déposé son bloc et son marqueur et lui aussi jouit… sobrement. Il se rajuste et moi je remets mes vêtement civils. Il me dit :
— Merci, j’ai les dessins que je voulais. Ah, j’oubliais, tiens !
Il me tend un billet de 50 e, en disant :
— Reste avec le billet en main, je vais te dessiner.
Je rougis, le bras tendu, un billet à la main. La pute se marre, le voyeur aussi sans doute. Après quelques minutes il referme son bloc en disant :
— Tu peux le garder. Tu as bien travaillé.
— Merci.
— Dis, je suis ennuyée de t’avoir fait rater ta visite de l’Orangeraie. Tu veux qu’on y aille ensemble ?
— Oh ouiii! Ce serait vraiment trop bien de le faire avec vous… Merci, vous êtes super gentil.
On dit au revoir à la pute et on reprend sa voiture. . Il est 3 h de l’après-midi, ça va, on aura le temps de les voir les Nymphéas et ensuite… Je ne sais pas ce que je ferai. Il se gare aux Tuileries.
On va dans l’Orangeraie. On arrive dans la grande salle par un couloir. Normal? Non, anciennement, on arrivait par un escalier au centre de la pièce et on était entourée par les peintures. Bruce me dit :
— C’est vrai que c’est beau. Tu as déjà vu Giverny ?
— Non, je rêve d’y aller.
— J’aime beaucoup le pont Japonais qui se trouve entre les deux étangs aux Nymphéas. J’aimerais te dessiner sur ce pont. Je sais me libérer quelques jours, ça te dirait ?
— Ouiiiii !!!
Il ajoute :
— Ça ne t’empêchera pas d’écrire ?
— Non, je vous jure, j’écrirai tous les jours et ça me donnera des idées.
— OK, on part demain et pour ce soir, il y en a un endroit où tu aimerais manger ?
— Depuis que je suis petite, je rêve de manger sur un bateau mouche.
Bruce rit, puis me dit :
— On mangera en bateau mouche.

Fin.

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Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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