Elle se croyait artiste, avait la pensée floue, d’ailleurs au lycée elle n’était pas bonne élève, mais après avoir fait un court passage en fac d’anglais elle avait trouvé sa voie à l’école des beaux-arts où pendant cinq ans elle n’avait pas appris grand-chose si ce n’est que l’art ne se basait pas sur des techniques, un savoir ou une culture mais se résumait à une façon d’être.
Elle ne savait ni peindre, ni dessiner, ni sculpter mais faisait des installations avec des pièces en matériaux récupérés, bois, papiers, cheveux, sensées exprimer des pensées profondes qu’il fallait cependant expliquer longuement par des textes abscons contenant du vocabulaire excentrique voire inventé pour l’occasion. C’était snob au possible et passablement nul. C’était souvent un travail mal fini, un peu négligé comme le look de son auteure qui ne faisait pas nette sur elle.
Elle avait failli sortir des beaux-arts sans le diplôme mais avait été repêchée au dernier instant grâce à l’intervention d’une vielle prof lesbienne et solitaire.
Caroline avait commencé à allumer cette prof dès la première année en arborant des tenues débraillées et parfois opportunément ouvertes sur une peau blafarde et un corps efflanqué. Ça plaisait à la vieille qui la coinça un soir dans un coin de son atelier après le départ des autres élèves. Elle voulait lui commenter son dernier travail avait-elle dit. Après lui avoir expliqué que son approche était nulle, elle lui avait mis une main entre les cuisses et lui avait massé le pubis en la dominant d’un regard autoritaire. Caroline qui avait une âme de soumise s’était contentée d’écarter les cuisses et de pousser son bassin en avant. La veille l’avait masturbée en passant sa main dans la culotte de son étudiante qui avait montré son accord en mouillant rapidement car elle aimait ça être un peu salope voire pute. La vieille lui avait fait sucer ses doigts pour finir le jeu.
A partir de ce premier contact intime elle avait été la protégée par la vieille qui augmenta progressivement son emprise, ce qui n’était pas difficile. Chaque semaine le vendredi soir à la fin des cours elle gardait Caroline dans l’atelier pour un point sur son travail. Les autres élèves se marraient car la réputation de la vieille était bien établie dans l’école grâce aux témoignages des promotions précédentes. Personne ne mouftait car la vieille était influente, connaissait bien le maire de la ville et surtout présidait le jury de l’examen final.
Caroline, qui n’était pas lesbienne mais plutôt flexible dans tous ses goûts, s’adapta à la situation et s’habitua à subir les assauts pédagogiques de son enseignante avec opportunisme. Elle ne trouvait pas ça désagréable quand elle se faisait tripoter de façon très intime. Il lui était même arrivé de ne pouvoir s’empêcher de jouir et ça mettait la vieille en rogne qui la traitait de petite salope et lui collait une gifle.
C’était devenu un peu moins à son goût quand il fallut satisfaire les fantasmes de la vielle qui aimait se faire sucer la chatte en restant à son bureau. Caroline trouvait qu’elle ne sentait pas bon le soir en fin de semaine. Mais elle ravalait son dégoût et obéissait aux désirs de son Maître. Il n’y avait jamais de contact entre elles en dehors de l’école. Caroline ne savait pratiquement rien de sa pseudo-maîtresse.
Au fil des années elle était devenue le petit toutou à la mémère qui ne cachait pas son emprise. La vieille aimait humilier publiquement Caroline et commentant de façon très négative ses travaux, la mettant au bord des larmes devant ses collègues d’études.
Les choses s’arrangeait le vendredi suivant si Caroline obéissait bien. Et elle obéissait vraiment très bien en développant une capacité de soumise hors du commun. Il lui arrivait de passer une demi-heure sous le bureau à lécher le sexe de la vielle qui était cuisses et culotte écartées pendant qu’elle corrigeait des copies voire passait des coups de fil. La vieille n’avait pas d’orgasme avec Caroline. Sa jouissance était de l’asservir en l’humiliant. Elle y arrivait très bien. Et petit à petit Caroline prenait de plus en plus de plaisir à faire l’esclave sexuelle.
Quand elle fut diplômée elle quitta l’école sans regrets et sans remords. Elle ne trouva aucun travail car elle ne savait pas faire grand-chose. Sur les conseils de sa vieille prof elle se mit en contact avec une Artiste renommée qui avait besoin d’une assistante pour les travaux les moins créatifs. Celle-ci était aussi lesbienne et avait été discrètement informée des aptitudes particulières de la candidate par son ancienne amante la vielle prof.
Caroline fut mise à l’épreuve dès l’entretien d’embauche où l’artiste lui demanda frontalement si elle aimait les femmes. Caroline bien sûr dit oui par faiblesse. L’artiste la regarda doit dans les yeux et lui dit « faire moi voir ta chatte chérie ». Comme Caroline avait obéit elle fut embauchée. Maintenant elle est la principale amante de l’Artiste et vit avec elle en couple.
Finalement elle avait beaucoup appris pendant ses études.
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