A l’époque je n’avais que 20 ans, ma vie était normale, et elle l’est toujours tout autant d’ailleurs.
Je ne vais pas faire l’étalage de ma vie car je ne suis qu’un personnage secondaire dans cette histoire. J’avais de bons amis garçons et filles au lycée, et si nous riions souvent à propos de la « chose », ce n’était jamais trop intrusif dans l’intimité de chacun.
L’une de mes amies se nomme Samantha, une blonde, ni grande ni petite, fine, elle n’est ni la plus drôle, ni la plus intéressante du groupe. Elle ne s’est jamais trop affirmée, mais il y a un peu plus d’un mois, son petit ami l’a quitté. Depuis, elle est devenu agaçante, nous racontant sans cesse à quel point, elle est « en manque ». Cela nous dérangeait pour la plupart des membres du groupe d’ami, sauf un ou deux garçon qui tentait d’en profiter, mais sans succès, enfin c’est ce qu’il me semblait, mais qui sait jusqu’où le « manque » pourrait la pousser ?
A l’époque j’étais déjà avec ma petite amie actuelle, et cela se passait, et se passe toujours, merveilleusement bien entre nous. Sam ne m’a donc jamais réellement intéressé et si elle est apparue dans certains de mes fantasmes les plus bizarres c’est plus par l’interdit qu’elle représente ou la facilité d’accès que par son apparence qui ne m’a jamais attiré.
Samantha a un demi-frère, Théo, d’un an de moins que nous, mais avec qui le courant passe et on s’entend plutôt bien, si bien qu’il m’a invité pour fêter ses 19 ans.
J’y suis donc allé, pensant y trouver sur place quelques uns de mes amis, ou au moins Sam, mais aucun d’entre eux n’était là, je suis donc aller voir Théo, qui me dit qu’il avait bien invité certains de mes amis mais qu’aucun n’est venu, et que Sam avait prévu autre chose, pour ne pas passer la soirée avec les copains de classe de son petit frère… Sympa, ça m’apprendra à plus communiquer avec mes amis, et me condamnant par la même occasion à passer une soirée avec des inconnus qui ne m’intéressaient pas.
Je regrette que ma copine n’ait pas pu m’accompagner, elle avait des choses à faire de son côté, et moi, je pensais à tous les « choses » que nous aurions pu faire ici tous les deux, si bien que cela commença à titiller mon esprit, je resterai jusqu’à deux heures pour faire bonne-figure puis je rentrerai, retrouver ma dulcinée, une fois cette heure passée.
Je décide donc de ne pas trop boire pour pouvoir conduire après, la soirée n’en fût que plus longue, même si voire tous ces jeunes transgresser toute l’évolution humaine pour retomber dans leurs instincts les plus primaires, était assez amusant, intéressant même. Mais je ne m’y intégrai que plus difficilement.
Lorsque, les garçons, retombés dans un état quasi simiesque, commencèrent à chahuter pour voir lequel serait le mâle dominant, et pouvoir ainsi acquérir la « femelle » convoitée, il n’était même pas minuit. Après quelques instants de réflexions, j’en conclu que personne ne remarquerait mon absence si je partais faire un court tour dans la propriété.
Le rez-de-chaussée étant réservé à la fête j’avais déjà fait le tour de toutes les salles : La cuisine/salle à manger où se trouvait le plus gros de la fête, la pièce était séparé en deux partis par une sorte de bar, où du côté cuisine, des apprentis Tom Cruise, se testaient dans la création de nouveaux cocktails pour prouver leurs attributs viriles aux demoiselles du côté salle à manger qui les regardaient, d’un regard amusé.
La salle de bains, où une contre-soirée prenait forme pour pouvoir discuter.
Et enfin le salon, où l’on venait profiter du relatif calme pour « découvrir » un peu plus l’autre.
Seul l’étage nous est interdit, là-haut se trouve évidement les chambres, c’est alors qu’une idée germe dans mon esprit, y a-t-il des secrets que Sam cacherait dans sa chambre ? C’était l’occasion d’aller y faire un tour, mais comment ne pas me faire repérer par Théo ? C’est alors qu’il passe prêt de moi en courant, torse nu, un verre à la main… C’est bon il ne remarquera rien.
Je prends un air dégagé et sûr de moi et je monte les escaliers comme si c’était normal. Arrivé en haut, je profite de ce calme, j’entends toujours la musique mais ici personne ne viendra me déranger.
La famille de Sam est composée de sa mère et de son beau-père, je n’ai rencontré aucun des deux, son demi-frère, qui est en bas et saoul, sa demi-sœur, que j’ai croisé de temps en temps,à l’époque du lycée, elle a deux ans de moins que nous, elle est brune, plus petite que Sam mais avec des formes plus avantageuse, du moins c’est ce que le futur laisse présager.
Cinq membres, je suis donc fasse à quatre portes. Tel un jeune Indiana Jones, je me laisse enivrer par le parfum de l’exploration et décide de fouiller dans chacune des pièces, il est minuit passé de quelques minutes, je peux peut-être repousser mon départ un peu au-delà de deux heures du matin, si cela est nécessaire.
La première porte que j’essaie d’ouvrir, se révèle être fermé à clé, je n’y avais même pas pensé cela risque de me poser problème, mais soulagement, c’est la seul porte munis d’un verrou, surement la chambre parentale. Tant pis pour l’exploration, de toute façon c’est la chambre de Sam qui m’intéresse. Ma camarade de classe est, selon son demi-frère partie passer le week-end chez une autre de mes amies, à la différence de ses parents et de sa demi-sœur qui sont partis ensemble pour un week-end familial à l’hôtel.
La seconde chambre est celle de Léa, la sœur biologique de Théo, au vue des chanteurs posés à plat sur les murs cela semble plus qu’évident, je me promis d’y revenir plus tard, mais d’abord cherchons la chambre de mon amie.
La prochaine porte est la bonne, je le sais avant même d’entrer car sur la porte est scotché une feuille de papier sur laquelle je reconnais l’écriture de mon amie disant « prière de ne pas entrer » en gros caractère rouge, j’entre et ferme derrière moi, au cas où un individu alcoolisé décide de venir faire un tour, la porte n’ayant pas de verrou je reste sur mes gardes, on ne m’arrête pas avec des prières moi !
La chambre est bien rangée et les murs sont neutres, seules des photographies d’elle et de ses amis sont accrochés, je les regarde quelques instants, j’apparais sur certaines, et j’en note d’autres, lors de journées-piscine entre filles, non décidément elle n’est pas sexy, ses seins son réduit au strict minimum et son visages bien que pas laid reste enfantin, mais la situation m’excite, je suis là, dans son intimité, regardant des photos d’elle en maillot de bains, sans pour autant me sentir attiré par elle, ma « chose » se réveille. Je poursuis ma visite et me dirige vers son bureau, son ordinateur est là, je l’allume, et pendant qu’il démarre je continue ma fouille, je me dirige donc vers l’armoire, ayant une idée en tête, allons voir quel genre de sous vêtements porte mon amie.
J’ouvre l’armoire fouille quelques instants le premier placard, mais n’y trouve que les tenues que je vois tous les jours en cours, je suis un peu déçu et j’ouvre donc le second où se trouve les chemises et les robes, ça devient déjà plus intéressant, outre les chemises et les quelques robes que j’avais déjà vu durant nos soirées, j’y trouve des tenues beaucoup plus osées, une jupe ultra-courte en simili-cuire moulante, des robes avec des décolletés beaucoup plus profond que ce qu’elle met d’habitude, une robe possède même un décolleté descendant jusqu’au nombril.
Je trouve aussi sur l’étagère du haut ses maillots de bains, la plupart je les avais déjà vus en cours de natation, mais j’en découvrais certains beaucoup plus osé, comme un string de bain, après tout on ne peut pas lui en vouloir, elle-même reconnait que son derrière est son meilleur atout (peut être même le seul). J’en vins à me demander dans quelle condition, elle pouvait en venir à porter ce genre de choses, et soudain je réalise que je n’ai toujours pas trouvé ses sous-vêtements, pourquoi n’était-il pas dans l’armoire avec le reste ?
Je réfléchis à cela en retournant à l’ordinateur à présent allumé, je fouille tous les dossiers que je trouve suspect, mais rien, décidément la piste qui avait aiguisé ma curiosité dans l’armoire se trouvait peut-être fausse… Sam n’aurait donc rien à cacher. C’est alors que je vois un petit carnet derrière l’ordinateur, l’ouvre et trouve dedans une liste de mots auxquels sont associés des suites de lettres et de chiffres, Bingo ! Un carnet de mot de passe, je n’ai qu’à prendre des photos de toutes les pages, cela pourrait être utile un jour, je n’aurais qu’à me connecter à tous les sites et toutes les applications qu’elle utilise, depuis mon portable lorsque j’aurais plus de temps.
Une ligne attire mon attention, il y est écrit « journal » suivi d’un code à trois chiffres, un seul problème, c’est évident que cela désigne un journal intime ou quelque chose comme cela, je dois donc le trouver sur place. Je reprends ma fouille de la chambre.
Je réfléchis à des cachettes possible, et me dirige vers la cachette la plus universelle qui soit, je m’agenouille donc pour pouvoir regarder sous son lit sans trop d’espoir, mais j’y trouve un gros sac en tissu. Sans aucune gène je m’en empare, glisse ma main dedans et en ressors un string rouge ! Enfin ! Je retourne le sac sur son lit et étale les sous-vêtements qui en tombent.
Vue comme Sam nous parle en cours de son « manque de sexe » je pensais bien que ses sous-vêtements devaient refléter se manque, mais je ne m’imaginais pas cela : des strings de tout genre et de toutes les couleurs. Ses soutiens-gorges sont du même acabit chacun cachant moins de peau que le précèdent, et du fond du sac, tombe un petit vibromasseur. Décidément, Sam commence à m’exciter de plus en plus, si bien que sans réellement savoir pourquoi j’empoche deux de ces strings les plus coquins et remet tous les sous-vêtements à leurs places, mais lorsque je range la dernière culotte, je vois qu’il reste sur le lit une petite enveloppe que je m’empresse d’ouvrir. A l’intérieur se trouve une petite clé ainsi qu’un petit mot disant : « Samantha, ferme la porte de notre chambre, et cache la clé avant de partir pour le week-end, je préfère éviter de laisser accès à la chambre durant la fête de Théo. Bisou, Maman ». Intéressant, cela risque d’être utile pour plus tard, mais d’abord, où est ce fameux journal ?
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